Suite à la belle session de novembre avec le professeur Michèle Guillaume-Hofnung sur la médiation interculturellesons mettre un pied dans l’eau en abordant le thème particulier de la médiation avec les pêcheurs africains.
En effet, le secteur de la pêche artisanale en Afrique de l’Ouest est un terreau fertile aux conflits comme tout autre activité humaine. Ces conflits exacerbés peuvent entraîner des pertes en vies humaines comme cela a été le cas au centre de la Côte d’Ivoire.
Nous vous invitons à participer à la session du 19 décembre de 19h00 à 21h00 (18h00 GMT)où vous entendrez les expériences de :
Lucie Tetegan, ex-présidente de l’ADEPA et médiateure interculturelle internationale
Nanan N’goran Noël N’GUESSAN, consultant et médiateur dans les secteurs de la pêche et des conflits agro-pastoraux, chef du village de Sinmimbo en Côte d’Ivoire
Birima Fall médiateur sénégalais, dont le travail a abouti à la définition des aires marines protégées au Sénégal
Ensuite nous échangerons en petit groupe et nous partagerons les enseignements que nous en tirons pour nous-mêmes.
NB 1: Session menée en partenariat avec l’Université internationale Terre Citoyenne
Le Secrétaire général a dit des conclusions formulées dans le sixième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (août 2021), à savoir que le monde fait face à des risques sans précédent qui découlent des changements climatiques et qu’aucune région n’est épargnée, qu’elles sonnaient le tocsin pour l’humanité. Inévitablement, étant donné la gravité de l’urgence climatique, ses effets en cascade dépassent la sphère environnementale pour s’étendre au domaine social et politique. S’il est vrai que les changements climatiques ne sont que rarement – voire jamais – la principale cause des conflits, ils peuvent néanmoins accentuer les risques, en exacerbant les vulnérabilités et en venant s’ajouter à d’autres difficultés.
Pour le Département, comprendre et faire face aux risques pour la sécurité qu’entraînent les changements climatiques est devenu une priorité absolue, comme en témoigne son plan stratégique pour 2020-22. Ces risques sont propres au contexte et leurs effets varient selon les régions, les pays et les populations, de sorte qu’il faut procéder à une analyse intégrée et adapter la réponse selon que ce sont des femmes, des hommes ou des jeunes qui sont concernés. Les risques sont plus grands lorsque la capacité des institutions et des populations est diminuée par des conflits passés ou présents et que celles-ci ne peuvent donc pas faire face à la pression supplémentaire que les changements climatiques exercent sur elles ni s’adapter à l’évolution de la situation.
Comme l’a souligné la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Rosemary DiCarlo, dans un exposé présenté au Conseil de sécurité en 2020, les changements climatiques ont des répercussions considérables sur notre capacité de prévenir les conflits et de pérenniser la paix dans le monde. Cette affirmation se vérifie dans les contextes où le Département dirige des missions politiques spéciales (dont la plupart sont déployées dans des pays très vulnérables aux changements climatiques, selon l’indice ND-GAIN) ainsi que dans des contextes sans mission, où il apporte aux coordonnatrices et coordinateurs résidents un soutien dans le domaine de la prévention des conflits et du rétablissement et de consolidation de la paix, notamment dans le cadre du Programme commun de renforcement des capacités nationales de prévention des conflits mis en place avec le Programme des Nations Unies pour le développement.
Le Département s’attache à adapter ses pratiques et ses méthodes à un monde en mutation et il tient compte notamment des changements climatiques dans ses activités d’analyse et de planification et dans les stratégies de prévention des conflits, de médiation et de consolidation de la paix. Parmi ses principales activités, figurent des analyses consacrées à telle ou telle région, la coordination de l’action, les approches environnementales de la prévention et l’élaboration de nouvelles orientations dans ses principaux domaines d’action, tels que la médiation des conflits armés. Conformément au mandat que lui a confié le Conseil de sécurité, la Mission d’assistance des Nations Unies en Somalie a été la première à déployer du personnel expressément chargé d’évaluer les risques que font peser les changements climatiques sur la sécurité, à élaborer des stratégies de gestion de ces risques et à rendre compte de ces questions au Conseil de sécurité. Des activités analogues sont menées dans d’autres contextes où le Conseil a constaté qu’entre autres facteurs, les changements climatiques avaient des effets néfastes sur la stabilité. Les risques que le climat fait peser sur la sécurité ne sont pas ressentis de la même manière par tout le monde ; c’est pourquoi le Département s’intéresse tout particulièrement aux effets qu’ils ont sur les femmes et fait porter ses travaux sur le potentiel qu’ont les femmes en tant qu’agentes du changement.
Étant donné la complexité des liens qui unissent changements climatiques et paix et sécurité, le Département préconise les approches intégrées et les partenariats à plusieurs niveaux. Afin de promouvoir les approches qui conjuguent consolidation de la paix et résilience et adaptation, il investit partout dans le monde, au moyen du Fonds pour la consolidation de la paix, dans un nombre croissant de projets de consolidation de la paix qui tiennent compte du climat. Il cherche également à renforcer les partenariats avec les organisations régionales, les pouvoirs publics, la société civile et les milieux de la recherche afin de développer les capacités existantes, de soutenir les solutions locales et d’enrichir la base de données mondiales sur les risques pour la sécurité qu’entraîne le climat. » (Extrait de dppa.un.org du 2/12/2022)
Le tribunal de Lorient (Morbihan) associe notaires, avocats et médiateurs afin d’aider les couples et les familles à régler les successions qui s’enlisent. Cette expérimentation durera dix-huit mois. (Extrait de ouest-france.fr du 1/12/2022)