Suisse : Médiateur adjoint ou médiatrice adjointe au sein de l’Organe de médiation de la police (contrat de mandat)


Offres d’emploi de l’Etat de Genève

Auteur : Département des institutions et du numérique , Organe de médiation de la police

Rémunération : Non défini

Taux d’activité : 10%

Type de contrat : Contrat à durée déterminée

Délai d’inscription : 03.03.2024

Entrée en fonction ; Dès que possible

Votre mission

Le département des institutions et du numérique (DIN) réunit les politiques publiques liées à la sécurité dans le canton, au droit de cité et à la migration ainsi qu’au numérique. A travers l’élaboration et la coordination de la politique numérique, le DIN est aussi le moteur d’une transition numérique inclusive et innovante pour l’ensemble du canton. Enfin, il construit le dialogue institutionnel avec les communes en étant chargé des relations avec celles-ci, dont il est par ailleurs l’autorité de surveillance.

L’organe de médiation de la police (OMP) est une institution neutre et indépendante qui a pour mission fondamentale de préserver ou de restaurer le lien entre les citoyennes et citoyens et l’État, à travers ses représentantes et représentants que sont les membres de la police cantonale et des polices municipales. Il se considère avant tout comme un outil démocratique. Lieu d’écoute, de soutien, de médiation et de traitement extrajudiciaire des conflits, l’OMP doit permettre de rétablir ou d’améliorer la communication entre les citoyennes et citoyens et les membres de la police.

Pour soutenir la médiatrice principale, le département est à la recherche d’un médiateur adjoint ou d’une médiatrice adjointe.

Votre mission

Sur délégation de la médiatrice principale, vous assurez les prestations suivantes:

  • Assurer des entretiens individuels et collectifs, en présentiel et téléphonique, ainsi que des debriefings;
  • Effectuer des tâches administratives en lien avec les activités de médiation (tenue du journal, organisation de rendez-vous);
  • Participer à des intervisions avec la médiatrice principale et le(s) autre(s) mandataire(s);
  • Assurer la permanence de l’accueil au public dans les locaux de l’OMP.

Vous pouvez également être amenée à effectuer les tâches suivantes:

  • Participer à des séances ou à des groupes de travail;
  • Assurer la rédaction et la relecture de documents inhérents à l’OMP (rapport d’activité, communiqués de presse, articles, procédures interne, etc.);
  • Participer à la promotion de l’OMP.

Vous aurez la possibilité d’approfondir vos connaissances en médiation et des métiers de la police par des formations telles que des stages en immersion, des supervisions, des conférences, etc. utiles à la réalisation du mandat.

Votre profil

Profil

  • Titulaire d’une formation universitaire dans le domaine des sciences sociales, criminologique, psychologique, ou d’un titre jugé équivalent, vous justifiez également d’une formation certifiée en médiation et remplissez les conditions qui permettent d’être assermenté pour la pratique de la médiation dans le canton de Genève.
  • Vous disposez d’une expérience ou d’une connaissance du domaine public et d’un intérêt marqué pour la mission de l’OMP. Une bonne compréhension des enjeux institutionnels et stratégiques de l’organe constitue un atout indéniable.
  • Vous disposez du statut d’indépendant-e.

Compétences particulières

Personnalité fiable et curieuse, vous faites preuve d’un fort engagement et de capacités d’adaptation élevées vous permettant d’appréhender rapidement les enjeux du contexte et du champ d’application propres à l’OMP.

De nature proactive et démontrant un bon esprit d’équipe, vous êtes force de proposition et apportez de nouvelles techniques et outils en médiation.

Vous faites preuve de très bonnes capacités de synthèse et d’analyse et d’excellentes compétences rédactionnelles et de communication.

Vous êtes à l’aise dans la rédaction et avec les outils informatiques habituels. La maîtrise de l’anglais, de l’allemand ou de l’espagnol constitue un atout.

Vos avantages

Vous intégrez une administration publique dont les valeurs essentielles sont le respect, l’intégrité, l’impartialité et la disponibilité, et où l’égalité entre hommes et femmes est garantie.

Observations

Le nouveau médiateur adjoint ou la nouvelle médiatrice adjointe sera nommé par la conseillère d’État en charge du département pour une période alignée avec celle de la médiatrice principale. Les honoraires seront fixés dans un contrat de mandat.

Les offres de service étant gérées électroniquement, nous vous remercions d’adresser votre dossier complet (lettre de motivation, CV, copies des diplômes et certificats employeurs), en utilisant le lien internet ci-dessous.

