« Depuis une vingtaine d’années, la bibliothécaire de l’école André-Malraux forme des élèves à la gestion de conflits, convaincue que les enfants sont les plus à même de comprendre leurs pairs.
Harcèlement scolaire
700 000 élèves sont en moyenne victimes de harcèlement chaque année, soit deux à trois enfants par classe. Ils en resteront durablement marqués, quand les conséquences ne sont pas encore plus dramatiques. Chaque mois, «Libération» aborde ce phénomène majeur chez les mineurs.
La clé ? S’imaginer en enquêteur. Ne pas se laisser aveugler par les apparences et creuser. Que s’est-il passé ? Quand ? Où ? Quelle est l’interprétation de chacun ? Les médiateurs de l’école André-Malraux de Courbevoie (Hauts-de-Seine) sont de petits Sherlock Holmes dotés d’une noble mission : résoudre les conflits de leurs camarades. Leur uniforme ? Un dossard vert avec la lettre «M», qu’ils enfilent lors des récréations.
Avant d’en arriver là, ils doivent suivre trois journées de formation. A la manœuvre : Françoise Raguin, la BCDiste, autrement dit la bibliothécaire de l’école, employée par la ville. «Je suis comme Obélix, je suis tombée dans la marmite de la médiation», dit celle que tout le monde appelle Fanfoune. Vingt-deux ans que la potion fait effet. Vingt-deux ans que cette école installée au pied des tours de la Défense fait de la prévention du harcèlement scolaire par la médiation son mantra. «On a eu trois ou quatre cas de harcèlement sur une vingtaine d’années. Ici, les enfants parlent», se félicite Françoise Raguin, qui forme également des enseignants dans d’autres écoles avec l’association Médiacteurs » (Extrait de
« Alors que la médiation entre l’Opérateur de Transport de Wallonie et le consortium Tram’Ardent, en charge de la construction du tram de Liège, est toujours en cours, un nouveau retard apparaît déjà quasi certain. La possibilité de voir les efforts se concentrer sur une partie seulement du tracé est envisagée. Dans le pire des cas, c’est-à-dire si la médiation n’aboutit pas à un accord, le chantier pourrait connaître un arrêt brutal et un nouvel appel d’offres devrait être lancé. » (Extrait de
Par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice, en date du 25 mai 2023 : Est nommée présidente du Conseil national de la médiation : Mme Frédérique AGOSTINI, conseillère à la première chambre civile de la Cour de cassation. Est nommée seconde vice-présidente du Conseil national de la médiation en qualité de représentant du Conseil national des barreaux : Me Christiane FERAL-SCHUHL, avocate au barreau de Paris. Sont nommés membres titulaires du Conseil national de la médiation, en qualité de directeurs de l’administration centrale du ministère de la justice : la secrétaire générale et le directeur des affaires civiles et du sceau. Est nommé membre titulaire du Conseil national de la médiation, en qualité de directeur de l’administration centrale d’un autre ministère : le directeur général de la cohésion sociale. Est nommé membre titulaire du Conseil national de la médiation, en qualité de magistrat d’une juridiction du premier degré de l’ordre judiciaire : M. Fabrice VERT, vice-président au tribunal judiciaire de Paris. Est nommée membre titulaire du Conseil national de la médiation, en qualité de conseiller de cour d’appel chargé de coordonner la médiation et la conciliation : Mme Virginie HUET, conseillère près la Cour d’appel de Nîmes, référente médiation. Sont nommés respectivement membres titulaire et suppléant du Conseil national de la médiation, en qualité de représentants des juridictions de l’ordre administratif : M. Antoine JARRIGE, président du tribunal administratif de Poitiers. Mme Eve COBLENCE, présidente de chambre au sein du tribunal administratif de Cergy-Pontoise. Est nommé membre titulaire du Conseil national de la médiation, en qualité de référent national médiation de l’ordre administratif : M. Amaury