« Ce webinaire aura lieu le mardi 15 octobre 2024, de 12h30 à 13h30.
Il sera animé par Dominique WEBER, Médiatrice et Présidente de l’Association Nationale des Médiateurs. Elle échangera avec Frédérique AGOSTINI, Conseillère à la Cour de cassation et Présidente du Conseil National de la Médiation (CNM), Myriam BACQUÉ, Médiatrice et formatrice, et Vice-Présidente du CNM et Christiane FERAL-SCHULH, avocate, ancienne présidente du Conseil National des Barreaux et Vice-Présidente du Conseil National de la Médiation, sur le thème « Les travaux duConseil National de la Médiation : Point d’étape ».
Ce webinaire prendra la forme d’un échange entre les intervenantes et l’animatrice autour des travaux du CNM. Il s’agira d’évoquer les avancées des travaux du Conseil un an et demi après sa création, et de dresser un panorama des divers sujets qui ont d’ores et déjà fait l’objet d’avancées significatives, tout en se questionnant sur les éventuelles suites qui y seront données.
Pour rappel, 40 minutes seront consacrées à un jeu de questions/réponses, puis 20 minutes seront dédiées aux réponses à vos questions dans le chat de discussion : n’hésitez donc pas à participer activement si vous avez des questionnements sur ce sujet, que vous soyez néophyte ou expert en la matière ! » (Extrait)
« Ce webinaire aura lieu le mercredi 16 octobre, de 12h30 à 13h30.
Il sera animé par Vincent RAMON, médiateur et formateur, et administrateur de l’ANM, qui échangera avec Cécile LAPIERRE, médiatrice professionnelle spécialisée dans la gestion de crise RH et la médiation en entreprise, et Gaëlle WALKER, médiatrice professionnelle, déléguée régionale et administratrice de l’ANM sur le thème « L’accompagnement des relations de travail : une médiation tout terrain ! ».
Il s’agira de définir les relations particulières que le médiateur doit appréhender lorsqu’il entre dans le monde de l’entreprise, qui demande au médiateur de s’y adapter pour y pratiquer un processus efficace. Au travers d’exemples très concrets, nos intervenantes ne manqueront pas d’exposer les liens et comportements qui se tissent au sein de l’entreprise.
Pour rappel, 40 minutes seront consacrées à un jeu de questions/réponses, puis 20 minutes seront dédiées aux réponses à vos questions dans le chat de discussion : n’hésitez donc pas à participer activement si vous avez des questionnements sur ce sujet, que vous soyez néophyte ou expert en la matière ! » (Extrait)
« Le 23 avril dernier, le groupe professionnel Ressources humaines de Sciences Po Alumni a organisé une conférence sur la médiation en entreprise comme réponse aux situations de conflit. Compte-rendu.
Après une introduction d’Agnès Pauquet, co-présidente du groupe RH de Sciences Po Alumni, les membres du bureau du groupe RH de Sciences Po, Isabelle Aoustin-Hercé, médiatrice expérimentée en entreprise et médiatrice judiciaire, auteure de « Stratégie de médiation pour les entreprises » (Ed Hermann), et Caroline Ferté, avocate associée spécialiste en droit social au sein du cabinet Fidal et médiatrice, sont intervenues sur ce sujet passionnant avec leurs invités : Franck Raimbault, directeur juridique social d’Air France, et Régis Aubert, Médiateur interne au sein du Secrétariat général de la Mission nationale de soutien et de médiation d’Orange.
Isabelle Aoustin-Hercé qui participe au développement de la médiation au sein d’entreprises, évoque les mutations du monde du travail, dont elle est une observatrice aguerrie du fait de sa pratique de médiatrice au quotidien : « les entreprises connaissent une profonde transformation de la qualité de vie et des conditions de travail, mais aussi des relations interpersonnelles entre les collaborateurs. L’incertitude provoquée par des situations complexes et mouvantes accroît le nombre de situations sensibles. » » (Extrait de emilemagazine.fr du
« Découvrez une opportunité unique de développement professionnel avec la Masterclass animée par le Prof. Arnaud STIMEC, un médiateur, auteur, et professeur de renom dans le domaine de la gestion des conflits. Connu pour ses recherches approfondies et son expertise en médiation au sein des entreprises et dans les relations inter-entreprises, Arnaud Stimec vous guidera à travers une série de webinaires conçus pour renforcer vos compétences en médiation.
