Niger : le régime militaire accepte une médiation algérienne (tv5monde.com)


« Le Niger a accepté la médiation de l’Algérie, qui avait proposé aux militaires au pouvoir depuis le 26 juillet dernier « un plan de transition de six mois ». C’est ce qu’a annoncé ce lundi 2 octobre le ministère algérien des Affaires étrangères.

« Le gouvernement algérien a reçu par le canal du ministère nigérien des Affaires étrangères une acceptation de la médiation algérienne visant à promouvoir une solution politique à la crise du Niger », a précisé le ministère dans un communiqué.

Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a chargé le chef de la diplomatie, Ahmed Attaf, « de se rendre à Niamey  dans les plus brefs délais pour y entamer des discussions (…) avec toutes les parties prenantes », selon la même source. » (Extrait de tv5monde.com du 2/10/2023)

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Algérie : Les structures de la médiation de la République attentives aux doléances du citoyen (Lexpressiondz.com)


« L’ensemble des structures de la médiation de la République à travers le pays sont au service des citoyens en favorisant la résolution des préoccupations soulevées par ces derniers, a souligné, dimanche à Ghardaia, le médiateur de la République, Abdelmadjid Ammour.S’exprimant lors d’une rencontre avec la société civile, et cadres de la wilaya, coprésidée par le wali de Ghardaia Abdellah Abinouar et le médiateur de la République, Ammour a indiqué que la médiation de la République place l’ensemble de ses structures existantes à travers les différentes communes du pays pour prendre en charge les doléances touchant à la vie quotidienne et aux préoccupations de la population.Et d’ajouter: « l’adoption d’une telle approche de réunir l’ensemble des acteurs de la société civile vise à redonner confiance aux citoyens dans l’action participative et la bonne gouvernance ».Cette approche permet également de diagnostiquer les manques constatés au niveau des différentes régions dans le développement socioéconomique et d’y remédier de manière réfléchie et efficace selon les priorités, a souligné le médiateur de la République.La médiation de la République œuvre en étroite collaboration avec l’ensemble des partenaires notamment les collectivités locales ainsi que le tissu associatif pour un développement harmonieux et durable au service de l’intérêt général et du bien-être du citoyen dans chaque localité du pays, a-t-il rappelé. » (Extrait de lexpressiondz.com du 17/04/2023)

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Médiation algérienne au Mali : Tebboune reçoit une délégation de touaregs (africanmanager.com)


« Selon le Matin d’Algérie,  le président algérien Abdelmadjid Tebboune a reçu ce 26 février 2023 les groupes armés maliens signataires de l’accord de paix de 2015. Alors que la crise entre les groupes signataires et le gouvernement malien est au plus fort, le médiateur algérien s’efforce de sauver l’accord de paix.

Alghabass Ag Intallah, Bilal Ag Acherif, Moussa Ag Acharatoumane, Fahad Ag Al Mahmoud… Tous les principaux représentants de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et de la Plateforme, réunis au sein du Cadre stratégique permanent (CSP), étaient présents en Algérie.

(…)

Au cours de nombreuses réunions de travail, avec le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra et avec d’autres officiels algériens, ils ont à nouveau dénoncé le manque d’implication, selon eux, des autorités maliennes de transition dans la mise en œuvre de l’accord de paix. » (Extrait africanmanager.com du 1/03/2023)

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Algérie : plus de 2000 requêtes examinées par la délégation de la médiation de la République en 2022


« Selon le délégué du médiateur de la République à Chlef, Ahmed Zidane, 2.120 requêtes de citoyens ont été examinées sur un total de 2.476 introduites en 2022, 104 autres requêtes ont été jugées hors compétences et leur destinateurs ont été orientés vers les services concernés.

Le même responsable a précisé que les requêtes concernent notamment le logement (toutes formules confondues et les recours), l’absence de commodités et de réseaux d’assainissement et d’eau potable, et le raccordement aux réseaux de gaz et d’électricité.

