Emploi : AMELY recrute un (e) chargé (e) de formation en milieu scolaire pour assurer et développer la médiation scolaire par les pairs


AMELY recrute un (e) chargé (e) de formation en milieu scolaire pour assurer et développer la médiation scolaire par les pairs sur le département de l’Isère.

Missions confiées :

  • formation des élèves et des adultes à la médiation scolaire par les pairs, la gestion des conflits et la prévention du harcèlement
  • développement et entretien du lien partenarial dans le cadre des cités éducatives, les communautés de communes et les partenaires des territoires

Territoires concernés : Communes de Grenoble, Echirolles, Villard de Lans,Vizille et autres communes de l’Isère où AMELY serait amenée à assurer des projets.

Compétences requises : formation à la médiation, expérience de formateur (trice), pédagogie et animation, expérience auprès du jeune public

Savoir-être : travail en équipe,bon relationnel, capacités de coordination, ponctualité, rigueur

Contraintes : temps partiel en fonction des missions confiées par l’association; nombreux déplacements sur le secteur indiqué à prévoir – 40h par mois environ avec possibilités d’évolution.

Contrat : contrat à durée indéterminée intermittent (temps de travail variable en fonction des missions confiées)

Conditions:

  • Formation initiale assurée par l’association; déplacements sur Lyon (siège de l’association) à prévoir une fois par trimestre
  • Montant horaire brut : 19,29 € plus indemnité de congés payés
  • autres éléments : remboursement des frais de déplacements exposés pour le compte de l’association

Envoyer CV et lettre de motivation à Sabine Morel, directrice : direction@amely.org – AMELY 45 rue Smith 69002 LYON – 04 78 37 90 71 – http://www.amely.org

« La culture de la médiation progresse à l’université » par Elsa Collobert (savoirs.unistra.fr)


« Refus de dispense d’assiduité, litige autour de frais d’inscription, difficultés pour une mobilité ou un stage, problème d’inscription en master, non-paiement d’heures d’enseignement… À l’interface entre les membres de la communauté universitaire et l’institution, le médiateur a un rôle de conseil et d’aide à la résolution des conflits, quand les autres voies de recours n’ont pas abouti. Retour avec le titulaire de la fonction, Hugues Dreyssé, sur ses activités de l’année écoulée.

Je suis avant tout saisi par des étudiants, souligne d’emblée Hugues Dreyssé, et notamment pour des problèmes liés à des notes ou de refus d’accès dans les formations visées. Les questions d’inscription sont en hausse constante depuis ma prise de fonction, en 2017. Les niveaux de diplôme concernés reflètent la sociologie universitaire : 40 % des cas concernent les licences ; 30 % les masters et 6 % les thèses. Le médiateur relève en revanche une remarquable stabilité du nombre de saisies, une cinquantaine par an. À nouveau cette année, quelques cas ont concerné des enseignants-chercheurs, mais aucun des personnels administratifs. Signe, selon lui, du bon fonctionnement des autres voies de recours à la disposition de ces derniers, en particulier le dialogue social.

48 demandes ont donné lieu à l’ouverture d’un dossier en 2022

Dans tout cet écosystème, le médiateur se voit comme une porte d’entrée, une ressource supplémentaire pour contribuer à régler un litige. Parfois, son rôle se limite à conseiller la personne qui l’a saisi, à la rediriger vers les bons interlocuteurs : la Cellule de veille et d’alerte pour les étudiants internationaux, la cellule dédiée pour les questions de harcèlement et les violences sexistes, sexuelles et homophobes (VSSH) ; le référent intégrité scientifique… La plupart du temps, il met à la disposition de la personne qui le sollicite sa connaissance des rouages de l’université : Nul n’est certes censé ignorer la loi. Mais il faut reconnaître que l’université dispose de règlements complexes, comme ceux qui régissent l’organisation des examens, par exemple. (Extrait de savoirs.unistra.fr du 18/04/2023)

En savoir plus https://savoirs.unistra.fr/eclairage/la-culture-de-la-mediation-progresse-a-luniversite

Suisse (vidéo) : En Valais, des élèves sont formés aux techniques de médiation pour résoudre les conflits entre leurs camarades (rts.ch)


(Extrait de rts.ch du 1/04/2023)

Vidéo à consulter sur https://www.rts.ch/play/tv/19h30/video/en-valais-des-eleves-sont-formes-aux-techniques-de-mediation-pour-resoudre-les-conflits-entre-leurs-camarades?urn=urn:rts:video:13911323

Région Sud (PACA) : « 172 médiateurs pour assurer la sécurité des lycéens » (petitesaffiches.fr)


« Dans le cadre du Plan « Région Sud, la région Sûre », la Région assure la sécurité des élèves et du personnel et répond aux problématiques de sûreté au quotidien.

