« Une école citoyenne de la médiation et de l’accès au droit : l’association Amely » Entretien avec Sabine Morel par Nathalie Hantz (village-justice.com)


« L’association Amely promeut l’accès au droit et la médiation depuis 30 ans. Implantation locale, travail au plus près des territoires et des préoccupations des gens, intervention et formation à l’amiable en milieu scolaire : voici ses piliers pour œuvrer à rapprocher au quotidien les citoyens de la Justice.
Sabine Morel, Directrice de l’association, lui prête ici sa voix pour la présenter au Village de la Justice
.

Village de la Justice : Votre association œuvre depuis 1989 pour l’accès au droit et la médiation, notamment. Concrètement, cela passe par quels moyens ?

Sabine Morel : « L’association Amely [1] traite les conflits de la vie quotidienne sur la Métropole de Lyon par le biais de l’accès au droit et de la médiation citoyenne :

  • L’accès au droit est assuré par des juristes salariés de l’association, lors de permanences au sein de quartier d’une vingtaine de communes de la métropole de Lyon, ainsi qu’au sein de trois maisons de justice et du droit ; ce sont des permanences de 3 à 4 heures en moyenne, où les juristes reçoivent sur rendez-vous des personnes en demande d’informations juridiques précises sur leur situation. Il s’agit d’un accès au droit généraliste, où les juristes traitent de tout type de demande [2].

Les juristes informent sur les droits et obligations, aident à la rédaction de courriers de nature juridique et orientent vers les professionnels adaptés à la situation de l’usager (avocat, notaire, etc.) ; ils sont aussi formés à la médiation pour proposer ce moyen de règlement amiable du conflit aux usagers, c’est d’ailleurs une des spécificités d’Amely : l’articulation entre accès au droit et médiation avec l’accès au droit comme point d’entrée pour promouvoir la médiation quand elle est envisageable.

C’est une de nos spécificités : l’accès au droit comme point d’entrée pour promouvoir la médiation.

Nous assurons aussi des permanences d’accès au droit spécifiques au plus près des besoins : par exemple, sur un des territoires de la Métropole par exemple, des permanences d’accès au droit sont assurées avec l’objectif de proposer une entrée neutre pour les femmes victimes de violences conjugales qui ne portent pas plainte, en étroite collaboration avec une association d’aide aux femmes victimes spécialisée.
Nous assurons également des permanences d’accès au droit au plus près des sans-abris, au sein de trois accueils de jours qui les reçoivent, et aussi auprès d’un CCAS ; en partenariat avec les travailleurs sociaux.

  • La médiation est appelée « citoyenne » à Amely, car elle est assurée par des habitants volontaires et bénévoles que nous recrutons et formons chaque année [3] ; ce sont aussi des permanences sur rendez-vous sur les mêmes lieux que l’accès au droit à des horaires et jours différents  ; les équipes de médiateurs sont constitués de quatre à cinq personnes, de tous profils et qui réalisent les médiations toujours en binôme  ; en 2022, 548 dossiers de médiation ont été traités par les 54 médiateurs d’amely [4].

Notre association perçoit des subventions pour assurer ses permanences gratuites pour les personnes, de la part de l’État (politique de la ville), des communes, de la métropole et de la justice ; AMELY est d’ailleurs labellisée « Point-justice » et fait partie du conseil d’administration du Conseil Départemental d’Accès au Droit (CDAD) du Rhône. » (Extrait de village-justice.com du 29/02/2024)

En savoir plus sur https://www.village-justice.com/articles/association-amely,48295.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter&utm_campaign=RSS&s=09

« Une école citoyenne de la médiation et de l’accès au droit : l’association Amely » propos recueillis par Nathalie Hantz (Village de la Justice)


« L’association Amely promeut l’accès au droit et la médiation depuis 30 ans. Implantation locale, travail au plus près des territoires et des préoccupations des gens, intervention et formation à l’amiable en milieu scolaire : voici ses piliers pour œuvrer à rapprocher au quotidien les citoyens de la Justice.
Sabine Morel, Directrice de l’association, lui prête ici sa voix pour la présenter au Village de la Justice.

Village de la Justice : Votre association œuvre depuis 1989 pour l’accès au droit et la médiation, notamment. Concrètement, cela passe par quels moyens ?

Sabine Morel : « L’association Amely [1] traite les conflits de la vie quotidienne sur la Métropole de Lyon par le biais de l’accès au droit et de la médiation citoyenne :

  • L’accès au droit est assuré par des juristes salariés de l’association, lors de permanences au sein de quartier d’une vingtaine de communes de la métropole de Lyon, ainsi qu’au sein de trois maisons de justice et du droit ; ce sont des permanences de 3 à 4 heures en moyenne, où les juristes reçoivent sur rendez-vous des personnes en demande d’informations juridiques précises sur leur situation. Il s’agit d’un accès au droit généraliste, où les juristes traitent de tout type de demande [2].
  • (…)
  • La médiation est appelée « citoyenne » à Amely, car elle est assurée par des habitants volontaires et bénévoles que nous recrutons et formons chaque année [3] ; ce sont aussi des permanences sur rendez-vous sur les mêmes lieux que l’accès au droit à des horaires et jours différents  ; les équipes de médiateurs sont constitués de quatre à cinq personnes, de tous profils et qui réalisent les médiations toujours en binôme  ; en 2022, 548 dossiers de médiation ont été traités par les 54 médiateurs d’amely [4] (Extrait de village-justice.com du 9/01/2024)

