« Les médiateurs fédéraux tenteront cette semaine de faire baisser d’un cran la tension qui s’est installée autour de la table de négociation entre le Syndicat des débardeurs du port de Montréal (SCFP 375), affilié à la FTQ, et l’Association des employeurs maritime (AEM).
Les débardeurs du port de Montréal prévoient entamer cette semaine une grève partielle au cours de laquelle ils ne travailleront plus les fins de semaine et ils refuseront de faire des heures supplémentaires. Seuls les services essentiels seront assurés.
Les deux parties ont été convoquées mardi par le Service fédéral de médiation et de conciliation : l’AEM en matinée, le SCFP 375 en après-midi.
L’employeur et le syndicat, qui a rejeté une offre qualifiée de « finale » le mois dernier, sont à couteaux tirés depuis la fin de la trêve de sept mois décrétée l’été dernier à l’issue d’une grève de deux semaines. Et l’ambiance s’est détériorée davantage en fin de semaine.
Disant avoir reçu samedi un avis laissant entendre que l’employeur exercerait son droit de lock-out à compter de mardi, le SCFP 375 a répliqué dimanche avec un avis de grève partielle, qui sera en vigueur pour une durée illimitée.
Mardi, les 1000 débardeurs du port de Montréal commenceront donc à donner des disponibilités limitées aux opérateurs. Ainsi, à compter de mercredi, les syndiqués n’accepteront plus de faire des heures supplémentaires au-delà des huit heures normales. De même, ils n’offriront plus aucune disponibilité les fins de semaine.
Les quarts de travail du lundi au vendredi de jour, de soir et de nuit seront toutefois travaillés normalement, assure le SCFP 375. En outre, les services essentiels seront maintenus. -J Labbe- » (Extrait de msn.com du 13/04:2021=