Saint-Malo Agglomération a engagé une médiation encadrée par le tribunal, avec Transdev (actu.fr)


« Pour résoudre les dysfonctionnements de son réseau de bus, Saint-Malo Agglomération a engagé une médiation encadrée par le tribunal, avec Transdev. Des changements sont promis.

Les bus encore et toujours au menu du conseil communautaire de Saint-Malo Agglomération, ce jeudi 9 octobre 2025. Depuis la prise de fonction d’un nouveau délégataire – la société Transdev pour une durée de sept ans – le 1er janvier dernier, la colère n’est pas retombée du côté des usagers. L’élu malouin Florian Bigaud s’en est fait l’écho dès le début de la séance, accusant même Transdev « d’avoir fait circuler des bus à vide cet été pour encaisser des kilomètres ».- Samuel Sauneuf – (Extrait de actu.fr du 9/10/2025)

En savoir plus sur https://actu.fr/bretagne/saint-malo_35288/loffre-nest-pas-a-la-hauteur-bus-de-saint-malo-agglo-une-procedure-aupres-du-tribunal_63280554.html

Blocage du site de JDE Peet’s, fabricant de capsules de café : une médiation ordonnée par le tribunal de Saint-Etienne (france3-regions.franceinfo.fr)


« Lundi 6 octobre, la justice a ordonné une médiation entre la direction et les salariés grévistes d’une usine de capsules de café à Andrézieux-Bouthéon, dans la Loire. Le groupe néerlandais, JDE Peet’s, doit trouver une issue pour mettre fin à 15 jours de conflit. La direction avait saisi la justice pour « délit d’entrave ». Une médiation a eu lieu mardi et une nouvelle réunion était prévue ce mercredi matin, à 10h.

(…)

Lundi, lors de l’audience, l’équipe dirigeante a accepté une médiation qui devait être menée par un ancien directeur de la Direction Départementale de l’Emploi, du Travail et des Solidarités (DDETS) de la Loire. Ce mardi matin, un premier rendez-vous a eu lieu avec le médiateur qui a reçu séparément la direction et l’équipe syndicale de négociation. Une réunion avec les trois parties (direction, syndicats et médiateur) était ensuite prévue dans l’après-midi. » –Jean-Christophe Adde , AFP et Dolores Mazzola – (Extrait de france3-regions.franceinfo.fr du 8/10/2025)

En savoir plus sur https://france3-regions.franceinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/loire/saint-etienne/blocage-une-mediation-ordonnee-dans-le-cadre-d-une-greve-sur-un-site-de-jde-peet-s-dans-la-loire-fabricant-de-capsules-de-cafe-3228995.html

Médiation administrative : une convention inédite signée à Nancy par le CHRU, la CAA et le TA (ici-c-nancy.fr)


« Dans le cadre des réformes récentes de la justice administrative, la Cour administrative d’appel (CAA) de Nancy, le Tribunal administratif (TA) de Nancy et le Centre hospitalier régional et universitaire (CHRU) de Nancy ont posé un jalon important en signant mercredi 16 avril 2025 une convention commune. L’objectif, promouvoir la médiation comme mode de résolution prioritaire des litiges opposant l’administration aux usagers, entreprises ou agents publics. Avec à la clé, une alternative plus rapide et plus souple aux procédures contentieuses traditionnelles tout en renforçant la coopération entre magistrats et acteurs de santé.

Souvent formelle, coûteuse et longue, la procédure contentieuse, cède ainsi le pas à une médiation « précontentieuse » encouragée avant toute saisine du juge. Le CHRU de Nancy s’engage à proposer systématiquement cette voie amiable à ses interlocuteurs, qu’il s’agisse de différends relatifs aux soins, aux marchés publics ou aux contrats de travail. 

La convention introduit également la possibilité pour le magistrat administratif de suggérer une médiation à tout stade d’une procédure déjà engagée. Si les parties acceptent cette proposition, un médiateur impartial est désigné et dispose de trois mois, renouvelables une fois, pour conduire les discussions et faciliter un accord. Ce mécanisme vise à réinstaurer le dialogue et à privilégier une approche globale des conflits, tout en désengorgeant les tribunaux administratifs. » (Extrait de .ici-c-nancy.fr du 19/04/2025)

En savoir plus surhttps://www.ici-c-nancy.fr/sante/17133-mediation-administrative-une-convention-inedite-signee-a-nancy-par-le-chru-la-caa-et-le-ta.html

Colloque : « Regards croisés du juge judiciaire et du juge administratif sur la médiation » organisé par la Cour d’Appel de Paris, la 4 avril 2025


« Ce colloque s’inscrit dans le prolongement du cycle consacré à la médiation par la Cour d’appel de Paris. Il vise, dans un format relativement court, à apporter une vision concrète et comparative des procédures de médiation à l’initiative du juge civil et du juge administratif, tout particulièrement en cas d’asymétrie des parties, pour dégager les clés d’une médiation réussie, dans une perspective d’enrichissement mutuel.

