Québec : La médiation familiale gratuite mise à mal (lapresse.ca)


« Les médiateurs s’estiment sous-payés et bon nombre d’entre eux délaissent le programme gouvernemental, selon leur association

Les couples qui se séparent actuellement et qui espèrent bénéficier des trois à cinq heures de médiation gratuite offertes par le gouvernement (selon qu’ils ont des enfants ou non) risquent de faire face à une difficulté supplémentaire. Trouveront-ils un professionnel prêt à accepter leur dossier ?

Ce programme de quelques heures gratuites de services de médiation familiale est très couru au Québec. En 2021-2022, 16 878 couples y ont eu recours, selon des données du ministère de la Justice.

Or, l’Association des médiateurs familiaux du Québec (AMFQ) recommande actuellement à ses membres de cesser de proposer la médiation offerte gratuitement par le gouvernement et de facturer leurs propres honoraires.

C’est qu’en vertu du programme gouvernemental – dont l’objectif est d’éviter que les ex se déchirent en cour et engorgent les tribunaux –, les médiateurs familiaux se font, eux, payer, 110 $ l’heure, ce qu’ils jugent largement insuffisant. » – L. Leduc -(Extrait de lapresse.ca du 20/07/2023)

En savoir plus sur https://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/2023-07-21/la-mediation-familiale-gratuite-mise-a-mal.php

Étude (Québec) : la médiation a permis de réduire de 11,7% le nombre d’arrêts de travail (lesaffaires.com)


« MONTRÉAL — De 2014 à 2020, les services de médiation−conciliation du ministère du Travail ont permis de réduire de 11,7% le nombre d’arrêts de travail au Québec. 

Ce sont ainsi 1524 interventions en médiation−conciliation qui ont permis d’éviter plusieurs grèves ou lockouts, durant cette période, conclut une compilation faite par le ministère du Travail.

«L’intervention en médiation−conciliation joue un rôle important non seulement dans la réduction du nombre d’arrêts de travail et de leur durée, mais aussi dans la gestion de nouvelles causes de conflits», souligne le rapport intitulé «Mesure des effets des arrêts de travail et des activités de médiation−conciliation sur l’économie du Québec».

On y souligne aussi que le nombre d’arrêts de travail a beaucoup diminué au Québec au cours des 40 dernières années, mais «leurs coûts restent toujours élevés pour le Québec».

Durant la période étudiée, les arrêts de travail ont engendré une perte de 2,9 millions de jours−personnes, soit le nombre de jours d’un arrêt de travail multiplié par le nombre d’employés touchés par cet arrêt de travail. » (Extrait de lesaffaires.com du 7/07/2023)

En savoir plus sur https://www.lesaffaires.com/secteurs/general/etude–la-mediation-a-permis-de-reduire-de-117-le-nombre-darrets-de-travail-/642149

Vidéo (Québec) : « Comment favoriser la médiation dans les dossiers de harcèlement psychologique » par Céline Vallières (YouTube)


Vidéo à consulter sur https://www.youtube.com/watch?v=c8iTyeoB8c0&t=338s

Québec : formulaire de demande pour la reconnaissance des organismes accréditeurs en médiation civile


« Formulaire à remplir par les organismes qui souhaitent adresser, au ministère de la Justice, une demande de reconnaissance à titre d’organisme accréditeur en médiation civile.

A consulter Directive encadrant le pouvoir discrétionnaire du ministre de la Justice à l’égard de la reconnaissance des organismes accréditeurs en médiation civile

En savoir plus sur https://www.justice.gouv.qc.ca/espace-professionnel/mediateurs-civils/reconnaissance-organismes-accrediteurs/demande-pour-la-reconnaissance-des-organismes-accrediteurs-en-mediation-civile/

Québec : Communiqué de l’AMFQ à la suite de l’envoi courriel du ministère de la Justice daté du 27 juin 2023 pour combler des postes d’animateurs des séances d’information de groupe sur la parentalité après la rupture.


 28 juin 2023 

Objet : Communiqué de l’AMFQ à la suite de l’envoi courriel du ministère de la Justice daté du 27 juin 2023. 

