Article : « MEDIATION SCOLAIRE AU MALI : SON FOISONNEMENT ET LES QUALITES DU MEDIATEUR AUX GROUPES SCOLAIRES DE SAME ET SIRACORODOUNFING EN COMMUNE III DU DISTRICT DE BAMAKO » par Bréhima Salah TRAORE, Seydou LOUA, KURUKAN FUGA, La Revue Africaine des Lettres, des Sciences Humaines et Sociales, Vol3-N°12, décembre 2024, 319p.


Résumé
L’école, un espace éducatif et de formation, est souvent entamée par des maux relationnels qui peuvent paralyser les normes d’apprentissage. La médiation qui prévient et cure ces vices relationnels est conduite souvent par les adultes de l’école. Compte tenu de la multiplicité des conflits et violences dans l’espace scolaire, nous assistons aussi à un foisonnement des pratiques de médiation car elles sont considérées comme le moyen le plus souple, le plus proche au regard des autres modes de résolution des conflits. En plus de cela, les qualités du médiateur qui sont : l’impartialité, la neutralité, l’écoute active, la discrétion, etc., sont les moyens nécessaires de réussite des pratiques de médiation. Cet article se propose d’analyser le foisonnement de la médiation et les qualités du médiateur dans les écoles fondamentales de la commune III du district de Bamako. La méthodologie utilisée est mixte car le questionnaire et le guide d’entretien ont été les instruments d’enquête pour la collecte des données. Les résultats montrent que les conflits sont fréquents dans l’espace scolaire et les médiateurs, en utilisant diverse stratégies, arrivent à les atténuer.
Mots clés : compétences, école, foisonnement, médiation, qualités (Extrait)

Article à consulter sur https://revue-kurukanfuga.net/22-art-kurukanfuga-decembre-seydou-loua/

Mali : « La médiation pénale : Que dit la loi sur la médiation ? » (malijet.com)


« La médiation pénale a été introduite en droit malien à la faveur du code pénal de 2001 modifié. “En matière de droit, le recours à un médiateur est prévu dans certain domaine du droit privé, notamment le droit régissant les relations prévues entre les sujets du droit”, nous explique Samou Alexandre Coulibaly, juriste et coordinateur de suivi évaluation des projet et programme à la Clinique juridique Dèmè So.

La médiation pénale est un mode alternatif de règlement, qui a pour but la recherche de solutions amiables susceptibles d’assurer la réparation du dommage causé à la victime, de mettre fin au trouble résultant de l’infraction et de contribuer au reclassement de l’auteur de l’infraction. Les mesures d’application sont déterminées par le décret d’application du code pénal n°06-168/P-RM du 13 avril 2006 et qui font du procureur de la République le premier responsable de sa mise en œuvre. » – Zeïnabou Fofana – (Extrait de malijet.com du 21/07/2024)

En savoir plus sur https://malijet.com/la_societe_malienne_aujourdhui/293040-la-mediation-penale–que-dit-la-loi-sur-la-mediation-y.html

« La médiation sociale au Mali : Atout ou handicap ? » (malijet.com)


La médiation sociale est un processus de création et de réparation du lien social et de règlement des conflits de la vie quotidienne, dans lequel un tiers impartial et indépendant tente, à travers l’organisation d’échanges entre les personnes ou les institutions, de les aider à améliorer une relation.

Dr. Moussa Coulibaly, professeur de sociologie à l’Ecole normale supérieure (EN Sup), affirme que dépositaire d’une autorité morale en général, le médiateur social intervient très souvent à la demande d’une ou des deux parties en conflit ou par le truchement d’une entité qui décide de mettre fin à un conflit. “Il facilite le dénouement du conflit en créant les conditions d’une résolution temporaire ou définitive d’un conflit. Par conséquent, le rôle de la médiation se met en place lorsque les possibilités d’un dialogue fécond entre les belligérants ou les parties en conflit n’existent plus. Quand les parties en conflit ne s’écoutent plus, la médiation donne une chance à un règlement du conflit de manière à dégeler les tensions en trouvant une solution dans laquelle les parties en conflit se reconnaissent”, dit-il.

Selon lui, il existe fondamentalement deux types de médiation. L’une plus ancienne existant dans nos sociétés depuis des temps immémoriaux pouvant être classée dans le rang de la médiation volontaire et l’autre médiation qui est née avec le droit moderne qui donne la possibilité aux parties en conflit la possibilité d’un règlement à l’amiable qui est la médiation judiciaire ». – Bintou Diawara -(Extrait de malijet.com du 21/07/2024)

A consulter sur https://malijet.com/la_societe_malienne_aujourdhui/293037-la-mediation-sociale-au-mali–atout-ou-handicap-y.html

Cedeao : Le Parlement annonce un comité de médiation pour ramener le Burkina Faso, le Niger et le Mali


(Extrait de koaci.com du 21/05/2024)

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Médiation Mali-Cedeao : Fin de mission pour le Togo (malijet.com)


« Sollicitée en son temps pour calmer le jeu entre Bamako et Abidjan, la médiation togolaise prend avec fin avec l’avènement de l’AES.

