Après deux jours d’une médiation diligentée par la préfecture, syndicats et direction du Bon-Sauveur se sont entendus pour répondre en partie à la crise sociale qui secoue l’établissement.
« La médiation a porté ses fruits », annonce avec soulagement Jonathan Miranda, délégué syndical Unsa au Bon-Sauveur, l’établissement de santé albigeois traversé par une crise sociale sans précédent depuis plusieurs mois.
Faute d’avoir pu trouver un accord la semaine dernière, et après avoir passé la nuit dans l’auditorium de la fondation, syndicats et direction se sont mis autour d’une table dans le cadre d’une médiation supervisée par la préfecture » – A. Passelac -(Extrait de ladepeche.fr du 16/02/2022)
La médiation administrative dispose d’un formidable potentiel. Possible, parfois même obligatoire, ses modalités de mise en œuvre requièrent néanmoins d’être adaptées aux spécificités de l’action publique. Ce webinaire s’adresse à des médiateurs non spécialistes, des avocats, des gestionnaires publics ou des citoyens intéressés par la chose publique. Comprendre « les règles du jeu » de la médiation administrative pour oser explorer cet objet inédit et encore méconnu.Mme Elsa COSTAResponsable du Certificat Médiation Administrative au CEMAAncienne magistrate administrative, Elsa Costa est titulaire du diplôme universitaire de médiation de l’Ifomène et formée aux techniques de créativité. Elle intervient aujourd’hui en qualité de médiatrice administrative à la demande des tribunaux administratifs et cours administratives d’appel et développe en parallèle une activité d’accompagnement des organismes publics pour la prévention, la gestion des conflits et la conduite de projets collectifs. Elle est formatrice en modes et amiables et en intelligence créative. Mme Eve COBLENCEAncienne directrice d’hôpital, Eve Coblence a rejoint la magistrature administrative en 2011. Formée, par ailleurs, en psychothérapie et en médiation, elle allie une expérience dans la gestion des personnes et des organisations et une expertise juridique dans tous les domaines du contentieux administratif. Elle est aujourd’hui référente médiation du tribunal administratif de Cergy-Pontoise et membre du comité Justice administrative et médiation installé par le Conseil d’Etat, instances au sein desquelles elle œuvre au développement de la médiation administrative. Me Nathalie TISSEYRE-BOINETResponsable des MARD au CEMA animera le Webinaire
Marché relatif à la formation des éducateurs de la protection judiciaire de la jeunesse à la médiation dans le champ de la justice pénale des mineurs.
Objet :
Le présent marché a pour objet la formation qualifiante de 400 éducateurs de la protection judiciaire de la jeunesse, secteur public et associatif habilité, leur permettant de disposer des compétences nécessaires à la mise en œuvre de la médiation prononcée par le juge des enfants ou la juridiction pour mineurs en alternative aux poursuites ou dans le cadre de du module réparation d’une mesure éducative judiciaire
Organisme :
Ministère de la Justice – Ecole nationale de la protection jusdiciaire de la jeunesse (59100 – ROUBAIX)
« La Médiation, l’un des modes de règlement des différends, en remplacement d’une procédure judiciaire (ou en cours de procédure), mérite toute notre attention tant elle peut être efficace et satisfaisante pour les parties qui n’ont ainsi pas le sentiment qu’un tiers (le tribunal) leur impose sa solution, qui n’est que rarement satisfaisante ne serait-ce que pour l’une des parties, et jamais pour les deux. Mais encore fallait-il ensuite que l’accord trouvé en médiation puisse avoir une valeur réelle et reconnue, si possible sans passer devant les tribunaux. C’est chose faite : l’accord de médiation rédigé par acte d’avocat constituera un titre exécutoire au sens légal du terme avec toutes les conséquences notamment pour l’éfficacite de son exécution » (Extrait de village-justice.com du 17/02/2022)
« Comment régler un conflit de voisinage, familial ou même financier sans passer par la case tribunal ? La médiation, de plus en plus sollicitée par la justice, et dans certains cas obligatoire, permet aux justiciables de régler un litige à l’amiable. La plateforme en ligne toulousaine “minute ! médiation”, fondée en septembre 2021 par deux médiatrices, Marie-Laure Vanlerberghe et Françoise Housty, permet à tous, particuliers, entreprises et grands comptes, d’y avoir recours de façon simple et rapide.
« Je me suis rendue compte que beaucoup de justiciables ne savaient pas à qui s’adresser et comment entamer une médiation » déclare Marie-Laure Vanlerberghe, ancienne huissier de justice. Face à ce constat, cette dernière a eu l’idée de créer “minute! médiation”, « un outil numérique qui permet de lancer un processus de médiation de manière simple, rapide et efficace ». Un projet qu’elle décide de concrétiser en s’associant avec Françoise Housty, juriste de formation et médiatrice depuis 15 ans.
