« Appel à candidature chers médiateurs AFIM Médiation basés en AFRIQUE et au MOYEN ORIENT: l’Office of the Compliance Advisor Ombudsman (CAO) lance une campagne de recrutement de médiateurs expérimentés en exercice dans les pays suivants: Algeria, Bahrain, Djibouti, Egypt, Iran, Iraq, Jordan, Kuwait, Lebanon, Libya, Morocco, Oman, Qatar, Saudi Arabia, Syria, Tunisia, United Arab Emirates, West Bank and Gaza, and Yemen.
« De toutes les formes de discrimination, le sexisme demeure la plus répandue et banalisée aussi bien dans le monde professionnel que dans la sphère privée.
Ce n’est donc ni un hasard ni inutile s’il existe une journée internationale de sensibilisation au sexisme et aux violences sexistes et sexuelles (VSS).
Aussi, nous devons nous interroger sur les différentes manières dont on pourrait faire évoluer les mentalités. Malgré un Code pénal qui distingue plusieurs types d’infractions à caractère sexuel, parmi lesquelles, les outrages sexistes [1] et les injures non publiques à raison du sexe, de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre [2], le sexisme ne recule pas en France.
Au contraire, certaines de ses manifestations les plus violentes s’aggravent. Aujourd’hui encore 57% des femmes ont déjà subi des blagues ou remarques sexistes.
Pourtant, alors que les inégalités entre les femmes et les hommes sont très majoritairement reconnues par l’opinion et dans tous les secteurs, cela ne semble pas avoir d’effet concret ou immédiat sur l’évolution de la situation réelle des femmes. En effet, la restitution du vécu du sexisme par les femmes est particulièrement alarmante, car les violences sexistes et sexuelles sont systémiques et aggravées.
Soulignons que ce comportement est exacerbé au sein des catégories socio-professionnelles supérieures (2 femmes sur 3) et persiste même dans des entreprises dont l’activité dite « intellectuelle » ne saurait préserver.
Ainsi, en plus d’une communication orale vexatoire et hasardeuse qui suppose l’utilisation répétée du titre tel que « ton épouse » ou du poste « ma secrétaire » en lieu et place d’un prénom/nom (objectification de la femme afin d’en obtenir la propriété). » (Extrait de village-justice.com du 27/11/2023)
« Ce 22 novembre, l’Union européenne a lancé le premier centre de médiation de l’EUIPO, l’office de l’UE pour la propriété intellectuelle. Une nouvelle structure qui offrira gratuitement des services de règlement extrajudiciaire des litiges (ou REL). (Extrait de fashionnetwork.com du 23/11/2023)
Résumé La médiation a toujours existé et son renouveau sur le continent nord-américain et en Europe, depuis le début des années soixante-dix, s’inscrit dans une crise profonde de nos sociétés. Ce renouveau de la médiation s’inscrit dans un contexte de crise généralisé des mécanismes de régulation sociale, que ce soit de l’appareil judiciaire avec la multiplication du nombre d’affaires, un allongement des délais, une complexi- té de plus en plus grande de la procédure, mais aussi de la crise des structures inter- médiaires, comme la famille, l’école, l’entreprise, le quartier et la remise en cause de ses autorités traditionnelles, que représentaient le pater familias, le maître d’école, le curé. Enfin, les effets de la mondialisation des échanges, tout comme l’amplification des mouvements migratoires, sans oublier les crises sanitaires et climatiques repré- sentent autant de facteurs qui ont accentué la crise à la fois du lien social mais aussi de nos liens avec la nature et l’environnement. C’est pour l’ensemble de ces raisons qu’il convient de s’interroger sur la médiation, non comme une simple technique de gestion des conflits, mais comme préfigurant l’émergence d’un nouveau modèle de régulation sociale. Ce questionnement implique que l’on analyse les éléments d’historicité de ce renouveau de la médiation, car ce mode de régulation est encore en cours de construction et les frontières de celui-ci sont mouvantes en raison des différentes logiques qui le traversent
Alors que les banlieues se sont embrasées fin juin à la suite du décès de Nahel, le prêtre salésien Jean-Marie Petitclerc, éducateur spécialisé auprès des jeunes des quartiers, revient sur les échecs et succès des politiques publiques concernant ces territoires.
(…)
Vous avez pris votre retraite professionnelle en 2014. Quelles sont les actions que vous avez menées et qui contribuent à améliorer la situation ?
Je suis heureux du modèle de prévention développé au Valdocco. Mais j’ai aussi créé, la même année en 1995, l’Association pour la promotion des métiers de la ville qui forme à la médiation (Promevil). C’est la plus grosse association de médiateurs d’Île-de-France aujourd’hui.
Avez-vous remarqué qu’après ces quelques jours d’émeutes début juillet, on a si peu parlé du retour au calme ? Car il est bien revenu. Qu’est-ce qui l’a permis ? Certains ont évoqué la présence policière, mais on a bien vu au départ que cela ne suffisait pas ; d’autres ont parlé des dealers ; je crois, moi, que cela est venu du travail des médiateurs. Sur le quartier Pablo-Picasso à Nanterre, les équipes de Promevil étaient auprès des enfants et adolescents après l’explosion de colère, œuvrant alors à une stratégie de retour au calme. J’ai commencé à promouvoir la médiation à Chanteloup-les-Vignes dans les Yvelines dans les années 1990, avec le maire de cette ville Pierre Cardo à l’époque, dans le contexte d’une cité en crise.