Lieu : Cour administrative d’appel de Paris – Salle d’audience – 68, rue François Miron, 75004 Paris » (Extrait)

Programme et inscription sur https://www.cours-appel.justice.fr/paris/dune-cour-lautre-dialogue-des-juges

Cour d’appel de Paris : « Le recours aux modes amiables de résolution des différends »


« Pour une offre de justice plurielle

En janvier 2023, une politique ambitieuse pour développer le recours à l’amiable dans la résolution des différends (MARD) a été lancée par le gouvernement. Les principales mesures ont été présentées par le garde des Sceaux en clôture du premier colloque sur la justice amiable qui a eu lieu le 17 octobre 2023 à la cour d’appel de Paris et qui s’est décliné tout au long de l’année 2024 en matière économique, sociale, familiale ainsi que sur les nouveaux dispositifs. Les référentes de la conciliation et de la médiation pour l’ensemble du ressort de la Cour d’appel nous présentent leurs actions dans la mise en œuvre de cette politique.

Si la volonté de développer une politique de l’amiable existe depuis 1995, son application varie selon les juridictions et les magistrats. Un état des lieux réalisé en 2023 au sein de la cour d’appel a mis en lumière la diversité des pratiques au cœur des pôles civils, social, commercial et familial. Comme l’explique Sophie VALAY-BRIÈRE, première présidente de chambre, coordinatrice du pôle 4 et coordinatrice de la conciliation et de la médiation pour l’ensemble du ressort de la cour d’appel : « Nous nous sommes rendues compte à cette occasion que les pratiques étaient très diverses. Tout reposait sur des magistrats et des fonctionnaires qui y croyaient et qui étaient plus ou moins investis dans la médiation. » Une démarche d’harmonisation a donc été lancée au sein de la cour d’appel.

Des outils pour uniformiser les pratiques

Un groupe de travail, composé de magistrats et fonctionnaires, piloté par Sophie VALAY-BRIÈRE a élaboré des outils concrets : trames de décisions, modèles d’injonction et tableaux de suivi statistique. « Il était crucial de structurer notre approche et d’assurer une cohérence entre les pôles civils, social, familial et économique » commente-t-elle. Viviane SZLAMOVICZ, conseillère à la cour d’appel de Paris, et référente de l’audience de règlement amiable (ARA) sur la cour d’appel, ajoute : « un tableau Excel regroupe toutes les données dont la Chancellerie a besoin… On a déterminé nos besoins et c’est madame SEBASTIEN, DSGJ du pôle 4, qui l’a mis en forme. » La partie la plus fastidieuse reste ensuite d’entrer les données manuellement dans les tableaux car rien n’est automatisé.

Les outils créés ont été diffusés à l’ensemble des pôles civils de la cour d’appel. Des réunions avec leurs représentants ont permis de promouvoir une certaine cohérence tout en respectant les spécificités de chaque pôle. L’initiative a également permis de structurer la collecte des données pour évaluer l’impact des MARD. En effet, aucun outil national ne permet d’analyser leur efficacité. Désormais, un tableau statistique est mis en place pour recenser le nombre d’injonctions à la médiation, d’ordonnances de médiation, d’accords obtenus et d’autres indicateurs clés. « Il faut pouvoir mesurer notre action pour l’améliorer », observe Sophie VALAY-BRIÈRE.

Favoriser l’adhésion à la politique de l’amiable

Un autre défi repose sur la sensibilisation des acteurs du droit. Longtemps réticents, certains avocats craignaient que la médiation ne réduise leur rôle. Or, une meilleure intégration des avocats dans le processus, notamment en leur garantissant une place aux côtés de leurs clients en médiation, a permis de lever ces freins. « Lorsqu’un accord est trouvé, c’est une victoire pour toutes les parties, y compris les avocats », remarque Viviane SZLAMOVICZ. Victoria RENARD, greffière à la chambre 4-13 et référente médiation pour le greffe du pôle 4, ajoute que le greffe joue un rôle essentiel dans le processus de médiation : « Les greffiers, sont en contact direct avec les parties et les avocats, ils reçoivent leurs appels et questions. Ce travail de proximité permet d’assurer le suivi des médiations et de recueillir les retours de chacun. »

