Médiation scolaire : des enfants médiateurs pour prévenir le harcèlement scolaire à Courbevoie


« Depuis une vingtaine d’années, la bibliothécaire de l’école André-Malraux forme des élèves à la gestion de conflits, convaincue que les enfants sont les plus à même de comprendre leurs pairs.

Harcèlement scolaire

700 000 élèves sont en moyenne victimes de harcèlement chaque année, soit deux à trois enfants par classe. Ils en resteront durablement marqués, quand les conséquences ne sont pas encore plus dramatiques. Chaque mois, «Libération» aborde ce phénomène majeur chez les mineurs.

La clé ? S’imaginer en enquêteur. Ne pas se laisser aveugler par les apparences et creuser. Que s’est-il passé ? Quand ? Où ? Quelle est l’interprétation de chacun ? Les médiateurs de l’école André-Malraux de Courbevoie (Hauts-de-Seine) sont de petits Sherlock Holmes dotés d’une noble mission : résoudre les conflits de leurs camarades. Leur uniforme ? Un dossard vert avec la lettre «M», qu’ils enfilent lors des récréations.

Avant d’en arriver là, ils doivent suivre trois journées de formation. A la manœuvre : Françoise Raguin, la BCDiste, autrement dit la bibliothécaire de l’école, employée par la ville. «Je suis comme Obélix, je suis tombée dans la marmite de la médiation», dit celle que tout le monde appelle Fanfoune. Vingt-deux ans que la potion fait effet. Vingt-deux ans que cette école installée au pied des tours de la Défense fait de la prévention du harcèlement scolaire par la médiation son mantra. «On a eu trois ou quatre cas de harcèlement sur une vingtaine d’années. Ici, les enfants parlent», se félicite Françoise Raguin, qui forme également des enseignants dans d’autres écoles avec l’association Médiacteurs » (Extrait de

En savoir plus sur https://www.liberation.fr/societe/education/a-courbevoie-des-enfants-mediateurs-pour-prevenir-le-harcelement-scolaire-20230509_YQKJ4KCNP5AEVPUMU6PIFNBBAM/

JOURNEE NATIONALE D’ETUDE APMF :« EN-QUÊTE » DE SATISFACTION. LES INDICATEURS DE LA TRANSFORMATION DU CONFLIT  EN MÉDIATION FAMILIALE » LE 26 MAI À RENNES


« Vous êtes des médiateurs familiaux ou médiateurs, adhérents de l’APMF ou non, étudiants ou professionnels du champ de la famille, animés par la question de la médiation familiale et désireux d’enrichir vos connaissances sur les effets de la pratique de médiation. Vous aspirez à élargir votre réflexion et à échanger avec des experts des sphères suivantes : sociologie, famille, financement, prescription.   

Nous, médiateur-e-s familiaux Diplômés d’Etat, sommes ravis de vous inviter à notre journée d’études qui se tiendra le vendredi 26 mai prochain à Rennes, la veille de l’AG de l’APMF. Cette journée portera sur l’évaluation des effets de la médiation familiale et abordera les différentes questions et enjeux qui y sont liés !

Des invités de marque et de grands témoins tels que des chercheurs en sociologie, des praticiens, des responsables de structures, des prescripteurs dont acteur du judiciaire et des membres actifs de l’APMF seront présents pour présenter leur réflexion et leur pratique sur ce sujet. C’est l’occasion idéale pour vous de rencontrer d’autres professionnels, de partager vos expériences et de découvrir de nouvelles approches pour mieux répondre aux besoins des familles que vous accompagnez.

Nous comptons sur votre présence pour contribuer à cette grande réflexion sur la médiation familiale et sur ses effets ! 

