Visioconférence : Sessions euro-africaines de la médiation et du changement 19 mars : la médiation au Cameroun


Après une année de maturation du fait du confinement, les semaines euro-africaines de la médiation et du changement reprennent en 2021. Elles se tiennent en ligne chaque 19 de chaque mois, de 9h00 à 11h00n avec un point d’orgue le 19 octobre de 9h00 à 19h00 pendant le semaine internationale de la médiation

https://energeTIC.fr/mediation

NB les personnes désireux d’intervenir dans les sessions SEAM sont priés de contacter l’organisateur alain.ducass@energeTIC.fr

Cameroun : Éleveurs semi-nomades et agriculteurs apprennent à vivre ensemble grâce à la médiation


Le campement d’éleveurs peuls mbororo, à Botombo, le 12 janvier 2021. (VOA/Emmanuel Jules Ntap)

« Les éleveurs peuls mbororo fuyant les exactions de Boko Haram et l’insécurité dans la région anglophone du Nord-Ouest ont installé des campements dans des villages d’agriculteurs au centre du Cameroun, faisant naitre des conflits aujourd’hui réglés grâce à diverses médiations.

Ces deux dernières années, « des plaintes relatives aux conflits agro-pastoraux sont de moins en moins nombreuses », affirme Emmanuel Fred Dongo, sous-préfet de Bokito, une localité située à quelque 150 km de la capitale camerounaise, Yaoundé.

L’accalmie contraste avec le volume de conflits agro-pastoraux enregistré dès l’installation en 2013 d’un premier campement d’éleveurs peuls mbororo à Botombo, l’un des villages de l’arrondissement de Bokito.

« Nous n’étions pas habitués au gros bétail, nous ignorions tout de la cohabitation avec eux, il fallait apprendre à les gérer », reconnait Michel Bebine Amata, agriculteur, chef du village Botombo où l’on compte plus de 2000 têtes de bœufs.

La pacification des rapports a finalement été rendue possible grâce à un système de médiation accepté par les deux parties dont Souley Lakoudi, un peul mbororo, est l’un des acteurs.

Médiateur de sa communauté lors des conflits agro-pastoraux, il est parvenu depuis lors au terme des négociations à compenser financièrement les agriculteurs dont les cultures ont été détruites par les bovins.

« L’an dernier les bœufs ont détruit le champ d’ignames d’un agriculteur, celui-ci a demandé 12 millions de francs CFA plus de $ 22.000 comme frais de dédommagement, je lui ai proposé de prendre $928 francs et il a accepté », explique-t-il, tenant en main un bordereau récapitulatif des paiements effectués en 2020.

C’est ainsi que plus de 2.500.000 francs CFA ont été versés aux agriculteurs des villages Botombo, Yanben et environnants qui ont perdu des champs de tomates, du maïs, de manioc entre autres.

Médiation à la chefferie

Ce mécanisme de médiation a cependant mis du temps avant d’être admis par les agriculteurs. « Ils n’étaient pas aussi bien organisés comme les éleveurs, les agriculteurs voulaient tout de suite passer aux représailles », confie à VOA Afrique Michel Bebine Amata.

Mais, ajoute-t-il, « la première des choses a toujours été de ramener l’atmosphère paisible, de convoquer le chef des éleveurs mbororo afin qu’il me situe sur le troupeau qui a fait les gaffes ».

Pour faciliter la médiation, il a été convenu que, « le chef de campement d’éleveurs mbororo devait noter au quotidien toutes les informations sur la circulation des bovins », soutient Aladji Souley, l’un des chefs communautaires.

A cela s’est ajoutée une « commission locale de médiation composée de trois personnes qui est chargée d’apprécier les dégâts causés par les bovins et d’assister l’agriculteur qui demande réparation lors des négociations à la chefferie du village Botombo ».