Un premier bilan permet de noter que les affaires familiales, les litiges entre employeurs et salariés ou copropriétaires, et les différends locatifs se révèlent particulièrement adaptés à ce mode de règlement, car les parties doivent maintenir des relations au-delà du litige. En effet, « des parents qui se séparent, des copropriétaires ou un bailleur et son locataire ont tout intérêt à préserver le dialogue… » précise Nathalie BRET, conseillère à la cour d’appel de Paris, magistrate co-coordinatrice de la médiation et de la conciliation. Elle souligne également que « en appel, la médiation se développe car les parties disposent d’une nouvelle base de discussion, le jugement ». À travers la médiation, la conciliation ou l’audience de règlement amiable, l’objectif est de proposer des solutions plus rapides et pertinentes aux parties en conflit. « Ce n’est pas seulement une alternative, mais une nouvelle manière d’envisager la justice, permettre aux parties de se réapproprier leur litige en vue d’une solution rapide, qui leur convienne, tout en protégeant leurs intérêts », explique-t-elle. »

Si les résultats restent à affiner, l’enthousiasme des magistrats et des professionnels engagés témoigne d’un changement profond. En offrant des solutions adaptées et humaines, la justice amiable s’impose comme un complément essentiel à la justice traditionnelle. Avec le développement à titre expérimental de l’ARA en cour d’appel et la multiplication des formations, la culture de l’amiable semble désormais solidement ancrée dans le paysage judiciaire. »

Source : Romain CARAYOL Romain Avocat (Médiateur – Arbitre – Formateur) https://www.linkedin.com/search/results/all/?fetchDeterministicClustersOnly=true&heroEntityKey=urn%3Ali%3Afsd_profile%3AACoAAAKlRTUB2_yeZSpClb8Nxd3jBnrsAWTnwzY&keywords=romain%20carayol&origin=RICH_QUERY_SUGGESTION&position=0&searchId=631dbdc9-568b-466c-aa16-729a56140fdc&sid=nhW&spellCorrectionEnabled=false

Webinaire (rediffusion): « La médiation en référé : Bilan après 7 années d’expérience » avec Fabrice VERT, Magistrat, Premier Vice-Président du Tribunal Judiciaire de Paris et animé par Vincent RAMON de l’Association Nationale des Médiateurs (29 janvier 2025)


« Ce webinaire a eu lieu le mercredi 29 janvier 2025, de 12h30 à 13h30. Il était animé par Vincent RAMON, Médiateur et formateur, membre du Conseil d’administration de l’Association Nationale des Médiateurs, qui a échangé avec Fabrice VERT, Magistrat, Premier Vice-Président du Tribunal Judiciaire de Paris, Vice-Président du Groupement européen des Magistrats pour la Médiation (GEMME), section France, sur le thème « La médiation en référés : bilan après 7 ans d’expérience ». Ce webinaire s’appuie sur l’expérience de Monsieur Fabrice Vert, qui a exercé pendant 7 années en tant que juge des référés. Il s’agira notamment d’évoquer les enjeux du développement de la médiation dans le cadre des procédures de référés, voire plus largement dans les procédures judiciaires. » (Extrait)

Vidéo à consulter sur https://anm-mediation.com/page-contenu-categorie.php?id=432155

Webinaire : « La médiation en référé : bilan après 7 ans d’expérience » avec Fabrice Vert, Premier Vice-Président du Tribunal judiciaire de Paris et animé par Vincent Ramon de l’ANM, le 29 janvier 2025, de 12h30 à 13h30.


inscription sur https://events.teams.microsoft.com/event/002d2a9e-da56-40c9-9050-bd666f250f98@b2960711-6a06-47cf-925d-e625d0811d02

« Inscription sur la liste de médiateurs de postulants titulaires : impact d’un diplôme d’État de médiateur familial » par Henri Heugas-Darraspen, docteur en droit et expert immobilier (dalloz-actualite.fr)


« En matière de demande d’inscription sur la liste des médiateurs, dans la rubrique spéciale des médiateurs familiaux, la production du diplôme d’État de médiateur familial n’autorise pas l’assemblée générale des magistrats du siège de la cour d’appel à ne pas retenir que la candidature ne satisfait pas la condition d’aptitude à la pratique de la médiation prévue à l’article 2, § 3°, du décret n° 2017-1457 du 9 octobre 2017.

