Communiqué du RME (Réseau des Médiateurs en Entreprises) à propos de la mort de Robert Badinter


« Comme tous les médiateurs, le RME doit beaucoup à Robert Badinter qui vient de nous quitter.
Sa vision humaniste de la justice l’avait conduit en 1984 à introduire la médiation dans le cadre pénal.
Non pour des raisons d’optimisation budgétaires ou de raccourcissement des délais, mais dans l’espoir d’aider les personnes à se reconstruire et à restaurer les relations, fondements de leur humanité.
Son exemple a indiscutablement encouragé les Gardes du Sceaux ultérieurs à favoriser le développement des Modes Alternatifs de Règlement des Différends.
Le RME et sa pratique de la médiation dans les entreprises (et dans les organisations) s’inscrit dans cet esprit : aider à restaurer le respect des personnes pour faire communauté de travail. »

(Extrait de https://www.linkedin.com/posts/rme-reseau-des-mediateurs-en-entreprises_comme-tous-les-m%C3%A9diateurs-le-rme-doit-beaucoup-activity-7162420734303154176-rnyi/?utm_source=share&utm_medium=member_android

« Pourquoi recourir à la médiation ? Limites du contentieux et intérêts de la médiation » par Thibaut Philippon, Avocat (village-justice.com)


« La logique contentieuse – comprenant l’assistance ou la représentation des parties devant une juridiction – parait parfaitement appropriée pour statuer sur certains litiges.
Ainsi la contestation d’une décision prise par l’administration en matière de droit des étrangers se prête difficilement à un mode de règlement amiable de conflit.

En effet, si une interaction avec l’administration peut avoir lieu au stade de l’instruction d’une demande (de titre de séjour, de visa, de naturalisation etc.), la préfecture demeure ensuite peu encline à revenir sur une décision qu’elle a elle-même édictée. Par ailleurs, les marges d’une hypothétique négociation d’un étranger avec l’administration paraissent extrêmement limitées.

Ainsi, en cette matière, la saisine d’un tribunal parait le seul véritable recours effectif pour obtenir la réformation d’une décision administrative.

Toutefois, la logique contentieuse par la voie de la saisine d’une juridiction ne s’impose pas toujours avec la même évidence.  » (Extrait de village-justice.com du 8/02/2024)

En savoir plus sur https://www.village-justice.com/articles/pourquoi-recourir-mediation-limites-contentieux-interets-mediation,48751.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter&utm_campaign=RSS

Décrispation du climat politique au Tchad : le gouvernement Tchadien félicite la médiation réussie de Félix Tshisekedi (politico.cd)


« Le gouvernement de la République du Tchad a exprimé sa reconnaissance et ses félicitations aux au Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour son rôle de médiation dans le cadre de l’initiative de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), qui a facilité le processus de transition dans leur pays.

Selon son porte-parole Aziz Mahamat Salehe, le gouvernement tchadien a aussi salué l’engagement essentiel et panafricain du Président de transition, Mahamat Idriss Deby Itno, dans la conclusion de l’accord de réconciliation signé le 31 octobre dernier dans la ville province de Kinshasa. » (Extrait de politico.cd du 7/11/2023)

En savoir plus sur https://www.politico.cd/encontinu/2023/11/07/decrispation-du-climat-politique-au-tchad-le-gouvernement-tchadien-felicite-la-mediation-reussie-de-felix-tshisekedi.html/145462/

Madagascar : les médiateurs plaident pour la suspension de l’élection présidentielle (la1ere)


« La présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa, qui dirige la plateforme de dialogue et de médiation politique et œcuménique des Églises chrétiennes de Madagascar (FFKM), tente en vain d’apaiser les tensions entre le Collectif des candidats et le gouvernement transitoire. Après un mois de manifestations quasi quotidiennes et d’affrontements violents entre les partisans des opposants et les forces de l’ordre, elle demande une pause dans le processus électoral. » (Extrait de la1ere.francetvinfo.fr du 10/11/2023)

En savoir plus sur https://la1ere.francetvinfo.fr/reunion/presidentielles-a-madagascar-les-mediateurs-plaident-pour-la-suspension-de-l-election-1442468.html

Québec : « Le ministre français de la Justice vient s’inspirer du Québec », Entrevue avec Éric Dupond-Moretti par Hugo Pilon-Larose (La Presse)


La Presse l’a rencontré jeudi dans une salle de conférence du Collège international Marie de France, à Montréal. Le ministre venait de passer la journée à la Cour d’appel, où il avait rencontré son homologue du gouvernement Legault, Simon Jolin-Barrette. Les deux hommes politiques ont discuté des mécanismes déployés dans les cas de violences sexuelles et conjugales. Ils ont aussi décortiqué la façon dont le Québec entendait augmenter le recours aux règlements à l’amiable, afin de désengorger les tribunaux.