Date : 26 mai 2023 

Lieu : Maison de quartier Villejean, 2 rue de Bourgogne, 35000 RENNES

(Métro ligne A : arrêt J.F. Kennedy) 

Horaires : 09h30 à 17h30 (accueil dès 9h00)

Tarif : 30 euros adhérent, 50 euros non adhérent, 10 euros étudiant (Extrait)

Inscription sur https://www.apmf.fr/wp-content/uploads/2023/04/Bulletin-d_inscription-4.pdf

Sénat : Rôle de l’avocat-médiateur dans l’apaisement des conflits familiaux


QUESTION ÉCRITE

Question écrite n°00573 – 16e législature

Question de M. POINTEREAU Rémy (Cher – Les Républicains) publiée le 07/07/2022

M. Rémy Pointereau attire l’attention de M. le garde des sceaux, ministre de la justice sur l’élargissement du recours à la médiation familiale. Il s’interroge sur l’opportunité de rendre obligatoire, partout en France, l’entretien d’information préalable sur la médiation familiale avant toute saisine du juge aux affaires familiales. La loi n° 2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIe siècle a instauré, à titre expérimental, une tentative de médiation familiale obligatoire avant la saisine du juge. 11 ressorts ont été choisis pour cette expérimentation. La loi n° 2020-1721 du 29 décembre 2020 de finances pour 2021 a prévu, en son article 237, de prolonger cette expérimentation jusqu’au 31 décembre 2022.
L’entretien d’information préalable permet aux parents de comprendre la finalité, le cadre et les enjeux de la médiation familiale sans entrer dans l’objet du différend. Cet entretien incite donc les parents à trouver une solution d’apaisement par la médiation plutôt que par la justice. Il paraît donc opportun de généraliser cette expérimentation sans attendre son terme fixé au 31 décembre 2022.
Cet entretien préalable aurait pour mérite de favoriser la « culture de la médiation » insuffisamment développée en France. En particulier, il appartient aux avocats d’acquérir et de développer cette nouvelle approche, comme il a été souligné dans une tribune publiée chez Ouest France le 1er février 2021 et intitulée « à quand un avocat de la paix ? ». Les outils existent : avec le processus collaboratif et la procédure participative, les avocats doivent, aux côtés des médiateurs familiaux, devenir des acteurs majeurs de tous les modes non contentieux de règlement des conflits familiaux.
Il lui est donc demandé de bien vouloir lui indiquer quelle est sa position sur cet enjeu de société.

Publiée dans le JO Sénat du 07/07/2022 – page 3308


Réponse du Ministère de la justice publiée le 18/05/2023

Réponse apportée en séance publique le 17/05/2023

Les modes alternatifs de règlement des différends se sont développés en droit de la famille de manière considérable ces dernières années. Là où les litiges se résolvaient nécessairement de manière contentieuse, le droit incite désormais les familles à trouver elles-mêmes les solutions pour régler leurs différends dans des conditions conformes à l’intérêt de chacun et surtout respectueuses de l’intérêt de l’enfant. A ce titre, le ministère de la Justice mène une politique de l’amiable volontariste en droit de la famille. En effet, afin de favoriser la recherche d’accords entre les parties, des mécanismes de règlement amiable ont été introduits en droit français ces dernières années dans le cadre des divorces et dans les contentieux hors divorce ou après divorce. Ainsi, en matière de divorce, y compris dans le cadre des divorces contentieux, le juge aux affaires familiales peut prescrire certaines mesures pour aider les conjoints à organiser à l’amiable les effets de leur rupture. Afin de rétablir un lien entre les époux, le juge peut leur proposer une mesure de médiation et, avec leur accord, désigner un médiateur familial. Il peut aussi enjoindre les époux à rencontrer un médiateur familial, uniquement aux fins d’information. En hors divorce ou après divorce, la tentative de médiation familiale préalable obligatoire (TMFPO) a été instaurée par la loi n° 2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIe siècle, pour une durée de trois ans à compter de sa promulgation, dans 11 juridictions. Cette expérimentation a été prorogée jusqu’au 31 décembre 2024 par la loi de finances 2022 pour 2023, afin de mieux en apprécier les effets. La tentative de médiation familiale préalable obligatoire (TMFPO) consiste à faire précéder certaines demandes d’une tentative de médiation familiale, à peine d’irrecevabilité que le juge peut soulever d’office. Il s’agit des demandes qui tendent à faire modifier une précédente décision du juge aux affaires familiales ou une disposition insérée dans une convention homologuée par le juge, ainsi que celles qui portent sur la résidence habituelle des enfants, le droit de visite et d’hébergement, la contribution à l’éducation et à l’entretien des enfants et les décisions relatives à l’exercice de l’autorité parentale. L’objectif de cette expérimentation est d’établir ou de renouer un dialogue, d’apaiser la situation et de recentrer le juge sur son coeur de métier, à savoir trancher les litiges. Toutefois, cette tentative de médiation préalable ne peut être rendue obligatoire en toutes hypothèses, cette obligation devant par exemple être impérativement écartée en cas de violences ou d’emprise manifeste de l’un des parents sur l’autre. A la suite de ces évolutions législatives et des conclusions des états généraux de la justice, le ministère de la Justice s’est engagé dans le développement d’une véritable culture de l’amiable au sein de l’institution judiciaire. Pour que la recherche d’un consensus devienne une alternative plus systématique au contentieux en matière familiale, il faut que les pratiques professionnelles des magistrats, mais aussi des auxiliaires de justice évoluent. Cela implique une meilleure formation des futurs praticiens aux outils et aux techniques de l’amiable. Une ambitieuse réforme de la politique de l’amiable sera mise en place par voie réglementaire ces prochaines semaines. Par ailleurs l’essentiel des dispositions relatives aux modes alternatifs de règlement des litiges (MARD) seront réunies au sein d’un même livre du code de procédure civile, pour les rendre plus lisibles. Enfin, un travail est engagé pour élargir la palette des outils de l’amiable à disposition des juridictions, non pas seulement en amont du procès, mais à l’intérieur même de celui-ci. Renforcer la conciliation menée par le juge, ou encore lui permettre de trancher uniquement le noeud du conflit pour laisser la possibilité aux parties de s’accorder sur la suite. Ces outils ont toute leur place dans les litiges familiaux notamment en matière de divorce ou de liquidation des régimes matrimoniaux.