Chères, chers médiateur(trices) familiaux, 

Hier, en toute fin d’après-midi, le ministère de la Justice envoyait une invitation s’adressant à l’ensemble des médiateurs familiaux accrédités du Québec afin qu’ils posent leur candidature pour combler des postes d’animateurs des séances d’information de groupe sur la parentalité après la rupture. 

Le ministère cherche à remplacer les animateurs actuels après que ceux-ci l’ont informé qu’ils suspendaient les séances, au moins jusqu’au 1er septembre 2023. 

L’AMFQ a initié des démarches auprès du ministère afin d’obtenir une bonification des conditions entourant les honoraires des médiateurs familiaux accrédités qui adhèrent au programme Accès Justice. 

Cette démarche inclut également, sans se limiter à ces seuls aspects, une demande de bonification significative des honoraires des animateurs de séances. 

Dans ce contexte, nous vous recommandons de ne pas donner suite à l’invitation du ministère. 

Nous vous demandons de vous montrer solidaires avec les animateurs qui travaillent actuellement à améliorer les conditions de rémunération pour l’animation des séances. Conditions qui n’ont pas été revues depuis 2012. 

Nous comptons sur vous pour faire circuler ce communiqué dans vos réseaux professionnels. 

Merci à l’avance de votre habituelle et essentielle collaboration. 

Julie Thériault, Travailleuse sociale, MA MSW médiatrice familiale accréditée 

Vice-présidente conseil d’administration de l’Association des Médiateurs Familiaux du Québec (AMFQ). 

Communiqué à consulter sur https://www.linkedin.com/pulse/communiqu%C3%A9-de-lamfq-%C3%A0-la-suite-lenvoi-courriel-du-justice-tremblay/?utm_source=share&utm_medium=member_android&utm_campaign=share_via

Québec : Les médiateurs familiaux se désengagent du système de médiation gratuite.


« L’auteure Claudine Cusson Présidente de l’Association des médiateurs familiaux du Québec (AMFQ), et trois autres signataires s’adresse au ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette. »

« Monsieur le Ministre de la Justice, la médiation familiale subventionnée se porte mal. Ce programme de médiation familiale permet aux couples en contexte de séparation de recevoir les services gratuits d’un médiateur accrédité pour un certain nombre d’heures.

Notre constat est accablant : les médiateurs familiaux se désintéressent de la pratique de la médiation familiale en général. Plus particulièrement, ils quittent le système de médiation gratuite.

Les causes de cette désaffection sont nombreuses. Si la médiation est gratuite pour les familles, les honoraires des médiateurs payés par le gouvernement n’ont pas été augmentés ni indexés depuis 2012. En même temps, le niveau de difficulté des cas de médiation a augmenté considérablement.

Actuellement, les revenus provenant de la médiation familiale ne permettent pas aux médiateurs familiaux d’assurer leur subsistance de base.

Les nouveaux médiateurs peuvent encore moins couvrir les frais de supervision, de formation et de spécialisation requis pour se développer adéquatement et durablement dans cette pratique.

Devant l’absence d’une volonté gouvernementale pour régulariser la situation, le Regroupement des animateurs des séances de parentalité après la rupture a décidé de suspendre les séances gratuites prévues jusqu’au 1er septembre 2023. Ce sont environ 1100 parents qui seront touchés par la suspension de ces séances.

L’Association des médiateurs familiaux du Québec (AMFQ) recommande d’ailleurs à ses membres de ne plus accepter la médiation sous le programme de gratuité, mais plutôt de facturer leurs propres honoraires et de ne pas quitter la pratique. C’est à contrecœur, et parce qu’il n’existe aucune autre option, que les médiateurs accrédités en viennent à cette solution de dernier recours, sachant que cela aura une conséquence sur les familles à faible revenu.

Monsieur le Ministre, nous sommes des professionnels spécialisés dans le dialogue et la recherche de solutions satisfaisantes pour les deux parties. Nous occupons une place essentielle dans une justice que l’on veut plus accessible et davantage orientée sur la médiation que sur le litige.

