Lettre d’information de Marianne Souquet (09/12/2024)


En savoir plus sur https://www.mariannesouquet.com/?mailpoet_router&endpoint=view_in_browser&action=view&data=WzksIjJkMDM4MWI2OTNhMyIsMjczNSwiOWVmdndoNTJuZXc0azg4OGNrY2MwODg4Z2dvb3Nra2siLDYsMF0

Livre : « Protection de l’enfance : Des besoins des enfants au travail avec les parents ; L’Approche-médiation : une méthodologie d’intervention », Michele Savourey-Alezra (Direction), Chronique Sociale, 128p.


« En Protection de l’enfance, la qualité de la collaboration entre parents et professionnels est essentielle pour espérer un mieux-être des enfants. Pour autant, le contexte de la « contrainte » ne favorise pas cette coconstruction. C’est trop souvent dans les non-dits, dans la résistance et même l’opposition que se fait le travail d’accompagnement.
L’Approche-médiation propose aux acteurs sociaux une méthodologie rigoureuse, détaillée et illustrée dans ce livre.
Cette méthode rend possible pour les professionnels de « tenir les deux bouts » : l’impératif des besoins de l’enfant d’une part ; la valorisation des compétences et la réhabilitation des parents en « vrais » décideurs d’autre part. Elle s’appuie sur différents temps : de l’évaluation du danger en termes de besoins à satisfaire pour l’enfant à l’élaboration d’accords et de résolutions communes.
L’Approche-médiation a été pensée et conçue pour favoriser la participation sincère et active des parents. Elle vise à développer et/ou renforcer le sentiment de compétence parentale ; elle incite également les professionnels à se placer dans une posture qui permettra de dépasser tensions et oppositions entre eux et les parents..
Ce livre, enrichi de nombreux témoignages, offre ainsi une initiation à l’Approche-médiation et invite les professionnels à une réflexion sur la posture d’écoute et d’accompagnement. Il leur donne une véritable opportunité d’envisager concrètement des propositions de meilleures collaborations avec les familles.
Cet ouvrage s’adresse à tout professionnel intervenant dans le champ de la Protection de l’enfance, quelle que soit sa mission, de terrain ou d’encadrement qui souhaite réfléchir à ses postures et ses pratique professionnelles » (Extrait)

Sommaire

Chapitre 1 : L’Approche-médiation : à l’origine…/ son histoire.
Genèse de la médiation judiciaire.
Évolutions des lois de la protection de l’enfance.
Du côté de la médiation familiale.
De la médiation à l’Approche-médiation.
Les points forts de l’Approche-médiation.
Création de l’IPAM (Institut de Promotion de l’Approche-Médiation).

Chapitre 2 : Concevoir l’Approche-médiation.
1. Reconsidérer la relation aux familles.
Changer de regard.
Changer sa manière de voir la situation.
Changer sa manière de faire.
2. Adopter de nouveaux repères.
Se centrer sur les problèmes ET sur les personnes.
Prendre appui sur les besoins.
Garder le cap de visées modestes.

Chapitre 3 : Apprivoiser une méthodologie d’intervention par étapes.
Étape 1 : L’évaluation ou la complexe traduction du danger ou risque de danger en besoins à satisfaire pour l’enfant.
La spécificité du concept de besoin en protection de l’enfance.
Comment réaliser l’évaluation du danger.
Étape 2 : Des objectifs de travail précis, limités et réalistes à partir de l’évaluation.
La notion d’objectifs dans le projet personnalisé pour l’enfant.
Comment coconstruire des objectifs en Approche-médiation.
Étape 3 : Des solutions qui protègent l’enfant et qui font sens pour la famille.
Comment prendre en compte les besoins de tous.
Comment élaborer des solutions avec les familles.