« J’ai beaucoup à apprendre de la procédure mise en place au Québec en matière de procédures civiles », dit d’emblée M. Dupond-Moretti, avocat de carrière qui a le statut de vedette dans son domaine en France. À 61 ans, celui qui a l’oreille du président Emmanuel Macron est une figure importante du gouvernement de la première ministre Élisabeth Borne.

« Éric Dupond-Moretti, c’est tout un personnage. Il ne passe pas inaperçu. Il a une carrure, il a une voix qui porte. C’était un peu la terreur des prétoires quand il était avocat. Il prenait souvent des affaires qui étaient très médiatisées et ses adversaires, qui sont nombreux — surtout chez les magistrats –, lui reprochaient de ne pas faire dans la dentelle », explique le professeur Jean-Pierre Beaud, expert de la politique française à l’Université du Québec à Montréal (UQAM).

(…)

Faire participer les citoyens 

Au cours de l’entrevue, où les réponses — étayées — prennent souvent des airs de plaidoiries, Éric Dupond-Moretti détaille les grandes lignes des réformes qu’il veut instaurer pour le système judiciaire français.

« Nous voulons mettre en place un règlement des litiges à l’amiable. Pourquoi ? Parce que quand on participe à son procès, on accepte mieux la décision de justice. Deuxièmement, on gagne beaucoup de temps. Ce temps que l’on dégage […] va pouvoir [être] consacré à d’autres choses, en particulier au déstockage des affaires qui se sont empilées depuis des décennies », affirme-t-il.

« Ce n’est plus le juge qui, avec son imperium, décide. [Dans un procès], celui qui a perdu est convaincu qu’il a été mal jugé », illustre M. Dupond-Moretti. » (Extrait de lapresse.ca du 14/11/2022)

En savoir plus sur https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2022-11-12/entrevue-avec-eric-dupond-moretti/le-ministre-francais-de-la-justice-vient-s-inspirer-du-quebec.php

À Calais, la médiation est dans une impasse


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« Les propositions de Didier Leschi, revenu à Calais mardi 2 novembre pour poursuivre sa médiation, ont été rejetées par les associations soutenant les grévistes de la faim, qui entendent continuer leur action.

(…)

À peine une demi-heure après avoir commencé à recevoir leurs représentants dans les locaux d’un foyer pour jeunes travailleurs, le médiateur du gouvernement est sorti sous les huées d’une quarantaine de militants qui l’attendaient à l’extérieur. Le haut fonctionnaire, directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), a ensuite quitté les lieux dans une voiture, sans faire la moindre déclaration. » -P. Charrier -(Extrait de la-croix.com du 2/11/2021)

En savoir plus sur https://www.la-croix.com/France/A-Calais-mediation-impasse-2021-11-02-1201183272

Tchad : le Togo au cœur de la médiation entre N’Djamena et les groupes rebelles


« Depuis la disparition d’Idriss Déby, le Togo organise des réunions avec les groupes rebelles tchadiens pour préparer le dialogue national avec les nouvelles autorités à N’Djamena. L’existence de ces consultations a fuité dans la presse tchadienne et RFI a pu le confirmer. Un processus lent et difficile.

Le Togo a multiplié les consultations avec les rebelles tchadiens depuis le mois d’avril. D’abord limitée aux quatre principaux groupes politico-militaires du Tchad : l’UFR, le CCMSR, le FNDJT et le FACT, elles ont ensuite été élargies à cinq groupes armés supplémentaires, avant de se resserrer de nouveau aux quatre groupes de départ.

Selon une bonne source, le but de l’initiative togolaise est de recueillir les revendications des rebelles en vue de leur contribution au dialogue national tchadien auquel semble vouloir se plier le nouveau pouvoir à N’Djamena. Pour l’instant, la position de ces groupes rebelles semble inconciliable avec celle des autorités tchadiennes : non seulement ils réclament une amnistie générale, la libération des prisonniers de guerre et des prisonniers politiques, mais ils refusent en bloc de reconnaître le Comité militaire de transition de Mahamat Idriss Déby. Quant à ce dernier, il refuse de considérer les rebelles du FACT, à l’origine de la mort d’Idriss Déby, comme partie au dialogue national. » (Extrait de rfi.fr/fr/afrique du 8/07/221)

En savoir plus sur https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210708-tchad-le-togo-au-c%C5%93ur-de-la-m%C3%A9diation-entre-n-djamena-et-les-groupes-rebelles

« La médiation à l’école, nouvelle arme du gouvernement ? »


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« C’est une des priorités affichées par le gouvernement. Lors de la présentation de son plan anti-rixes mercredi 16 juin en conseil des ministres, le gouvernement a annoncé sa volonté de développer la médiation à l’école.