Ainsi, elle a mis en place la Garde Régionale des Lycées, composée de 172 médiateurs. Désormais, 100 % des lycées sont couverts par ce dispositif. Au contact des élèves et des équipes éducatives, les médiateurs effectuent des missions de prévention et de sensibilisation aux abords des lycées.

« Nos lycéens doivent pouvoir tous étudier dans un environnement serein, dans le respect et la tolérance. La sécurité des élèves et du personnel des établissements est au cœur de nos préoccupations. En février 2021, avec notre Plan « Région Sud, la région sûre », nous avions défini une ligne de conduite pour aller encore plus loin. Aujourd’hui, nous sommes toujours dans cet état d’esprit. Mieux encore, avec notre Programme Régional de Médiation Éducative dans l’environnement des lycées, non seulement nous renforçons la sécurité dans les lycées grâce à la Garde Régionale des Lycées, mais nous leur offrons aussi des opportunités d’insertions professionnelles », explique Renaud Muselier. » – G. Carvoyeur – (Extrait de petitesaffiches.fr du 31/01/2023)

En savoir plus sur https://www.petitesaffiches.fr/actualites,069/economie,045/172-mediateurs-pour-assurer-la,26942.html

Médiation éducative (Liban) : témoignage de Fayrouz ABOU KHALIL, enseignante-médiatrice exerçant au Liban, responsable du projet pédagogique « médiation éducative » publié par Hermes-Mediation.fr


« Lors du congrès international des médiations qui s’est tenu du 5 au 7 octobre à Angers, une table ronde était consacrée à la médiation scolaire. Si la médiation touche tous les domaines de la vie, la médiation scolaire est, à notre sens, un enjeu de société. Elle contribue à l’avenir de notre humanité en ce qu’elle permet aux plus jeunes d’en comprendre les mécanismes dès leur scolarité et de les appliquer dans leur vie d’adulte. 

Si cette table ronde sur ce sujet fut riche, il y eut un moment où l’émotion fut particulièrement poignante ; un moment en dehors du temps, à la lecture d’une lettre écrite par Fayrouz ABOU KHALIL, enseignante-médiatrice exerçant au Liban, responsable du projet pédagogique « médiation éducative ». Ce témoignage exposa en quoi la médiation éducative a transformé la vie professionnelle de cette enseignante et celle de ses élèves.

« Bonjour à tous. Je suis Fayrouz ABOU KHALIL. Je n’ai malheureusement pas pu être présente avec vous aujourd’hui. Malgré tout, je souhaitais vous partager la transformation que la médiation éducative a opérée sur moi en tant qu’enseignante. En 2019, je me suis inscrite au diplôme universitaire de médiation éducative, organisé par l’Université Sainte Famille (USF), avec le Centre d’enseignement des modes amiables (CEMA). En deux ans, j’ai suivi 360 heures de formation. Et je dois dire qu’il y a un avant et un après. Cette formation à la médiation éducative m’a transformée comme je ne l’aurai jamais imaginé. Avant, comme toute enseignante, je cherchais toujours à donner le meilleur de moi-même à mes élèves, être à l’image de la bougie ; la bougie qui éclaire le chemin des autres. Mais est-ce que le meilleur pour moi est nécessairement le meilleur pour mes élèves ? » (Extrait de hermes-mediation.fr/du 6/11/2022)

En savoir plus sur https://hermes-mediation.fr/2022/11/06/mediation-educative-temoignage/

Médiation scolaire : À Quimper, le collège La Sablière compte une quinzaine de nouveaux élèves médiateurs