Chapitre 4 : Témoignages de professionnels formés à l’Approche-médiation

En savoir plus sur https://www.approchemediation.com/

Article : « Confiance, émotion et communication non verbale en médiation, le virtuel est-il à la hauteur? » par Annie LEBEAU et Vincent DENAULT, Revue de droit de l Université de Sherbrooke, N°53, Novembre 2024, pp. 259-365


Résumé :

En mars 2020, la pandémie de COVID-19 et la mise en place de mesures
de distanciation physique ont changé le rapport à autrui. Progressivement,
certaines rencontres virtuelles sont devenues la norme, si bien que malgré
l’amélioration de la situation sanitaire, plusieurs organisations ont maintenu
le télétravail. Les modes de prévention et de règlement des différends (PRD)
en ligne, quant à eux, ont fait l’objet d’une attention accrue. Mais les
médiations virtuelles représentent-elles un substitut adéquat aux médiations en
personne? Plus spécifiquement, nous tenterons de mieux comprendre comment
l’établissement du lien de confiance et la reconnaissance des émotions lors
de médiations intégratives peuvent être influencés par la tenue de médiations
virtuelles. Dans un premier temps, nous présentons un survol des écrits en
droit et PRD au sujet de deux importants facteurs de succès de la médiation
intégrative, soit l’établissement du lien de confiance et la reconnaissance des
émotions. Par la suite, nous présentons l’état de la connaissance sur ces mêmes
sujets, mais cette fois-ci, nous nous tournons vers la littérature scientifique sur
la communication non verbale. Dans un troisième temps, nous expliquons en
quoi les recherches sur la communication non verbale permettent de développer
une vision globale de la médiation virtuelle. Finalement, nous posons un regard
critique sur l’enjeu de la médiation virtuelle, et nous concluons en formulant
des recommandations à l’intention des médiateurs (Extrait)



Article à consulter sur https://www.researchgate.net/publication/385629204_Confiance_emotion_et_communication_non_verbale_en_mediation_le_virtuel_est-il_a_la_hauteur

APMF – « Concertations avec le Ministère de la Justice : votre voix compte ! »


« Depuis le 3 décembre 2024, des concertations ont débuté avec le Ministère de la Justice et les fédérations pour prévoir la suite relative à l’ arrêt de la TMFPO.

Dans cette dynamique, et à l’initiative de la FENAMEF, nous souhaitons recueillir vos retours via un questionnaire en ligne. Cela permettra d’enrichir nos échanges et de mieux préparer la prochaine rencontre prévue le 17 décembre 2024.

Il est utile et nécessaire que tous les praticiens y répondent, quelles que soient leurs structures d’exercice : association, société ou exercice libéral. Vos contributions nous permettront d’identifier toutes les diversités présentes dans nos territoires, en particulier les pratiques liées au médiations judiciaires.

Par ailleurs, nous vous informons que la prochaine commission TMPFO intra APMF se tiendra le 6 janvier 2024. Il est toujours possible de s’inscrire pour y participer en nous écrivant à l’adresse suivante : contact@apmf.fr.

➡️ Remplissez le questionnaire ici : https://lnkd.in/eTdYnuGt

Votre contribution et votre mobilisation sont essentielles pour construire ensemble l’avenir. Merci pour votre engagement ! »

(Extrait de https://www.linkedin.com/posts/a-p-m-f_la-m%C3%A9diation-familiale-dans-un-cadre-judiciaire-activity-7270732239171211265-pwWY/?utm_source=share&utm_medium=member_android

Formation CEMA : « Situations de blocage et ressources en Médiation » le 14/12/2024, avec Bertrand DELCOURT, Président du CEMA


« Dans toute mission de médiation, quel que soit le domaine, le cadre d’intervention, le nombre de parties prenantes, le niveau de complexité du conflit, le médiateur peut être confronté à des comportements bloquants, à des attitudes contreproductives de l’un des participants, qu’il éprouve des difficultés à surmonter.

Si, dans une certaine mesure, se préparer à la médiation c’est se préparer à l’imprévu, si la pertinence de la posture du médiateur ne se ramène pas tant à l’acquisition d’« outils » qu’au développement de son savoir-être, il n’en demeure pas moins que certaines situations de blocage peuvent être anticipées. On peut les envisager, s’y confronter ensemble pour bénéficier du retour d’expérience de praticiens plus éprouvés et accroître ses ressources intérieures.

C’est ce à quoi invite cette journée de formation qui empreinte à l’analyse de pratique en questionnant les écueils que chacun identifie pour soi-même.