« La médiation en entreprise(s) / organisation(s) et relations inter-entreprises »
Via ZOOM (Les détails seront communiqués aux inscrits).
À propos du formateur :
Le Prof. Arnaud Stimec est une figure éminente dans le domaine de la médiation et de la gestion des conflits en entreprise. Il est professeur à l’Université IAE de Nantes, où il se consacre à l’étude des dynamiques organisationnelles et des méthodes de médiation. Auteur de plusieurs ouvrages influents, Arnaud Stimec est particulièrement reconnu pour ses recherches sur les entreprises à mission et les stratégies de gestion des conflits. Sa triple formation en économie, sociologie, et droit, ainsi que son expérience pratique, en font un intervenant exceptionnel pour ce programme.
Programme :
Cette formation s’adresse aux médiatrices et médiateurs souhaitant approfondir leurs compétences dans la gestion des conflits internes (intra-organisationnels) ainsi que des conflits externes entre entreprises (B2B). Ce programme inclut 7,5 heures de Développement Professionnel Continu (DPC) reconnues par la CSMC, dont 1,5 heure d’intervision CPR. La participation est limitée aux 30 premiers inscrits pour garantir une interaction optimale et un apprentissage personnalisé.
Séance No. 1 : lundi 14 octobre 2024 : 17h30 – 19h00 CET
Les modèles de médiation au service de la médiation interne et inter-entreprises : trois dimensions fondamentales
Cette première séance abordera les cadres de référence pour les conflits internes et externes en entreprise. Vous explorerez trois dimensions essentielles de la médiation : la relation, le dialogue, et la négociation. Arnaud Stimec partagera ses perspectives sur la manière dont ces dimensions peuvent être utilisées pour résoudre efficacement les conflits dans différents contextes.
Séance No. 2 : lundi 21 octobre 2024 : 17h30 – 19h00 CET
Faire émerger les enjeux fondamentaux : comment utiliser les IPBM dans différents contextes ?
Apprenez à identifier et à traiter les enjeux clés dans les conflits organisationnels et inter-entreprises grâce à l’outil IPBM. Cette séance vous permettra de structurer vos négociations de manière efficace, en s’appuyant sur des exercices pratiques et des exemples concrets.
Séance No. 3 : lundi 11 novembre 2024 : 17h30 – 19h00 CET
Le diagnostic systémique avant de mettre en œuvre des médiations internes et inter-entreprises
Cette séance vous aidera à réaliser un diagnostic systémique préalable, essentiel pour aborder les médiations complexes. Vous découvrirez comment évaluer les dynamiques en jeu et élaborer une approche sur-mesure pour chaque situation. Note : Le 11 novembre étant un jour férié en France, cette date pourra être modifiée à la demande des participants.
Séance No. 4 : lundi 25 novembre 2024 : 17h30 – 19h00 CET
Les médiations complexes et multipartites au travail et entre entreprises : comment les aborder ?
Découvrez les techniques pour gérer des médiations complexes et multipartites, tant en interne qu’entre entreprises. Cette séance vous prépare à anticiper les défis et à naviguer à travers les aléas de ces médiations avec succès.
Séance No. 5 : lundi 9 décembre 2024 : 17h30 – 19h00 CET
Analyse de pratique / Intervision
La dernière séance est dédiée à l’analyse de pratiques à partir de cas concrets apportés par les participants. Vous aurez l’opportunité de revisiter les outils étudiés au cours du programme et de participer à une session d’intervision, essentielle pour le développement continu de vos compétences en médiation. » (Extrait de afim-mediation.com
« Plébiscitée pour solutionner des conflits interpersonnels, la médiation peut aussi être utilisée pour apaiser des tensions collectives. Deux médiateurs en entreprise, Julie Fritsch et Michael Copsidas, nous apportent leurs éclairages sur le sujet
(…)
Dans quelles situations la médiation collective est-elle indiquée ?