La médiation reste la grande oubliée des politiques alors que c’est ce dont on a le plus besoin. Elle est un chemin pour réaliser la mixité sociale. Nous avons besoin de professionnels de la médiation qui connaissent les deux cultures, celle institutionnelle et celle des quartiers, pour rétablir les liens. Les médiateurs créent des ponts. J’entends que la priorité serait d’enfermer les jeunes. Qui peut croire que cela va changer quoi que ce soit au problème ?
Après Jacqueline Morineau, un autre pionnier de la médiation est décédé en ce mois de juillet, Jean-Yves Gérard, qui fut l’initiateur du dispositif des Correspondants de nuit, tout d’abord à Rennes et puis sur tout le territoire. En hommage, je reproduis un article annonçant son décès publié dans le journal Ouest-France – JP Bonafé-Schmitt
« « Un artisan infatigable de la cohésion sociale »
« J’ai appris avec tristesse le décès de Jean-Yves Gérard, conseiller municipal délégué de 1989 à 1997 puis adjoint au maire de Rennes jusqu’en 2008, écrit, dans un communiqué, la maire de Rennes Nathalie Appéré qui l’a bien connu. Il aura été en charge, dans les équipes d’Edmond Hervé, du personnel, des services de proximité, de la propreté, de la sécurité et de la prévention de la délinquance, et du quartier de Bréquigny. »
Pour la première magistrate de la ville, il restera « un artisan infatigable de la cohésion sociale. Nous lui devons notamment l’expérimentation puis la généralisation du dispositif des Correspondants de nuit, ces médiateurs qui interviennent aussi bien sur l’espace public que dans les copropriétés, pour désamorcer les conflits de voisinage dans les quartiers de la politique de la ville. »
Il présidera aussi le réseau national des villes de la médiation sociale, « à un moment où les évolutions de la société rendront celle-ci indispensable pour garantir l’apaisement des relations sociales et la tranquillité publique. »
La cérémonie religieuse mercredi 12 juillet 2023
La cérémonie religieuse sera célébrée mercredi 12 juillet 2023, à 10 h 30, en l’église Sacrés-Coeurs de Rennes, suivie de l’inhumation au cimetière de l’Est. Des fleurs naturelles ou des dons pour l’association Cécile Étoile ou pour la Recherche sur les maladies neurodégénératives. » -S. Nohra -(Extrait de rennes.maville.com du 8/07/2023)
« Depuis une vingtaine d’années, la bibliothécaire de l’école André-Malraux forme des élèves à la gestion de conflits, convaincue que les enfants sont les plus à même de comprendre leurs pairs.
Harcèlement scolaire
700 000 élèves sont en moyenne victimes de harcèlement chaque année, soit deux à trois enfants par classe. Ils en resteront durablement marqués, quand les conséquences ne sont pas encore plus dramatiques. Chaque mois, «Libération» aborde ce phénomène majeur chez les mineurs.
La clé ? S’imaginer en enquêteur. Ne pas se laisser aveugler par les apparences et creuser. Que s’est-il passé ? Quand ? Où ? Quelle est l’interprétation de chacun ? Les médiateurs de l’école André-Malraux de Courbevoie (Hauts-de-Seine) sont de petits Sherlock Holmes dotés d’une noble mission : résoudre les conflits de leurs camarades. Leur uniforme ? Un dossard vert avec la lettre «M», qu’ils enfilent lors des récréations.
Avant d’en arriver là, ils doivent suivre trois journées de formation. A la manœuvre : Françoise Raguin, la BCDiste, autrement dit la bibliothécaire de l’école, employée par la ville. «Je suis comme Obélix, je suis tombée dans la marmite de la médiation», dit celle que tout le monde appelle Fanfoune. Vingt-deux ans que la potion fait effet. Vingt-deux ans que cette école installée au pied des tours de la Défense fait de la prévention du harcèlement scolaire par la médiation son mantra. «On a eu trois ou quatre cas de harcèlement sur une vingtaine d’années. Ici, les enfants parlent», se félicite Françoise Raguin, qui forme également des enseignants dans d’autres écoles avec l’association Médiacteurs » (Extrait de
« Vous êtes des médiateurs familiaux ou médiateurs, adhérents de l’APMF ou non, étudiants ou professionnels du champ de la famille, animés par la question de la médiation familiale et désireux d’enrichir vos connaissances sur les effets de la pratique de médiation. Vous aspirez à élargir votre réflexion et à échanger avec des experts des sphères suivantes : sociologie, famille, financement, prescription.
Nous, médiateur-e-s familiaux Diplômés d’Etat, sommes ravis de vous inviter à notre journée d’études qui se tiendra le vendredi 26 mai prochain à Rennes, la veille de l’AG de l’APMF. Cette journée portera sur l’évaluation des effets de la médiation familiale et abordera les différentes questions et enjeux qui y sont liés !
Des invités de marque et de grands témoins tels que des chercheurs en sociologie, des praticiens, des responsables de structures, des prescripteurs dont acteur du judiciaire et des membres actifs de l’APMF seront présents pour présenter leur réflexion et leur pratique sur ce sujet. C’est l’occasion idéale pour vous de rencontrer d’autres professionnels, de partager vos expériences et de découvrir de nouvelles approches pour mieux répondre aux besoins des familles que vous accompagnez.
Nous comptons sur votre présence pour contribuer à cette grande réflexion sur la médiation familiale et sur ses effets !
Date : 26 mai 2023
Lieu : Maison de quartier Villejean, 2 rue de Bourgogne, 35000 RENNES