Certaines plaintes concernent le secteur de l’éducation, notamment la restauration, le transport scolaires, le recrutement et la titularisation d’enseignants contractuels.

M.Zidane a également fait part de l’entame, par ses services, de visites de terrain en vue du suivi de la mise en place de registres de doléances au niveau de différentes administrations. 13 visites ont déjà été effectuées à ce jour, a-t-il indiqué, louant l’échos réservé par les responsables locaux à cette opération.

Outre ces sorties de terrain, l’accueil des citoyens et de leurs requêtes, la délégation de la médiation de la République de Chlef met à la disposition des citoyens un registre officiel de doléances, avec la possibilité d’accès à son portail électronique des requêtes pour y inscrire leurs préoccupations, a-t-il fait savoir. » (Extrait de msn.com du 20/02/2023)

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Algérie: un parcours de 60 ans en matière de médiation dans les conflits en Afrique


« Depuis l’indépendance, en 1962, la diplomatie algérienne, désormais clé de voûte de l’Algérie nouvelle, joue un rôle important en matière de médiation pour la résolution des crises et conflits, notamment en Afrique, en s’appuyant sur un nombre de fondements et principes qui constituent la doctrine de la politique extérieure du pays.

La diplomatie algérienne repose sur trois principes inaliénables : le droit des peuples à l’autodétermination, la non-ingérence dans les affaires internes des Etats et la promotion du dialogue inclusif dans les conflits internationaux, quelle que soit leur gravité.

C’est sur ces fondements que s’est construite puis consolidée la diplomatie algérienne depuis l’indépendance, et c’est dans ce sens que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, est engagé depuis son élection en 2019.

Ainsi, l’Algérie continue de participer activement à l’extinction de plusieurs foyers de tension dans les pays du Sahel et d’Afrique, notamment au Mali voisin, en sa double qualité de chef de file de la Médiation internationale et président du Comité de suivi de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger.

La médiation algérienne avait été couronnée de succès, le travail diplomatique ayant abouti en juin 2015 à la signature de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, baptisé « Accord d’Alger », en cours de mise en œuvre.

En Libye voisine également, l’Algérie, qui promeut la politique de bon voisinage, joue un rôle déterminant dans la résolution de la crise politique et sécuritaire qui frappe ce pays depuis 2011. Sa position repose sur la non-ingérence politique et le rejet de toute intervention étrangère dans la résolution du conflit en Libye, prônant la solution politique à travers un dialogue inclusif inter-libyen. » (Extrait de aps.dz/algerie du 19/12/2022)

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Algérie : Plus de 56.000 requêtes enregistrées auprès de la médiation de la République


APS

« Contrairement au passé, ces requêtes ont reçu les réponses nécessaires dans un court délai, après avoir été étudiées par les services de la médiation de la République puis transmises aux services concernés et la plupart d’entre elles ont été traitées », a indiqué M. Merad en marge d’une visite de travail dans la wilaya d’Oran.

« Après intervention des services de la médiation de la République, la majorité des requêtes ont reçu des réponses positives, alors qu’une autre partie a reçu des réponses négatives », a précisé le médiateur de la République, notant, à cet égard, que ses services restent mobilisés pour trouver des solutions.

« Les directives du Président de la République M. Abdelmadjid Tebboune insistent sur la nécessité de servir le citoyen, de prendre en charge ses préoccupations, d’améliorer ses conditions de vie et de lever les injustices dont ils font l’objet », a-t-il indiqué.

Pour lui, « beaucoup a été accompli au cours des deux années écoulées, depuis l’inauguration de la médiation de la République, car il y a moins de tension de la part des citoyens que par le passé qui trouvent un organe et/ou administration vers lequel se tourner et exposer leurs problèmes », notant que « même le travail des administrations s’est quelque peu amélioré par rapport au passé ».

