Vidéo : « Comment promouvoir la médiation ? Quelques idées pour les médiateurs et les associations » par Christel Schirmer et Pascal Gemperli (YouTube)


« Dans cet épisode passionnant Christel Schirmer d’INTER-médiés (https://intermedies-mediation.com) et Pascal Gemperli discutent des meilleures stratégies pour promouvoir ses services en tant que médiateur ou médiatrice et de la promotion institutionnelle de la médiation en général de la part des associations et fédérations. Stratégies marketing pour médiateurs : Découvrez comment les médiateurs peuvent efficacement commercialiser leurs services pour attirer de nouveaux clients et se démarquer dans un marché vivant. Nous partageons des conseils pratiques sur l’utilisation de différents outils de marketing disponibles. Promotion institutionnelle de la médiation à travers les associations : Nous abordons également les aspects institutionnels de la promotion de la médiation. Comment les associations et fédérations de médiations peuvent-elles renforcer la connaissance et l’utilisation de la médiation à travers le développement législatif, la sensibilisation du public et des décideurs, etc.  » (Extrait youtube.com du 4/05/2024)

Vidéo à consulter sur https://www.youtube.com/watch?v=MJ8nf07HV70

Suisse « La médiation désormais prise en charge par l’assistance judiciaire dans le Canton de Vaud ! » par Pascal Gemperli (Perspectives de médiation)


« Une petite révolution s’est réalisée en terre juridique vaudoise : Depuis quelques jours, l’assistance judiciaire est élargie aux médiateurs assermentés ! C’est une excellente nouvelle pour l’accès à la justice alternative qu’est la médiation.

Code de droit privé judiciaire vaudois

Désormais, les personnes qui ne disposent pas de ressources suffisantes et dont la cause ne paraît pas dépourvue de toute chance de succès, peuvent bénéficier de la prise en charge de la médiation par l’assistance judiciaire. 🤝 Cela jusqu’à 10h, potentiellement prolongeable. C’est valable pour remplacer la procédure de conciliation ou celle de fond, donc à tout moment avant le jugement final.

Outre le fait de promouvoir la résolution des conflits à l’amiable, cette nouvelle disposition corrige la circonstance que certaines personnes continuent la voie judiciaire, prise en charge par l’assistance judiciaire, au lieu de changer en médiation qui serait mieux adaptée à leur situation. (Extrait de linkedin.com du 20/03/2024)

En savoir plus sur ttps://www.linkedin.com/pulse/la-médiation-désormais-prise-en-charge-par-judiciaire-pascal-gemperli-hhshe/?utm_source=share&utm_medium=member_android&utm_campaign=share_via

Médiation sociale : Grenoble souhaite développer et pérenniser la médiation sociale et construire un outil partenarial (grenobleencommun.fr)


« Pour assurer le vivre ensemble et la tranquillité publique, des médiateurs et médiatrices sociaux ont parcouru le territoire grenoblois durant l’été 2023. En février 2024, la Ville de Grenoble et la Métropole s’allient pour construire un Groupement d’Intérêt Public permettant d’amplifier leur action sur un territoire élargi.

La Ville de Grenoble, aux côtés de Grenoble Alpes Métropole, souhaite créer une structure commune dédiée à la médiation sociale. Concrètement, depuis deux ans déjà, des médiateurs et médiatrices circulent dans la ville l’été, principalement en soirée sur les parcs et jardins et le centre-ville de Grenoble et sont aussi présent-es dans certains équipements publics municipaux et métropolitains. Ils et elles suivent une démarche d’aller-vers pour prévenir et gérer les conflits par le dialogue, rappeler les règles d’usage en vigueur s’appliquant dans les parcs et jardins, jouer un rôle d’interface entre les habitant-es, usager-es et les institutions et assurer enfin une veille sociale territoriale.

Cette initiative vise à répondre aux divers besoins constatés en matière de prévention et de tranquillité publique. Pour ce faire, le choix du Groupement d’Intérêt Public (GIP) s’impose comme la structure la plus appropriée pour construire un outil avec plusieurs partenaires, embaucher et former des médiateurs et médiatrices de façon pérenne et faire face à la diversité des situations. » (extrait de grenobleencommun.frdu 9/02/2024)

En savoir plus sur https://www.grenobleencommun.fr/grenoble-souhaite-developper-et-perenniser-la-mediation-sociale-et-construire-un-outil-partenarial/

Suisse : Le Parlement valaisan va augmenter les effectifs pour la médiation scolaire (rts.ch)


« Le Valais va également augmenter ses effectifs pour la médiation scolaire. Le postulat était porté par le PS, Les Vert-e-s et le Centre. Il était soutenu par le Conseil d’Etat.

