Médiation sociale : les médiateurs, nouveaux pacificateurs des quartiers de Compiègne ?


Compiègne, Clos-des-Roses. Emile Dubrenat (en costume), ancien responsable de l’action sociale à la Maison solidarité des familles, également assesseur au tribunal pour enfants de Compiègne, a été recruté le 1er mars pour professionnaliser le métier de médiateur.

« Les médiateurs urbains seraient-ils la clé qui permettrait d’apaiser les tensions dans les quartiers de Compiègne ? C’est en tout cas ce que pense leur nouveau responsable, Emile Dubrenat, qui se donne pour mission de professionnaliser la fonction et les hommes.

« Ils ont contribué à temporiser les choses, à assainir un climat tendu à la suite des violences qui se sont déroulées au Clos-des-Roses. Ils n’ont été la cible d’aucune représailles ni d’aucune agression car ils sont à leur place et connaissent les gens. »

Depuis 1999, ils sont une trentaine à arpenter les rues des quartiers du Clos, de la Victoire, de Royallieu, Pompidou, Bellicart, des Jardins et des Sablons. Seulement, leur rôle n’était pas forcément identifié auprès de la population. Ces hommes en gilets rouges « ne sont ni des employés de voirie, encore moins des cantonniers, des agents de sécurité, des indic’de la police ou des conciliateurs de justice », précise le responsable.

Salariés de l’association Service emploi citoyenneté (Sec) financée par la ville, l’Etat et les bailleurs sociaux, les médiateurs ont la connaissance du quartier et y habitent. « Mais ils n’avaient pas de qualifications specifiques. Avant le mois de juin, ils vont intégrer les services de la ville et devenir agents de la fonction publique. Ils bénéficient actuellement de formations aux premiers secours, à la gestion des conflits ou encore à la maitrise des comportements violents », poursuit Emile Dubrenat. Leur expérience de terrain additionnée à des qualifications specifiques feront d’eux des « super grands-frères » des quartiers.

L’objectif est de leur donner un cadre et un espace de travail plus formel que les trottoirs ou les squares. Actuellement, ils battent le pavé de 17 heures à 23 heures mais encore faut-il tomber sur eux pour leur parler. Le service va donc être reconfigurer avec une équipe de nuit et une équipe de jour. Les médiateurs auront également un bureau dans les centres municipaux pour les gens qui n’osent pas leur parler dans la rue. » (Extrait de leparisien.fr du 17/04/2016)

En savoir plus sur http://www.leparisien.fr/compiegne-60200/les-mediateurs-nouveaux-pacificateurs-des-quartiers-de-compiegne-17-04-2016-5723367.php#xtref=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F


En savoir plus sur Lettre des Médiations

Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.

Une réflexion sur “Médiation sociale : les médiateurs, nouveaux pacificateurs des quartiers de Compiègne ?

  1. Pingback: Médiation sociale : les médiateurs, nouveaux pacificateurs des quartiers de Compiègne ? | jpbs-mediation

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.