Publiée dans le JO Sénat du 18/05/2023 – page 3258

A consulter sur https://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ220700573

REVUE DES MEDIATIONS  » MÉDIATIONS ET DIVERSITE CULTURELLE » NUMÉRO 1 (ETE 2022), 54P.



Revue à consulter sur Lettre des Médiations N° 6 sur la médiation de la consommation dans le monde francophone à télécharger sur https://www.observatoiredesmediations.org/Asset/Source/refBibliography_ID-115_No-01.pdf

Médiation animale : Chien de médiation, Snoopy arpente les couloirs de l’hôpital pour soutenir le moral des patients (woopets.fr)


Il nous a été reproché de ne pas mentionner la médiation animale dans la Lettre des Médiation et l’absence de citation de cette pratique s’explique essentiellement pour des raisons de place et de temps car nous sommes dans l’impossibilité de recenser l’ensemble des pratiques de médiation. (J-P Bonafé-Schmitt – Lettre des Médiation)

Snoopy prend sa mission très à cœur, lui qui aide les patients de l’Institut Curie à oublier la maladie le temps d’un échange de tendresse et de regards avec ce chien de médiation engagé à temps plein.

Pour les personnes atteintes d’un cancer, la maladie n’est pas la seule chose difficile à vivre. Les soins, l’attente et les questionnements sont autant de sources de stress venant se greffer à la souffrance physique.

A l’Institut Curie (Paris), plaque tournante de la cancérologie, les patients peuvent profiter de la présence apaisante de Snoopy, chien de médiation spécifiquement formé pour ce noble métier. » (Extrait de woopets.fr du 31/03/2023)

En savoir plus sur https://www.woopets.fr/chien/actualite/adopte-a-la-spa-et-devenu-chien-de-mediation-snoopy-arpente-les-couloirs-de-l-hopital-pour-soutenir-le-moral-des-patients/

COLLOQUE MEDIATION ET CONSTRUCTION qui le 30 MARS de 16 h 30 à 19 heures a la Maison des avocats – 176 rue de Créqui, Lyon 3e .


