La Métropole de Lyon renforce la médiation sociale dans trois collèges REP+ (lyoncapitale.fr)


« Face aux tensions qui perturbent le climat scolaire dans certains quartiers populaires, la Métropole de Lyon prolonge son dispositif de médiation sociale dans trois collèges REP+. Une décision appuyée par les résultats encourageants de la première année d’expérimentation.

La Métropole de Lyon confirme son engagement pour la tranquillité scolaire en renouvelant l’expérimentation de médiation sociale dans trois collèges REP+ : Henri-Longchambon (Lyon 8ᵉ), Simone-Lagrange (Vaulx-en-Velin/Villeurbanne) et Paul-Éluard (Vénissieux). Portée par l’association ALTM, cette initiative s’inscrit dans les priorités du Contrat de ville 2024-2030, qui met l’accent sur la présence humaine de proximité, la prévention et l’accompagnement des familles. » (Extrait de lyoncapitale.fr du 18/11/2025)

En savoir plus sur https://www.lyoncapitale.fr/actualite/la-metropole-de-lyon-renforce-la-mediation-sociale-dans-trois-colleges-rep

Rapport d’activité 2024 de la Médiatrice de la ville de Lyon


Rapport à consulter sur https://www.calameo.com/read/00004189750f65b4a1e28

« Le Centre interprofessionnel de la médiation et d’arbitrage (Cima) de Lyon fête ses 20 ans » (Tout Lyon)


« Le 17 octobre, la médiation sera à la fête avec l’anniversaire des 20 ans du Centre interprofessionnel de la médiation et d’arbitrage (Cima) de Lyon.

C’est l’un des marqueurs forts de la vie juridique lyonnaise. La médiation a fait son chemin depuis le début des années 2000, au sein des professions du droit et du chiffres. A ce titre, la création du Centre interprofessionnel de la médiation et d’arbitrage (Cima) fondé en 2004 par le barreau de Lyon, a posé des bases durables des modes alternatifs de résolution des différends (Mard).

D’abord développée autour des enjeux de droit de la famille, la médiation tend à investir timidement la sphère judiciaire. « Il n’est pas évident pour entreprise par exemple de payer à la fois des avocats et un médiateur pour une même affaire« , note Marie-Josèphe Laurent, présidente du Cima.

Pour l’ancienne bâtonnière de Lyon, « c’est une question de culture, qu’il faut insuffler aux justiciables« , arguant du fait que plus de 50 % des dossiers passés entre les mains du Cima se sont résolus par le biais de la médiation. » (Extrait de mesinfos.fr du 8/10/2024)

En savoir plus sur https://mesinfos.fr/69000-lyon/le-centre-interprofessionnel-de-la-mediation-et-d-arbitrage-cima-de-lyon-fete-ses-20-ans-207691.html

Lyon : des permanences de médiation pour régler des litiges ou contester une décision de la municipalité (lyoncapitale.fr)


« C’est une première à Lyon. Depuis le début de l’année, la Ville de Lyon lance des permanences de médiation dans chaque arrondissement. Porté par Sandrine Serpentier-Linarès, nommée l’année dernière comme médiatrice, ces rendez-vous entre locaux et professionnels de la médiation permettent de répondre à une demande pour débloquer une situation, expliquer une décision ou mettre fin à un conflit. « Le poste de médiatrice incarne l’idée d’une “dé-brutalisation” de l’administration et de proximité« , explique Yasmine Bouagga, maire du 1er arrondissement. Le médiateur territorial s’inscrit au plus près de la collectivité tout en étant dépendant, mais ne peut intervenir après une décision de justice définitive. » -L. Aujal- (Extrait de lyoncapitale.fr du 2/04/2024)

En savoir plus sur https://www.lyoncapitale.fr/actualite/lyon-des-permanences-de-mediation-pour-regler-des-litiges-ou-contester-une-decision

Appel à candidature relatif à la mise en œuvre d’une mission de médiation pour la Ville de Lyon


I. CONTEXTE DE L’APPEL À CANDIDATURE
La Ville de Lyon a validé, en Conseil municipal du 19 janvier 2023, les modalités de mise en œuvre d’un
dispositif de médiation de la Ville. Cette action se tient dans le cadre du Pacte de la Ville de Lyon en
faveur de la qualité de service aux usagers, qui prévoit diverses actions visant à promouvoir
l’adaptabilité du service public, dont la création d’un dispositif de médiation municipale dans un esprit
de règlement amiable des litiges avec les usagers mais aussi d’amélioration continue de la qualité de
service.
La municipalité est donc à la recherche du-de la médiateur-trice de la Ville de Lyon et lance pour cela
un processus public d’appel à candidatures, pour permettre une sélection transparente du-de la
titulaire.