Médiation des autorités administratives

« Chaque jeudi, tous les chefs de village de l’arrondissement et les chefs des campements des éleveurs assistent à une réunion de règlements des conflits agro-pastoraux à la sous-préfecture et on parvient toujours à s’entendre pour qu’on reste en paix », soutient Abdoulaye Wadjiri.  » – Emmanuel Jules Ntap – (Extrait de voaafrique.com du 18/01/2021)

En savoir plus sur https://www.voaafrique.com/a/eleveurs-peuls-mbororo-et-agriculteurs-en-phase-de-r%C3%A9soudre-les-conflits-agro-pastoraux/5735662.html?s=03

Cameroun : La difficile médiation de l’Église catholique dans la crise anglophone au Cameroun


« Dans plusieurs messages diffusés sur les médias sociaux fin janvier, les séparatistes anglophones ont demandé aux habitants des régions du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun de boycotter la visite, à Bamenda (sud-ouest) du cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège. Pour justifier ces appels, les séparatistes ont estimé que l’Église est partisane dans la crise anglophone et qu’elle s’est rangée du côté du chef de l’État Paul Biya.

Le cardinal Tumi retenu par des troupes anglophones pendant 3 heures

Signe de ce mécontentement des troupes séparatistes, le cardinal Christian Tumi, archevêque émérite de Douala, l’un des principaux acteurs du dialogue pour résoudre lacrise anglophone, a été retenu pendant trois heures alors qu’il quittait Kumbo pour Bamenda le 30 janvier. Il est finalement arrivé à Bamenda le même jour, assez fatigué, accompagné par les forces de sécurité du Cameroun. À plus de 90 ans, l’archevêque émérite de Douala avait été enlevé pendant plusieurs heures les 5 et 6 novembre 2020 avant d’être libéré.

Ce nouvel incident révèle la complexité de la situation de l’Église, appelée à faire de la médiation entre deux camps antagonistes qui l’accusent d’être partisane. « Il arrive que les séparatistes nous accusent d’être proches du gouvernement et que le gouvernement aussi nous accuse d’être proches des séparatistes », déclarait à La Croix Africa Mgr Andrew Nkea, archevêque de Bamenda.

Vendredi 29 janvier, au cours d’une séance de travail avec le cardinal Parolin, Mgr Abraham Kome, président de la Conférence épiscopale du Cameroun, a aussi abordé les écueils des tentatives de médiation amorcées par l’Église.

Vendredi 29 janvier, au cours d’une séance de travail avec le cardinal Parolin, Mgr Abraham Kome, président de la Conférence épiscopale du Cameroun, a aussi abordé les écueils des tentatives de médiation amorcées par l’Église.

Parvenir à la paix

« S’agissant de la crise dans le nord-ouest et le sud-ouest, l’offre de médiation de l’Église catholique a été rejetée, a-t-il exposé. La demande des évêques du Cameroun de rencontrer le président de la République afin de discuter et d’envisager des pistes de sortie de crise est jusqu’ici restée lettre morte. Malgré l’organisation du “grand dialogue”, les massacres de Ngarbuh, Kumba et autres tueries sont la preuve que beaucoup reste à faire pour mettre fin à la guerre. Les évêques sont convaincus que seul un vrai dialogue incluant toutes les parties peut favoriser un retour à la paix dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest. » Pour sa part, au sortir de sa rencontre le 29 janvier avec le chef de l’État camerounais Paul Biya, le secrétaire d’État du Saint-Siège a évoqué son souci du retour à la paix dans la partie anglophone du pays. » (Extrait de la-croix.com du 01/02/2021)

En savoir plus sur https://www.la-croix.com/Religion/difficile-mediation-lEglise-catholique-crise-anglophone-Cameroun-2021-02-01-1201138287

Cameroun : l’Etat tente une médiation entre Nexttel et son personnel syndiqué


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« La délégation régionale du ministère du Travail dans la région du Littoral essaie d’engager depuis le 29 mai dernier, une médiation dans le cadre du conflit devenu ouvert entre le top management de Nexttel/Viettel Cameroun et des employés membres du Syndicat national autonome des travailleurs des nouvelles technologies de l’information et de la communication (Syntic).