La table ronde est organisée par l’Unité de recherche Droits, Contrats, Territoires de l’Université Lumière Lyon 2 en partenariat avec le Centre de justice amiable des avocats de l’ordre des avocats du Barreau de Lyon (CJ2A) et le Centre Interprofessionnel de Médiation et d’Arbitrage

mains homme et femme avec un dossier

Colloque CJ2A / Lyon2 « Médiation et construction »

Jeudi 30 mars 2023
A la Maison des avocats – 176 rue de Créqui, Lyon 3e

16h30 : Accueil des participants

16h40 : Mot d’ouverture par Marie-Josèphe LAURENT, Bâtonnière du barreau de Lyon

16h45 – 18h00 : Discussion avec les intervenants
– Thierry ROCHAS, Expert en construction 
– Yves PENON, Médiateur, Expert en construction
– Cécile LETANG, Avocat au barreau de Lyon
– Eric LAMOURET,  Président du SYCRA

18h – 18 h45 : Discussion avec la salle 

19h : Cocktail

Inscription surhttps://www.barreaulyon.com/espace-particuliers/actualites/agenda-evenements/colloque-mediation-et-construction/

LE MODELE COLLECTIF DES ASSOCIATIONS DE MEDIATEURS EN AUVERGNE-RHONE-ALPES : LA RENCONTRE DES PRESIDENTS


(A la demande la Lettre des Médiations, Jacque Revol, initiateur de la rencontre des présidents des associations de médiation d’Auvergne-Rhône-Alpes, nous retrace l’histoire de cette structure informelle, qui nous parait exemplaire et qui mériterait d’être dupliquée dans chaque région – JP Bonafé-Schmitt – Lettre des Médiations)

« A l’heure où le RME, Réseau des Médiateurs en Entreprise, par la plume de son actuelle présidente, Nathalie MAUVIEUX, publie dans le bulletin du SYME un article repris par Jean-Pierre BONAFE-SCHMITT dans le présent blog, celui-ci souligne que le RME fut un PIONNER de la MEDIATION dans notre région et vante ses activités !

Le RME n’était pas le seul et ces années 2000 connaissaient déjà les prémices de rencontres pour des organisations collectives dans notre région.

En région AURA, outre le RME, la CNPM, le CIMA et AMELY se retrouvaient pour tenter de mettre en place, localement, des évènements, et déjà réfléchissaient aux premières rédactions de ce qui deviendra le CODE NATIONAL DE DEONTOLOGIE de 2009.

Il était question de lien avec le GEMME et l’ANM, également.

UN PEU D’HISTOIRE

Les PIONNERS n’étaient pas nombreux, mais ils étaient et ils sont toujours là !

En 2014, le groupe des associations qui se préoccupaient de MEDIATION CONVENTIONNELE avait pris de l’ampleur.

Les quatre associations historiques (ANM locale, CNPM, CIMA, RME)ont été rejointes par les associations grenobloises, alors unifiées, autour de la CMCG et de l’ADEMS ainsi que par le groupe de MEDIATION du Rhône.

En 2015, ALMA MEDIATION et l’Institut des Sciences de la Famille de la Faculté Catholique de LYON participaient aux travaux collectifs.

En 2016, la dynamique s’est poursuivie avec l’arrivée d’un groupe de médiateurs se revendiquant de la médiation CNV ainsi que le groupe MEDIATION ACTIVE de VALENCE, le groupe ASI des étudiants de LYON 2, le Centre de Médiation de l’ARDECHE et une représentation de l’APMF.

En 2017, deux invités supplémentaires figuraient au tour de table avec la présence d’un représentant de l’université de LYON 2 et d’un médiateur de la consommation, 

En 2018 la composante a peu changé malgré l’explosion du groupe de Grenoble et l’apparition dune nouvelle association grenobloise, ARCADA,

En 2019, l’ARIM, association de Bourgoin-Jallieu, nous a rejoint.

En 2020, deux nouveaux groupes grenoblois le TTJ et l’ADEMS viennent compléter le paysage des médiateurs grenoblois et confirmer la dispersion suite à l’éclatement du CMG/ADEMS.

En 2021, le Centre de Médiation de la DROME nous rejoint et l’ASI, association des étudiants de LYON 2, est remplacé par l’AMDM.