En 2022, lors des divergences poussées avec Abidjan sur le cas des 49 militaires censés intégrer la MINUSMA, le Colonel Assimi Goïta s’était rabattu sur le Président Faure Gnassimgbe. Le numéro 1 Togolais était déjà le médiateur attitré du Mali auprès de la sous-région et s’était montré assez décisif dans la levée des lourdes sanctions infligées à Bamako à l’époque. Faure Gnassimgbe avait en outre croisé son homologue de la Guinée Bissau à peine installé à la tête de la CEDEAO, lors de la première visite officielle du général Emballo comme président en exercice. Suite au coup d’État du Niger, en juillet dernier, et la menace militaire, Bamako affichait un retrait de l’instance régionale avant de pousser Niamey à s’offrir les services de Lomé. Une médiation gagnante d’autant que l’option militaire sera finalement enrayée. Au fil des mois, Lomé va prendre tout le monde à contre-pied en mettant son port à la disposition du Niger. Une position assumée qui n’a jusque-là pas été condamnée ou remise en cause par la CEDEAO. » – I. Keita – (Extrait de malijet.com du 6/02/2024)

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Mali: ce que l’on sait des propositions de la médiation pour sauver l’accord de paix (rfi.fr)


« Au Mali, on en sait un peu plus sur les propositions faites par la médiation internationale au gouvernement de transition et aux groupes armés signataires pour sauver l’accord de paix. Dans un communiqué publié le dimanche 9 avril, la médiation parlait de « propositions concrètes », sans préciser. RFI a obtenu davantage de détails auprès des destinataires de ces propositions.

La médiation internationale, conduite par l’Algérie, propose d’enclencher le processus DDR de désarmement – démobilisation – réinsertion des combattants issus des groupes armés signataires de l’accord de paix. Des quotas de deux fois 13 000 hommes ont déjà fait l’objet d’un accord entre les deux parties, mais les groupes armés veulent au préalable des assurances sur la chaîne de commandement de la future armée reconstituée, qui rassemblera soldats des forces maliennes et combattants issus de ces groupes. 

Des commissions ont déjà été annoncées en août 2022, pour préciser la place des ex-rebelles dans la hiérarchie militaire (commission ad hoc), ou les corps de la fonction publique dans lesquels ils pourraient être intégrés (commission interministérielle). Leurs conclusions sont toujours attendues.  » -D. Baché – (Extrait de rfi.fr du 11/04/2023)

En savoir plus sur https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230411-mali-pr%C3%A9cisions-sur-les-propositions-de-la-m%C3%A9diation-pour-sauver-l-accord-de-paix

Mali: la médiation internationale tente à nouveau de relancer le processus de paix (rfi.fr)


« Depuis fin décembre dernier, la quasi-totalité des groupes armés maliens du Nord signataires de l’accord de paix d’Alger en 2015 avec le gouvernement malien ont suspendu leur participation à cet accord. Ils pointent « l’absence persistante de volonté politique » des autorités maliennes.

Ce week-end, la médiation internationale, composée notamment de l’Algérie et des représentants des cinq pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU, a pris une initiative pour relancer le processus de paix.

Dans un communiqué, elle affirme avoir présenté au gouvernement malien et aux ex-rebelles « des propositions concrètes visant à relancer l’accord pour la paix ». Pas plus de détails officiels, mais d’après nos informations recueillies auprès des deux parties, le document comporte « des actions prioritaires » à mener pour que le processus redémarre. Il y a par exemple l’opérationalisation de la commissions ad hoc sur la chaîne de commandement des forces armées reconstituées. C’est l’un des points sensibles. » (Extrait de RFI.fr du 10/04/2023)

En savoir plus https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230410-nord-du-mali-la-m%C3%A9diation-internationale-tente-%C3%A0-nouveau-de-relancer-le-processus-de-paix?ref=tw_i&s=09

Mali : Communiqué des Mouvements armés du nord du Mali après leur visite à Alger


Source : Serge Daniel https://twitter.com/sergedanielinfo/status/1632721856472948739?t=Mi2m2Ci2r8eMnQNF3moegw&s=09

Médiation algérienne au Mali : Tebboune reçoit une délégation de touaregs (africanmanager.com)


« Selon le Matin d’Algérie,  le président algérien Abdelmadjid Tebboune a reçu ce 26 février 2023 les groupes armés maliens signataires de l’accord de paix de 2015. Alors que la crise entre les groupes signataires et le gouvernement malien est au plus fort, le médiateur algérien s’efforce de sauver l’accord de paix.