« Vendredi 2 décembre, les élèves médiateurs des classes de 5e et 4e du collège La Sablière, récemment formés, ont reçu leurs diplômes des mains du chef d’établissement et de leurs enseignantes. « Après deux temps de formation de trois heures alternant les préceptes de la médiation, les mises en situation, les retours d’expérience des élèves médiateurs déjà en place, cette nouvelle équipe va progressivement entrer en action, explique Erwan Le Lay. Un bureau de médiation est en cours d’aménagement, tout proche de la vie scolaire. Ils vont pouvoir ainsi pratiquer et répondre aux sollicitations de leurs camarades dans les situations du quotidien pour lesquelles ils peuvent intervenir ». Leurs interventions sur l’année permettront de « développer un climat scolaire plus serein et favoriser ainsi le vivre ensemble », appuie l’équipe enseignante. » (Extrait de letelegramme.fr du 7/12/2022)

En savoir plus sur https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/le-moulin-vert/a-quimper-le-college-la-sabliere-compte-une-quinzaine-de-nouveaux-eleves-mediateurs-05-12-2022-13235176.phpetelegramme.fr/finistere/quimper/le-moulin-vert/a-quimper-le-college-la-sabliere-compte-une-quinzaine-de-nouveaux-eleves-mediateurs-05-12-2022-13235176.php

Journée nationale contre le #harcèlement scolaire : Les collèges s’attaquent au harcèlement comme celui de Chaumont en Haute-Marne


« Ce jeudi 10 novembre marque la Journée nationale contre le harcèlement scolaire. Dans ce cadre, au collège Louise-Michel, les élèves de 3e ont participé à un ciné-débat. D’autres initiatives ont été mises en place par l’établissement. Celles-ci s’inscrivent dans le programme pHARe.»

(…)

Dispositifs nombreux et récents

La CPE détaille différents types de violences. « Il y a une différence entre les agressions et le harcèlement, mais aucun des deux n’est minimisé. Le harcèlement se déroule sur le long terme. L’agression est ponctuelle. Les faits concernés sont nombreux. Il s’agit de moqueries, de coups ou encore de racket. »

Par ailleurs, elle note une évolution du phénomène avec les réseaux sociaux. « Il n’y a plus de coupure », déplore-t-elle. Valérie Gelmini souligne également la position des adultes, bien souvent gardés à l’écart de ces épisodes. « Dans le film, les adultes sont présents, mais le harcèlement ne se produit pas là où ils sont. »

Afin de lutter contre le harcèlement scolaire, d’autres mesures ont été prises par le collège. Depuis plus de cinq ans, un dispositif de médiation par les pairs a été mis en place. Cette année, dans le cadre du programme pHARe, onze élèves, membres du conseil des délégués pour la vie collégienne, vont être formés à la lutte contre le harcèlement. Ils seront amenés à faire de la sensibilisation, mais aussi des actions, comme l’accueil des CM2 afin de créer le lien entre les promotions et de prévenir des moqueries dont peuvent faire l’objet les 6e.

Autre dispositif instauré, un cahier “Non au harcèlement” mis à disposition sur “Mon bureau numérique”, un espace numérique de travail accessible aux parents. S’y trouve un protocole visant à identifier et résoudre toute situation d’agression ou de harcèlement grâce à une série de questions.

Résoudre des problèmes par la communication non-violente

Depuis plus de cinq ans, le collège Louise-Michel a instauré un dispositif de médiation par les pairs. « L’objectif est, qu’en cas de conflit, des médiateurs aident les différentes parties prenantes afin qu’elles trouvent une solution grâce à la communication non-violente », indique la CPE du collège. Cette médiation vise les conflits, pas le harcèlement. Si une telle situation est repérée, les médiateurs ont pour consigne de prévenir un référent car ça ne relève pas de leurs compétences.

Les médiations respectent un protocole bien précis. « On commence par dire bonjour et tous se présenter. Ceux qui sont en conflit lisent des règles à respecter, comme ne parler que de soi et de ses sentiments. S’ils ne sont pas d’accord, on arrête la médiation. S’ils le sont, ils signent un papier et on commence », explique Léa, élève en 3e et médiatrice.

Son camarade Nello poursuit : « Chacun leur tour, ils expliquent leur version du conflit. Ensuite, on leur fait reformuler les propos de l’autre, comme ça on est sûrs qu’ils se comprennent bien. Enfin, on essaie d’approfondir avec eux le problème, de les faire échanger sur leurs sentiments, pour qu’ils trouvent sa vraie source et qu’ils puissent le résoudre. » -J. Guinamard – (Extrait jhm.fr du 10/11/2022)

En savoir plus sur https://jhm.fr/harcelement-colleges-attaquent/

Belgique : « Médiation scolaire en mouvement » mouvement en faveur de la pratique et du développement de la médiation au sein des écoles en Belgique francophone. 


