Mali: ce que l’on sait des propositions de la médiation pour sauver l’accord de paix (rfi.fr)


« Au Mali, on en sait un peu plus sur les propositions faites par la médiation internationale au gouvernement de transition et aux groupes armés signataires pour sauver l’accord de paix. Dans un communiqué publié le dimanche 9 avril, la médiation parlait de « propositions concrètes », sans préciser. RFI a obtenu davantage de détails auprès des destinataires de ces propositions.

La médiation internationale, conduite par l’Algérie, propose d’enclencher le processus DDR de désarmement – démobilisation – réinsertion des combattants issus des groupes armés signataires de l’accord de paix. Des quotas de deux fois 13 000 hommes ont déjà fait l’objet d’un accord entre les deux parties, mais les groupes armés veulent au préalable des assurances sur la chaîne de commandement de la future armée reconstituée, qui rassemblera soldats des forces maliennes et combattants issus de ces groupes. 

Des commissions ont déjà été annoncées en août 2022, pour préciser la place des ex-rebelles dans la hiérarchie militaire (commission ad hoc), ou les corps de la fonction publique dans lesquels ils pourraient être intégrés (commission interministérielle). Leurs conclusions sont toujours attendues.  » -D. Baché – (Extrait de rfi.fr du 11/04/2023)

En savoir plus sur https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230411-mali-pr%C3%A9cisions-sur-les-propositions-de-la-m%C3%A9diation-pour-sauver-l-accord-de-paix

Mali: la médiation internationale tente à nouveau de relancer le processus de paix (rfi.fr)


« Depuis fin décembre dernier, la quasi-totalité des groupes armés maliens du Nord signataires de l’accord de paix d’Alger en 2015 avec le gouvernement malien ont suspendu leur participation à cet accord. Ils pointent « l’absence persistante de volonté politique » des autorités maliennes.

Ce week-end, la médiation internationale, composée notamment de l’Algérie et des représentants des cinq pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU, a pris une initiative pour relancer le processus de paix.

Dans un communiqué, elle affirme avoir présenté au gouvernement malien et aux ex-rebelles « des propositions concrètes visant à relancer l’accord pour la paix ». Pas plus de détails officiels, mais d’après nos informations recueillies auprès des deux parties, le document comporte « des actions prioritaires » à mener pour que le processus redémarre. Il y a par exemple l’opérationalisation de la commissions ad hoc sur la chaîne de commandement des forces armées reconstituées. C’est l’un des points sensibles. » (Extrait de RFI.fr du 10/04/2023)

En savoir plus https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230410-nord-du-mali-la-m%C3%A9diation-internationale-tente-%C3%A0-nouveau-de-relancer-le-processus-de-paix?ref=tw_i&s=09

Sahel: l’otage français Olivier Dubois libéré grâce à la médiation du Niger (lopinion.fr)


« Après 711 jours de captivité, Olivier Dubois a été remis ce 20 mars à Niamey à l’ambassadeur de France au Niger par les autorités de ce pays. Deux principaux enseignements peuvent être tirés de la libération du journaliste français, enlevé à Gao et détenu par Jamāʿat nuṣrat al-islām wal-muslimīn (JNIM, Al-Qaïda). La France n’abandonne pas ses otages aux mains des terroristes et elle privilégie la filière de négociation de son allié nigérien.

Plusieurs proches du président Bazoum comme Mohamed Akotey ou Mustapha Chafi, disposant d’importants réseaux au Nord Mali, ont par le passé négocié la libération d’otages occidentaux même s’il est trop tôt pour savoir si ces derniers ont activé leurs réseaux. Selon le communiqué publié par le Niger, il a fallu des mois d’efforts pour récupérer le journaliste français et le ressortissant américain, Jeffrey Woodke, coordinateur de l’ONG Jeunesse, Enfance, Migration et Developpement (JEMD), détenu à ses côtés. Ce dernier avait été enlevé le 14 octobre 2016 dans la ville d’Abalak, dans la région de Tahoua au Niger. » (Extrait de lopinion.fr du 20/03/2023)

En savoir plus sur https://www.lopinion.fr/international/sahel-lotage-francais-olivier-dubois-libere-grace-a-la-mediation-du-niger

« Guerre et médiation internationale : de l’ambiguïté française » par Laure Bardiès (areion24.news)


