Tchad : le Togo au cœur de la médiation entre N’Djamena et les groupes rebelles


« Depuis la disparition d’Idriss Déby, le Togo organise des réunions avec les groupes rebelles tchadiens pour préparer le dialogue national avec les nouvelles autorités à N’Djamena. L’existence de ces consultations a fuité dans la presse tchadienne et RFI a pu le confirmer. Un processus lent et difficile.

Le Togo a multiplié les consultations avec les rebelles tchadiens depuis le mois d’avril. D’abord limitée aux quatre principaux groupes politico-militaires du Tchad : l’UFR, le CCMSR, le FNDJT et le FACT, elles ont ensuite été élargies à cinq groupes armés supplémentaires, avant de se resserrer de nouveau aux quatre groupes de départ.

Selon une bonne source, le but de l’initiative togolaise est de recueillir les revendications des rebelles en vue de leur contribution au dialogue national tchadien auquel semble vouloir se plier le nouveau pouvoir à N’Djamena. Pour l’instant, la position de ces groupes rebelles semble inconciliable avec celle des autorités tchadiennes : non seulement ils réclament une amnistie générale, la libération des prisonniers de guerre et des prisonniers politiques, mais ils refusent en bloc de reconnaître le Comité militaire de transition de Mahamat Idriss Déby. Quant à ce dernier, il refuse de considérer les rebelles du FACT, à l’origine de la mort d’Idriss Déby, comme partie au dialogue national. » (Extrait de rfi.fr/fr/afrique du 8/07/221)

En savoir plus sur https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210708-tchad-le-togo-au-c%C5%93ur-de-la-m%C3%A9diation-entre-n-djamena-et-les-groupes-rebelles

Tchad : au Batha, un conflit entre deux familles résolu par un comité de médiation


près plusieurs années de conflit, deux familles de la communauté Borno, du village Manwatchi, dans la sous-préfecture d’Ati rural, sont enfin parvenues à un accord de réconciliation.

Ce conflit lié à la revendication du paiement d’une diya (prix du sang) a refait surface depuis deux ans. Après plusieurs rencontres supervisées par le préfet du Batha Ouest, Fatimé Boukar Kosseï, les causes dudit conflit ont été résolues et les principaux points sur lesquels les deux parties ont pu s’entendre ont été clairement définis.

Tchad : au Batha, un conflit entre deux familles résolu par un comité de médiation

Accompagnée du chef de canton Medego, du sous-préfet d’Ati rural et du président du Conseil des affaires islamiques section du Batha, le préfet du Batha Ouest, Fatimé Boukar Kossei, a amené les deux parties à signer l’accord de réconciliation.

Elles ont également juré sur le Coran de respecter les exigences de la paix et de ne pas raviver les tensions.

Cette réconciliation est source de tranquillité, selon le chef de canton Medego, Chiguefa Mahamat Moussa.

Pour sa part, le commandant de la compagnie de la Gendarmerie du Batha Ouest, membre du comité de médiation, a appelé les deux parties à respecter les termes de l’accord. » –  Hassan Djidda Hassan -(Extrait de alwihdainfo.com du 16/06/2020)