« MEDISCOLA est un mouvement en faveur de la pratique et du développement de la médiation au sein des écoles en Belgique francophone. 

Celui-ci réunit des médiateurs scolaires professionnels, des praticiens occasionnels de la médiation dans le cadre de leur travail au sein des écoles, des bénévoles et d’autres encore intéressés par la démarche.

Le choix de « mouvement » plutôt que « association » manifeste la volonté d’ouverture et de dynamisme dont ses membres fondateurs, issus de différents horizons veulent faire preuve.

Le mouvement adhère à la définition de Madame Guillaume-Hofnung recommandée par la Conférence des OING du Conseil de l’Europe comme législation cadre au sein de leurs Etats, par décision du 19 mai 2011 :

« La médiation est un processus volontaire d’établissement ou de rétablissement du lien social, de prévention ou de règlement des différends. Ce processus s’effectue au travers d’une communication éthique durant laquelle les personnes s’efforcent de renouer le dialogue pour trouver une solution à leur situation. Au cours de ce processus, un médiateur, tiers indépendant, les accompagne de façon impartiale, et sans influencer les résultats tout en garantissant le respect des intérêts de chacun des participants et la confidentialité des échanges. »

Introduire la « médiation » dans le champ scolaire ne va pas de soi. particulièrement lorsque celle-ci est présente au sein même de l’école à travers l’espace neutre et confidentiel qu’est le bureau du médiateur. Et pourtant ça marche : des écoles sollicitent l’installation d’un service et, d’année en année, il apparaît que les chefs d’établissement apprécient l’action des médiateurs. Les usagers aussi qui frappent quotidiennement à la porte du service de médiation. 

Mais l’accès à la médiation reste marginal pour les élèves et les parents ainsi que pour les enseignants. Il existe une grosse centaine de médiateurs professionnels dévoués à la médiation dans les écoles sur l’ensemble du territoire de la communauté française. La médiation comme un service public solide et crédible n’est pas encore un choix politique, ni un programme soutenu.  » (Extrait de mediation-scolaire.be)

En savoir plus sur https://mediation-scolaire.be/presentation/ 

Vidéo : « MEDIATIONS EN MILIEU SCOLAIRE, SOCLE D’UNE RELATION PACIFIÉE », Plénière du 5/10/2002 du Congrès « Toutes les Médiations » , Angers (5-7/10/2022) (YouTube)


Plénière animée par Mme Catherine EMMANUEL, Vice-Présidente, Directrice pédagogique du CEMA et Présidente de l’AMH.

Vidéo à consulter sur https://www.youtube.com/watch?v=eBM4-eGUD-M

Article : « LA MÉDIATION SCOLAIRE PAR LES PAIRS : UNE ALTERNATIVE À LA VIOLENCE A L’ÉCOLE » par Jean-Pierre BONAFÉ-SCHMITT, SPIRALE – Revue de Recherches en Éducation – 2006 N° 37 (173-182)


Résumé : La médiation scolaire par les pairs en France, est un phénomène récent et l’article reprend les résultats d’une recherche-action visant à vérifier si cette nouvelle forme d’agir pouvait contribuer à modifier les représentations et les comportements des élèves médiateurs, notamment ceux dits à « problèmes ». Il ressort de cette évaluation à trois ans que la dimension éducative de la médiation varie d’une manière importante en fonction de l’âge des élèves. C’est parmi les élèves des écoles primaires et du collège que l’on mesure le mieux les changements intervenus chez les médiateurs avec l’amélioration de l’estime de soi, le développement de capacités personnelles (esprit d’ouverture, tolérance…), mais aussi, l’amélioration du comportement, notamment chez les élèves dits à « problèmes ».


Mots-clés : médiation scolaire, violence, socialisation, éducation, citoyenneté, communication.

Article à consulter sur https://www.observatoiredesmediations.org/Asset/Source/refBibliography_ID-158_No-01.pdf

ou https://www.persee.fr/issue/spira_0994-3722_2006_num_37_1?sectionId=spira_0994-3722_2006_num_37_1_1307