« Le médiateur du livre Jean-Philippe Mochon publie ce 24 septembre son rapport d’activité 2024-2025*, marquant les dix ans de la création de cette fonction qui « a pris sa place dans l’écosystème éditorial français ». Il estime par ailleurs que l’institution s’est progressivement imposée comme une instance de concertation sectorielle au-delà même de ses missions initiales de règlement des litiges individuels.
Une médiation collective plutôt qu’individuelle
« Le médiateur est devenu une instance de médiation de filière pour travailler sur des sujets collectifs avec les organisations professionnelles », explique à Livres HebdoJean-Philippe Mochon. Cette fonction n’était » pas prévue au départ » (Extrait de livreshebdo.fr du 24/09/2025)
« Vendredi 10 octobre, le Centre des avocats médiateurs en Isère organise un colloque axé sur les conflits en milieu scolaire. Avec pour ambition de montrer que même à l’école, dans les collèges ou les lycées, un autre mode de règlement des conflits existe.« Le travail du médiateur, c’est de faire en sorte que la voix de l’autre soit entendue. » C’est Me Corinne Beaufour-Garaude qui l’explique. L’avocate grenobloise est présidente du Centre des avocats médiateurs en Isère (Cami) qui organise, vendredi 10 octobre un colloque sur le sujet à la Maison de l’avocat, à Grenoble.
« Notre travail consiste à réparer une relation »
Du conflit de voisinage au différend commercial en passant par les affaires familiales, la médiation « aidée par l’évolution des textes de procédure » se fait une place de plus en plus importante dans le monde de la justice comme alternative au procès. « On ne touche pas au fond du contentieux. Notre rôle, c’est de rétablir le dialogue entre deux parties qui s’opposent, de recréer un lien qui permet, ensuite, de trouver une solution », explique Me Cécile Gabion, également membre du Cami qui regroupe une trentaine d’avocats grenoblois diplômés en médiation. » (Extrait de ledauphine.com du 29/09/2025)