Objectifs de la Formation
  • Accroître la confiance du médiateur en lui-même ;
  • Cultiver sa neutralité, son impartialité ;
  • Faire face à l’imprévu.
  • (Extrait de cemaphores.org)

En savoir plus sur https://cemaphores.org/situation-blocage-ressources-mediation/

Gabon : Suspension de la grève chez Comilog, réouverture des négociations et médiation du ministre du Travail (gabonreview.com)


« Dans une communication, du 5 décembre, signée par les principaux représentants des six syndicats de la Comilog, ils ont fait savoir que la grève déclenchée 48 heures plus tôt est suspendue. Les syndicalistes évoquent le fait que le ministre du Travail et de la Lutte contre le chômage, Adrien Nguema Mba, qui s’est d’ailleurs rendue à Moanda pour s’entretenir avec les travailleurs, conformément aux articles 392 et 406 de la loi n°022/2021 du 19 novembre 2021, lui permettant de s’autosaisir du dossier pour médiation.

À ce propos les syndicalistes font savoir que «la médiation, sous la direction du ministre du Travail, va se dérouler du vendredi 6 au mardi 10 décembre 2024». »- Désiré-Clitandre Dzonteu – (Extrait de gabonreview.com du 6/12/2024)

En savoir plus sur https://www.gabonreview.com/comilog-suspension-de-la-greve-reouverture-des-negociations-et-mediation-du-ministre-du-travail/

Négociation collective : (I) L’Art du compromis. (Un bel anniversaire !) par Christian Thudéroz (2020) le 6 décembre 2024


« (Je reproduis ci-dessous la retranscription de mon propos lors d’une table-ronde organisée dans le cadre de l’évènement-anniversaire des 80 ans de la confédération CFE-CGC, tenu à Paris jeudi 28 novembre 2024. Un grand merci aux organisateurs pour m’avoir permis de participer à une table-ronde sur un thème – l’art du compromis – jusqu’alors peu usité dans le mouvement syndical français. C’est pourtant, je pense, de sa capacité à nouer des compromis efficients et innovants (avec les patronats organisés, au niveau national et des branches ; avec les employeurs dans les entreprises, les hôpitaux et les administrations) que dépend une grande part de sa revitalisation… Christian Thuderoz).

Question : Quelles sont, pour vous, les vertus « philosophiques » du compromis ?

Commençons par définir le compromis. Je vous propose la définition suivante : la mise en compatibilité d’options rivales – ou plutôt présentées comme rivales. Un compromis possède trois caractéristiques : 1) Il est fondé sur des concessions réciproques (c’est-à-dire : sur des renoncements à des préférences, de type « Je voulais 100, je me contenterai de 75 ») ; 2) Il s’agit d’un engagement réciproque ; c’est donc, littéralement, un cum promissus, « avec promesses » : chacune des parties promet à l’autre de faire ce qu’elle a dit qu’elle fera. Enfin, 3) cet accord est tourné vers le futur, vers un avenir commun : on ne noue des compromis qu’avec des voisins, des pays frontaliers, des clients ou des fournisseurs, etc., bref, des personnes avec qui nous devons vivre ensemble… (Extrait

Article à lire sur https://thdz-negociationcollective.org/2024/12/06/i-lart-du-compromis-un-bel-anniversaire/

« Directeurs juridiques : 10 mauvaises raisons de ne pas utiliser la médiation en cas de litige » (cmap.fr)


« La médiation reste encore trop méconnue, alors qu’elle offre de nombreux avantages pour résoudre les litiges : rapidité, confidentialité, coût limité et suppression de l’aléa judiciaire.

Cependant, certaines idées reçues freinent encore son adoption.

💡 Dans son dernier article, Jean Luc Petit, médiateur CMAP – Médiation et Arbitrage, met en lumière les obstacles auxquels peuvent être confrontés les directeurs juridiques et explique pourquoi ces réticences ne devraient pas freiner l’utilisation de la médiation.