Malheureusement, les médiateurs n’ont plus les moyens économiques d’attendre. Il est urgent d’agir. »

* Cosignataires, du Regroupement des animateurs des séances de parentalité : Lorraine Filion, Shirley Kennedy, Marie-Hélène Lecompte (Extrait de lapresse.ca du 21/06/2023)

Lettre à consuler sur https://www.lapresse.ca/debats/opinions/2023-06-21/mediation-gratuite/les-mediateurs-familiaux-se-desengagent-du-systeme.php

Mémoire : « L’incidence du programme Vers le pacifique sur les buts de maîtrise et le sentiment d’appartenance à l’école » par Marie-Hélène Hiroux, Faculté des sciences de l’éducation, Université Montréal, 2011, 93p.



RÉSUMÉ
La présente étude avait pour but de déterminer si un programme de prévention de la
violence par l’entraînement aux habiletés en résolution de conflits et en médiation pouvait
avoir une incidence sur la motivation scolaire et le sentiment d’appartenance à l’école. De
par ses trois missions fondamentales (instruire, qualifier et socialiser), l’école québécoise
est pour l’élève à la fois un milieu de vie et un milieu d’apprentissage. Toutefois, des
problèmes de comportement et de motivation à apprendre peuvent freiner la réussite de
certains jeunes. Pour remédier à la situation, des programmes visant à améliorer le
comportement des élèves et à prévenir la violence à l’école ont été mis sur pied et évalués,
indiquant une amélioration de certains comportements. Quelques études ont aussi noté une
corrélation entre ces programmes et la motivation à apprendre. Sachant que l’adoption de
buts de maîtrise et le sentiment d’appartenance à l’école sont des variables qui agissent
positivement sur la motivation à apprendre, il est pertinent de se demander si un tel
programme peut avoir une incidence sur ces variables. Des analyses secondaires de
données issues du Rapport final d’évaluation des impacts du programme Vers le pacifique
pour les quatre années de sa mise en œuvre (Bowen, 2006) ont été effectuées afin de
vérifier si le programme Vers le Pacifique avait un impact sur les buts de maîtrise et le
sentiment d’appartenance et déterminer quels comportements appris grâce au programme
agissaient sur ces deux mêmes variables. De plus, le sexe des participants, ainsi que le
niveau d’implantation du programme dans les écoles, ont été considérés dans les analyses.
Les résultats aux analyses de variance ont révélé que le programme Vers le pacifique
n’avait pas d’incidence sur les buts de maîtrise et le sentiment d’appartenance. Peu importe
le groupe et le sexe, les buts de maîtrise et le sentiment d’appartenance ont diminué au
deuxième temps de mesure. Toutefois, un des comportements appris grâce à Vers le
pacifique, la gestion des émotions, agit positivement sur l’adoption de buts de maîtrise. À la
lumière de ces résultats, qui cadrent avec certaines théories présentes dans la littérature, il
est recommandé aux praticiens d’intégrer de manière plus explicite un volet motivationnel
au programme Vers le pacifique, dans le but de contrer la diminution des buts de maîtrise et
du sentiment d’appartenance et ainsi favoriser le développement de la motivation à
apprendre et la réussite scolaire.
Mots clés : Résolution de conflits – Buts de maîtrise – Sentiment d’appartenance

Mémoire à consulter sur https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/5354/Hiroux_Marie-Helene_2011_memoire.pdf?sequence=4&isAllowed=y

Québec : « Quand médiation et récréation font bon ménage » (journaldemontreal.com)


« Un peu partout au Québec, plus de 700 jeunes médiateurs sont à l’œuvre dans les classes et dans les cours d’école. Lorsque des conflits éclatent, ils viennent à la rescousse ! Ces médiateurs en herbe sont formés pour accompagner leurs camarades afin de prévenir la violence et de promouvoir les conduites pacifiques. 

Un modèle québécois

« La médiation par les pairs, ça crée un modèle positif dans l’école et ça favorise le sentiment de sécurité et d’appartenance, tout en développant l’autonomie et la responsabilisation des jeunes envers eux-mêmes et les autres », explique Isabelle Boissé, directrice générale de l’Institut Pacifique.

