Médiation scolaire : Au collège Ponthieu à Abbeville, ce sont désormais les élèves qui règlent les conflits (francebleu.fr)


« Ce vendredi, quatorze élèves du collège Ponthieu à Abbeville ont reçu leur diplôme de « médiateurs ». En 12 heures de formation, ils ont appris à régler les conflits au sein de l’établissement par la discussion. Un projet national qui se concrétise pour la première fois dans la Somme.

« Être médiateur, c’est essayer d’interagir avec des élèves pour essayer de régler un souci, ou un problème », résume Louise. À 14 ans, elle est en classe de troisième au collège Ponthieu à Abbeville et fait partie des quatorze élèves qui viennent de recevoir leur diplôme de médiateurs. L’établissement est le premier de la Somme à mettre en place un tel dispositif. En douze heures de formation, les élèves volontaires ont appris à régler les conflits au sein de l’établissement par la discussion. Depuis décembre, ils s’entraînent sur des cas pratiques et concrets. Et ils sont officiellement « médiateurs » depuis ce vendredi 19 avril. (Extrait de francebleu.fr du 21/04/2024)

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Médiation scolaire : « Dans ce collège du Vignoble nantais, ils sont formés pour intervenir sur les « petits » conflits » (actu.fr/pays-de-la-loire)


« A Aigrefeuille-sur-Maine, 22 élèves volontaires de 5e de Notre Dame la Maine ont suivi une formation en médiation par les pairs, pour pouvoir intervenir auprès de leurs camarades.

Durant trois jours, étalés sur plusieurs semaines, 22 élèves volontaires de 5e du collège Notre Dame la Maine, établissement situéà Aigrefeuille-sur-Maine, ont été mis en situation dans ce genre de jeux de rôles, de cohésion, de coopération. Objectif : travailler sur la connaissance de soi et des autres.

« Il y a beaucoup de bonne volonté, un fort engagement des élèves, remarque Aurélien Langlois, le chef d’établissement, lors du dernier jour de formation, mardi 20 février. Ils sont acteurs. » (Extrait de actu.fr/pays-de-la-loire du 13/03/2024)

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« Harcèlement scolaire, litiges relatifs aux examens… le rectorat de Limoges mise sur la médiation » (lepopulaire.fr)


« Harcèlement scolaire, litiges relatifs aux examens, contentieux entre des agents et leur hiérarchie… Le médiateur académique doit traiter une centaine de dossiers chaque année. Il devrait désormais pouvoir proposer des délais plus rapides.

Pratiquée depuis plusieurs années, la médiation académique dispose depuis le 8 avril d’un cadre plus formel. Justice et rectorat viennent en effet de signer une convention qui, en permettant d’alléger les lourdeurs administratives, devrait raccourcir les délais de traitement des litiges propres à l’Éducation nationale.

« Le temps des juges n’est pas celui de l’Éducation nationale »

Une bonne nouvelle a priori pour les usagers, à commencer par les élèves et leur famille. Dans un contexte où les faits de violence scolaire semblent se multiplier, la médiation peut être vue comme une voie d’apaisement tout en offrant un peu d’air à des tribunaux que l’on sait engorgés. » –Florence Clavaud-Parant –(Extrait de lepopulaire.fr du

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« Une école citoyenne de la médiation et de l’accès au droit : l’association Amely » Entretien avec Sabine Morel par Nathalie Hantz (village-justice.com)


« L’association Amely promeut l’accès au droit et la médiation depuis 30 ans. Implantation locale, travail au plus près des territoires et des préoccupations des gens, intervention et formation à l’amiable en milieu scolaire : voici ses piliers pour œuvrer à rapprocher au quotidien les citoyens de la Justice.
Sabine Morel, Directrice de l’association, lui prête ici sa voix pour la présenter au Village de la Justice
.

Village de la Justice : Votre association œuvre depuis 1989 pour l’accès au droit et la médiation, notamment. Concrètement, cela passe par quels moyens ?

