
« Le ministre va faire appel au médiateur des relations agricoles pour prendre contact avec chacune des enseignes de la grande distribution pour les inciter à tenir compte de l’évolution de la conjoncture dans les négociations en cours », peut-on également lire.
Les éleveurs, qui vendent en moyenne les 1.000 litres de lait entre 300 et 310 euros, réclament une revalorisation de 20 à 30 euros afin de couvrir leurs prix de revient et de dégager une rémunération minimale.
« Nous demandons une meilleure répartition des marges »
Pointant la difficulté de travailler avec des trésoreries depuis des mois dans le rouge, Régis Louazon, producteur d’Ille-et-Vilaine, venu avec une quarantaine d’autres éleveurs bloquer le site industriel de la coopérative Agrial, à Cesson-Sévigné, près de Rennes, explique ainsi à Reuters :
« Nous demandons une meilleure répartition des marges pour que tout le monde y gagne, les grandes surfaces, les transformateurs, mais aussi les paysans qui sont toujours en bout de chaîne. »
Lors d’une conférence commune, mardi matin, Serge Papin, Pdg de l’enseigne de grande distribution Système U, et Thierry Roquefeuil, de la FNPL, dénonçaient ensemble « la loi du plus fort » pour mettre la pression sur les autres distributeurs, les coopératives et les pouvoirs publics:
« Il faut modifier la loi LME (qui régit les négociations commerciales entre distributeurs et industriels, Ndlr) », ont-ils réclamé. » (Extrait de latribune.fr du 14/06/2017)
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