Cette initiative n’est que la pointe de l’iceberg, car chaque année, ce sont 80 000 jeunes qui sont formés par l’Institut Pacifique dans le cadre du programme Vers le pacifique. Soutenu par le Fonds d’études notariales de la Chambre des notaires, ce programme est enseigné aux enfants de 4 à 12 ans.

Il leur apprend à :

Des actions qui ont de l’impact

Une étude de l’Université de Montréal a démontré qu’après trois ans de mise en œuvre dans une école, les élèves exposés au programme arrivent à mieux gérer leurs émotions, à identifier les causes des conflits et à proposer des solutions. Ils sont également moins agressifs. 

L’équipe de formateurs-consultants de l’Institut Pacifique soutient l’implantation de ses programmes par l’animation d’ateliers, l’accompagnement et la formation du personnel dans les écoles, les centres de la petite enfance et les garderies. De plus, elle offre des ateliers destinés aux parents et aux jeunes. « (Extrait de journaldemontreal.com du 6/06/2023)

En savoir plus sur https://www.journaldemontreal.com/2023/06/06/quand-mediation-et-recreation-font-bon-menage

« Inhabituel : une médiation (réussie) entre le ministre de la Justice et la plus haut juge du pays… au Québec ! » par Fabrice Vert, Premier Vice-président au tribunal judiciaire de Paris (actu-juridique.fr)


« Une réorganisation de la justice québecoise sous tension

En témoigne, cette médiation rapportée par le journal québécois « Le Devoir », qui nous paraît ici extraordinaire, entre le ministre de la Justice québécois, Simon Jolin-Barrette et la juge en chef de la Cour du Québec, Lucie Rondeau, le médiateur-facilitateur étant un juge à la retraite et ancien sous-ministre de la Justice,  Jacques Chamberland.

Cette médiation, qui a duré trois mois, a permis aux protagonistes de trouver un accord sur le différend les opposant (qualifié  de bras de fer) et qui a défrayé la chronique :

  • d’un côté, la juge en chef a décidé de réduire le nombre de jours pendant lesquels les juges siègent au criminel (un jour sur deux), en raison de la complexification du droit et de la procédure (ce qui avait pour conséquence d’augmenter le temps de traitement des affaires criminelles) ;
  • de l’autre côté, le ministre de la justice a manifesté son opposition à cette décision.

L’accord prévoit une hausse du nombre de juges mais il ne suffira peut-être pas à résoudre la crise de fonctionnement que connaît aussi la justice québécoise (Journal « Le Devoir », 25 avril 2023), les délais judiciaires explosant en raison notamment de la pénurie de personnel.

Cette culture du dialogue au plus haut sommet de l’État peut nous surprendre, nous qui sommes plus habitués à une culture de l’affrontement et de la verticalité. Espérons en tout cas que cette culture va finir par se répandre dans notre société et dans notre organisation judiciaire. » (Extrait de actu-juridique.fr du 5/05/2023)

Article à consulter sur https://www.actu-juridique.fr/international/marl/inhabituel-une-mediation-reussie-entre-le-ministre-de-la-justice-et-la-plus-haut-juge-du-pays-au-quebec/?m_i=Ji6JqpzrSmXayjU2kPL5j3XwmrZ%2BFC_BBOTx_7bNmZgD1QV1BjGQeZHgY7sGA1Lbgq46ashBixE8gOYBjfeg73QoxIdJJb&M_BT=1375879220220

Québec : Congrès annuel de justice réparatrice et de médiation 2023 d’Equijustice : TRANSFORMER LES SYSTÈMES DE JUSTICE, 16 et 17 mai 2023 en présentiel et webdiffusion


Inscriptions sur https://lnkd.in/ekgCtbxi

Québec : une médiation dans le cadre de la grève Autobus Venise à ST François (journalsaint-francois.ca)


La grève du transporteur scolaire Autobus Venise se prolongera au moins deux semaines encore. Les deux parties ont convenu de se rencontrer en présence d’une médiatrice, les 6 et 7 mai, afin de dénouer l’impasse. (Extrait de journalsaint-francois.ca du 20/04/2023)

En savoir plus sur https://www.journalsaint-francois.ca/greve-chez-autobus-venise-la-mediation-aura-lieu-les-6-et-7-mai/