En savoir plus sur https://www.village-justice.com/articles/association-amely,48295.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter&utm_campaign=RSS

Formation (à distance) : Microprogramme en médiation environnementale, 14 mai 2024, université de Sherbrooke (Québec)


« Description : Le Centre universitaire de formation en environnement et développement durable (CUFE) offre des formations universitaires reconnues dans le milieu québécois et à l’international.

La séance d’information vous permettra de découvrir le microprogramme en médiation environnementale et de rencontrer les personnes responsables de cette formation de 2e cycle. Notez que cette formation est le résultat d’une collaboration entre la Faculté de droit et le CUFE.

(…)

Ce programme s’adresse à toute personnes professionnelles susceptibles d’avoir à prévenir ou résoudre des conflits environnementaux associés, notamment à des projets de développement, d’aménagement d’un territoire ou de conflits d’usage.

Il a été conçu de façon à développer une vision interdisciplinaire des enjeux et une compréhension poussée des parties prenantes impliquées, habiletés essentielles à la prévention et au règlement des conflits environnementaux.

D’une durée d’un peu plus d’un an à temps partiel, ce programe est offert entièrement à distance. » (Extrait)

Inscription sur https://www.usherbrooke.ca/environnement/actualites/evenements/details/51904

Apsis-Émergence propose, depuis une trentaine d’années, un service de médiation de voisinage (republicain-lorrain.fr)


« Apsis-Émergence propose, depuis une trentaine d’années, un service de médiation de voisinage. Les binômes de bénévoles cherchent à « (re)créer du lien entre les personnes » en conflit. « On les amène à prendre une décision », explique Maël Olszewski, chef de l’Espace Rencontres.

vous n’arrivez plus à communiquer avec votre voisin alors qu’un désaccord vous oppose ? L’association Apsis-Émergence peut vous venir en aide.

« La conflictualité augmente dans la société », note Maël Olszewski, chef de l’Espace Rencontres. Mais il regrette : « La médiation de voisinage, on n’y pense pas toujours. Pourtant, ça fait une trentaine d’années que ça existe. »- T Héberlé – (Extrait de republicain-lorrain.fr

En savoir plus sur https://www.republicain-lorrain.fr/societe/2023/12/20/la-mediation-de-voisinage-on-n-y-pense-pas-toujours

Conflits de voisinage : l’association Apsis-Émergence forme des médiateurs bénévoles (republicain-lorrain.fr)


« Alexia Maiset est médiatrice familiale et scolaire à Apsis-Émergence. Elle coordonne, sur Thionville, un petit groupe de médiateurs bénévoles de voisinage au sein de l’association.

Les médiateurs de voisinage permettent à des voisins en conflit de trouver des solutions acceptables pour chacun aux difficultés qui les opposent. » (Extrait de republicain-lorrain.fr du 6/11/2023)

En savoir plus sur https://www.republicain-lorrain.fr/societe/2023/11/06/conflits-de-voisinage-apsis-emergence-prone-la-mediation

Québec : La médiation, une solution miracle aux chicanes entre voisins (journaldemontreal.com)


« Les gens aux prises avec des conflits avec leurs voisins devraient opter pour la médiation afin de s’attaquer au cœur du problème et ainsi trouver des solutions qui ne sont pas nécessairement financières, affirment des experts. 

«La médiation permet d’aller bien au-delà du conflit juridique. Elle permet de régler aussi le conflit relationnel», indique Me Sylvianne Fréchette, vulgarisatrice juridique chez Éducaloi. 

Actuellement, une séance de médiation gratuite de trois heures est offerte à tous ceux qui ouvrent un dossier à la Division des petites créances de la Cour du Québec. Comme il s’agit d’une présence volontaire, les deux partis doivent être en accord pour y participer.  

(…)

Le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette, a fait adopter un projet de loi au printemps dernier ayant comme but de la rendre obligatoire pour tous les dossiers dont la réclamation est de 5000$ ou moins. Cette nouvelle mesure entrera en vigueur à une date ultérieure. » – C. Payant -(Extrait de journaldemontreal.com du 4/09/2023)

En savoir plus sur https://www.journaldemontreal.com/2023/10/01/la-mediation-une-solution-miracle-aux-chicanes-entre-voisins

Vidéo : « quand des médiateurs sont appelés au secours dans les conflits de voisinage » (France 2 – E.Huin, A.Forveille, B.Blanc, A.Tranchant)


Vidéo à consulter sur https://www.francetvinfo.fr/societe/societe-quand-des-mediateurs-sont-appeles-au-secours-dans-les-conflits-de-voisinage_5988158.html

Vidéo : Colloque européen « La médiation citoyenne : de la grande cité à la ruralité », Territorial Network for the médiation of conflits, organisé par Modys, Amely, Crems, Siccda, Commission Européenne, Lyon, 8/4/2010 (Partie 1)


Vidéo à consulter sur http://mikro.ish-lyon.cnrs.fr/videos/?video=MEDIA140917093751513&autostart=true

Québec : Semaine de l’action bénévole 2022 à Équijustice


SEMAINE DE L’ACTION BÉNÉVOLE
Quatre bénévoles partagent leur vision du bénévolat et de la médiation citoyenne dans le réseau Équijustice. Quelle chance d’avoir de si belles personnes dans nos équipes!

