Un article intéressant d’Adeline Hulin, chargée de projet à l’Unesco sur les questions de liberté d’expression et développement des médias et notamment du rôle du Conseil de presse ou du médiateur pour veiller au respect de la déontologie dans les médias.

« Ces institutions ne rentrent-elles pas en contradiction avec la fonction de médiateur au sein des médias ?
Adeline Hulin : Non, l’un n’exclut pas l’autre. L’inconvénient du poste de médiateur c’est qu’il est interne à un média, ce qui le rend vulnérable aux intérêts corporatistes. Cela est moins le cas à une échelle nationale. En France, il est vrai que beaucoup considèrent que l’on n’a pas besoin de Conseil de presse parce qu’il y a des médiateurs. Mais ce ne sont pas forcément les médias qui auraient le plus besoin d’un médiateur qui vont s’en doter. Au vu de la crise de confiance que subit la presse en France et en Europe, chaque possibilité offerte au dialogue entre les médias et leur public ne peut être que positive et génératrice de confiance. » (Extrait inaglobal.fr du 6/09/2017)
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