En 2022, sont invités, pour la première fois, le CJ2A émanation du barreau de Lyon, puis le Centre de Médiation des Notaires, ainsi que le Centre de la Famille et de la Médiation.

Cette liste,sans doute exhaustive, signifie-t-elle que les médiateurs se regroupent en fonction d’intérêts particuliers et, pour certains d’entre eux, se retranchent dans des chapelles ou, parfois même, s’enferment dans des bagarres mortifères ?

Qui s’étonnera alors qu’au niveau national, toutes les tentatives de regroupement ne soient qu’échecs successifs. Qui se souvient de l’UNIM ? Du ROM ? Et bientôt de MEDIATION 21 ?

Ce qui caractérise notre collectif régional tient au fait qu’il n’y a pas une association leader et que nous avons choisi d’être simplement, sans autre formalisme que la « RENCONTRE DES PRESIDENTS ».

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L’OBJET DE NOS RENCONTRES

Les questions de la formation des médiateurs ont été dès l’origine présentes dans les ordres du jour, mais également, très vite, celles que nous avons appelées plus tardivement, les ateliers d’entrainement à la pratique (cf. document en annexe dans sa dernière mouture de 2020).

Il s’agit d’échanger sur les différents organismes qui s’intéressent déjà à la formation des médiateurs et de préciser les accompagnements possibles (jeux de rôle, partage de pratique, analyse de pratique ou supervision)

L’Observatoire de la médiation et la Foire de LYON, porté par l’idée d’un « portail » commun, ainsi que la question de la médiation de la consommation sont apparus très vite dans l’objet de nos réflexions.

Des rencontres avec les représentants locaux du Défenseur Des Droits et des représentants nationaux de l’A.N.M. ont eu lieu également pendant ces années. Ces derniers souhaitaient organiser des collaborations avec les facultés privées ou publiques ou prévoir d’autres interventions nationales au niveau local.

Mais il est également abordé des questions tels les critères d’agrément, de labellisation, de formation comme les questions de regroupement ou d’adhésions multiples et autres partenariats.

La médiation judiciaire est largement et souvent débattue en faisant le constat des approches différentes au sein même de la Cour d’appel, du Tribunal judiciaire assorties d’une situation relationnelle différenciée des magistrats selon les associations. L’indépendance des magistrats, comme celle des associations de médiateurs, justifient-elles ces relations différentes ?

C’est également posé la question des relations avec les médiateurs sociaux de France MEDIATION.

C’est aussi l’époque des MATINALES, CAFES de la MEDIATION, et autres GRANDS CAFES et l’émergence d’autres initiatives locales et régionales tels des colloques (colloque sur la médiation électronique, colloque universitaire sur la médiation de la Consommation ou des Forums (médiation et arbitrage en Entreprise au CIMA) et de la Clinique de la médiation et du concours de la médiation …
Avec une mention particulière pour le colloque sur la médiation de la consommation, reporté depuis 2020 jusqu’en 2022, qui atteste du dynamisme des collaborations entre associations.

Des échanges sur le fonctionnement des associations, le coût de la médiation puis l’annonce, en 2018 de la création du GREM (Groupe de Réflexion Ethique en Médiation) sur un mode également informel, en 2018, atteste de la diversité et de la liberté de parole qui règne lors de ces rencontres !

La parution du Livre blanc en 2019, la semaine de la médiation, des permanences en mairie, une journée d’étude sur le traumatisme, des contacts avec le rectorat sont autant d’initiatives organisées chacun de son côté, ce que nous ne pouvons que regretter !

On peut encore évoquer des travaux en commun autour de la médiation scolaire, du Congrès d’ANGERS, de la Foire de LYON ou autres salons et ateliers d’entrainement et encore de la médiation de la consommation, et autres colloques (médiation et assurances)

S’y ajoutent des initiatives partagées comme l’Observatoire de la médiation, la création d’un fonds d’archives, une réflexion collective sur une définition de ce qu’est un centre de médiation et d’une charte de bonne conduite entre tous. Enfin la création du Conseil National de la Médiation va nécessairement alimenter nos prochaines rencontres.

Tout cela peut-il donner l’espoir de trouver enfin des consensus ?