Photographe amateur, retraité dynamique et jovial, Denis est bénévole pour le service de médiation citoyenne à Équijustice Rive-Sud depuis plusieurs années.
Il partage avec nous les motivations qui l’ont amené à être bénévole : aider, se sentir utile, être en relation avec les autres, apprendre.

Diane a la coopération à cœur. Cette amoureuse de la musique blues, des animaux et du vivre-ensemble est une citoyenne engagée : dans la coopérative d’habitation où elle habite, à la ligne bon voisinage de la fédération des coops de l’Estrie où elle est bénévole depuis 2006 et pour le service de médiation citoyenne à Équijustice Estrie depuis 2011.

Marie-Julie est une bénévole sans frontières. Après avoir vécu en Belgique et avoir voyagé aux quatre coins du monde, Marie-Julie a posé ses valises au Québec où elle s’est enracinée. Engagée depuis sa plus tendre enfance, pour Marie-Julie le bénévolat est une « façon d’être au monde ». Aujourd’hui, Marie-Julie est bénévole au Centre d’écoute et de prévention du suicide à Drummondville et à Équijustice Drummond.

Nancy est une médiatrice dans l’âme, au travail comme dans sa vie personnelle. Médiatrice bénévole à Équijustice Montréal Ouest et accréditée par l’Institut de médiation et d’arbitrage du Québec (IMAQ), Nancy est une personne généreuse qui saisit toutes les occasions pour aider les personnes à prendre du recul sur leur situation, à se reconnecter avec les autres, à rétablir la communication et à recréer le lien brisé. » (Extrait de linkedin.com du 29/04/2022)

En savoir plus sur https://www.linkedin.com/posts/equijustice_semaine-de-laction-b%C3%A9n%C3%A9vole-2022-%C3%A0-%C3%A9quijustice-activity-6925461842660052992-saBM/?utm_source=linkedin_share&utm_medium=android_app

La médiation de voisinage va être lancée dans la commune de Vezin-le-Coquet (35).


« Dans le cadre d’une convention passée avec Rennes métropole, la municipalité a fait appel, à l’association Cité et Médiation qui a délégué une équipe de médiateurs formés, parmi lesquels Sophie Boquet, 35 ans, et Joël Folgoas, 69 ans, pour intervenir bénévolement à Vezin-le-Coquet. » (Extrait de

En savoir plus sur https://www.ouest-france.fr/bretagne/vezin-le-coquet-35132/vezin-le-coquet-la-mediation-de-voisinage-va-etre-lancee-dans-la-commune-53240424-a1e9-11ec-974e-75904ca58982

Rennes : Grâce à la médiation, ça roule entre skateurs et riverains


Fonction publique territoriale : actualité, concours, recrutement, La Gazette.

« L’installation d’un banc géant, en 2019, dans le cadre du budget participatif, a renforcé l’attrait de la place pour les skateurs. « Ils y ont pris leurs habitudes et restent tard le soir », relate-t-il. Jusqu’à cinquante pratiquants s’y retrouvent en moyenne, selon les comptages de la ville. « On est arrivé à un déséquilibre. Les nuisances sonores causées par les roues et le claquement des planches sont devenues insupportables pour les habitants », poursuit-il. En mars 2020, un collectif de riverains lance une pétition afin de faire interdire la pratique.

La mairie fait face à un conflit d’usage complexe et à un climat tendu. « Pour nous, il était impensable de prendre un arrêté radicalement antijeunes. La seule solution était de rétablir le dialogue entre les deux groupes », affirme l’élu. Des patrouilles de la police municipale viennent sensibiliser les skateurs aux nuisances, surtout le soir. Pour trouver un compromis durable, la ville charge l’association Cité et médiation de mettre tout le monde autour de la table.

Stéréotypes déconstruits

Des médiatrices rencontrent les deux parties et leur proposent de choisir des volontaires représentatifs pour participer à des réunions collectives. La première a lieu en juillet 2020 et s’attache à déconstruire les stéréotypes. « C’était un moment intense où il y a eu de la reconnaissance réciproque et une reconnexion entre les citoyens », se souvient Anne Robin, médiatrice à Cité et médiation.

Les services de la ville sont conviés à l’étape suivante afin d’apporter leur expertise technique. En janvier de cette année, un règlement d’usage établi par le groupe de travail est proposé à la ville. » (Extrait de lagazettedescommunes.com du 8/09/2022)

En savoir plus sur https://www.lagazettedescommunes.com/761382/grace-a-la-mediation-ca-roule-entre-skateurs-et-riverains/