« Dès le mois d’août 2018, dans un contexte de tensions internationales croissantes, le président Emmanuel Macron évoquait devant les ambassadeurs de France réunis à Paris son souhait de faire de la France une « puissance médiatrice » dans le monde (1). Depuis, il a de nombreuses fois employé le mot de « médiation » pour décrire ses ambitions initiales dans les jours précédant l’invasion de l’Ukraine par la Russie et lors du début de la guerre. Il l’emploie encore de temps en temps aujourd’hui, soit pour signifier que l’espoir que la France joue ce rôle dans le conflit russo-­ukrainien n’a pas disparu, soit pour encourager d’autres pays à participer à un effort collectif dans ce sens.

Lorsqu’on regarde plus précisément à quoi le président français associe concrètement l’idée d’une France « médiatrice » dans son discours public, on remarque que c’est souvent au fait de parler avec Vladimir Poutine, c’est-à‑dire de ne pas rompre la communication diplomatique avec la Russie dans la guerre. Il demande notamment régulièrement, face aux remarques ou aux critiques, si c’est une bonne chose qu’au sein de l’OTAN seule la Turquie continue « à parler avec la Russie ». Le rôle de médiateur dans les relations internationales serait ainsi une sorte d’attitude diplomatique sans spécificité particulière autre que le maintien de la communication politique dans le conflit. Lorsqu’il a envisagé, lors de la réunion du G20 en novembre 2022, que la Chine « joue un rôle de médiation plus important dans la guerre en Ukraine », il a précisé qu’il existerait « un espace de convergence, y compris avec les grands émergents comme la Chine et l’Inde, pour pousser la Russie à la désescalade(2) ». Cette fois, la médiation est associée à l’idée d’exercer une pression diplomatique sur un acteur » (Extrait de areion24.news du 17/03/2023)

En savoir plus sur https://www.areion24.news/2023/03/17/guerre-et-mediation-internationale-de-lambiguite-francaise/

Mali : Communiqué des Mouvements armés du nord du Mali après leur visite à Alger


Source : Serge Daniel https://twitter.com/sergedanielinfo/status/1632721856472948739?t=Mi2m2Ci2r8eMnQNF3moegw&s=09

EQUANIM : Plateforme de médiation internationale (equanim-international.com)


« EQUANIM est une société privée offrant une plateforme de médiation dédiée à la résolution amiable de litiges complexes et le plus souvent internationaux. EQUANIM privilégie le consensualisme, allant du choix du médiateur aux solutions trouvées, la célérité du processus de médiation et l’accompagnement des parties et des médiateurs œuvrant en son sein.

La plateforme EQUANIM est animée par Patrick Klugman, Matthias Fekl et Ivan Terel, associés fondateurs. » (Extrait .equanim-international.com)

En savoir plus sur https://www.equanim-international.com/

Médiation algérienne au Mali : Tebboune reçoit une délégation de touaregs (africanmanager.com)


« Selon le Matin d’Algérie,  le président algérien Abdelmadjid Tebboune a reçu ce 26 février 2023 les groupes armés maliens signataires de l’accord de paix de 2015. Alors que la crise entre les groupes signataires et le gouvernement malien est au plus fort, le médiateur algérien s’efforce de sauver l’accord de paix.

Alghabass Ag Intallah, Bilal Ag Acherif, Moussa Ag Acharatoumane, Fahad Ag Al Mahmoud… Tous les principaux représentants de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et de la Plateforme, réunis au sein du Cadre stratégique permanent (CSP), étaient présents en Algérie.

(…)

Au cours de nombreuses réunions de travail, avec le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra et avec d’autres officiels algériens, ils ont à nouveau dénoncé le manque d’implication, selon eux, des autorités maliennes de transition dans la mise en œuvre de l’accord de paix. » (Extrait africanmanager.com du 1/03/2023)

En savoir de plus https://africanmanager.com/mediation-algerienne-au-mali-tebboune-recoit-une-delegation-de-touaregs/

Mali – Accord pour la paix : sur un fil


« Confrontée à des difficultés de mise en œuvre depuis sa signature en 2015, l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger n’a jamais autant frôlé la rupture. Alors que le début de la Transition, en août 2020, avait suscité un espoir de relance chez différentes parties signataires, le processus de paix est à nouveau bloqué depuis décembre dernier. La médiation internationale s’active pour le relancer, mais l’avenir de l’Accord semble de plus en plus incertain.