Lors de la première convocation émise par Angeline Sankep, le délégué régional du ministère du Travail, seuls les représentants du Syntic se sont présentés à la médiation. Le directeur général de Nexttel, Haman Oumar, a décliné l’invitation du représentant de l’État.

« Madame le délégué régional, j’ai bonne réception de votre lettre sus-référencée, au travers de laquelle vous nous conviez à une séance de travail tripartite dans vos services le 29 mai 2020 à 10 heures, à l’initiative du Syndicat national autonome des travailleurs des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Y donnant suite, je tiens à vous indiquer que le dialogue social existe bel et bien au sein de notre entreprise, comme en fait foi la communication du directeur général faite aux employés le 27 mai 2020. Toute l’équipe dirigeante est à l’écoute de tous les employés, et de ce fait, point n’est besoin de tenir une réunion tripartite en dehors de l’entreprise », a écrit M. Haman Oumar, le 29 mai dernier. » -S.A.- (Extrait de stopblablacam du 1/06/2020)

En savoir plus sur https://www.stopblablacam.com/societe/0106-4164-conflit-social-l-etat-tente-une-mediation-entre-nexttel-et-son-personnel-syndique

Cameroun : La Suisse répond à la presse camerounaise au sujet de son rôle dans la résolution de la crise anglophone


« Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) de la Confédération Suisse a publié un communiqué le 25 septembre pour répondre aux médias camerounais. Dans le document, le DFAE dit avoir pris note «avec surprise et inquiétude» de certains articles récemment parus dans la presse camerounaise concernant le processus de facilitation conduit par la Suisse, dans la cadre de la résolution de la crise dans les deux régions anglophones (Nord-Ouest et Sud-Ouest) du Cameroun.

 

La Suisse répond à la presse camerounaise au sujet de son rôle dans la résolution de la crise anglophone

« Le DFAE écrit à cet effet: «Dans le cadre de la crise au Nord-Ouest et au Sud-Ouest, une majorité des parties a chargé la Suisse de faciliter un processus de négociation inclusif. En tant que médiateur, le DFAE, en collaboration avec le Centre pour le dialogue humanitaire (HD), offre sa contribution afin de trouver une solution négociée et pacifique à la crise. Dans ce rôle, la Suisse peut établir des contacts et fournir des canaux de communication. Les bons offices de la Suisse sont motivés par des considérations humanitaires. Dans son action, la Suisse adhère aux principes de stricte neutralité et de discrétion».

La Suisse dit avoir pris note de l’annonce de la part du président de la République, Paul Biya, du «grand dialogue national» prévu du 30 septembre au 04 octobre 2019. Il s’agit là, selon la Confédération helvétique, de deux processus distincts dont les interactions font l’objet de discussions confidentielles en cours avec toutes les parties. «L’engagement de la Suisse n’est motivé par aucun intérêt autre qu’une résolution pacifique des conflits et la Suisse ne s’engage dans des processus de facilitation que dans la mesure où les parties le jugent utile», conclut le DFAE. » (Extrait de investiraucameroun.com du 26/09/2019)

En savoir plus sur https://www.investiraucameroun.com/politique/2609-13277-la-suisse-repond-a-la-presse-camerounaise-au-sujet-de-son-role-dans-la-resolution-de-la-crise-anglophone

Cameroun : la commission Musongue invitée à s’imprégner de l’expérience française de la médiation


« L’ambassadeur de France a invité la Commission de promotion du bilinguisme et du multiculturalisme à aller s’imprégner de l’expérience française de la médiation.

La commission nationale de promotion de bilinguisme et du multiculturalisme est invitée en France pour découvrir le système de médiation de ce pays.

La proposition faite le 4 juillet par le chancelier de la France au Cameroun survient près de  deux semaines après une mission de cette Commision en Suisse. Elle y apprenait les pratiques suisses en matière de bilinguisme.

Ce pays avec ses neuf langues que sont l’allemand, le français, l’italien, le romanche, le bavarois, le walser, le franco-provençal, le yiddish et le yeniche, s’était porté volontaire pour accompagner le Cameroun dans ce défi que vient mettre en exergue la crise anglophone.

