Webinaires – Libres échanges de l’ANM : « Comment entrer en médiation dans une situation de conflit armé? », jeudi 25 avril prochain, de 12h30 à 13h30.


« Le premier webinaire aura lieu le jeudi 25 avril prochain, de 12h30 à 13h30.
Il sera animé par Gabrielle Planès, Présidente d’honneur de l’ANM, qui échangera avec Eric Blanchot, sur le thème « Comment entrer en médiation dans une situation de conflit armé? ».

Eric Blanchot est médiateur. Il est le fondateur et Directeur général de Promediation ONG, spécialisée dans l’appui aux processus de paix et la médiation dans les conflits armés.

Il intervient à ce titre au Sahel, dans le Golfe de Guinée, au Soudan, en Libye et au Moyen Orient. Il est aussi intervenu au Tchad en tant que médiateur pour le CAO, bureau du médiateur de la Banque Mondiale. Précédemment, il a travaillé dans les Grands Lacs, en particulier en République Démocratique du Congo, en appui à un programme de médiation (ILCCE, 2006-2011)

L’objectif de ce webinaire est d’échanger sur les particularités et enjeux liés aux situations de conflits armés. Dans l’optique d’une participation à un processus de paix sur le plan international, il s’agira de se questionner sur les freins, les méthodes et les outils du médiateur chargé de mener une médiation entre des représentants d’États en situation de conflit armé. Cela nous amènera nécessairement à nous questionner sur l’adaptation du processus de médiation à toutes les contraintes qu’imposent ce type de conflits. » (Extraits events.teams.microsoft.com)

Inscription sur : https://events.teams.microsoft.com/event/0a682d71-1488-4b31-8f64-c6218c13161c@b2960711-6a06-47cf-925d-e625d0811d02

« Médiation fléchée, une nouvelle voie d’accès à la médiation administrative » par Elsa Costa, magistrate de l’ordre administratif, médiatrice (actu-juridique.fr)


« L’article L. 213-1 du Code de justice administrative définit la médiation conduite avec une ou plusieurs administrations comme un « processus structuré, quelle qu’en soit la dénomination, par lequel deux ou plusieurs parties tentent de parvenir à un accord en vue de la résolution amiable de leurs différends, avec l’aide d’un tiers, le médiateur, choisi par elles ou désigné, avec leur accord, par la juridiction ». Le Code de justice administrative prévoit deux modalités d’entrée en médiation : soit à l’initiative des parties en dehors de tout litige sur le fondement de l’article L. 213-5 du Code de justice administrative, soit sur proposition du juge sur le fondement de l’article L. 213-7 de ce même code une fois un recours formé devant la juridiction.

Une troisième voie d’accès qui porte le nom de « médiation fléchée » a été créée récemment par le tribunal administratif de Versailles après un an d’expérimentation.

Après avoir exposé la genèse de ce dispositif, nous présenterons le mécanisme mis en place par le tribunal avant de nous interroger sur les potentialités et les conditions de développement de cette nouvelle voie d’accès à la médiation administrative. » (Extrait de actu-juridique.fr du 04/3/2024)

En savoir plus sur https://www.actu-juridique.fr/marl/mediation-flechee-une-nouvelle-voie-dacces-a-la-mediation-administrative/

« L’injonction judiciaire de rencontrer une médiatrice / un médiateur » par Romain Carayol, avocat et médiateur (Gazette du Palais)


« L’injonction de rencontrer un médiateur est l’un des outils utilisés par les juridictions pour développer la médiation. Malgré son essor et son impact positif dans le déploiement de l’amiable, cette injonction reçoit encore un accueil variable des justiciables et des avocats. Perte de temps, déni de justice, privatisation de la justice, etc., autant de réactions qui peuvent s’exprimer. Cet outil mérite d’être mieux connu pour être bien compris dans la politique de l’amiable et, par conséquent, dans la pratique de l’amiable. » (Extrait de labase-lextenso.fr du 20/03/2024)

En savoir plus sur https://www.labase-lextenso.fr/revue/GPL/2024/09

Vidéo : « A quel moment faire une médiation » par Chantal Jamet, médiatrice et formatrice (YouTube)


Vidéo à consulter sur https://www.youtube.com/watch?v=BrtxUscKsiY

« 𝗟𝗲 𝗺𝗲́𝗱𝗶𝗮𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗼𝗶𝘁-𝗶𝗹 𝗲̂𝘁𝗿𝗲 𝘂𝗻 𝗲𝘅𝗽𝗲𝗿𝘁 𝗱𝘂 𝗱𝗼𝗺𝗮𝗶𝗻𝗲 𝗱𝘂 𝗱𝗶𝗳𝗳𝗲́𝗿𝗲𝗻𝗱 ? » question posée par Equanim International (linkedin.com)


« La question est revient avec insistance dans les nombreux évènements que nous organisons.