Sabine Morel : « L’association Amely [1] traite les conflits de la vie quotidienne sur la Métropole de Lyon par le biais de l’accès au droit et de la médiation citoyenne :

  • L’accès au droit est assuré par des juristes salariés de l’association, lors de permanences au sein de quartier d’une vingtaine de communes de la métropole de Lyon, ainsi qu’au sein de trois maisons de justice et du droit ; ce sont des permanences de 3 à 4 heures en moyenne, où les juristes reçoivent sur rendez-vous des personnes en demande d’informations juridiques précises sur leur situation. Il s’agit d’un accès au droit généraliste, où les juristes traitent de tout type de demande [2].

Les juristes informent sur les droits et obligations, aident à la rédaction de courriers de nature juridique et orientent vers les professionnels adaptés à la situation de l’usager (avocat, notaire, etc.) ; ils sont aussi formés à la médiation pour proposer ce moyen de règlement amiable du conflit aux usagers, c’est d’ailleurs une des spécificités d’Amely : l’articulation entre accès au droit et médiation avec l’accès au droit comme point d’entrée pour promouvoir la médiation quand elle est envisageable.

C’est une de nos spécificités : l’accès au droit comme point d’entrée pour promouvoir la médiation.

Nous assurons aussi des permanences d’accès au droit spécifiques au plus près des besoins : par exemple, sur un des territoires de la Métropole par exemple, des permanences d’accès au droit sont assurées avec l’objectif de proposer une entrée neutre pour les femmes victimes de violences conjugales qui ne portent pas plainte, en étroite collaboration avec une association d’aide aux femmes victimes spécialisée.
Nous assurons également des permanences d’accès au droit au plus près des sans-abris, au sein de trois accueils de jours qui les reçoivent, et aussi auprès d’un CCAS ; en partenariat avec les travailleurs sociaux.

  • La médiation est appelée « citoyenne » à Amely, car elle est assurée par des habitants volontaires et bénévoles que nous recrutons et formons chaque année [3] ; ce sont aussi des permanences sur rendez-vous sur les mêmes lieux que l’accès au droit à des horaires et jours différents  ; les équipes de médiateurs sont constitués de quatre à cinq personnes, de tous profils et qui réalisent les médiations toujours en binôme  ; en 2022, 548 dossiers de médiation ont été traités par les 54 médiateurs d’amely [4].

Notre association perçoit des subventions pour assurer ses permanences gratuites pour les personnes, de la part de l’État (politique de la ville), des communes, de la métropole et de la justice ; AMELY est d’ailleurs labellisée « Point-justice » et fait partie du conseil d’administration du Conseil Départemental d’Accès au Droit (CDAD) du Rhône. » (Extrait de village-justice.com du 29/02/2024)

En savoir plus sur https://www.village-justice.com/articles/association-amely,48295.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter&utm_campaign=RSS&s=09

Remise des diplômes universitaires « Laïcité et Médiation » (gard.gouv.fr)


« Ce mercredi 24 janvier 2024, Mathias Nieps, secrétaire général adjoint de la préfecture du Gard, a remis les diplômes universitaires « Laïcité et Médiation » à 9 lauréats de la promotion « Aristide Briand » en présence notamment du président de l’université de Nîmes et du président de l’Institut de Formation aux Métiers Éducatifs (IFME).

Ce diplôme entre dans le cadre des programmes académiques qui se concentrent sur l’étude de la laïcité et des techniques de médiation. Les principaux enseignements sont axés sur l’approfondissement de la loi 1905, les grands principes de la laïcité, en lien avec la séparation de l’Église et de l’État et visent à former les étudiants aux compétences de médiation pour résoudre des conflits dans des contextes divers. Ils seront amenés à dispenser de la formation sur la principe de la laïcité.

Cette formation inclut des enseignements théoriques couvrant les aspects juridiques, philosophiques et historiques, ainsi que des connaissances pratiques sur le fait religieux.

L’État contribue au financement de ce diplôme universitaire à hauteur de 10 000 euros par an. (Extrait de gard.gouv.fr du 24/01/2024)

En savoir plus sur https://www.gard.gouv.fr/Actualites/Remise-des-diplomes-universitaires-Laicite-et-Mediation2

« Une école citoyenne de la médiation et de l’accès au droit : l’association Amely » propos recueillis par Nathalie Hantz (Village de la Justice)


« L’association Amely promeut l’accès au droit et la médiation depuis 30 ans. Implantation locale, travail au plus près des territoires et des préoccupations des gens, intervention et formation à l’amiable en milieu scolaire : voici ses piliers pour œuvrer à rapprocher au quotidien les citoyens de la Justice.
Sabine Morel, Directrice de l’association, lui prête ici sa voix pour la présenter au Village de la Justice.