II. DÉFINITION DE LA MISSION
Le médiateur ou la médiatrice de la Ville de Lyon est une personnalité qualifiée et indépendante
chargée de régler à l’amiable les litiges entre les usagers et l’administration municipale, dans le respect
du principe de légalité, en faisant prévaloir l’équité. Il-elle favorise l’accès aux droits, veille au respect
des droits des usagers et contribue au développement des modes de règlement amiable des litiges
externes.
Toute personne pourra saisir le-la médiateur-trice de la Ville de Lyon si une décision de la collectivité,
ou bien une absence de réponse de celle-ci, semble porter atteinte à ses droits.
Le-la médiateur-trice de la Ville permettra de renouer le dialogue et de trouver des solutions ou des
compromis à des situations d’incompréhension, de blocage entre les usagers et la collectivité.
Sa force d’être un tiers extérieur à la collectivité permettra d’aider à la prise de recul sur le problème
rencontré par l’usager, parfois simplement en réexpliquant les motifs de refus ou le positionnement
considéré comme bloquant de l’administration.
Au-delà des situations conflictuelles qu’il-elle va contribuer à désamorcer, le-la médiatrice de la Ville
de Lyon pourra proposer des améliorations ou des évolutions dans l’organisation de la collectivité :
dans ses procédures, ses règles d’arbitrage, son niveau de service apporté à l’usager, etc.
Le dispositif de médiation couvre l’ensemble des compétences de la Ville à l’exclusion :
 des procédures et décisions en matière de commande publique, dont les voies de
résolution sont spécifiques en application du code des marchés publics ;
 des litiges entre les agents et la Ville comme employeur, ceux-ci relevant spécifiquement
du décret n° 2022-433 du 25 mars 2022.


III. DURÉE DE LA MISSION
Le mandat est de 6 ans non-renouvelable. (Extrait de lyon.fr du 10/02/2023)

En savoir plus sur https://www.lyon.fr/sites/lyonfr/files/content/documents/2023-02/Appel%20%C3%A0%20candidature%20M%C3%A9diiation%20Ville%20de%20Lyon.pdf

La Métropole de Lyon a annoncé la signature d’un accord de médiation garantissant l’occupation d’un bâtiment métropolitain


« Mardi 6 juillet, la Métropole de Lyon a annoncé la signature d’un accord de médiation garantissant l’occupation d’un bâtiment métropolitain cours Lafayette, dans le 3e arrondissement. Accouché dans la douleur, cet accord ne soulève pas l’enthousiasme ni des habitants du squat, ni des soutiens.

Autre lieu, autre contexte. La Métropole de Lyon a annoncé la signature d’un accord de médiation avec les occupants du squat « Lafayette », dans le 3e arrondissement de Lyon. Après une première convention signée avec un squat à Vaise en mai dernier, la collectivité autorise l’occupation d’un bâtiment métropolitain et va effectuer des travaux pour le confort de vie des habitants. En échange : les squatteurs s’engagent à quitter les lieux le 30 juin 2022. Ce faisant, la Métropole acte ainsi la naissance d’un second squat « officiel » à Lyon.