Inviter les deux parties à la médiation
Une fois sur le site internet de “minute! médiation”, les utilisateurs doivent créer un compte, indiquer leur statut et renseigner leur litige, qu’il s’agisse, par exemple, d’un conflit familial lié à une séparation ou à une succession, d’un différend financier entre bailleur et locataire ou encore d’un conflit entre une entreprise et ses associés.
Ensuite, la plateforme propose un questionnaire rapide composé de deux à trois questions, qui permettent, grâce à un algorithme, de rédiger la problématique du client de façon synthétique. Cette dernière est alors présentée sous forme de lettre « d’invitation à la médiation », relue par l’une des médiatrices, puis envoyée à la partie adverse qui bénéficie de 20 jours pour accepter, refuser, ou ne pas répondre à la demande. Cette première étape représente un coût de 34.80 euros pour le demandeur. »-C Bénatti – (Extrait février 2022)
Sous la houlette de la chambre d’agriculture, 22 médiateurs interviennent chaque année en Bretagne pour (tenter de) dénouer les conflits entre associés. Parmi eux, Jean-Yves Guillaume, 69 ans, éleveur porcin à la retraite, à Pluméliau-Bieuzy. Rencontre avec un homme de dialogue.
Pourquoi êtes-vous devenu « agri-médiateur » ?
Jean-Yves Guillaume : « J’ai longtemps été président de Cuma. Déjà là, j’étais confronté aux relations humaines qui peuvent se dégrader. En 2011-2012, je me suis formé dans le cadre du réseau Agri-médiation, porté par la chambre d’agriculture. Et, à la retraite, je m’y suis attelé… La médiation par les pairs aide à instaurer le climat de confiance nécessaire. Ça peut parfois être compliqué mais c’est humainement très enrichissant ».
À quel moment intervenez-vous ?
« Au départ, on partage des valeurs, on s’associe… Mais il peut arriver, au bout d’un certain temps, qu’on ne se parle plus assez. Petit à petit, la personne qui se sent lésée garde les choses… Ça peut finir par exploser. On ne peut plus se supporter alors qu’on doit continuer à travailler ensemble. Ça peut être la répartition des tâches, les choix d’investissement, la comptabilité, le courrier… Tout ce qui fait le quotidien d’une exploitation en fait. Il y a des situations de grande souffrance, de grande violence. C’est là que nous pouvons intervenir. Tout passe par l’animatrice du réseau. Soit ce sont les partenaires de la chambre d’agriculture, soit ce sont directement les associés qui la contactent. Il faut analyser la situation et convaincre tous les associés de participer à cette médiation. Sinon, ça ne marche pas… ».
Comment ça se passe ?
« La médiation s’organise en plusieurs temps et sur plusieurs semaines. On intervient toujours en binôme – un homme et une femme — pour être au plus près des sensibilités de chacun. Et les « jeunes » médiateurs interviennent toujours avec des bénévoles plus expérimentés. Le secteur géographique d’intervention est aussi très important : il ne faut pas que les médiateurs et les médiés se connaissent. Écoute bienveillante, reformulation, neutralité, confidentialité… Ce sont les maîtres-mots pour instaurer la confiance. Lors des entretiens individuels, il est très important que chacun puisse formuler son ressenti, ses aspirations, puisse vider son sac. On prend le temps qu’il faut, pour que tout soit dit.
Ensuite, on débriefe entre médiateurs et avec l’animatrice du réseau » – C. Marion – (Extrait de letelegramme.fr du 13/02/2022)
« Le syndicat espère une reprise des discussions bientôt avec le médiateur, après presque neuf mois de lock-out à la cimenterie de Joliette qui appartient au Groupe CRH Canada.
« L’employeur voulait réduire sa production de quatre fours à deux fours. On était 150 employés et ils nous ont annoncé, en novembre dernier, qu’ils allaient opérer avec 60 employés et le reste en sous-traitance », a relaté en entrevue mardi le directeur québécois d’Unifor, Renaud Gagné.
Le syndicat affirme que lui voulait seulement maintenir ses emplois, ses acquis.
« L’entreprise tente d’obtenir des concessions. Ils ont adressé 417 demandes, au départ. Et nous : zéro. Tout ce qu’on voulait et tout ce qu’on recherche depuis des mois, c’est que l’employeur utilise, chaque fois que c’est possible, ses employés qui sont sur une liste de rappel », a relaté M. Gagné.
Mais la direction veut avoir plus de flexibilité, recourir à la sous-traitance, dans le but de réduire ses coûts, rapporte-t-il, en ajoutant qu’il doute que cela atteigne le but visé.
Le directeur québécois d’Unifor rapporte que les relations de travail y sont difficiles. Le conflit s’est d’ailleurs retrouvé devant le Tribunal administratif du travail, après qu’Unifor eut allégué le recours à des travailleurs de remplacement pendant le lock-out. Il a eu gain de cause en partie, mais l’employeur a demandé une révision de la décision. Ce dossier n’est donc pas clos. » – L. Levesque -(Extrait de lapresse.ca du 15/02/2022)