LENOIR. Sont nommés respectivement membres titulaire et suppléant du Conseil national de la médiation, en qualité de membres de la commission d’évaluation et de contrôle de la médiation de la consommation : M. Marc EL NOUCHI, président de la commission. Mme Sabine BERNHEIM-DESVAUX, membre de la commission. Sont nommés membres titulaires du Conseil national de la médiation, en qualité de personnalités qualifiées formées à la médiation dont un universitaire : M. Philippe GAZAGNES, ancien président du tribunal administratif de Clermont-Ferrand. Mme Michèle GUILLAUME-HOFNUNG, professeur des universités. M. Jacques FAGET, directeur de recherches au centre national de la recherche scientifique. Mme Natalie FRICERO, professeur des universités. Est nommée membre titulaire du Conseil national de la médiation, en qualité de représentant de la Caisse nationale d’allocations familiales : Mme Christelle DUBOS, médiatrice nationale. Sont nommés respectivement membres titulaire et suppléant du conseil national de la médiation, en qualité de représentants du Conseil supérieur du notariat : Me Fabrice FRANCOIS, notaire. Me Eloïse VEY, ancienne notaire, consultante auprès du Conseil supérieur du notariat. Est nommée membre titulaire du Conseil national de la médiation, en qualité de représentant de la Chambre nationale des commissaires de justice : Me Christine VALES, commissaire de justice. Sont nommés respectivement membres titulaire et suppléant du Conseil national de la médiation, en qualité de représentants du Conseil national des barreaux : Me Christiane FERAL-SCHUHL, avocate au barreau de Paris. Me Laurence JOLY, avocate au barreau de Thonon-les-Bains. Est nommé membre titulaire du Conseil national de la médiation, en qualité de représentant du Défenseur des droits : M. Daniel AGACINSKI, délégué général à la médiation. Sont nommés membres du Conseil national de la médiation, en qualité de représentants d’associations œuvrant dans le domaine de la médiation :
Association des médiateurs de collectivités territoriales En tant que titulaire : M. Christian LEYRIT. En tant que suppléant : M. Michel SAPPIN.
Association pour la médiation familiale En tant que titulaire : M. Sébastien CUINET. En tant que suppléant : Mme Audrey RINGOT.
Cercle Montesquieu En tant que titulaire : M. Denis MUSSON. En tant que suppléant : Mme Stéphanie SMATT-PINELLI.
Club des médiateurs de services au public En tant que titulaire : M. Jean-Pierre TEYSSIER. En tant que suppléant : Mme Anne GUILLAUMAT DE BLIGNIERES.
Fédération nationale de la médiation et des espaces familiaux En tant que titulaire : M. Jean-Louis COQUIN. En tant que suppléant : Mme Patricia FOUQUE.
Groupement européen des magistrats pour la médiation En tant que titulaire : Mme Béatrice BLOHORN-BRENNEUR. En tant que suppléant : Mme Anne GONGORA.
Institut d’expertise d’arbitrage et de médiation En tant que titulaire : Mme Emmanuelle DUPARC. En tant que suppléant : M. Éric SEBBAN.
Médiation 21 En tant que titulaire : Mme Myriam BACQUE. En tant que suppléant : M. Bertrand DELCOURT.
Syndicat professionnel des médiateurs En tant que titulaire : M. Jean ROOY. En tant que suppléant : M. Jean-François PELLERIN.
« Pôle emploi réclamait à Mme P. (son nom a été volontairement anonymisé) un trop perçu de 33.258 euros. Sylvie Ouzé, déléguée du Défenseur des droits du Cher, a mené une médiation auprès de Pôle emploi.
Mme P. a reçu un courrier de Pôle emploi l’informant que la somme de 33.258 euros lui avait été versée à tort. Une décision confirmée par la commission de recours gracieux. » (Extrait de leberry.fr du 22/05/2023)
Ce vendredi 26 mai, les référents médiation des 36 cours d’appel sont réunis Place Vendôme. À cette occasion, le ministre de la justice Eric Dupond-Moretti, a présenté les neuf ambassadeurs de l’amiable. Leur mission consistera à accompagner la mise en place des nouveaux dispositifs de l’amiable.