Seules les candidatures complètes et transmises par ce biais seront prises en considération.

(Extrait de ge.ch/offres-emploi-etat-geneve)

Pour postuler : https://www.ge.ch/offres-emploi-etat-geneve/liste-offres/19516

 Suisse : Rapport d’activité 2021 de l’organe de médiation de la police (OMP) de Genève


éditorial
La médiation est souvent perçue comme une pratique floue ou moins efficace que les
procédures judiciaires et punitives. Et c’est d’autant plus vrai dans le contexte d’un service
rattaché à l’État qui traite de conflits dont l’une ou l’un des protagonistes est appelé
professionnellement à exercer une autorité. C’est pourquoi l’organe de médiation de la police
(OMP) porte une attention particulière à la compréhension précise de son action, en
particulier en ce qui concerne sa portée et ses limites.
En 2021, l’OMP, fidèle à sa démarche, s’est efforcé d’atteindre progressivement les objectifs
fixés relativement au renforcement de ses outils et de son cadre de travail.
L’engagement de médiatrices et médiateurs formés à la médiation et reconnus par la
Fédération suisse de médiation (FSM), la formalisation du processus par la signature d’un
consentement à la médiation, la mise en place d’une directive interne à la police qui clarifie la
participation de ses membres aux médiations, la supervision de l’équipe par une médiatrice
externe sont autant d’étapes et de moyens qui permettent à ce jour de proposer un
processus de médiation réfléchi, cohérent et adapté à son cadre institutionnel.
Ce résultat se traduit notamment par une augmentation en 2021 des médiations
présentielles et leur prépondérance par rapport aux autres interventions : 40% des dossiers
fermés, auxquels s’ajoutent 20% de médiations navettes dans lesquelles la médiatrice ou le
médiateur fait l’intermédiaire (p. 21).
Dans cette optique, l’OMP se réjouit de l’accroissement des saisines par le Ministère public
(MP) et espère poursuivre et développer cette collaboration, ainsi que celle avec le Tribunal
des mineurs (TMin) dont vous trouverez une illustration en page 11.
De plus, l’OMP propose une procédure pour que les personnes qui le saisissent soient
rapidement entendues afin qu’elles reçoivent les informations nécessaires et que la meilleure
voie pour répondre à leurs besoins soit trouvée (25% des demandes, p. 21).
La mise en place en 2021 d’outils informatiques et statistiques facilitant le suivi des situations
et leur analyse va permettre de tirer au mieux profit de l’expérience de l’OMP pour mettre en
lumière les problématiques rencontrées, faire des recommandations et promouvoir de
bonnes pratiques.
Le chapitre sur les médiations pénales et celui sur la médiation (p.29) et le contrôle de la
police (p. 33) mettent en perspective l’action de l’OMP en regard des autres instances qui
traitent les plaintes contre les membres de la police.
Nous vous souhaitons une bonne lecture de notre rapport annuel.
Nathalie Le Thanh Médiatrice principale
Zoé Seiler Médiatrice adjointe Pierre-Alain Corajod Médiateur adjoint

Rapport à consulter sur https://www.ge.ch/document/28602/telecharger

Suisse : Rapport d’activité 2020 de l’organe de médiation de la police de Genève


Editorial
L’organe de médiation de la police (OMP) se trouve entre les citoyen∙nes et leur police, avec
la délicate mission de traiter leurs conflits. Dans un monde où le plus souvent on est pour ou
contre, cette position relève parfois de l’équilibrisme et ne pas basculer d’un côté ou d’un autre,
garder son cap, demande une attention de chaque instant.


En 2020, la nouvelle équipe a débuté son mandat de 4 ans en mettant l’accent sur deux
démarches : se faire connaître des membres de la police cantonale et mieux comprendre les
enjeux de leur travail d’un côté et, de l’autre, pérenniser l’action de l’OMP dont les bases ont
été posées par la précédente équipe.


Ce rapport cherche à rendre compte tant de notre activité que des problématiques rencontrées
dans les conflits entre membres de la police et citoyen∙nes.


Ainsi dans les trois exemples présentés de manière anonyme les citoyen∙nes ont exprimé de
différentes manières le besoin d’être cru∙es par le policier ou la policière et ont estimé avoir
été traité∙es ou considéré∙es injustement comme un∙e coupable. Le sentiment d’inégalité de
traitement et d’injustice est un motif qui revient d’ailleurs dans presque 40% des doléances
reçues à l’OMP en 2020 ; en deuxième place, après l’attitude qui est un sujet de
mécontentement invoqué dans 60% des cas (voir graphique p. 16). Les exemples mettent
notamment en évidence le décalage qu’il y a entre la vision de nombreux citoyen∙nes qui
considèrent que la plupart du temps les gens disent la vérité et doivent être crus sur parole, et
celle du policier ou de la policière dont la fonction l’oblige à se baser sur des faits pour établir
la vérité et qui part plutôt de la perspective inverse : une personne confrontée à la police va
être plus encline à lui mentir qu’à lui dire la vérité.


