« L’Association Francophone Internationale de Médiation (AFIM) en partenariat avec la Chambre Suisse de Médiation Commerciale (SCCM/SKWM/CSMC) a le plaisir de vous inviter à un petit-déjeuner en ligne gratuit sur le thème des biais inconscients dans la gestion des conflits. Cet événement sera animé par Me Faiza ALLEG DOLIVET et Mme Leslie HUREAU, deux expertes reconnues dans leurs domaines respectifs.
Comprendre les biais inconscients : Les biais inconscients sont des préjugés implicites qui influencent nos décisions et comportements sans que nous en ayons conscience. Ils peuvent affecter la manière dont nous percevons et résolvons les conflits, souvent en renforçant les stéréotypes et en biaisant notre jugement. Une meilleure compréhension de ces biais est essentielle pour améliorer la gestion des conflits et promouvoir des pratiques plus équitables et inclusives.
À propos de Faiza ALLEG DOLIVET : Faiza ALLEG DOLIVET est avocate au Barreau de Paris et médiatrice accréditée avec 14 ans d’expérience. Ancienne Directrice Juridique en entreprise pour les régions EMEA et Amérique Latine, elle est experte en gestion des conflits, en droit des affaires, en droits humains, et en normes anti-corruption. Elle a travaillé dans divers secteurs tels que le minier, l’industriel et les infrastructures, et est reconnue pour son leadership et son intégrité. Faiza a également enseigné le droit des affaires à l’Université de Polynésie Française et est consultante stratégique.
À propos de Leslie HUREAU : Leslie HUREAU est neuropsychologue spécialisée dans l’étude des comportements humains et des processus mentaux. Elle intervient dans des contextes variés pour aider à comprendre l’impact des biais cognitifs sur la prise de décision et la gestion des conflits. Leslie combine son expertise scientifique avec une approche pratique pour offrir des solutions concrètes aux défis posés par les biais inconscients.
Nous vous invitons à rejoindre ce séminaire enrichissant pour découvrir comment identifier et atténuer les biais inconscients dans la gestion des conflits, afin de favoriser des solutions plus justes et équilibrées.
« Les mots deviennent pensée, deviennent réalité… Les mots sont l’outil principal du médiateur, sans oublier la force du silence et tout ce qu’il y a entre les deux. Christel Schirmer de la revue INTER-médiés (https://intermedies-mediation.com/) et Pascal Gemperli discutent de l’impact des mots sur la réalité, la relation et ainsi sur les réalités des parties en conflit. Prends garde à tes pensées ; elles deviennent tes paroles ; Prends garde à tes paroles ; elles deviennent tes actions ; Prends garde à tes actions ; elles deviennent tes habitudes ; Prends garde à tes habitudes ; elles deviennent ta destinée. » (Extrait de youtube.com)
« Proposer un aparté en séance plénière : c’est une possibilité en médiation, mais à quel moment, pourquoi, comment, pour qui, avec quels objectifs, risques et avantages ?
Quel que soit le processus de médiation choisi, en médiation d’entreprise, familiale, commerciale, de voisinage… Ce sujet soulève bien des questionnements sous son apparente banalité.
C’est en tentant d’y répondre qu’est née l’idée de ce livret, porté par le constant et amical échange entre médiateurs, les discussions à bâtons rompus, une journée de formation sur ce thème… Sans avoir vocation à émettre des réponses définitives, ce texte cherche plutôt à susciter curiosité et hypothèses, expérimentations et approfondissements, échanges et clarifications.
Tout professionnel de la médiation ne doit-il pas être un vivant point d’interrogation ?
Les règles à respecter, les points d’éthique, ce qui se passe avant, pendant l’aparté, le retour en plénière : tel est le sujet de ce livret construit au pas de nos expériences et rencontres. » (Extrait aegalite.fr)
« Nous vous présentons ici une transcription de l’intervention de Martin Oudin sur le thème des Ecrits en médiation, en marge de l’Assemblée générale du SYME, le 12 avril 2023. Martin Oudin est maitre de conférence hdr en droit privé à l’Université de Tours.
Introduction
On m’a demandé d’intervenir sur la rédaction des accords de médiation, à la suite d’un article que j’ai publié dans « La médiation en entreprise, affirmation d’un modèle », ouvrage collectif paru en septembre 2022 aux éditions Médias & Médiations. Cet article était parti d’un double constat : 1) la structuration en cours de l’activité de médiation et l’accroissement des responsabilités des médiateurs qui va peut-être en découler. 2) La grande diversité dans les pratiques des médiateurs s’agissant de l’accord final : certains rédigent sans difficulté cet accord, d’autres considèrent que ça leur est purement et simplement interdit. J’ai donc eu envie de tenter d’y voir plus clair.
Si l’on consulte la littérature en la matière, elle est, elle aussi, étonnante : un certain nombre d’articles et de livres expliquent que le médiateur ne doit pas laisser les parties sans un accord en bonne et due forme ; d’autres qu’il n’est pas question pour le médiateur de rédiger un quelconque écrit. Essayons de voir sur quoi ces affirmations reposent.
Il y a un certain nombre de règles, de principes, qui me semblent incontestables. Je commencerai par les rappeler (1). Mais il y a, aussi, beaucoup de zones d’ombre, de pratiques dont la régularité est questionnable. J’en évoquerai certaines (2). Enfin, j’essaierai d’imaginer ce qui pourrait être proposé aux pouvoirs publics ou au législateur dans le cadre d’une évolution du cadre réglementaire de la médiation (3). » (Extrait de www.syme.eu du 3/05/2023)
Même en cas de médiation, il incombe au juge de veiller au délai raisonnable de résolution du litige…
Les justiciables ont droit à ce que leurs requêtes soient jugées dans un délai raisonnable.