A ce propos, M. Merad a estimé qu’il y a davantage de sérieux dans la résolution des problèmes des citoyens et la levée de leurs injustices. Il a annoncé le lancement, prochain du service de dépôt de requêtes à distance, via une plateforme numérique. « Ces requêtes sont étudiées par des commissions mixtes pour proposer des solutions », a-t-il ajouté. » (Extrait de aps.dz/algerie du 23/11/2021)

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Algérie : Le rôle de la médiation dans le règlement des litiges mis en exergue à la cour de Tizi Ouzou


« Le rôle de la médiation judiciaire dans le règlement des litiges et la préservation des liens sociaux a été mis en exergue, samedi dernier, par les participants à un séminaire sur le thème de la médiation, organisé par la cour de justice de Tizi Ouzou. 

L’enseignant à la faculté de droit de l’université Mouloud-Mammeri Mohand Amokrane Boubchir, qui a donné une communication sur “La médiation dans la loi”, a souligné que le recours au médiateur judiciaire pour le règlement de certains litiges, relevant de ses missions, permettra de “réduire le nombre d’affaires qui atterrissent sur le bureau des instances judiciaires tout en préservant les liens sociaux”. 

Un conflit réglé à l’amiable permet aux deux parties concernées de préserver le lien familial, professionnel ou d’amitié et d’éviter les rancunes et autres animosités si les deux adversaires se retrouvent devant la justice, a-t-il expliqué. Le conférencier a observé que le médiateur judiciaire n’a pas pour mission de donner tort ou raison à une des parties en conflit, mais à proposer une solution arrangeant les deux plaignants. Selon lui, certaines affaires relevant notamment des conflits familiaux ou fonciers, peuvent être réglées à l’amiable via la médiation. 

Me Boubchir a rappelé, dans une déclaration à la presse, en marge de ce séminaire, que jadis la médiation était très répandue dans plusieurs villages de la région de Kabylie, relevant que très peu d’affaires arrivaient en justice, les autres étant réglées à l’amiable par l’assemblée du village qui désigne un “sage”, connu pour sa sagesse et son discernement, spécialement à cet effet. “Avant, dans les villages, tous les litiges doivent d’abord passer par l’assemblée du village, pour essayer d’y trouver une solution, et il était rare qu’on recoure à la justice, qui n’est sollicitée que pour des affaires graves”, a-t-il observé, en ajoutant qu’il serait intéressant de “faire revivre cette ancienne tradition”. (Extrait de liberte-algerie.com du 01/02:2021)

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Algérie : le chef de l’État a mis fin aux fonctions du médiateur de la République, Karim Younès


« À la surprise générale, le chef de l’État, Abdelmadjid Tebboune, a mis fin, hier, aux fonctions du médiateur de la République, Karim Younès, et nommé à sa place Brahim Merad. Celui qui fut président du panel du dialogue s’est distingué tout récemment par son discours conciliant. Il n’ira pas au bout de sa mission.

Karim Younès n’est plus ministre d’État, médiateur de la République. Le président Tebboune a décidé, hier, de mettre fin à ses fonctions et de désigner Brahim Merad, ancien wali et chargé des zones d’ombres comme nouveau médiateur de la République. 

Ce départ inattendu d’un proche du chef de l’État signe la fin de mission à un homme dont la tonalité dans le discours tranchait singulièrement avec le discours officiel. Indice de nouveaux rééquilibrages au sein du sérail ? Si l’on ignore pour l’heure les raisons de son limogeage, il n’en demeure pas moins que depuis qu’il est sorti “indemne” d’une tentative de bâillonnement, il poussait la rhétorique jusqu’au fait de se poser comme un “résistant” contre une orientation partagée par tous. 
Un bref aperçu de son parcours depuis son rappel pour présider aux destinées de la commission de dialogue en 2019 démontre qu’il s’est parfois positionné sans trop se soucier des équilibres fragiles au sein du pouvoir. 