La mission de la commission Musonge en Suisse figurait au menu des échanges avec le diplomate français.

Celui-ci a fait valoir le fait que la France recourait aux services de médiateurs indépendant à l’échelle nationale. Mais que d’autres médiateurs intervenaient au niveau des régions, départements et communes, pour résoudre les problèmes.

Pour le Cameroun, il s’agit de sortir de l’impasse dans laquelle le pays est tombé en novembre 2016, après une manifestation des avocats anglophones qui réclamaient la prise en compte des deux systèmes juridiques existants au Cameroun. Ces manifestations, violemment réprimées, ont débouché sur une récupération des enseignants anglophones, puis des activistes séparatistes. Depuis, les positions se sont durcies. Le gouvernement arguant que le Cameroun est un et indivisible tarde à ouvrir un dialogue inclusif tel que demandé. Pour lui, pas question de négocier avec des « terroristes ». De l’autre côté, les actions de certains sympathisants de la cause sécessionniste se sont muées en attentats. Populations civiles, militaires et autorités administratives sont leurs cibles au quotidien. » (Extrait de journalducameroun.com du 8/07/2018)

En savoir plus sur https://www.journalducameroun.com/256702-2/

CAMEROUN : Compte rendu du lancement de la Certification en médiation commerciale OHADA tenu du 14 au 18 mai 2018 à Douala


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« SAHARA est heureux d’annoncer avoir procédé en collaboration avec l’Université McGill de Montréal, au lancement du programme de Certification en médiation commerciale OHADA niveau 1 au Cameroun du 14 au 18 mai 2018 à l’Hôtel Sawa de Douala.

L’objectif général de cette certification est de former les médiateurs certifiés hautement qualifiés et de calibre international en vue d’accroître l’accessibilité à la justice dans les pays membres du Traité de l’OHADA.

Les participants à la formation au total de 26 (sur 28 inscrits) présentaient un profil professionnel diversifié : avocats (17), magistrats (2), conseillers juridiques d’entreprises (3), cadres juristes d’organisations publiques (4) et de plusieurs organisations telles que Tradex.sa, Aéroports du Cameroun, Alios Finance Cameroun, Ministère des finances du Cameroun, Cour d’appel du Littoral, Barreau du Cameroun, administration du travail. La cérémonie d’ouverture fut présidée par la représentante du Bâtonnier du Cameroun pour le littoral Me Arlette Ngoulla Fotsolaquelle a mis l’accent dans son propos introductif sur la nécessité de multiplier des formations de haut niveau en faveur des acteurs de la justice.

L’équipe de formateurs était composée de Me Ibii Otto, avocat au Barreau du Québec, médiateur accrédité de l’IMAQ et chef de projet, Me Andrea Morrison, avocate et médiateure accréditée de l’IMAQ et en Visio conférence (lundi et mercredi) depuis Montréal, Honorable Louise Otis.

Au terme de la formation, les participants ont pu comprendre :

  • l’arrière-plan de l’avènement de la médiation commerciale en lien avec l’accessibilité à la justice commerciale OHADA ;
  • les convergences et les différences entre la médiation commerciale et les autres pratiques de médiation ;
  • la mise en œuvre d’un processus de médiation ;
  • les exigences procédurales de la médiation en vertu de l’acte uniforme OHADA ; et
  • la différence entre la médiation privée et la médiation judiciaire.

photo2Cette session fut marquée par de riches échanges entre les professionnels présents et l’équipe de formation notamment lors des multiples cas pratiques utilisés lors de cette formation (huit au total) lesquels ont permis à chaque participant de jouer le rôle de médiateur à deux reprises.

La cérémonie de clôture de la formation était présidée par le premier président de la Cour d’appel du Littoral Honorable Emmanuel Betou Arroye en présence du Procureur général près ladite cour Honorable Jean Claude Awala, lesquels ont remis aux participants les certificats de 40 heures correspondants à 4 crédits et signés pour la faculté de droit de l’Université McGill par la Professeure Véronique Belanger, Doyenne Adjointe en charge de la planification stratégique.