Enfin, nous situerons l’action de l’OMP dans l’actualité 2020 qui a été fortement marquée par
deux événements : l’essor de la pandémie de COVID-19 et les manifestations provoquées par
le décès aux USA de l’Afro-Américain Georges Floyd sous le genou d’un policier. Nous
donnerons ainsi quelques éléments d’information et d’analyse concernant les demandes
traitées à l’OMP au regard de ces thématiques (p. 23) (Extrait)

Rapport à consulter sur https://www.ge.ch/document/24909/telecharger

Burkina Faso : Des officiers de police professionnels remercient le Médiateur du Faso


 

« Une délégation des officiers de Police professionnels de la Police Nationale a été reçue en audience par madame Saran SEREME SERE, Médiateur du Faso.

Cette délégation, composée de Capitaines et de Lieutenants de Police,  est venue au nom de leurs 1018 collègues, remercier madame le Médiateur du Faso  pour son intervention dans la régularisation de leur situation administrative et souhaiter son implication dans le suivi de la mise en œuvre de la loi rectificative afin d’assurer une issue définitivement heureuse de ce dossier

Leur requête était relative à l’application de la loi 027-2018/AN du 1er juin 2018, portant statut du cadre de la Police nationale, qui créait une situation d’inéquité et d’injustice à leur endroit.

Grâce à l’implication de Madame le Médiateur du Faso  et aux efforts consentis par le Gouvernement burkinabè, plus de 1018 Officiers de Police qui se sentaient lésés dans leurs droits ont vu cette situation être réglée à l’amiable, à travers une décision gouvernementale de réparation de ce préjudice.

Le gouvernement a en effet examiné en Conseil de ministre  un Projet de loi rectificative et transmis à l’Assemblée nationale qui l’a adoptée le 08 juillet 2020.  » (Extrait de burkina24.com du 7/08/2020)

En savoir plus sur   https://www.burkina24.com/2020/08/07/burkina-faso-des-officiers-de-police-professionnels-remercient-le-mediateur-du-faso/

Suisse : Nathalie Le Thanh nommée médiatrice pour l’organe de médiation de la police de Genève



« L’organe de médiation de la police (OMP) dispense un service en faveur des
citoyen-ne-s, des membres de la police et des membres des polices municipales. Il
propose le règlement extrajudiciaire des différends entre, d’une part, les citoyen-ne-s
et, d’autre part, les membres de la police et les membres des polices municipales.
Au besoin, il procède en engageant une médiation.
L’OMP reçoit et traite les doléances et griefs émanant des citoyen-ne-s et dirigés
contre les membres de la police et contre les membres des polices municipales et
inversement. Il documente les situations qui lui sont soumises.
Avec l’accord des personnes concernées, il peut organiser une ou des séances de
médiation.
L’OMP est, en outre, chargé d’assurer une meilleure compréhension par la population
de l’activité de la police. Pour ce faire, il dispose des possibilités suivantes :
● faire connaître et expliquer tout ou partie de la loi qui s’applique dans
le cas concerné;
● obtenir des renseignements auprès de la police permettant d’expliquer
la situation particulière du cas concerné;
● donner la possibilité au requérant ou à la requérante de rencontrer l’autre
partie et de s’expliquer dans le cadre d’une médiation » (Extrait de rapport-activite-2017)

En savoir plus sur https://www.ge.ch/document/rapport-activite-2017-organe-mediation-police/telecharger

Suisse : La médiation de la police va s’ouvrir aux agents municipaux à Genève


Dès juillet, un conflit entre un citoyen et un agent de police municipal pourra être soumis à l'organe cantonal de médiation de la police.

« En fonction depuis un an, l’organe de médiation de la police a traité 46 dossiers. Il couvrira bientôt les litiges avec des APM.

La médiation est un outil de résolution de conflits qui s’étend peu à peu à Genève dans l’administration. Innovation inscrite dans la nouvelle Loi sur la police, l’Organe de médiation de la police (OMP) dresse un premier bilan après un an de fonctionnement. Fabienne Bugnon, médiatrice principale, est pleinement satisfaite de ce premier exercice durant lequel l’OMP a été sollicité 74 fois, ce qui a débouché sur l’ouverture de 46 dossiers.