Ainsi, en contentieux administratif, en 2002, le Conseil d’Etat estimait-il par exemple qu’un délai de jugement de 7 ans et 6 mois pour une requête qui ne présentait pas de difficulté particulière excède le délai raisonnable.
(…)
Oui mais quid des médiations qui, certes, quand elles sont ordonnées par le juge, restent sous la surveillance de celui-ci… mais avec tout de même un moindre contrôle des délais ?
Le Conseil d’Etat vient de répondre à cette question en appliquant le même régime qu’il y ait, ou non, médiation, même si naturellement cela conduira à une analyse au cas par cas.
Avec donc un principe formulé ainsi par la Haute Assemblée et repris dans les futures tables :
« 1) Il appartient au juge qui, dans le cadre d’un litige dont il est saisi, ordonne une médiation, de veiller à ce que le délai dans lequel est jugé ce litige demeure raisonnable.» (Extrait de blog.landot-avocats.net 15/05/2024)
« Le présent ouvrage rassemble des textes inspirés des conférences prononcées par des praticiens renommés dans plusieurs domaines de la médiation à l’occasion des activités de la Clinique de médiation de l’Université de Montréal (CMUM 2016-2019). Ce sont le fruit de ces conférences qui donnent lieu aujourd’hui à cet ouvrage collectif sur la pratique de la médiation, telle que vue, vécue et analysée par des praticiens qui œuvrent dans différents domaines de droit. Cet ouvrage se veut un outil pour les juristes qui accompagnent les parties qui choisissent d’avoir recours à la médiation avant ou pendant leur différend. (Extrait lexisnexis.ca )
Table des matières
DÉDICACE
AVANT-PROPOS
PRÉFACE
REMERCIEMENT
À PROPOS DES AUTEURS
Chapitre 1 : Médiation privée et conférence de règlement à l’amiable : petit guide pratique pour les avocats
Chapitre 2 : Participer à une médiation d’un différend entre actionnaires ou associés, ou entre un franchiseur et un franchisé
Chapitre 3 : Médiation et propriété intellectuelle internationale : Exemples pratiques
Chapitre 4 : La médiation dans le monde des affaires relié au domaine de l’assurance
Chapitre 5 : Le rôle de l’avocat accompagnateur dans les médiations du domaine de la construction
Chapitre 6 : Les services de règlement des différends offerts par l’autorité des marchés financiers
Chapitre 7 : Médiation en droit de la consommation : contexte enjeux et réflexion pour l’avocat
Chapitre 8 : La médiation des différends sportifs au Canada
Chapitre 9 : Le droit des aînés et la médiation : mesures de sécurisation, de renforcement et de prévention
Chapitre 10 : En médiation familiale avec mon avocat
Chapitre 11 : Des rôles du notaire en prévention et règlement des différends (PRD)
Chapitre 12 : La pratique de la médiation en région : constats et défis
« Le premier webinaire aura lieu le jeudi 25 avril prochain, de 12h30 à 13h30. Il sera animé par Gabrielle Planès, Présidente d’honneur de l’ANM, qui échangera avec Eric Blanchot, sur le thème « Comment entrer en médiation dans une situation de conflit armé? ».
Eric Blanchot est médiateur. Il est le fondateur et Directeur général de Promediation ONG, spécialisée dans l’appui aux processus de paix et la médiation dans les conflits armés.
Il intervient à ce titre au Sahel, dans le Golfe de Guinée, au Soudan, en Libye et au Moyen Orient. Il est aussi intervenu au Tchad en tant que médiateur pour le CAO, bureau du médiateur de la Banque Mondiale. Précédemment, il a travaillé dans les Grands Lacs, en particulier en République Démocratique du Congo, en appui à un programme de médiation (ILCCE, 2006-2011)
L’objectif de ce webinaire est d’échanger sur les particularités et enjeux liés aux situations de conflits armés. Dans l’optique d’une participation à un processus de paix sur le plan international, il s’agira de se questionner sur les freins, les méthodes et les outils du médiateur chargé de mener une médiation entre des représentants d’États en situation de conflit armé. Cela nous amènera nécessairement à nous questionner sur l’adaptation du processus de médiation à toutes les contraintes qu’imposent ce type de conflits. » (Extraits events.teams.microsoft.com)
« L’article L. 213-1 du Code de justice administrative définit la médiation conduite avec une ou plusieurs administrations comme un « processus structuré, quelle qu’en soit la dénomination, par lequel deux ou plusieurs parties tentent de parvenir à un accord en vue de la résolution amiable de leurs différends, avec l’aide d’un tiers, le médiateur, choisi par elles ou désigné, avec leur accord, par la juridiction ». Le Code de justice administrative prévoit deux modalités d’entrée en médiation : soit à l’initiative des parties en dehors de tout litige sur le fondement de l’article L. 213-5 du Code de justice administrative, soit sur proposition du juge sur le fondement de l’article L. 213-7 de ce même code une fois un recours formé devant la juridiction.
Une troisième voie d’accès qui porte le nom de « médiation fléchée » a été créée récemment par le tribunal administratif de Versailles après un an d’expérimentation.
Après avoir exposé la genèse de ce dispositif, nous présenterons le mécanisme mis en place par le tribunal avant de nous interroger sur les potentialités et les conditions de développement de cette nouvelle voie d’accès à la médiation administrative. » (Extrait de actu-juridique.fr du 04/3/2024)