« Succès isolé ? Pas vraiment : « 18 200 médiations se sont déroulées en France en 2014, soit 30 % de plus qu’en 2010 », recense Maud Bonvel, conseillère en politique familiale et sociale à la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF). Dans 90 % des cas, cette médiation intervient après une séparation.
Si ce mode de résolution des conflits est devenu populaire, c’est qu’il fonctionne. Un accord est trouvé dans 60 % des sollicitations, selon la CAF. L’arme secrète des médiateurs ? La « triangulation » : « Au début, les personnes ne se parlent pas directement. Chacune à leur tour, elles nous expliquent la manière dont elles vivent la situation. Ensuite, le médiateur reformule », raconte Mme Beziat-Langlois, diplômée d’Etat depuis dix ans » (Extrait de lemonde.fr du 19/03/2016)
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Effectivement, la médiation familiale permet aux personnes de surmonter le conflit, de se responsabiliser, de trouver ensemble la meilleure solution pour eux-mêmes et pour les enfants. Cette démarche exige du courage et de la patience. La présence du médiateur qui reflète, reformule, ouvre le débat, les accompagne et les soutient. La CAF n’est pas le seul prescripteur, les JAF peuvent orienter en médiation les justiciables, et bien sûr la famille peut contacter spontanément un médiateur familial. Aujourd’hui, environ 30 % des médiateurs familiaux diplômés d’Etat exercent en cabinet libéraux, d’après l’APMF.
Pour plus de renseignements, http://www.mediationfamiliale95.com
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