«L’organe peut être saisi par un citoyen ou par un policier, une symétrie qui n’existe nulle part ailleurs en Suisse, explique Fabienne Bugnon. Nous ne traitons pas les faits graves, impliquant par exemple de la violence, qui sont du ressort de la justice ou de l’Inspection générale des services. Pour les dossiers qui nous concernent, l’expérience a montré que, très souvent, la racine du conflit est le contexte relationnel, le langage utilisé ou la mauvaise compréhension de la manière de travailler de la police.»

Extension du périmètre

Pierre Maudet, le conseiller d’Etat en charge de la Sécurité, est tellement convaincu par cette approche «douce» du traitement de certains litiges qu’il prévoit une extension du champ de compétence de l’OMP. «Un citoyen qui a un différend avec un représentant des forces de l’ordre en uniforme ne va pas forcément faire la distinction entre un policier et un agent de police municipale, explique-t-il. C’est pourquoi, dès juillet 2017, et en accord avec les communes concernées, l’OMP aura aussi la possibilité de traiter les cas touchant les APM.»

Mais ce n’est pas tout. A la demande du Tribunal des mineurs cette fois, l’organe de médiation a depuis peu la mission d’améliorer les relations entre la police et les jeunes, ainsi que de tenter de prévenir les comportements inadéquats. Cela peut concerner soit des interpellations qui ne se passent pas bien suite à une infraction, soit un travail plus collectif entre un groupe de jeunes et des policiers.

Enfin, le paysage en devenir de la médiation serait très incomplet si on oubliait le projet de doter l’Etat d’une prestation de médiation pour l’entier de l’administration, qui est en fait une obligation constitutionnelle. Un projet de loi du Conseil d’Etat est à l’étude en Commission législative, mais il pourrait en ressortir passablement remanié.

Les policiers réticents

La première année d’existence de l’Organe de médiation de la police devrait être un atout pour une utilisation plus large de ce processus qui assure la confidentialité, la gratuité de la prestation et l’indépendance de l’organe. On relèvera un point noir au bilan: seul un policier a saisi l’OMP, alors que 19 citoyens l’ont fait et que Pierre Maudet l’a interpellé 20 fois.

«Nous avons un gros travail d’information à faire auprès de la police, admet Fabienne Bugnon. Il faut comprendre que c’est un vrai changement de paradigme pour les policiers que de devoir s’expliquer et, parfois, d’avoir à s’excuser.»

Les motifs les plus fréquents sont la contestation d’amendes ou de contraventions (9 cas) et l’abus de pouvoir (5 cas). «En réalité, il est très souvent apparu que ce n’est pas l’amende qui est le cœur du problème, mais le comportement de l’agent à ce moment-là», conclut Fabienne Bugnon. –Eric Budry  » (Extrait de tdg.ch du 9/05/2017)

En savoir plus sur http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/mediation-police-s-ouvrir-agents-municipaux/story/31328867

Rapport 2015 du Médiateur Interne de la Police Nationale


Au 31 décembre 2015, le volume d’activité concerne la gestion de 1041 dossiers (549 saisines + 492 avis), soit +19% par rapport à 2014 : 549 saisines, mais le volume global d’activité est encore bien supérieur, compte tenu du nombre de saisines reçues en 2013 et 2014 et instruites en 2015. 492 avis  rendus (dont 190 pour lesquels l’administration a statué et 277 en attente d’une décision de l’administration). 351 dossiers non recevables soit en attente d’éléments complémentaires de la part des agents, soit rejetés pour incompétence du médiateur.
On retiendra la montée en puissance de l’activité des délégués du médiateur qui ont traité
404 saisines en 2015 , contre 274 en 2014 et seulement 119 en 2013.
Cette montée en charge progressive traduit dans les faits la volonté d’individualisation et de maintien de la proximité dans le traitement de chaque saisine. En effet, les délégués zonaux assurent un contact direct avec la plupart des agents ayant saisi le médiateur.
Cette année encore, cinq thématiques principales liées à la carrière des fonctionnaires
représentent près de 90 % des réclamations
: les questions indemnitaires, les mutations,
l’avancement, l’évaluation et la discipline.
Indemnitaire 36,5%
Mutation 30,5%
Avancement 11%
Notation / Évaluation 7%
Discipline 4%
Temps de travail 2%
Droits et obligations 2%
Examen / qualification 1,5%
Reclassement 1,5%
Congés 1,5%
Médical 1%
Autres 1,5%
Total 100