▶ D’un côté, l’expertise, qu’elle soit technique, sectorielle ou juridique, est souvent perçue comme un gage de crédibilité pour le #médiateur. Elle lui permettrait de comprendre rapidement les enjeux, d’appréhender la complexité du différend et d’asseoir son autorité. Elle comporte aussi le risque que le médiateur guide les parties vers sa solution, d’inspiration expertale, bridant l’autonomie des parties.

▶ D’un autre côté, l’intervention du médiateur transcende les aspects techniques du différend : il a pour but de guider les parties vers une solution, au-delà des pures considérations techniques ou juridiques. Sa connaissance du domaine du différend pourrait donc ne pas être utile.

🔀 La réponse pourrait en réalité être plus nuancée : le médiateur doit être un expert de la résolution des différends. Plus qu’une expertise technique, sectorielle ou juridique, c’est sa capacité à agir en fonction de la dynamique des parties pour les guider vers un accord qui est déterminante. (Extrait de linkedin.com)

En savoir plus sur https://www.linkedin.com/posts/equanim-international_extraits-des-documents-cm-cdj-activity-7164192118205317121-p7kd/?utm_source=share&utm_medium=member_android

Conseil d’Etat : « Seules les constatations du médiateur et les déclarations des parties recueillies au cours de la médiation sont confidentielles » – Avis, 14 novembre 2023, n° 475648, Société Grands Travaux de l’Océan indien, classé A -(Commentaire par François Lichère, professeur agrégé de droit public)


Commentaire à consulter sur https://chairedcp.univ-lyon3.fr/le-candidat-irregulierement-evince-doit-avoir-ete-le-seul-a-disposer-dune-chance-serieuse-demporter-le-marche-ou-la-concession-pour-etre-indemnise-du-manque-a-gagner

Médiation administrative : Quand l’absence de médiation préalable empêche un agent public de saisir le juge (acteurspublics.fr)


« Le tribunal administratif de Rouen vient de rejeter la requête d’un contractuel qui ne s’était pas vu verser sa prime de précarité à la fin de ses CDD. Le tribunal a en effet jugé irrecevable ce recours au motif qu’il n’avait pas été précédé par une procédure de médiation préalable pourtant obligatoire pour cet agent avant toute saisine du juge administratif. » -B. Scordia – (Extrait de acteurspublics.fr du 22/01/2024)

En savoir plus sur https://acteurspublics.fr/articles/quand-labsence-de-mediation-prealable-empeche-un-agent-public-de-saisir-le-juge

« Bourse de comédiation » – groupe Linkedin proposé par Alain Ducass


« Chaque membre identifiable par son profil Linkedin, pourra offrir ou demander une comédiation, au vu et au su de tous les membres, en écrivant un post indiquant clairement si vous souhaitez offrir ou demander une comédiation.
L’accès au groupe est libre pour toutes les personnes inscrites sur Linkedin qui revendiquent le métier de médiateur, ou une compétence de médiation. » (Extrait de linkedin.com du 18/01/2024)

En savoir plus sur https://www.linkedin.com/groups/14371210/

« Métamodèle de la médiation : choisir son style selon le contexte » par Pascal Gemperli (Perspectives de médiation)


« La médiation est bien plus qu’une simple technique de résolution des conflits. C’est un art subtil qui requiert une compréhension profonde des dynamiques humaines et une flexibilité d’approche. Aujourd’hui, nous explorerons le modèle de métamédiation (Nadja ALEXANDER: « The Mediation Metamodel: Understanding Practice », in  Conflict Resolution Quarterly, June 2008), un cadre qui nous permet de naviguer dans ce délicat équilibre.

Les deux dimensions de la médiation

Cette approche distingue deux dimension pour établir son métamodèle :

  1. La base de l’interaction : Cette dimension se réfère à la nature de l’interaction entre les parties en conflit. Est-ce une relation de pouvoir ? Une communication bloquée ? Ou une collaboration constructive ? Comprendre cette base est essentiel pour choisir la bonne approche. Par exemple, si la base est une relation de pouvoir (par exemple, employeur-employé), une médiation consultative (où le médiateur donne des conseils) peut être appropriée.
  2. Le type d’intervention du médiateur : Cette dimension concerne comment le médiateur intervient dans le processus. Est-ce qu’il facilite, conseille, ou transforme ? Chaque type d’intervention a ses avantages et ses limites.Par exemple, la médiation transformatrice vise à transformer les relations et les perceptions, tandis que la médiation de règlement se concentre sur les accords pratiques. » (Extrait de linkedin.com du 14/01/2024)