« Les médiateurs sont centraux dans le système scolaire », a détaillé en plénum Christophe Darbellay, conseiller d’Etat en charge de l’économie et la formation. Il y a actuellement 138 médiateurs et médiatrices qui ont réglé quelque 4000 situations conflictuelles l’an dernier, allant d’un trop-plein de devoirs à des situations familiales délicates.

Leur rôle est très important pour maintenir un bon climat dans les écoles et éviter que ces cas ne dégénèrent et que les avocats ne s’en mêlent, a précisé le conseiller d’Etat. La hausse est estimée à 5 EPT, soit environ 500’000 francs. L’UDC du Valais romand s’est opposé à cette dépense. Le postulat a été accepté par 106 oui, 13 non et 1 abstention. » (Extrait de rts.ch d 6/09/2023)

En savoir plus sur https://www.rts.ch/info/regions/valais/14293314-le-parlement-valaisan-accepte-trois-postulats-pour-ameliorer-la-situation-dans-les-ecoles-du-canton.html

Québec : médiation et arbitrage aux petites créances: le Barreau inquiet (droit-inc.com)


« L’Ordre rappelle qu’il a récemment fait part au ministre de la Justice de ses réflexions concernant le projet de Règlement sur la médiation et l’arbitrage des demandes relatives à des petites créances.

En somme, si le Barreau dit saluer l’intégration aux petites créances de modes de prévention et de règlements des différends « qui misent sur la recherche de solutions et favorisent un allégement des procédures », il se dit aussi inquiet.

Il croit que les honoraires proposés aux médiateurs et aux arbitres pourraient constituer un facteur dissuasif pour des candidats qui, autrement, seraient prêts à proposer leurs services.

« Le projet de règlement prévoit une augmentation du tarif horaire payable aux médiateurs de 121 $ à 130 $ l’heure. Le Barreau du Québec est d’avis que cette augmentation est insuffisante et que le tarif demeure trop bas pour compenser justement les médiateurs et améliorer l’accès à la médiation », peut-on lire. » (Extrait de droit-inc.com du 29/08/2023)

En savoir plus https://www.droit-inc.com/article63461-Mediation-et-arbitrage-aux-petites-creances-le-Barreau-inquiet

Québec : « Éviter le divorce entre l’État et les médiateurs » par Philippe Mercure (lapresse.ca)


Il y a toutefois quelque chose qui baisse en flèche : le nombre d’ex-conjoints qui se déchirent en Cour à propos de la garde de leurs enfants, de la séparation de leurs biens ou de la pension alimentaire à verser.

Depuis 1997, le nombre de dossiers ouverts à la Cour supérieure en matière familiale a chuté de moitié, passant de 38 703 à 19 268 en 2022.

C’est une excellente nouvelle. En plus d’être hautement émotifs pour les gens impliqués, ces procès sont coûteux pour la société et contribuent à engorger un système de justice déjà débordé.

Cette baisse n’est pas due au hasard. Elle correspond au moment où Québec a offert la médiation gratuite aux ex-amoureux qui ne parviennent pas à s’entendre.

Or, ces belles avancées sont actuellement remises en question parce que les médiateurs boudent le métier, s’estimant mal payés.

Alors que le ministère de la Justice prétend disposer de 1100 médiateurs, l’Association des médiateurs familiaux du Québec affirme qu’il n’en reste plus qu’environ la moitié, soit 600. Et même cette liste réduite est à prendre avec un bémol. En appelant les médiateurs qui s’y trouvent, notre collègue Louise Leduc est tombée sur plusieurs d’entre eux qui n’acceptent plus de nouveaux clients1.(Extrait de lapresse.ca du 29/07/2023)

En savoir plus sur https://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/2023-07-29/eviter-le-divorce-entre-l-etat-et-les-mediateurs.php

Québec : La médiation familiale gratuite mise à mal (lapresse.ca)


« Les médiateurs s’estiment sous-payés et bon nombre d’entre eux délaissent le programme gouvernemental, selon leur association

Les couples qui se séparent actuellement et qui espèrent bénéficier des trois à cinq heures de médiation gratuite offertes par le gouvernement (selon qu’ils ont des enfants ou non) risquent de faire face à une difficulté supplémentaire. Trouveront-ils un professionnel prêt à accepter leur dossier ?

Ce programme de quelques heures gratuites de services de médiation familiale est très couru au Québec. En 2021-2022, 16 878 couples y ont eu recours, selon des données du ministère de la Justice.

Or, l’Association des médiateurs familiaux du Québec (AMFQ) recommande actuellement à ses membres de cesser de proposer la médiation offerte gratuitement par le gouvernement et de facturer leurs propres honoraires.