Son retour a été ponctué par son rôle prépondérant au sein du panel de dialogue et de médiation qu’il a drivé pour préparer le terrain à l’élection présidentielle de décembre 2019. Une mission qui n’a pas eu les résultats escomptés pour le régime : d’abord, en ne réussissant pas à convaincre nombre de figures d’adhérer à la démarche et ensuite, compte-tenu de la situation politique d’alors marquée par la persistance du mouvement populaire qui s’était opposé à la feuille de route du pouvoir, à savoir le retour à la légitimité constitutionnelle.  » (Extrait de liberte-algerie du 19/05/2021)

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Algérie – Médiation de la République : Intégrité et objectivité


« Le médiateur de la République, Karim Younès, a mis l’accent, jeudi à Tindouf sur le rôle d’écoute et de facilitation de la vie des citoyens dévolu aux instances du médiateur de la République au niveau local.
S’exprimant lors d’une rencontre avec les autorités et notables locaux, en marge de la célébration de la fête de la Victoire (19 mars 1962), M. Younès a souligné la mission du délégué du médiateur de la République au niveau local qui «se limite à l’intervention en faveur du citoyen».
«Il n’est ni wali ni magistrat ni avocat ni la voix du peuple, mais son rôle se limite à l’intervention en faveur du citoyen, conformément au décret présidentiel 20-45 qui définit ses prérogatives et champ d’intervention», a-t-il expliqué.
«Le délégué local du Médiateur de la République se doit de faire preuve d’intégrité et d’objectivité, d’assurer le meilleur accueil au citoyen et de rester à son écoute et attentif à ses préoccupations, pour la restauration de sa confiance envers ses institutions», a-t-il ajouté dans ce même contexte.
Auparavant, M. Karim Younès a inauguré le siège de la délégation locale de l’instance du médiateur de la République, dont il a visité les structures.
Il a saisi l’opportunité pour insister sur la réactivité des responsables des différents secteurs aux préoccupations des citoyens, avant de valoriser le récent découpage administratif appelé à donner une impulsion au développement local et rapprocher l’administration du citoyen. » (Extrait de elmoudjahid.com du 19/03/2021)

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Algérie – Karim Younès : «Les délégués de la Médiation de la République doivent être impartiaux»


« Le Médiateur de la République, Karim Younès, a mis l’accent lundi à Aïn Defla, sur l’importance de l’impartialité dont doivent faire preuve les délégués locaux de la Médiation de la République, invitant ces derniers à être à l’écoute du citoyen de manière permanente.
« Il est absolument nécessaire pour les délégués locaux représentant l’instance de la Médiation de la République d’être impartiaux et d’écouter en permanence les doléances afin de s’acquitter de leur mission avec les plus grandes chances de réussite », a soutenu M. Younès qui intervenait lors d’une rencontre avec des représentants de la société civile dans le cadre de sa visite dans la wilaya.
Faisant remarquer que l’action du délégué local de la Médiation de la République, commence, généralement, lorsque ce dernier s’aperçoit qu’une administration donnée a failli à sa mission, il a relevé la nécessité de ne pas perdre de vue le recours à des solutions à l’amiable pour mettre fin aux mésententes. « Depuis la nuit des temps, il s’est toujours trouvé une personne connue pour sa sagesse et sa clairvoyance pour régler les divergences entre des tierces personnes mais avec le temps, cette instance de conciliation a évolué, disposant de ressources humaines et de budget afin d’accomplir son travail avec le maximum de chances de réussite », a-t-il noté. Pour lui, l’une des principales qualités que doit avoir un délégué est assurément celle inhérente à son sens de l’écoute, soutenant que bien des situations à première vue inextricables ont eu un dénouement heureux à la faveur d’une bonne écoute du citoyen. « Ce n’est guère une sinécure, je vous le concède, mais ne pas écouter le citoyen c’est l’encourager à barrer la route et à s’adonner à toute sorte d’incivilités », a-t-il estimé, observant que tout problème a une solution, à condition qu’il soit posé avec l’ensemble des données y afférentes.
Le Médiateur de la République a, par ailleurs, fustigé tous les délégués locaux de son instance s’adonnant à la politique à la faveur de leur activité, relevant que cet état de fait est à même de nuire à leur crédibilité aux yeux de l’opinion publique.
« Il faut laisser la politique aux partis et aux associations et ne se concentrer que sur son travail », a-t-il martelé. » (Extrait de elmoudjahid.com/ du 4/01/2021)

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Algérie – Médiation de la République : Instance indépendante au service du citoyen


« Le Médiateur de la République, Karim Younes a affirmé jeudi à Alger que son instance était indépendante et placée auprès du président de la République afin « d’accompagner et faciliter toute mesure garantissant les droits des citoyens ».