(…)

Avant cette signature, la Métropole était dans une procédure judiciaire visant à faire expulser les occupants du squat Lafayette. La collectivité avait fait appel à la suite d’une victoire des squatteurs en première instance, le tribunal judiciaire leur ayant laissé deux ans de délai. La Métropole, comme elle le reconnaît dans son communiqué de presse, a finalement accepté la mise en place d’une médiation pour arriver à la signature du dit accord. C’est la Cour d’appel qui a nommé comme médiateur, André Gachet – ancien responsable de l’Alpil (action pour l’insertion par le logement) et membre du même mouvement politique que le vice-président Renaud Payre. C’est par son biais que se sont fait les négociations. » (Extrait de rue89lyon.fr du 8/07/2021)

En savoir plus sur https://www.rue89lyon.fr/2021/07/08/lyon-un-nouveau-squat-officiel-cours-lafayette/

Les médiateurs sociaux attendent une reconnaissance statutaire de leur métier


Accueil

« Apaiser les conflits, permettre le lien entre des personnes et des institutions, faciliter l’accès aux droits ou encore accompagner les habitants dans leurs projets : quelque 12.000 professionnels de la médiation sociale sont actifs en France aujourd’hui. Plaidant pour une reconnaissance du statut de médiateur social, le réseau France médiation organisait ce 29 juin une conférence pour mieux faire connaître ce métier et ses spécificités.

(…)

Une norme Afnor bientôt homologuée, en attendant un statut

On compterait quelque 12.000 médiateurs sociaux en France, actifs dans l’espace public et l’habitat collectif, dans les transports en commun, les écoles, mobilisés pour faciliter l’accès aux droits et aux services, notamment par de l’aide à l’usage du numérique, ou encore pour accompagner la participation et les projets des habitants. Le médiateur est surtout un « tiers impartial et indépendant » mobilisé dans le « règlement des conflits de la vie quotidienne » et s’efforçant d’établir un lien « entre les personnes ou les institutions », selon le site de France médiation. Encore méconnu, « le métier aujourd’hui n’est pas statutairement reconnu », a mis en avant Xavier Rochefort, directeur général d’ALTM et président de France médiation. Fédérant environ 80 opérateurs de médiation sociale dont 20 collectivités, l’association se bat pour la création de ce statut, gage de reconnaissance du métier, de professionnalisation de l’ensemble des intervenants, de structuration et de sécurisation du secteur. En attendant un cadre législatif et réglementaire, une norme Afnor définissant la médiation sociale est expérimentée depuis 2014 et devrait « être officialisée et homologuée dans les prochains mois », a ajouté Xavier Rochefort (voir notre article de 2017).

Tranquillité publique : la médiation nécessaire pas seulement dans les QPV

« C’est un maillon incontournable de la politique de la prévention de la délinquance », pour Mohamed Chihi, adjoint au maire de Lyon en charge de la sûreté, de la sécurité et de la tranquillité. À Lyon, la présence en « immersion » des médiateurs sociaux dans différents quartiers est « un gage de cohésion sociale », pour l’élu. Mohamed Chihi souligne en particulier la reconnaissance de leur rôle par les services de police et appelle à bien distinguer le métier d’éducateur avec celui de médiateur social, qui consiste à « faire le relais avec les structures existantes » – dont l’éducation spécialisée, si besoin.  

Adjoint au maire de Bordeaux chargé de la tranquillité publique, de la sécurité et de la prévention, Amine Smihi a vanté les mérites d’un dispositif installé par la précédente majorité, de son efficacité dans le cadre du contrat local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) et du groupement d’intérêt public Bordeaux métropole médiation. La médiation dédiée à la tranquillité publique doit selon lui concerner une diversité de quartiers, dont le centre-ville, et pas seulement les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). L’élu bordelais mise enfin sur une implication financière prochaine du département et de la région sur ces sujets. Si la médiation sociale est essentiellement financée par l’État – dans le cadre de la prévention de la délinquance et de la politique de la ville – et les collectivités, les associations de médiation tendent à diversifier leurs activités, et donc leurs sources de revenu, par exemple via des prestations dans le cadre de chantiers ou pour le compte d’opérateurs de l’énergie.  » -C Megglé-Extrait de banquedesterritoires.fr du 29/06/2021)

En savoir plus sur https://www.banquedesterritoires.fr/les-mediateurs-sociaux-attendent-une-reconnaissance-statutaire-de-leur-metier?pk_campaign=newsletter_quotidienne&pk_kwd=2021-06-29&pk_source=Actualit%C3%A9s_Localtis&pk_medium=newsletter_quotidienne

Financement de la médiation par la Ville de Lyon pour lutter contre l’insécurité


Lyon Mag

« La Ville de Lyon prévoit de diviser son enveloppe globale pour plusieurs structures et associations concernant tous les arrondissements. La médiation est notamment l’un des grands thèmes défendus par les équipes de Grégory Doucet. L’agence Lyon Tranquilité Médiation ALTM pourrait ainsi recevoir 27 748 euros pour réaliser de la « médiation à proximité des établissements de nuit entre 19h et 2h par 3 médiateurs : prévention et régulation des conflits, sensibilisation des clients des établissements, objectivation des doléances ».