A l’issue de la formation, afin de vulgariser et d’encourager l’utilisation intensive de la médiation au Cameroun, les professionnels présents ont convenu de se référer les dossiers susceptibles de se régler en médiation et il a été mis sur pied l’Association des médiateurs certifiés McGill présidée par Me Bertrand Nzouango élu par acclamation, laquelle rejoint le Réseau des médiateurs certifiés McGill qui regroupera l’ensemble des médiateurs actifs formés dans le cadre de ce programme de certification.

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A la demande de nombreux professionnels de la justice, une double session de formation (Niveau 1 et Niveau 2) est prévue du 22 au 27 Octobre 2018 à l’Hôtel Sawa de Douala soit du 22 au 25 octobre (Niveau 1) et du 26 au 27 octobre 2018 (niveau 2 pour tous) et les inscriptions sont ouvertes. » (Extrait de ohada.com/actualite du 23/05/2018)

En savoir plus sur http://www.ohada.com/actualite/4205/compte-rendu-du-lancement-de-la-certification-en-mediation-commerciale-ohada-tenu-du-14-au-18-mai-2018-a-douala-cameroun.html

Cameroun : Tensions entre éleveurs et nomades au village Botombo


« Pour éviter le pire, des mécanismes mutuels de résolutions des conflits ont vu le jour, sous les auspices d’un médiateur, en la personne de Souley Lakoudi.

A gauche, Souley Lakoudi médiateur entre éleveurs et agriculteurs, à droite, Michel Amata, chef traditionnel de Botombo, au Cameroun, le 15 septembre 2017. (VOA/Emmanuel Jules Ntap)

A gauche, Souley Lakoudi médiateur entre éleveurs et agriculteurs, à droite, Michel Amata, chef traditionnel de Botombo, au Cameroun, le 15 septembre 2017. (VOA/Emmanuel Jules Ntap)

« Depuis 5 ans , j’ai résolu plusieurs litiges entre les différents protagonistes », reconnait-il. Sa méthode est simple.

« Lorsque les boeufs ont commis des gaffes dans un champ, nous parlons d’homme à homme et parvenons à trouver un terrain d’entente, en réparant financièrement le préjudice causé, si l’agriculteur est d’avis », explique t-il à VOA Afrique.

« En cas d’échec de la médiation, le chef traditionnel est saisit du dossier et convoque les parties en conflit », ajoute t-il. » -Emmanuel Jules Ntap- (Extrait de voaafrique du 18/09/2017)

En savoir plus sur https://www.voaafrique.com/a/tentions-entre-eleveurs-et-nomades-au-cameroun/4033455.html

Cameroun: La chambre de Commerce créé un Centre d’arbitrage et de médiation


Cameroun: La chambre de Commerce créé un Centre d'arbitrage et de médiation

« L’institution, qui sera opérationnelle d’ici peu, permettra aux chefs d’entreprise de régler de façon souple, rapide et efficace les litiges industriels et commerciaux.

La chambre de Commerce, d’industrie des mines et de l’artisanat (CCIMA) du Cameroun annonce la création du Centre d’arbitrage et de médiation dénommé Centre d’arbitrage et de médiation(CAM) de la CCIMA. Il est destiné aux 160 membres relevant de son autorité. Le CAM, qui sera opérationnelle d’ici peu, permettra aux chefs d’entreprise de régler de façon souple, rapide et efficace les litiges industriels et commerciaux. Cette institution va également contribuer au désengorgement des tribunaux relativement aux différends contractuels. Le CAM comprendra, apprend-on, un bureau directeur et une cour d’arbitrage et de médiation. Dans le cadre de la mise en place de cette dernière, la chambre de Commerce lance un appel à manifestation d’intérêt pour la sélection des 15 membres devant constituer ladite cour. Les personnes intéressées, en plus de présenter des garanties d’indépendance nécessaires à l’exercice de ses fonctions, doivent être titulaire d’au moins un diplôme universitaire (BAC +4) en droit public ou privé, droit des affaires ou droit économique et financier. » (Extrait de 237online.com du 1/03/2017)