Lors d’une conférence nationale sur le médiateur de la République, M. Younes a fait part de « plaintes reçues relatives aux disfonctionnements des instances centrales de l’Etat, des collectivités locales et des services publics, le but étant de les traiter dans le cadre des dispositions législatives et réglementaires en vigueur ».

Le médiateur de la République se fait seconder par des délégués locaux afin de pouvoir s’acquitter de ses missions dans les règles de l’art, a-t-il souligné, expliquant que le délégué au niveau local « n’est ni wali, ni un juge chargé de rendre justice, ou un avocat chevronné, ni encore moins un simple fonctionnaire ». Il serait, en fait, « tantôt facilitateur et réconciliateur entre les parties, et tantôt conseiller ».

A ce sujet, M. Younes invite le délégué du médiateur de la République à « faire preuve d’impartialité, de confidentialité et de bonnes mœurs, mais également professionnel aux faits des affaires publiques ».

Le délégué en question est appelé, par ailleurs, à « être charismatique, avoir une bonne réputation, en mesure d’écouter et apte à supporter ».

Pour M. Younes, « le contact doit être facile et fluide avec l’Instance du médiateur de la République, laquelle est appelée à gérer ses affaires sur les principes de la démocratie et ne fera jamais office des institutions l’Etat ».

De surcroît, l’instance de M. Younes « est indépendante du citoyen et des pouvoirs législatif, exécutif et juridique », et « puise sa législation de la feuille de route tracée par le président de la République ».

En effet, le rôle du médiateur de la République consiste à « assister les citoyens dans le règlement des différends entre eux et l’administration dans le cadre de la protection de leur droits et libertés »».

Adoptée par plusieurs pays dans le monde, la médiation est en soi une formule « civilisée » en faveur de la promotion des droits des citoyens.

Dans un autre registre, M. Younes a indiqué que les services centraux de la médiation avaient reçu depuis l’installation de l’Instance le 17 février passé jusqu’au 2 décembre courant, un total de 4793 requêtes.

Plus explicite, il dit avoir « reçu personnellement 2793 citoyens, toutes franges sociales confondues, venus des quatre coins du pays », faisant savoir que « leurs requêtes ont été étudiées et transmises aux secteurs concernées pour une prise en charge ».

Il ressort de l’analyse des requêtes reçues que « plus de 29% d’entre elles concernent le ministère de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire », a fait savoir M. Younes, précisant que la wilaya d’Alger arrivait en tête avec 883 requêtes et réceptions, suivie des wilayas d’Oran (102 requêtes), de Sétif (76 requêtes) et de Skikda (75 requêtes).

Le Médiateur de la République a indiqué que cette première conférence nationale du genre, qui vise à consolider les connaissances et les moyens de coopération en faveur de meilleures performances, sera suivie d’autres conférences régionales pour la mise en œuvre des instructions et l’amélioration des performances aux niveaux national et local.

L’Instance du Médiateur de la République s’est dotée de délégués locaux dans 48 wilayas et 11 circonscriptions administratives, lesquels ont immédiatement pris leurs fonctions, a-t-il dit.

M.Younes a en outre déclaré que le rapport annuel de l’Instance du Médiateur de la République était « en cours d’élaboration » au même titre qu’un rapport sur « les principales préoccupations des citoyens dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’investissement, de l’économie et de l’administration », avec la formulation d’une série de propositions. » N.Benrahal –elmoudjahid.com du 18/12/2020)

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