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Voici la liste des 9 ambassadeurs :
Trois magistrats : Valérie Delnaud, première présidente de la cour d’appel de Colmar, Béatrice Rivail, présidente du tribunal judiciaire de Rennes, Fabrice Vert, premier vice-président du tribunal judiciaire de Paris ;
Trois avocats : Carine Denoit-Benteux, Hirbod Dehghani Azar, Romain Carayol, avocats au barreau de Paris.
Trois professeurs de droit : Natalie Fricero, professeure de droit privé et sciences criminelles, Université de Nice-Côte d’Azur, Valérie Lasserre, professeur agrégée des facultés de droit, Université du Mans, Soraya Amrani-Mekki, professeur agrégée des facultés de droit, enseignante-chercheuse à l’Université de Paris Ouest – Nanterre La défense. » (Extrait de actu-juridique.fr u 26/05/2023)
« A l’occasion de la célébration du 20e anniversaire du Groupement européen des magistrats pour la médiation (GEMME) ce jour à Strasbourg, le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti a annoncé l’installation imminente du Conseil national de la médiation. Le récit de Fabrice Vert, premier vice-président au tribunal judiciaire de Paris et vice-président de Gemme, section France.
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Des magistrats pionniers de la médiation
GEMME (dont le siège social est à la Cour de cassation à Paris) comprend plus de 800 magistrats européens et sa section française, GEMME-France, (dont le siège social est à la Cour d’appel de Paris,) comporte plus de 300 membres. Les membres de droit sont les juges des juridictions judiciaires et administratives, les conseillers prud’hommes et les juges consulaires. Ils représentent les 2/3 des membres. Les autres sont d’éminents acteurs de la médiation (universitaires, avocats, médiateurs, et représentants d’autres professions).
GEMME représente ainsi un espace de réflexion extrêmement riche, une sorte d’observatoire de la médiation et une force de proposition reconnue, ce dont témoignent ses colloques et publications, ses assises internationales de la médiation judiciaire régulièrement organisées et ses sessions de formation. Les premières assises qui se sont tenues à Paris les 16 et 17 octobre 2009 ont permis la création d’un réseau international des acteurs de la médiation associant des personnalités du monde judiciaire des cinq continents. » (Extrait de actu-juridique.fr du 25/05/2023)
« Une loi sur la médiation dans un contexte judiciaire a vu le jour à Neuchâtel. Les députés du Grand Conseil ont accepté mercredi à l’unanimité la création d’un texte consacré à la médiation civile et pénale. Ce texte permet au canton de tenir sa première loi sur le sujet. Les discussions avaient d’ailleurs commencé sous le mandat de Jean Studer, mais désormais Neuchâtel a rattrapé le retard qu’il avait sur d’autres cantons romands comme Fribourg. « Ce texte était une demande des associations professionnelles, qui voulaient une loi-cadre », explique Béatrice Haeny, députée PLR et rapporteuse de la commission. » (Extrait de rtn.ch du 24/05/2023)
« Sherbrooke se dote d’un projet pilote de médiation urbaine dans le centre-ville, une première en ville. Il s’agit d’une initiative portée par l’organisme Équijustice Estrie pour diminuer la pression sur le service de police qui doit souvent intervenir dans des situations non urgentes.
Notre rôle, c’est de favoriser le dialogue afin que [les gens] puissent prendre conscience de la situation de l’autre […] pour favoriser le respect et le vivre-ensemble, a expliqué le directeur de l’organisme, Pierre Marcoux, au micro de Vivement le retour.
Le projet vise notamment à limiter les tensions dans le centre-ville entre les citoyens et encourager la cohabitation.
La médiation urbaine est un outil pour tempérer les tensions entre différentes clientèles, comme des commerçants, des locataires et des personnes en situation d’itinérance, donne en exemple le médiateur Hugo Bauvet-Lami. C’est un service gratuit et accessible à tous, précise-t-il. » (Extrait de msn.com du 20/05/2023)