Julie Fritsch : De manière générale, une médiation, qu’elle soit collective ou individuelle, a tout son sens dans les situations conflictuelles ou de tensions, quand le dialogue est devenu difficile, voire impossible, lorsque l’aspect émotionnel et relationnel crée des dysfonctionnements. L’entreprise est un terreau favorable à l’émergence de conflits, il faut déculpabiliser à ce sujet (personnalités différentes, contextes de changements, objectifs forts, etc.) ! Le tout, c’est d’éviter l’escalade. Concernant les situations collectives, nous sommes souvent sollicités dans le cas :
d’une équipe avec un climat délétère, une mauvaise ambiance dont on a du mal à déterminer les causes ;
d’un conflit entre deux équipes distinctes ;
d’une équipe divisée en clans ;
d’un CODIR qui dysfonctionne, rendant les décisions de plus en plus difficiles à prendre ;
d’un CSE avec des membres qui ne s’entendent plus, paralysant ainsi le dialogue social au sein de l’entreprise. » (Extrait de editions-tissot.fr/actualitedu 11/09/2024)
« En grève depuis 65 jours, les femmes de chambre du Radisson Blu et la société Acqua, leur employeur, reprennent les négociations avec une médiation encadrée par l’inspection du travail, ce vendredi matin » -Léocadie Petillot – (Extrait de lamarseillaise.fr du 26/07/2024)
« La cour d’appel de Paris a organisé le 31 mai dernier un colloque intitulé « Oser la médiation en matière sociale ». Nous publions ci-dessous les propos conclusifs de Valérie Lasserre, Professeur agrégée des facultés de droit, Université du Mans.
« Oser la médiation en matière sociale » est le titre du colloque de la cour d’appel de Paris qui est depuis longtemps l’une des cours d’appel les plus dynamiques en matière d’amiable. Il y a à la chambre sociale une véritable « politique de chambre » en ce domaine depuis 2004 au sein d’une politique de Cour, qui est connue, réputée, aujourd’hui complètement intégrée et admise comme modèle. En « osant parler de ce qui fâche et osant être imaginatif », « en osant échanger pour aller plus loin », la cour d’appel de Paris a permis des débats riches d’enseignements qui renforcent un certain nombre de convictions.
Premièrement, le colloque a démontré que l’amiable ne sera effectivement ancré que s’il devient un véritable réflexe et à condition qu’il ne soit pas considéré comme une justice mineure, mais comme un droit subjectif des justiciables.
Dans ce sens, Madame la présidente Sophie GUENIER LEFEVRE a expliqué que le pôle social a la volonté ferme de garantir « le droit d’avoir recours à ce mode alternatif des différends qu’est la médiation ». De même le président Christophe Baconnier a souligné qu’il est contreproductif de présenter l’amiable comme un dispositif de désengorgement de la justice et même que « cela dénature la médiation ».
Deuxièmement, ce colloque a mis en valeur que l’amiable ne peut être développé si l’on n’est convaincu de son intérêt ; or quel est son intérêt, il est triple : Accompagner les personnes dans la gestion de leur conflit ; leur permettre de trouver une solution mieux adaptée à leurs besoins ; leur donner l’avantage de la maîtrise (maîtrise des solutions, maîtrise du temps). » (Extrait de actu-juridique.fr du 12/06/2024)
« Pour ce 8ème épisode d’Antidot, j’ai le plaisir de recevoir Laure Veirier, Psychologue Interculturelle devenue Médiatrice, Consultante et à la direction depuis 2014 de la formation « Pratiques de médiation » au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM).
Fondatrice du cabinet Interstice Médiation, Laure a développé une expertise en médiation collective en entreprise, dans le secteur public ou privé.