Interrogé par « la Gazette des communes », les services de Nadia Hai, la ministre déléguée auprès de la ministre de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, chargée de la Ville , confirment : « Ce dispositif fait partie du nouveau plan interministériel de prévention et de lutte contre les violences liées aux bandes car la présence des médiateurs a montré son efficacité à ce sujet. »

A ce jour, 183 médiateurs interviennent dans des collèges (et les écoles référentes) dans 42 départements. France Médiation, l’organisme de référence qui pilote l’essentiel du dispositif, a pour objectif de se déployer sur 113 établissements. Il y a urgence à en croire les acteurs de terrain. Car tous sont unanimes : la situation se dégrade. « Les rixes sont plus nombreuses, et plus violentes, constate Antonio Furtado, directeur adjoint de l’association de médiation Citéo à Lille. Les jeunes communiquent via les réseaux sociaux, se provoquent à distance, il y a un effet de groupe, une pression psychologique forte : « on est avec ou contre »… Et, parfois, cela va jusqu’à un passage à l’acte dramatique. » – N. Perrier – (Extrait de .lagazettedescommunes.com du 28/06/2021)

En savoir plus sur https://www.lagazettedescommunes.com/752849/la-mediation-a-lecole-nouvelle-arme-du-gouvernement/

Mali: après Assimi Goïta hier, la médiation de la Cédéao rencontre les responsables déchus


Mosaiqueguinee.com

« Le médiateur de la Cédéao, Goodluck Jonathan, est arrivé hier, mardi 25 mai dans l’après-midi, à Bamako pour tenter de débloquer la crise provoquée par le nouveau coup de force des putschistes du mois d’août 2020. Des discussions ont commencé dans la soirée d’hier mardi, à Bamako, entre Goodluck Jonathan et sa délégation d’un côté, et de l’autre, des membres de l’ex-junte.

La rencontre avait un côté solennel selon un témoin. Le vice-président, le colonel Assimi Goïta, a pris la parole pour un plaidoyer pro domo. Il a repris les grandes lignes de son communiqué publié après l’arrestation du président de la transition et de son Premier ministre.

Il a contre eux un chapelet de griefs. Par exemple, le fait de ne pas avoir été consulté avant le remaniement ministériel – ce qui pour lui constitue une violation de la charte de transition… Il a également abordé la question de la crise sociale qui, toujours selon lui, ne trouvait pas de solution. Et les responsables en sont le président Bah N’Daw et son Premier ministre Moctar Ouane qui ont été placés «hors de leur prérogatives» hier, mardi 25 mai.

Après l’avoir écouté attentivement, la délégation conduite par Goodluck Jonathan a clairement évoqué la possibilité pour l’institution de la sous-région de prendre des sanctions contre notamment des militaires lors d’un prochain sommet ad hoc de la Cédéao. Les militaires impliqués dans ce dernier coup de force sont proches du Comité national pour le salut du peuple, à l’origine du coup d’État du 18 août 2020. Les Européens, qui ont « condamné avec la plus grande fermeté l’arrestation du président du Mali et de son Premier ministre», selon leprésident Macron hier, lors de leur sommet, pourraient très rapidement suivre dans la prise de sanctions. » -M. Bangura -(Extrait de mosaiqueguinee.com du 27/05/2021

En savoir plus sur https://mosaiqueguinee.com/mali-apres-assimi-goita-hier-la-mediation-de-la-cedeao-rencontre-les-responsables-dechus-ce-mercredi/

Webinaire : « La médiation intercommunautaire en Afrique des Grands Lacs (Burundi et République démocratique du Congo) : Recomposer le paysage politique et sécuritaire » par Alain LEMPEREUR, Universités de Brandeis et de Harvard et organisé par GEMME-Europe, jeudi 4 mars à 18:30 h.


 Alain LEMPEREUR, est un éminent médiateur en situation de conflits et de crises. Il enseigne la négociation responsable aux Universités de Brandeis et de Harvard, ainsi qu’à l’École Polytechnique et à Sciences Po Paris.

Inscription : https://brandeis.zoom.us/j/3072817581

ouvrage : « Puissance de la Médiation contre la guerre civile » Alain Lempereur, Descartes & Cie, janvier 2021, 130p.


Cet ouvrage rend compte des efforts conduits par l’auteur dans deux pays africains (le Burundi et la République démocratique du Congo), pour amener des responsables engagés dans des conflits, y compris des membres de l’armée et de la police, à se rencontrer et à contribuer à une paix durable. (Extrait éditeur)