Formons un rêve.

Sur la formation :Pourrions-nous rêver, collectivement de mettre en place de bonnes collaborations locales, plus claires et plus équilibrées ?

Sur la Foire de LYON et son portail, et autres salons :Pourrions-nous rêver que la promotion de l’idée de médiation transcende un jour chacune de nos organisations ?

Sur les ateliers d’entrainement : Pourrions-nous rêver de les partager réellement, en transversal, entre toutes nos associations pour un enrichissement réciproque bien compris ?

Sur la médiation de la consommation : Pourrions-nous rêver que la médiation de la consommation soit partagée entre tous les médiateurs locaux, puisqu’elle nécessite les compétences multiples du fait de son utilité sociale et à même de promouvoir la médiation conventionnelle ?

Sur la médiation judiciaire :Pourrions-nous rêver que les médiateurs intéressés par ce type de médiation puissent y avoir accès sans être nécessairement issus du monde du droit ?

Sur la médiation scolaire : Pourrions-nous rêver que cet apprentissage de la médiation par nos enfants puisse être partagé par toutes les bonnes volontés de tous les médiateurs ?

DE L’ESPRIT DE LA MEDIATION

Alors, sommes-nous plus proches de l’ESPRIT DE LA MEDIATION ?

Il convient de reprendre la formule de Luc HEIMENINGER lors des rencontres du MONTALIEU de 2019, en clôture des traditionnels travaux de ce groupe, également informel, dans le bel endroit mis à disposition par François SAVIGNY, avec l’aide de l’IFOMENE, qu’est le CHATEAU DU MONTALIEU.

« FAIRE AUTREMENT, ETRE AUTREMENT ».

Pour faire COLLECTIF, il est bien d’être dans la transversalité, seul lieu dynamique et à l’écart des positionnements et des égos, qui sont peut-être inévitables et justifiés, dans toutes structures ou organisations dirigées par une personnalité…

Etant entendu, et bien compris, que La Personnalité est une qualité intrinsèque à la posture de médiateur !

Alors tenter de « FAIRE AUTREMENT et d’ËTRE AUTREMENT »ne pourrait-il pas être, ne devrait-il pas être un pari à tenter ?

Outre « Les rencontres du MONTALIEU », haut lieu de la médiation, une autre « non-structure » a vu le jour  dans notre région, comme déjà évoqué, en 2018 : le GREM (Groupe de Réflexion Ethique en Médiation, sous la houlette de Pierre GRAND.

Ce groupe réunit des médiateurs de plusieurs associations de la région qui souhaitaient réfléchir et rassembler ce qui est épars, dans un lieu unique, avec la préoccupation des fondamentaux, des anciens, des nouveaux et la préoccupation de chacun, dans un humanisme indispensable et une expression libre.

L’esprit de la médiation !

S’agirait-il donc de tenter l’UTOPIE, de croire que la médiation ne peut pas se prévaloir  de mode d’organisations traditionnelles avec des postures d’hommes et de femmes traditionnelles ?

S’agirait-il donc de tenter d’être médiateur entre nous et d’appliquer à nos relations les postures et les processus dont nous avons la conviction qu’elles sont porteuses de paix entre chacun et chacune ?

S’agirait-il donc de tenter, promouvoir des actions communes acceptées par tous et relevant de la promotion de l’idée de médiation en dehors de toutes préoccupations commerciales ou « concurrentielles » ?

Le consensus et la discussion pourraient permettre de parvenir à de telles actions communes qui concernent l’ensemble de nos groupes et servent l’intérêt bien compris de tous : la PROMOTION DE LA MEDIATION.

La concurrence reste de mise sur des marchés qui peuvent nécessiter certaines qualités ou connaissance professionnelles, plus particulièrement développées dans l’une ou l’autre de nos structures.

La complémentarité, néanmoins, entre toutes ces compétences devra être privilégiée et elle ne le sera que si la connaissance entre les groupes, la connaissance entre les hommes est réalité.

L’HUMANISME en médiation n’est pas une option.