(…)

D’une manière générale, les recours relatifs aux inscriptions sur les listes de médiateurs judiciaires ne sont guère nombreux : on en dénombre quatre en 2023 et un peu plus de vignt-cinq lors de l’établissement des listes tous les trois ans, même si elles peuvent être modifiées à tout moment par ajout, retrait ou radiation (Décr. n° 2017-1457 du 9 oct. 2017, art. 1er, § 3). De plus, les décisions sur recours de la Cour de cassation en ce domaine, donnant lieu à publication dans le Bulletin sont marginales, voire quasiment confidentielles. C’est pourquoi sont à considérer et à analyser ces deux décisions du 10 octobre 2024 destinées à être publiées et qui imposent l’inscription sur la liste des médiateurs judiciaires dans la rubrique médiateur familial, de postulants titulaires d’un diplôme d’Etat de médiateur familial. » (Extrait de dalloz-actualite.fr du 20/01/2025)

En savoir plus sur https://www.dalloz-actualite.fr/flash/inscription-sur-liste-de-mediateurs-de-postulants-titulaires-impact-d-un-diplome-d-etat-de-med

« L’injonction à une médiation n’interrompt pas les délais pour conclure en appel » par Benoit Henry, Avocat (article actualisé en janvier 2025) village-justice.com


Le développement de la médiation est un axe essentiel de la loi n° 019-222 de programmation 2018-2022.

Le décret n°2019-1333 du 11 décembre 2019 et le décret n°2023-686 du 29 juillet 2023 développent la médiation et visent à construire une société plus apaisée.

Il fallait les réformer.

L’ordonnance dite « deux en un » consiste, dans une même décision, d’abord à enjoindre les parties de rencontrer un médiateur pour être informées sur l’objet et le déroulement d’une mesure de médiation, ainsi que le permettent les articles 22-1 de la loi du 8 février 1995 et 127-1 du Code de procédure civile, ensuite à autoriser le médiateur à recueillir l’accord des parties pour s’engager dans ce processus et enfin à ordonner la médiation en application de l’article 131-1 du Code de procédure civile.

Le dispositif est mis en œuvre dans les juridictions civiles comme dans les juridictions administratives qui en sont les initiatrices.

Il constitue un élément de souplesse appréciée par le juge, les parties, le greffier, les avocats et le médiateur.

Son développement pose notamment la question du caractère confidentiel de l’entretien au cours duquel il est fréquent que les parties commencent à évoquer le fond de leur différend.

La confidentialité ne peut cependant être absolue dans la mesure où le juge doit pouvoir être informé de ce que les parties ont ou non déféré à son injonction.

Cette information sera de plus fort nécessaire si le juge se voit ouvrir la faculté de prononcer une amende civile en cas de méconnaissance de son injonction.

La pratique de l’ordonnance dite deux en un doit être encouragée. (Extrait de village-justice.com du 3/01/2025)

En savoir plus sur https://www.village-justice.com/articles/injonction-une-mediation-interrompt-pas-les-delais-pour-conclure-appel,40130.html

Genève : Près de 500 conflits traités par médiation judiciaire en 10 mois (20min.ch)


« Le Pouvoir judiciaire tire un premier bilan positif de son Bureau de médiation, près d’un an après son ouverture.

(…)

Entre janvier et fin septembre, 497 médiations judiciaires ont été initiées. Parmi elles, 60% se sont conclues sur un accord complet, 11% ont débouché sur un accord partiel et 29% n’ont pas abouti. Toutefois, ce dispositif est pour l’instant une goutte d’eau dans l’océan, relève le quotidien: la justice mène en effet quelque 10’000 procédures par an. » (Extrait de 20min.ch du 27/12/2024)

En savoir plus sur https://www.20min.ch/fr/story/geneve-pres-de-500-conflits-traites-par-mediation-judiciaire-en-10-mois-103247067

Blocage de Michelin Cholet : le tribunal ordonne une médiation, une deuxième audience le 28 novembre (maville.com)


« Ce vendredi 22 novembre, sept salariés étaient jugés à la suite du blocage de l’usine de Cholet, dont la fermeture est programmée d’ici 2026. Le tribunal de grande instance d’Angers a ordonné une médiation avant une deuxième audience prévue le jeudi 28 novembre (9 heures). » (Extrait de maville.com du 22/11/2024)

En savoir plus sur https://angers.maville.com/actu/actudet_-blocage-de-michelin-cholet-le-tribunal-ordonne-une-mediation-une-deuxieme-audience-le-28-novembre-_fil-6564399_actu.Htm