Elle réalise des enquêtes pour caractériser des situations de harcèlement ou de discrimination.
Elle est également auteure de l’ouvrage « Enjeux de la médiation collective au travail, pour un processus favorisant l’interculturalité », paru aux éditions Brochet.
Dans cet épisode, Laure Veirier évoque son parcours professionnel, ses premiers travaux réalisés sur les questions de diversité culturelle et sa découverte de la médiation, activité du langage.
Elle évoque comment la médiation, espace de dialogue, peut aussi être le lieu d’invention d’une culture commune, notamment dans un collectif de travail, au sein d’un service ou d’une équipe traversée par des tensions ou difficultés.
Nommer, dépasser, inventer, autant de possibilités permises par le recours à la médiation collective dont Laure expérimente depuis de nombreuses années le processus et les bénéfices. » (Extrait de antidot
« Le 14 juin 2022, la Cour de Cassation a rendu, au visa de l’article L1411-1 du Code du travail, l’avis suivant « en raison de l’existence en matière prud’homale d’une procédure de conciliation préliminaire et obligatoire, une clause du contrat de travail qui institue une procédure de médiation préalable en cas de litige survenant à l’occasion de ce contrat n’empêche pas les parties de saisir directement le juge prud’homal de leur différend ». Quelle est la portée de cet avis ? Pour l’apprécier, il est nécessaire de s’arrêter un instant sur la problématique soumise à la Cour.
Qu’est-ce qu’une clause de médiation ou de conciliation ?
Une clause de médiation ou de conciliation désigne la clause par laquelle les cocontractants ont convenu, contractuellement, de régler tout différend susceptible de survenir au cours de l’exécution du contrat contractuelle ou à l’occasion de sa rupture en recourant à une solution non juridictionnelle, privilégiant la recherche d’un accord, en faisant appel à un tiers conciliateur ou médiateur.
Les parties s’engagent ainsi à rechercher, avec l’aide d’un tiers, une issue amiable au différend (Voir notre article « Servat et conciliat » : l’ADN du Conseil de prud’hommes !) qui les oppose, avant de saisir les juridictions compétentes.
Validité des clauses de médiation ou de conciliation et droit d’agir en justice.
Le principe posé par la Cour de Cassation est que les clauses de médiation ou de conciliation préalable et obligatoire ne sont pas contraires au droit fondamental d’agir en justice, dans la mesure où l’interdiction de saisir le juge judiciaire est seulement temporaire.
C’est la raison pour laquelle (i) si les parties ont une obligation de résultat de mettre effectivement en œuvre une procédure de conciliation ou de méditation, elles n’ont en revanche qu’une obligation de moyens de rechercher de bonne foi une solution amiable à leur différend, (ii) ces clauses ne doivent pas faire obstacle à ce qu’une partie saisisse le juge aux fins d’obtenir une mesure d’instruction ou, en cas d’urgence, une mesure provisoire ou conservatoire, (iii) la mise en œuvre de ces clauses suspend le cours de la prescription [1] » (Extrait de www.village-justice.com du 22/09/2022)
« Pour ce 7ème épisode d’Antidot, j’ai le plaisir de recevoir Catherine Garreta, Médiatrice interne et Conseillère à l’éthique chez l’Agence Française de Développement (AFD).Ancienne élève de l’ENA, Catherine a un parcours riche au sein d’institutions publiques, s’investissant dans l’aide au développement et la protection de l’environnement avant de se former à la médiation et de créer un diplôme de médiation au CNAM.Au cours de notre échange, Catherine nous partage :
Comment elle a pensé le recours à la médiation interne au sein de son organisation
Le lien entre l’activité de conseillère à l’éthique et celle de médiateur et le refus de toute posture normative
Son action de sensibilisation auprès des collaborateurs et la médiation « invisible »
La vigilance qui doit être celle du médiateur interne et la solitude de la fonction
Un épisode qui passionnera les médiateurs, mais également tous professionnels s’intéressant à l’utilité de la médiation dans un cadre organisationnel. » (Extrait)