Le désaccord persiste entre le gouvernement de transition et les mouvements armés signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation. Alors que ceux-ci (Coordination des mouvements de l’Azawad, Plateforme du 14 juin d’Alger et Mouvements de l’Inclusivité), réunis au sein du Cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement (CSP-PSD), demandent la tenue d’une réunion en terrain neutre pour discuter de la viabilité de l’Accord, la partie gouvernementale rejette toute rencontre en dehors du Mali.

Les mouvements du CSP-PSD ont d’ailleurs décidé le 21 décembre 2022 de suspendre leur participation aux mécanismes de suivi et de mise en œuvre de l’Accord jusqu’à la tenue de cette réunion avec la médiation internationale. En cause, « l’absence persistante de volonté politique des autorités de transition à appliquer l’Accord pour la Paix et la réconciliation au Mali issu du Processus d’ Alger et l’inertie de celles-ci face aux défis sécuritaires ayant occasionné des centaines de morts et de déplacés dans les régions de Ménaka, Gao et de Tombouctou ».- Mohamed Kenouvi – (Extrait de journaldumali.com du 9/02/2023)

En savoir plus sur https://www.journaldumali.com/2023/02/09/accord-paix-fil/

Mali: la médiation internationale à Kidal pour sauver l’accord de paix (rfi.fr)


« La médiation internationale a rencontré mercredi 1er février 2023 à Kidal les groupes armés signataires de l’accord de paix de 2015. Objectif : écouter leurs doléances alors que la tension monte avec Bamako, et tenter de sauver un accord plus que jamais menacé.

(…)

L’accord de paix « seul lien avec le Mali »

« Cet accord est le seul lien que nous avons aujourd’hui avec le gouvernement de Bamako, précise de manière plus diplomatique Attaye Ag Mohamed, en charge du dossier pour le CSP. Sa non-application nous met complètement hors de la sphère malienne, et nous conforte dans notre position de défenseurs d’une cause azawadienne. Si le gouvernement se montre méprisant vis-à-vis de l’accord, les mouvements en prendront acte ».

Le frère d’Alghabass, Atayoub Ag Intallah, président de la société civile de Kidal, s’est également exprimé devant la « mission de bons offices » : outre l’absence d’avancée dans la mise en œuvre de l’accord de paix, il a déploré la dégradation du contexte socio-économique à Kidal, la crise humanitaire et les déplacements de populations liés à l’offensive du groupe État islamique dans le Nord-Est du pays. Il a surtout critiqué l’inaction du gouvernement face à cette situation. 

La médiation internationale, conduite par sa cheffe de file, l’Algérie, a répondu en affichant sa détermination à défendre l’accord de paix, et assuré que des échanges étaient en cours avec la partie gouvernementale pour tenter de rétablir le lien. « Nous demandons aux deux parties de se reparler, explique une source diplomatique, et nous cherchons aussi une solution pour relancer la tenue des comités de suivi de l’accord ». – D. Baché – (Extrait de .rfi.fr du 2/02/2023)

En savoir plus sur https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230202-mali-la-m%C3%A9diation-internationale-%C3%A0-kidal-pour-sauver-l-accord-de-paix

Afrique : Succès de la médiation togolaise dans l’affaire des 49 soldats ivoiriens condamnés par la justice du Mali


« Le président de la transition malienne, Assimi Goïta, a accordé sa grâce avec remise totale de peines aux 49 soldats ivoiriens condamnés par la justice pour ‘crimes d’attentat et de complot contre le gouvernement ; atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat ; détention, port et transport d’armes et de munitions de guerre ou de défense intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle et collective ayant pour but de troubler l’ordre public par l’intimidation ou la terreur’, indique un communiqué du gouvernement malien diffusé vendredi soir.

Le texte souligne ‘la profonde reconnaissance du Mali au président de la République togolaise,Faure Gnassingbé, pour ses efforts inlassables et son engagement constant pour le dialogue et la paix dans la région’.

Le Togo a joué depuis juillet dernier le rôle de médiateur pour obtenir la libération des militaires ivoiriens. » (Extrait de republicoftogo.com du 7/01/2023)

En savoir plus sur https://www.republicoftogo.com/toutes-les-rubriques/diplomatie/succes-de-la-mediation-togolaise