C’est qu’en vertu du programme gouvernemental – dont l’objectif est d’éviter que les ex se déchirent en cour et engorgent les tribunaux –, les médiateurs familiaux se font, eux, payer, 110 $ l’heure, ce qu’ils jugent largement insuffisant. » – L. Leduc -(Extrait de lapresse.ca du 20/07/2023)

En savoir plus sur https://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/2023-07-21/la-mediation-familiale-gratuite-mise-a-mal.php

Québec : Communiqué de l’AMFQ à la suite de l’envoi courriel du ministère de la Justice daté du 27 juin 2023 pour combler des postes d’animateurs des séances d’information de groupe sur la parentalité après la rupture.


 28 juin 2023 

Objet : Communiqué de l’AMFQ à la suite de l’envoi courriel du ministère de la Justice daté du 27 juin 2023. 

Chères, chers médiateur(trices) familiaux, 

Hier, en toute fin d’après-midi, le ministère de la Justice envoyait une invitation s’adressant à l’ensemble des médiateurs familiaux accrédités du Québec afin qu’ils posent leur candidature pour combler des postes d’animateurs des séances d’information de groupe sur la parentalité après la rupture. 

Le ministère cherche à remplacer les animateurs actuels après que ceux-ci l’ont informé qu’ils suspendaient les séances, au moins jusqu’au 1er septembre 2023. 

L’AMFQ a initié des démarches auprès du ministère afin d’obtenir une bonification des conditions entourant les honoraires des médiateurs familiaux accrédités qui adhèrent au programme Accès Justice. 

Cette démarche inclut également, sans se limiter à ces seuls aspects, une demande de bonification significative des honoraires des animateurs de séances. 

Dans ce contexte, nous vous recommandons de ne pas donner suite à l’invitation du ministère. 

Nous vous demandons de vous montrer solidaires avec les animateurs qui travaillent actuellement à améliorer les conditions de rémunération pour l’animation des séances. Conditions qui n’ont pas été revues depuis 2012. 

Nous comptons sur vous pour faire circuler ce communiqué dans vos réseaux professionnels. 

Merci à l’avance de votre habituelle et essentielle collaboration. 

Julie Thériault, Travailleuse sociale, MA MSW médiatrice familiale accréditée 

Vice-présidente conseil d’administration de l’Association des Médiateurs Familiaux du Québec (AMFQ). 

Communiqué à consulter sur https://www.linkedin.com/pulse/communiqu%C3%A9-de-lamfq-%C3%A0-la-suite-lenvoi-courriel-du-justice-tremblay/?utm_source=share&utm_medium=member_android&utm_campaign=share_via

Sénat : dispositif « médiateur à l’école » Question de M. DAGBERT Michel (Pas-de-Calais – RDPI) publiée le 22/06/2023


« M. Michel Dagbert attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse sur le dispositif « médiateur à l’école ».

Celui-ci, mis en place en 2012, vise à développer la présence de médiateurs sociaux en milieu scolaire, pour écouter, dialoguer, prévenir et gérer les situations conflictuelles et accompagner des projets.

Les médiateurs sociaux, présents sur le terrain dans une démarche « d’aller vers » et de « faire avec », jouent un rôle majeur et ont obtenu de réels résultats en matière de prévention et gestion des violences et du harcèlement, lutte contre l’absentéisme et la création d’une culture du dialogue et de la tolérance.

Coordonné par France Médiation, le dispositif « médiateur à l’école » a connu un réel succès : l’objectif initial fixé de 55 projets développés a été largement dépassé, avec 117 projets au total. Ces projets se déploient sur des territoires cibles, au sein des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), des réseaux d’éducation prioritaire REP et REP+, dans les cités éducatives ainsi que dans les départements et régions d’outre-mer (DROM).

Par ailleurs, deux évaluations (l’une par le laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques de Sciences Po Paris en 2014, la seconde par le cabinet TransFormation en 2023) ont confirmé l’intérêt de ce type d’approche et souligné ses résultats dans la lutte contre le harcèlement et les violences ainsi que sur le développement des compétences psychosociales des enfants.

Alors que l’engagement de l’État à financer le projet durant trois ans arrive à son terme, il lui demande de bien vouloir lui indiquer si le Gouvernement entend le prolonger et les mesures qu’il entend mettre en oeuvre afin que cette mission de médiation sociale à l’école perdure.

Publiée dans le JO Sénat du 22/06/2023 – page 3865

En attente de réponse du Ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse. (Extrait de senat.fr du 24/06/2023)

En savoir plus sur https://www.senat.fr/questions/base/2023/qSEQ230607452.html

Québec : Les médiateurs familiaux se désengagent du système de médiation gratuite.