La mairie a imaginé aussi proposer aux Lyonnais des permanences hebdomadaires pour s’informer. L’association Médiation Lyon AMELY doit obtenir 35 200 euros pour tenir des permanences d’accès au droit et de médiation pour résoudre des conflits du quotidien, tandis que Le Mas – Mouvement d’action sociale recevra 70 426 euros pour organiser 14 permanences hebdomadaires d’accueil et d’accompagnement socio-judiciaire des personnes victimes, 5 permanences de soutien psychologique, de l’accueil en urgence des personnes victimes 7j/7 ou encore pour s’occuper de la gestion de 48 téléphones grave danger dans le cadre des violences conjugales. » (Extrait de lyonmag.com du 21/05/2021)

En savoir plus sur https://www.lyonmag.com/article/115686/spectacle-de-theatre-policiers-habitants-mediation-200-000-euros-bientot-debloques-par-la-ville-de-lyon-pour-lutter-contre-l-insecurite

Lyon : la réponse de l’ALTM à la crise sanitaire et sociale


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En savoir plus sur https://altm.fr/

Café de la médiation (Lyon) : La question du harcèlement et la médiation, le 6/02/2020


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En savoir plu sur http://mediation-a-lyon.fr/cafe-mediation-a-lyon/agenda-mediation/

« La médiation urbaine, un champ émergent qui participe à la construction sociale des métropoles », Maël Meralli-Ballou, Thèse de doctorat en géographie, aménagement et urbanisme , Université Lyon II, 2014, 485p.


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Résumé : Les outils de la médiation urbaine, des nouvelles pratiques qui participent àla construction sociale des métropoles Cette recherche interroge l’apparition de nouvelles pratiques visant à donner corps aux territoires. Les évolutions contemporaines et notamment le phénomène de métropolisation entraînent des mutations importantes des systèmes socio-spatiaux locaux. La désynchronisation entre les territoires administratifs et les territoires fonctionnels s’étend. Au-delà de la recherche d’une adéquation impossible entre ces deux types de territoires, nous supposons que le hiatus entre les représentations des territoires, adossées sur les échelles institutionnelles, et l’apparition de nouveaux territoires pose problème. Le manque de repères territoriaux adéquats empêcherait l’émergence de représentations partagées du territoire métropolitain. Au prisme du concept de médiation, nous proposons une nouvelle catégorie d’action : biennales, capitales européenne de la culture, nuits blanches, autant de dispositifs qui ont pour objet de construire des représentations de l’échelle métropolitaine. Nous optons ainsi pour une définition de la médiation comme principe de construction de la société, au travers de la création de références communes durables, dépassant les relations interpersonnelles. Dans cette optique, la médiation urbaine rassemble l’ensemble des nouveaux dispositifs visant à repenser les représentations des territoires. Nous admettons un renouvellement des pratiques au regard des modifications profondes induites par le phénomène de métropolisation. Nous proposons, dans un premier temps, une analyse de 77 actions pour mettre en avant les caractéristiques communes de ces nouveaux dispositifs. En proposant une grille d’analyse des actions nous mettons en avant l’impératif symbolique et rassembleur de ces nouvelles actions et sa constitution en tant que nouveau champ social. Dans un second temps, nous nous focalisons sur le contexte de la région lyonnaise. Nous analysons le processus de structuration locale des actions. La problématique se focalise alors sur la distinction entre entrepreneurs métropolitains et acteurs locaux, le terme de médiation faisant ressortir les tensions entre intérêt collectif et intérêt général, construction des territoires et pouvoir.

Mots clés : médiation, métropolisation, Lyon, Utopies Réalisées, territoire, médiation urbaine

Thèse à consulter sur http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/2014/meralli_ballou_m/pdfAmont/meralli_ballou_m_these.pdf

ou https://www.observatoiredesmediations.org/Documentation/Bibliographie?ID=139