En savoir plus sur https://www.linkedin.com/pulse/m%2525C3%2525A9tamod%2525C3%2525A8le-de-la-m%2525C3%2525A9diation-choisir-son-style-selon-le-pascal-gemperli-hjx7e%3FtrackingId=cWTbNfCXTkiSly0D3TFpyA%253D%253D/?trackingId=cWTbNfCXTkiSly0D3TFpyA%3D%3D

« Médiation : le Conseil d’État précise la portée du principe de confidentialité » par Florence BARRAULT, Avocate (eurojuris.fr)


(Je profite de ce premier envoi pour vous souhaiter une belle année 2024 tout en m’excusant de ne pas répondre à chacun d’entre-vous car vous êtes 4 186 à ce jour à être abonné à la Lettre des Médiation et je vous remercie pour votre confiance – Jean -Pierre BONAFE-SCHMITT)



Le Conseil d’Etat, saisi d’une
demande d’avis par le Tribunal Administratif de La Réunion vient de
préciser les contours du principe de confidentialité en matière de
médiation administrative, à savoir quelles sont les pièces qui, par
principe, doivent être considérées comme confidentielles et ne peuvent
être « sorties » de la médiation.

CE, avis, 14 nov. 2023, n° 475648

« Il sera rappelé que la confidentialité est un principe consubstantiel de la médiation : sans confidentialité, point de médiation. La confidentialité met les médiés dans une relation de confiance et de sécurité ; elle permet la libération de la parole et l’exploration du champ des possibles pour régler le différend qui oppose les médiés. 

En matière administrative, la confidentialité est rappelée à l’article L. 213-2 du Code de Justice Administrative : « Sauf accord contraire des parties, la médiation est soumise au principe de confidentialité. Les constatations du médiateur et les déclarations recueillies au cours de la médiation ne peuvent être divulguées aux tiers ni invoquées ou produites dans le cadre d’une instance juridictionnelle ou arbitrale sans l’accord des parties.

Il est fait exception au deuxième alinéa dans les cas suivants :

1° En présence de raisons impérieuses d’ordre public ou de motifs liés à la protection de l’intérêt supérieur de l’enfant ou à l’intégrité physique ou psychologique d’une personne ;
2° Lorsque la révélation de l’existence ou la divulgation du contenu de l’accord issu de la médiation est nécessaire pour sa mise en œuvre ».

Il est cependant parfois difficile, en cas d’échec d’une médiation, lorsque les médiés (re)deviennent des parties et se retrouvent devant le juge, de savoir ce qui peut être dit ou exploité dans le cadre de l’instance contentieuse. Quels sont les propos qui sont concernés par la confidentialité ? Toutes les déclarations, les propos des médiés doivent-ils être considérés comme confidentiels ? « (Extrait de

Article à consulter sur https://www.eurojuris.fr/categories/tribunal-administratif-procedure-administrative-11000/articles/mediation-portee-principe-confidentialite-matiere-administrative-42052.htm

« Prendre des notes pendant une séance de médiation : un peu, beaucoup ou… » par Jean H. Gagnon, Ad.E., Méd.A., Arb.A.


« Dans l’exercice de bien des professions, dont celles d’avocats et de notaires, la prise et la conservation de notes complètes et détaillées par le professionnel représentent un volet important de la pratique.

Ces notes permettent notamment au professionnel de bien suivre son dossier, de se souvenir de la teneur de ses rencontres et de ses échanges avec sa cliente, d’échanger avec les autres professionnels impliqués dans une même affaire, de prévenir les erreurs et les oublis.

La prise de notes complètes et détaillées est également importante pour tout arbitre.

Qu’en est-il en médiation?

Une médiatrice ou un médiateur devrait-elle (ou il) prendre un peu de notes, beaucoup de notes ou, inversement, pas de notes pendant une séance de médiation?

Certes, les notes peuvent aider la médiatrice ou le médiateur à suivre l’évolution de la séance et à se souvenir des énoncés, positions, affirmations, besoins, intérêts, offres, contre-offres des parties et de leurs avocats.

Par contre, la prise de notes par une médiatrice ou un médiateur pendant une séance de médiation présente plusieurs risques. » (Extrait linkedin.com du 19/12/2023))

En savoir plus sur https://www.linkedin.com/pulse/prendre-des-notes-pendant-une-s%25C3%25A9ance-de-m%25C3%25A9diation-un-jean-h–yefae/?trackingId=NXyNPHHARVWPUs43mFckaw%3D%3D