En savoir plus sur https://www.237online.com/article-41136-cameroun-la-chambre-de-commerce-cr-eacute–eacute–un-centre-d–039-arbitrage-et-de-m-eacute-diation.html

Cameroun : DIPLOME UNIVERSITAIRE DE MEDIATEUR COMMERCIAL


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« Le Centre Professionnelle de Médiation et de Formation à la Médiation, à la Négociation et au Droit OHADA (CEPFOMEN) a le plaisir de vous annoncer sa formation au DIPLOME UNIVERSITAIRE DE MEDIATEUR COMMERCIAL en partenariat avec l’Institut de Formation à la Médiation et à la Négociation de Paris (IFOMENE) et le Centre de Médiation et d’Arbitrage de Paris (CMAP).

Cette formation, destinée à des professionnels, dure 5 jours du lundi 27 mars 2017 au vendredi 31 mars 2017 et se tiendra au siège du CEPFOMEN à Douala dont le plan est joint en annexe.

Les quatre premiers jours de formation visent à permettre aux participants de comprendre l’esprit de la médiation, sa méthode et ses techniques. Elle mêle sur quatre jours, la Formation théorique suivie pour chaque thème enseigné, de mises en situation, jeux de rôle et interventions interactives.

Les exercices pratiques ont pour finalité de permettre aux participants d’acquérir les techniques nécessaires à l’exercice de la mission de médiateur.

Le cinquième jour est consacré à l’évaluation pratique de chaque apprenant mis en situation de médiateur face à deux formateurs qui jouent le rôle de Médiés dans un cas pratique donné. » (Extrait de ohada.com/actualite du 28/02/2017)

En savoir plus sur http://www.ohada.com/actualite/3357/formation-au-diplome-universitaire-de-mediateur-commercial-du-27-mars-2017-au-31-mars-2017-a-douala-cameroun.html

Cameroun : 1ère promotion de Médiateurs diplômés formés au Cameroun par le Centre Professionnel de Médiation et de Formation à la Médiation, à la Négociation et au Droit OHADA (CEPFOMEN)


« Le 15 Juillet 2016, à l’Hôtel Akwa Palace à Douala, devant environ 200 invités, le Gouverneur de la Région du Littoral et le Directeur de l’IFOMENE, Monsieur Stephen BENSIMON, ont procédé à la remise des Diplômes de Médiateurs aux Dix Lauréats.

Devant un Jury composé de Formateurs du CEPFOMEN de l’Institut de Formation à la Médiation et à la Négociation de Paris (IFOMENE) et du Centre de Médiation et d’Arbitrage de Paris (CMAP), cette 1ère promotion de Médiateurs a présenté un Mémoire après avoir passé avec succès les épreuves théoriques et pratiques sur la Médiation. Les nouveaux promus étaient issus de divers secteurs professionnels : Magistrat de la Cour Suprême, Directeur Général de Société Forestière, Sous-Préfet de Kribi 1er, Ingénieur de Pétrole, D.R.H. d’une société de Transport Pétrolier, Avocats.

La qualité des contenus de la formation, les compétences des Formateurs (les mêmes utilisés au C.M.A.P. et à l’IFOMENE) et le sérieux de la Société Civile CEPFOMEN crée en 2014 par sa Promotrice Brigitte ADA NNENGUE LEBRETON ont fortement contribué ce que le D.M. soit reconnu comme une équivalence du Diplôme Universitaire de Niveau 1 (D.U.1.) délivré par l’IFOMEN. Le D.M ouvre droit à la préparation du Diplôme Universitaire Niveau 2 (D.U.2) à l’IFOMENE. » (Extrait de ohada.com du 3/11/2016)

En savoir plus sur http://www.ohada.com/actualite/3203/formation-a-la-mediation-ohada-au-cameroun.html