Un médiateur solitaire, comme une structure de médiation, comme de formation, qui choisirait de vivre en autarcie, seraient un danger pour tous et d’abord pour la médiation ! …

La volonté commune de se parler, de réfléchir aux problématiques transversales, la formation, la promotion de la médiation, la présence dans les salons professionnels, l’accompagnement des médiateurs par les ateliers de partages de pratiques ou les groupes d’analyse ou les processus de supervision ne peuvent se faire chacun de son côté, pas plus que la médiation judiciaire, la médiation scolaire ou la médiation de la consommation !

Nous devons nous enrichir mutuellement et collectivement …Et par nous-mêmes … dans toutes ces activités !

Nous ne devons pas nous faire imposer par une quelconque organisation, que nous n’aurions pas mise en place nous-mêmes, ni même qui nous serait imposé par une administration, quelle qu’elle soit. Nous devons être les seuls à mettre en place ces choix vitaux.

Notre indépendance en dépend et même s’il est tard … il n’est jamais trop tard.

Jacques REVOL le Février 2023

« Installer l’amiable au cœur judiciaire, la nécessité de gérer les conflits autrement » Entretien avec Françoise Housty médiatrice et Présidente de FH Médiation & Associés, et Marie-Laure Vanlerberghe, Associée et huissier de justice par Boris Stoykov (affiches-parisiennes.com)


Affiches Parisiennes : Françoise Housty, pouvez-vous vous présenter et nous dire pourquoi vous êtes au lancement des travaux sur les modes amiables voulus par le ministre de la Justice

Françoise Housty : Je suis présidente de Daccord Médiation, le Centre méridional des médiateurs. Je suis également co-responsable du DU de médiation à l’Université de Toulouse Capitole et responsable du Diplôme d’Etat de Médiateur Familial à l’Institut Saint-Simon à Toulouse. Venir ici me semblait naturel puisque depuis des années, dans notre groupement, nous œuvrons au développement de la médiation, à l’articulation de ce processus amiable dans le conventionnel, mais aussi avec le monde judiciaire. L’ensemble des membres de notre association sont depuis très longtemps médiateurs de justice donc c’était important de venir ici aujourd’hui. En effet, nous sommes engagés de façon sincère, bénévole et quasi militante dans le développement de tous les facteurs qui peuvent permettre la paix sociale dans notre entreprise humaine, qu’elle soit judiciaire ou non judiciaire. On souhaitait voir comment se positionne le ministère de la Justice, qui se positionne de manière complètement inédite en la matière, de partager avec lui nos incertitudes dans le fait qu’il faut encore définir un certain nombre d’éléments pour stabiliser les choses, mais en tout cas d’être persuadé que tout le monde comprend bien la nécessité de gérer les conflits autrement et d’être dans un rapport les uns aux autres qui soit un petit peu plus équitable et en confiance.

A.-P. : Que pensez-vous de cette demi-journée de travaux ?

F. H. : Elle visait vraiment le parcours de l’amiable au cœur de la procédure judiciaire et c’était très intéressant. Il était important d’impulser dans l’esprit des professionnels ce changement de culture dont on parle depuis assez longtemps. Il y a eu plusieurs lois annonciatrices d’un effet psychologique de ce changement qui va arriver à un moment donné. Et la façon de le faire était assez pédagogique et donc permet de poser les grandes questions et les grandes lignes de travaux qui vont venir. C’était tout à fait convivial d’être accueilli de la sorte par le ministère et de brasser comme ça l’ensemble des professions autour de cette problématique-là, puisque l’installation de l’amiable au cœur du judiciaire ne peut se faire sans travail d’équipes. (Extrait de affiches-parisiennes.com du 20/01/2023)

Article à consulter sur https://www.affiches-parisiennes.com/installer-l-amiable-au-coeur-judiciaire-la-necessite-de-gerer-les-conflits-autrement-119436.html

Webinaire : « 40 ANS D’ÉTONNEMENT DANS LA MÉDIATION EN ÉVOLUTION & PARFOIS EN DÉBATS », avec Jacques SALZER, animé par Catherine EMMANUEL, et organisé par le CEMA, le 14 janvier 2023 – 18h00 – 19h30