Village de la Justice : Votre association œuvre depuis 1989 pour l’accès au droit et la médiation, notamment. Concrètement, cela passe par quels moyens ?

Sabine Morel : « L’association Amely [1] traite les conflits de la vie quotidienne sur la Métropole de Lyon par le biais de l’accès au droit et de la médiation citoyenne :

  • L’accès au droit est assuré par des juristes salariés de l’association, lors de permanences au sein de quartier d’une vingtaine de communes de la métropole de Lyon, ainsi qu’au sein de trois maisons de justice et du droit ; ce sont des permanences de 3 à 4 heures en moyenne, où les juristes reçoivent sur rendez-vous des personnes en demande d’informations juridiques précises sur leur situation. Il s’agit d’un accès au droit généraliste, où les juristes traitent de tout type de demande [2].
  • (…)
  • La médiation est appelée « citoyenne » à Amely, car elle est assurée par des habitants volontaires et bénévoles que nous recrutons et formons chaque année [3] ; ce sont aussi des permanences sur rendez-vous sur les mêmes lieux que l’accès au droit à des horaires et jours différents  ; les équipes de médiateurs sont constitués de quatre à cinq personnes, de tous profils et qui réalisent les médiations toujours en binôme  ; en 2022, 548 dossiers de médiation ont été traités par les 54 médiateurs d’amely [4] (Extrait de village-justice.com du 9/01/2024)

En savoir plus sur https://www.village-justice.com/articles/association-amely,48295.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter&utm_campaign=RSS

« La médiation par les pairs en milieu scolaire: recherche d’un programme pour une école primaire valaisanne. Revue systématique réalisée selon les critères “Evidence-Based Practice » par Tabin, Mireille, 2019, Revue Suisse des Sciences de l’Éducation 41 (1), 36-55


« Basée sur les critères «Evidence-Based Practice», cette revue systématique a été réalisée
à la demande d’une école primaire valaisanne désireuse d’introduire un programme
de médiation par les pairs. Onze articles évaluant chacun un programme différent
ont été analysés. En tenant compte des critères en lien avec la fiabilité de l’évaluation,
l’efficacité et la disponibilité de l’intervention, trois possibilités se sont dessinées: (1)
choisir le programme québécois Vers le Pacifique; (2) préférer un des programmes
anglophones qu’il faudra adapter en français, The Peacebuilders, Resolving Conflict
Creatively, PATHS, The Good Behavior Game, Too Good for Violence ; ou (3) opter
pour Peacemaker, programme disponible en français et proposé par une organisation,
le National Coalition Building Institute (NCBI) »

Conclusion
Cette revue systématique avait pour objectif de répondre à deux interrogations:
l’efficacité des programmes de médiation par les pairs a-t-elle été mesurée? Si
oui, quel(s) programme(s) de médiation par les pairs pourrait (pourraient) être
recommandé(s) à une école primaire valaisanne?
À l’aide d’une procédure rigoureuse de sélection et d’analyse des données,
l’efficacité de 11 programmes de médiation par les pairs a été comparée. Les
11 programmes démontrent des résultats significatifs positifs principalement au
niveau des compétences sociales des élèves (augmentation de comportements
prosociaux, des habiletés de communication, des compétences émotionnelles) et
de la diminution du nombre de conflits (baisse de la fréquence des agressions,
des comportements agressifs, du nombre de conflits à l’école).
En pondérant la fiabilité de la recherche, l’efficacité et la disponibilité du
programme, trois possibilités se dessinent pour les écoles primaires romandes
désireuses d’introduire un programme de médiation par les pairs au sein de leur
établissement scolaire: (1) choisir Vers le Pacifique, programme francophone
dont l’efficacité est avérée, (2) préférer un des programmes anglophones dont
l’efficacité est également prouvée mais qu’il faudra adapter en français (The
Peacebuilders, Too Good for Violence, Resolving Conflict Creatively, PATHS, The
Good Behavior Game), (3) opter pour Peacemaker, un programme dont l’effi-
cacité reste à évaluer plus rigoureusement mais dont la disponibilité et le soutien
à l’implémentation sont assurés grâce au support du NCBI.
Évaluer l’efficacité de ces programmes soulève enfin des questions liées à
leur implémentation. En effet, dans 5 des 11 programmes retenus dans cette
revue systématique, des difficultés liées à l’implémentation ont été mentionnées,
notamment lorsque les enseignant·e·s n’étaient pas (assez) impliqué·e·s (Aber et al.,

