Résumé Dans cette thèse par article, nous avons focalisé nos travaux de recherche sur la médiation en contexte de harcèlement psychologique que nous avons analysée sous trois angles. Alors que le premier article s’intéresse aux procédures d’intervention utilisées dans les organisations, sous un angle macro, les deux autres articles empruntent plutôt un angle micro en analysant les points de vue des parties impliquées dans une médiation pour harcèlement psychologique, en l’occurrence les salariés (article 2) ainsi que les employeurs (article 3). Plus particulièrement dans le premier article, nous avons utilisé un devis exploratoire mixte qui combine deux phases de recherche afin d’explorer comment les organisations gèrent la violence au travail et plus spécialement le harcèlement psychologique. La première phase, qualitative, nous a permis d’identifier deux modèles d’intervention en matière de gestion de la violence, l’un privilégiant la médiation et l’autre misant plutôt sur l’enquête. Les résultats de la seconde phase, quantitative, révèlent quant à eux une prévalence générale des deux archétypes en proportion quasi équivalente, sauf dans le secteur public qui privilégie la médiation comme mode principal d’intervention. Les résultats suggèrent également que ces modèles correspondent à deux niveaux d’intervention possédant des logiques propres : la gestion de la plainte et la gestion du conflit. Pour sa part, le second article vise à comprendre les attentes et les besoins des salariés qui ont participé à une médiation à la suite du dépôt d’une plainte pour harcèlement psychologique. Les données ont été collectées grâce à des entrevues téléphoniques auprès de 21 participants. Le résultat principal de l’analyse qualitative de type phénoménologique est une liste des attentes et des besoins clés liés à la satisfaction des salariés lors du processus de médiation. Enfin, le dernier article s’intéresse au processus décisionnel des employeurs qui ont participé à une médiation à la suite du dépôt d’une plainte pour harcèlement psychologique. Les données ont été collectées grâce à des entrevues téléphoniques auprès de 27 participants, pour ensuite être analysées à l’aide de la stratégie de la théorie ancrée (grounded theory) et de la technique d’analyse qualitative des champs de force. vi Le principal résultat de cette recherche est une carte des leviers décisionnels des employeurs dans le cadre d’une médiation. Les résultats combinés de ces trois articles soutiennent la littérature (prescriptive) qui affirme que la médiation est une méthode appropriée pour résoudre des cas de harcèlement psychologique, bien qu’elle soit encore sous-utilisée par plusieurs organisations. La mise en perspective des résultats des trois articles suggère également que certaines approches de médiation sont plus appropriées que d’autres afin de répondre adéquatement aux facteurs de satisfaction des salariés et aux facteurs décisionnels des employeurs dans ce contexte particulier. Il s’agit en l’occurrence de l’approche relationnelle, qui vise essentiellement à amener chaque partie à regarder le conflit avec les lunettes de l’autre afin de réparer leur relation, plutôt que l’approche classique qui focalise sur la ratification d’une entente substantive afin de résoudre le problème à la source du conflit. Mots-clés : analyse des champs de forces; besoins clés; étude exploratoire mixte; politiques organisationnelles d’intervention; gestion de conflits; gestion de la violence; harcèlement psychologique; médiation; phénoménologie; processus décisionnel; théorie ancrée » (Extrait)
« Le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, Bruno Nabagné Koné a procédé à l’inauguration du centre multiethnique de médiation et d’arbitrage de Kasséré, dimanche 14 novembre 2021.
Le ministre Bruno Nabagné Koné remettant solennellement ces locaux aux chefs traditionnels des cantons Pongala et Kassemblé, a souhaité qu’ils en fassent un creuset de paix, donc le lieu de prévention, de gestion et de résolution d’éventuelles crises.
Selon Bruno Koné, ce nouvel « arbre à palabres » doit permettre aux chefs de fraterniser, également de réfléchir au devenir de leurs localités.
C’est un vide qui est comblé par la volonté du chef de l’Etat de redonner la dignité qui revient aux chefs traditionnels, a conclu le cadre de la Bagoué.
Le ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, représentant sa collègue de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté a relevé que cette maison des chefs matérialise leur pouvoir et « confère davantage d’autorité » à la chefferie traditionnelle.
Il a salué l’action de renforcement de l’autorité des chefs traditionnels par le président de la République à travers ces bâtiments après leur avoir accordé un statut légal par la création de la chambre nationale des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire en 2014. » (Extrait