Voici les 10 mauvaises raisons que l’on entend souvent :
1.     Je ne connais pas la médiation.
2.     Nous n’avons pas besoin d’un tiers pour négocier.
3.     Les enjeux personnels internes à l’entreprise sont trop forts.
4.     L’antagonisme est trop fort.
5.     La médiation est un aveu de faiblesse.
6.     La médiation n’est pas adaptée aux litiges complexes.
7.     La procédure est déjà lancée… il est trop tard !
8.     Nous sommes certains de gagner au tribunal !
9.     Une décision judiciaire est plus claire.
10.   Notre avocat nous pousse au contentieux.

Et pourtant… La médiation est une solution pragmatique, efficace et souvent bien plus avantageuse que le contentieux !
🔹 69 % des médiations aboutissent à un accord (CMAP).
🔹 Durée moyenne d’une médiation : 14 heures, contre 36 mois pour une procédure judiciaire. » (Extrait)

En savoir plus sur https://www.linkedin.com/posts/cmap-centre-de-m-diation-et-d-arbitrage-de-paris_10-mauvaises-raisons-de-ne-pas-utiliser-la-activity-7270765455571668992-lT9u/?utm_source=share&utm_medium=member_android

« Médiation et fusion-acquisition des entreprises » (hermes-mediation.fr)


« A partir des données transmises par le centre de médiation et d’arbitrage de Paris (CMAP), Catherine Peulvé, avocate d’affaires au barreau de Paris et médiatrice, montre que la médiation est particulièrement adaptée à la résolution de litiges issus d’opérations de fusion-acquisition. Elle propose ensuite une liste de bonnes pratiques en vue d’aider les entreprises, confrontées à un tel différend, à réussir leur médiation.

L’opération de fusion-acquisition implique une forte dimension à la fois patrimoniale et humaine. En 2021, Catherine Peulvé relevait déjà la place grandissante des différends liés aux opérations de fusion-acquisition.

A ce jour, quelle est la place de la médiation en matière de conflits issus d’opérations de fusion-acquisition en France ? Pour la première fois, en 2023, le CMAP a isolé parmi ses données statistiques générales à la médiation entre entreprises, celles propres aux différends liés aux opérations de fusion-acquisition.

Voici les constats : il en résulte que, dans les différends liés aux opérations de fusion-acquisition, la majorité des dossiers viennent spontanément par les parties elles-mêmes ou leur avocat, sans recours au juge, que les contrats contiennent ou non des clauses de médiation. Les acteurs des dossiers liés aux opérations de fusion-acquisition décident plus souvent conjointement de tenter cette voie de résolution. Ce sont souvent, en effet, des dossiers à haut risques, dans lesquels entrent en jeu, outre les questions patrimoniales, financières, comptables ou humaines, de forts enjeux réputationnels. » (Extrait de hermes-mediation.fr du 1/12/2024)

En savoir plus sur https://hermes-mediation.fr/2024/12/01/mediation-et-fusion-acquisition-des-entreprises/

Belgique : 𝗥𝗲𝘁𝗼𝘂𝗿 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗦𝗲𝗺𝗮𝗶𝗻𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗠𝗲́𝗱𝗶𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 : 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗵𝗶𝗳𝗳𝗿𝗲𝘀 𝗰𝗹𝗲́𝘀 !


« Un mois après la clôture de la Semaine de la Médiation 2024, nous sommes ravis de partager les chiffres marquants de cet événement, rassemblés avec soin pour illustrer son impact et sa portée.

Ces chiffres reflètent l’engagement et l’enthousiasme de tous ceux qui œuvrent pour une résolution des conflits plus collaborative et constructive.

Cette initiative a permis de sensibiliser, de former, et de rassembler des acteurs clés autour des pratiques de médiation. » (Extrait)

En savoir plus sur https://www.linkedin.com/posts/fbc-cfm_semainedelamaezdiation-maezdiation-raezsolutiondeconflits-ugcPost-7259861583399415808-GySx/?utm_source=share&utm_medium=member_android

Médiation & Santé : le site du Groupe Interculturel et International de Médiation en Santé


« Malgré des règlementations éparses, la médiation en santé est peu connue et pratiquée. La crise sanitaire est une opportunité pour la promouvoir. Le GIMES propose, en relation avec l’IFOMENE, information et formation, outils, recherche, conférences et publications, relation avec les instances officielles et autres organisations. » (Extrait de mediation-sante.com)

En savoir plus sur https://www.mediation-sante.com/