1998; CPPRG, 1999; Flannery et al., 2003; Hall & Bacon, 2005; Rondeau et
al., 1999). Dès lors, comment faire accepter et engendrer de nouvelles pratiques
chez les enseignant·e·s? Quels sont les facteurs de risque et de protection dans
l’environnement scolaire permettant une implémentation fidèle et durable de
tels programmes de prévention de la violence? Ces interrogations soulèvent des
problématiques interdisciplinaires complexes et ouvrent la voie vers d’autres
recherches, qui concernent à la fois la sociologie des innovations, les sciences
de l’implémentation, les recherches sur la formation continue et le courant du
School Improvement (Bélanger et al., 2012) (Extrait)

Article à consulter sur https://www.pedocs.de/volltexte/2019/17745/pdf/SZBW_2019_1_Tabin_La_mediation_par_les_pairs.pdf


De la médiation scolaire aux conflits de voisinage, les médiateurs à Saint-Quentin sont sur tous les fronts (aisne nouvelle.fr)


« Souvent aperçus aux abords des écoles, aux événements rassemblant du public, les médiateurs de Saint-Quentin ont un panel de missions bien plus larges. Conflits intrafamiliaux, de voisinages, insécurité… Récit d’une journée à leur côté. » (Extrait de aisnenouvelle.fr du 15/12/2023)

En savoir plus sur https://www.aisnenouvelle.fr/id475846/article/2023-12-15/de-la-mediation-scolaire-aux-conflits-de-voisinage-les-mediateurs-saint-quentin

De nouveaux élèves médiateurs au collège Charles-Péguy de Moncoutant-sur-Sèvre (79) (la nouvelle republique.fr)


« Depuis octobre 2021, des élèves volontaires et investis dans le dispositif de médiation agissent pour améliorer le climat scolaire au collège Charles-Péguy de Moncoutant-sur-Sèvre.

De nouveaux médiateurs ont suivi une formation et ont pu écouter les témoignages des médiateurs de l’an passé. Cette formation riche et intense a suscité beaucoup d’échanges et de réflexions sur la définition, les étapes et les outils de la médiation, le rôle du médiateur et sa mission, la simulation de médiations. » (Exrait de lanouvellerepublique.fr du 4/12/2023)

En savoir plus sur https://www.lanouvellerepublique.fr/deux-sevres/commune/moncoutant-sur-sevre/de-nouveaux-eleves-mediateurs-au-college-charles-peguy-de-moncoutant-sur-sevre

Suisse : Le Parlement valaisan va augmenter les effectifs pour la médiation scolaire (rts.ch)


« Le Valais va également augmenter ses effectifs pour la médiation scolaire. Le postulat était porté par le PS, Les Vert-e-s et le Centre. Il était soutenu par le Conseil d’Etat.

« Les médiateurs sont centraux dans le système scolaire », a détaillé en plénum Christophe Darbellay, conseiller d’Etat en charge de l’économie et la formation. Il y a actuellement 138 médiateurs et médiatrices qui ont réglé quelque 4000 situations conflictuelles l’an dernier, allant d’un trop-plein de devoirs à des situations familiales délicates.

Leur rôle est très important pour maintenir un bon climat dans les écoles et éviter que ces cas ne dégénèrent et que les avocats ne s’en mêlent, a précisé le conseiller d’Etat. La hausse est estimée à 5 EPT, soit environ 500’000 francs. L’UDC du Valais romand s’est opposé à cette dépense. Le postulat a été accepté par 106 oui, 13 non et 1 abstention. » (Extrait de rts.ch d 6/09/2023)

En savoir plus sur https://www.rts.ch/info/regions/valais/14293314-le-parlement-valaisan-accepte-trois-postulats-pour-ameliorer-la-situation-dans-les-ecoles-du-canton.html