Alghabass Ag Intallah, Bilal Ag Acherif, Moussa Ag Acharatoumane, Fahad Ag Al Mahmoud… Tous les principaux représentants de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et de la Plateforme, réunis au sein du Cadre stratégique permanent (CSP), étaient présents en Algérie.

(…)

Au cours de nombreuses réunions de travail, avec le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra et avec d’autres officiels algériens, ils ont à nouveau dénoncé le manque d’implication, selon eux, des autorités maliennes de transition dans la mise en œuvre de l’accord de paix. » (Extrait africanmanager.com du 1/03/2023)

En savoir de plus https://africanmanager.com/mediation-algerienne-au-mali-tebboune-recoit-une-delegation-de-touaregs/

Mali – Accord pour la paix : sur un fil


« Confrontée à des difficultés de mise en œuvre depuis sa signature en 2015, l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger n’a jamais autant frôlé la rupture. Alors que le début de la Transition, en août 2020, avait suscité un espoir de relance chez différentes parties signataires, le processus de paix est à nouveau bloqué depuis décembre dernier. La médiation internationale s’active pour le relancer, mais l’avenir de l’Accord semble de plus en plus incertain.

Le désaccord persiste entre le gouvernement de transition et les mouvements armés signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation. Alors que ceux-ci (Coordination des mouvements de l’Azawad, Plateforme du 14 juin d’Alger et Mouvements de l’Inclusivité), réunis au sein du Cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement (CSP-PSD), demandent la tenue d’une réunion en terrain neutre pour discuter de la viabilité de l’Accord, la partie gouvernementale rejette toute rencontre en dehors du Mali.

Les mouvements du CSP-PSD ont d’ailleurs décidé le 21 décembre 2022 de suspendre leur participation aux mécanismes de suivi et de mise en œuvre de l’Accord jusqu’à la tenue de cette réunion avec la médiation internationale. En cause, « l’absence persistante de volonté politique des autorités de transition à appliquer l’Accord pour la Paix et la réconciliation au Mali issu du Processus d’ Alger et l’inertie de celles-ci face aux défis sécuritaires ayant occasionné des centaines de morts et de déplacés dans les régions de Ménaka, Gao et de Tombouctou ».- Mohamed Kenouvi – (Extrait de journaldumali.com du 9/02/2023)

En savoir plus sur https://www.journaldumali.com/2023/02/09/accord-paix-fil/

Mali: la médiation internationale à Kidal pour sauver l’accord de paix (rfi.fr)


« La médiation internationale a rencontré mercredi 1er février 2023 à Kidal les groupes armés signataires de l’accord de paix de 2015. Objectif : écouter leurs doléances alors que la tension monte avec Bamako, et tenter de sauver un accord plus que jamais menacé.

(…)

L’accord de paix « seul lien avec le Mali »

« Cet accord est le seul lien que nous avons aujourd’hui avec le gouvernement de Bamako, précise de manière plus diplomatique Attaye Ag Mohamed, en charge du dossier pour le CSP. Sa non-application nous met complètement hors de la sphère malienne, et nous conforte dans notre position de défenseurs d’une cause azawadienne. Si le gouvernement se montre méprisant vis-à-vis de l’accord, les mouvements en prendront acte ».

Le frère d’Alghabass, Atayoub Ag Intallah, président de la société civile de Kidal, s’est également exprimé devant la « mission de bons offices » : outre l’absence d’avancée dans la mise en œuvre de l’accord de paix, il a déploré la dégradation du contexte socio-économique à Kidal, la crise humanitaire et les déplacements de populations liés à l’offensive du groupe État islamique dans le Nord-Est du pays. Il a surtout critiqué l’inaction du gouvernement face à cette situation. 

La médiation internationale, conduite par sa cheffe de file, l’Algérie, a répondu en affichant sa détermination à défendre l’accord de paix, et assuré que des échanges étaient en cours avec la partie gouvernementale pour tenter de rétablir le lien. « Nous demandons aux deux parties de se reparler, explique une source diplomatique, et nous cherchons aussi une solution pour relancer la tenue des comités de suivi de l’accord ». – D. Baché – (Extrait de .rfi.fr du 2/02/2023)

En savoir plus sur https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230202-mali-la-m%C3%A9diation-internationale-%C3%A0-kidal-pour-sauver-l-accord-de-paix