« L’auteure Claudine Cusson Présidente de l’Association des médiateurs familiaux du Québec (AMFQ), et trois autres signataires s’adresse au ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette. »

« Monsieur le Ministre de la Justice, la médiation familiale subventionnée se porte mal. Ce programme de médiation familiale permet aux couples en contexte de séparation de recevoir les services gratuits d’un médiateur accrédité pour un certain nombre d’heures.

Notre constat est accablant : les médiateurs familiaux se désintéressent de la pratique de la médiation familiale en général. Plus particulièrement, ils quittent le système de médiation gratuite.

Les causes de cette désaffection sont nombreuses. Si la médiation est gratuite pour les familles, les honoraires des médiateurs payés par le gouvernement n’ont pas été augmentés ni indexés depuis 2012. En même temps, le niveau de difficulté des cas de médiation a augmenté considérablement.

Actuellement, les revenus provenant de la médiation familiale ne permettent pas aux médiateurs familiaux d’assurer leur subsistance de base.

Les nouveaux médiateurs peuvent encore moins couvrir les frais de supervision, de formation et de spécialisation requis pour se développer adéquatement et durablement dans cette pratique.

Devant l’absence d’une volonté gouvernementale pour régulariser la situation, le Regroupement des animateurs des séances de parentalité après la rupture a décidé de suspendre les séances gratuites prévues jusqu’au 1er septembre 2023. Ce sont environ 1100 parents qui seront touchés par la suspension de ces séances.

L’Association des médiateurs familiaux du Québec (AMFQ) recommande d’ailleurs à ses membres de ne plus accepter la médiation sous le programme de gratuité, mais plutôt de facturer leurs propres honoraires et de ne pas quitter la pratique. C’est à contrecœur, et parce qu’il n’existe aucune autre option, que les médiateurs accrédités en viennent à cette solution de dernier recours, sachant que cela aura une conséquence sur les familles à faible revenu.

Monsieur le Ministre, nous sommes des professionnels spécialisés dans le dialogue et la recherche de solutions satisfaisantes pour les deux parties. Nous occupons une place essentielle dans une justice que l’on veut plus accessible et davantage orientée sur la médiation que sur le litige.

Malheureusement, les médiateurs n’ont plus les moyens économiques d’attendre. Il est urgent d’agir. »

* Cosignataires, du Regroupement des animateurs des séances de parentalité : Lorraine Filion, Shirley Kennedy, Marie-Hélène Lecompte (Extrait de lapresse.ca du 21/06/2023)

Lettre à consuler sur https://www.lapresse.ca/debats/opinions/2023-06-21/mediation-gratuite/les-mediateurs-familiaux-se-desengagent-du-systeme.php

Des médiateurs sociaux sur les communes de Grenoble, Eybens et Saint-Égrève du 15 juin au 15 septembre 2023 (placegrenet.fr)


« Durant trois mois à compter du 15 juin, des « médiateurs sociaux » salariés de l’entreprise grenobloise Interface Solutions seront déployés sur différents espaces des communes de Grenoble, Eybens et Saint-Égrève. La Métropole est quant à elle « animatrice et coordinatrice du groupement de commandes qui permet aujourd’hui d’avoir trouvé un opérateur unique pour satisfaire les besoins en médiation sociale sur les espaces fermés et ouverts des trois partenaires », décrit un communiqué commun.

« Ce projet est né rétrospectivement de la reconnaissance du besoin en médiation sociale de proximité sur les territoires tel qu’identifié dans la Stratégie métropolitaine de sécurité et de prévention de la délinquance », expliquent encore les trois partenaires. Qui marquent ainsi leur volonté de « massifier et mettre en visibilité des besoins diversifiés en médiation sociale », et de « permettre une meilleure attractivité de la commande publique proposée ».

(….)

Le marché groupé autour d’un même prestataire est pour l’heure envisagé sur un an, reconductible avec l’accord des parties prenantes. Mais la démarche se veut aussi un premier pas en direction d’un dispositif « plus ambitieux politiquement et plus intégré, permettant l’adhésion d’autres partenaires (publics et privés) potentiels », à savoir un GIP1 “médiation sociale », actuellement initié par la Ville de Grenoble, avec le soutien de la Métropole. » – F. Mathieu – (Extrait de placegrenet.fr 15/06/2023)

En savoir plus sur https://www.placegrenet.fr/2023/06/15/des-mediateurs-sociaux-sur-les-communes-de-grenoble-eybens-et-saint-egreve-du-15-juin-au-15-septembre-2023/606213