« Mercredi dernier, dans l’enceinte du stade Chanzy, lieu emblématique de la ville et symbole du SAXV Charente Rugby PRO Charente Rugby Pro, nos jeunes élèves médiateurs ont été mis à l’honneur lors d’une belle cérémonie de remise de diplômes… sous un soleil de plomb !
Un moment convivial, chaleureux et empreint de fierté, durant lequel 90 jeunes médiateurs, investis tout au long de l’année, ont été justement récompensés pour leur engagement au service du vivre-ensemble et de la médiation dans leurs établissements. » (Extrait de linkedin.com du 25/06/2025)
« À l’école primaire du Sacré-Cœur de Forges-les-Eaux, la lutte contre le harcèlement scolaire a pris une nouvelle dimension : cinq élèves ont été élues pour être médiatrices auprès de leurs camarades. » (Extrait de paris-normandie.fr du 22/06/2025°
« Formés à la médiation, des écoliers d’Angoulême, Soyaux, La Couronne et Montmoreau apaisent les tensions dans leurs écoles. Ils sont 300 en Charente dont 90 nouveaux, qui ont reçu leur diplôme.
« Il y a un conflit qui a commencé à cause d’un stylo qui ne fonctionnait pas ». Du haut de ses 9 ans, la petite Lydia, scolarisée à l’école Marie-Curie de La Couronne, a beau juger cela un peu futile, elle a enfilé son casque bleu et résolu la dispute. Elle est l’une des 90 élèves médiateurs (sur 300 en Charente) formés cette année dans les écoles d’Angoulême, Soyaux, La Couronne et Montmoreau. » – Lénaëlle Simon– (Extrait de charentelibre.fr du 19/06/2025)
« Ce jeudi, c’était la première journée de formation des futurs élèves médiateurs dispensée par Mélissa médiatrice à l’école. C’est formidable de voir une telle initiative réitérée cette année encore à l’École élémentaire Marie Curie !
La formation des élèves médiateurs est une excellente manière de les impliquer activement dans la vie de l’école et de leur enseigner des compétences précieuses.
« Ce vendredi, quatorze élèves du collège Ponthieu à Abbeville ont reçu leur diplôme de « médiateurs ». En 12 heures de formation, ils ont appris à régler les conflits au sein de l’établissement par la discussion. Un projet national qui se concrétise pour la première fois dans la Somme.
« Être médiateur, c’est essayer d’interagir avec des élèves pour essayer de régler un souci, ou un problème », résume Louise. À 14 ans, elle est en classe de troisième au collège Ponthieu à Abbeville et fait partie des quatorze élèves qui viennent de recevoir leur diplôme de médiateurs. L’établissement est le premier de la Somme à mettre en place un tel dispositif. En douze heures de formation, les élèves volontaires ont appris à régler les conflits au sein de l’établissement par la discussion. Depuis décembre, ils s’entraînent sur des cas pratiques et concrets. Et ils sont officiellement « médiateurs » depuis ce vendredi 19 avril. (Extrait de francebleu.fr du 21/04/2024)
« A Aigrefeuille-sur-Maine, 22 élèves volontaires de 5e de Notre Dame la Maine ont suivi une formation en médiation par les pairs, pour pouvoir intervenir auprès de leurs camarades.
Durant trois jours, étalés sur plusieurs semaines, 22 élèves volontaires de 5e du collège Notre Dame la Maine, établissement situéà Aigrefeuille-sur-Maine, ont été mis en situation dans ce genre de jeux de rôles, de cohésion, de coopération. Objectif : travailler sur la connaissance de soi et des autres.
« Il y a beaucoup de bonne volonté, un fort engagement des élèves, remarque Aurélien Langlois, le chef d’établissement, lors du dernier jour de formation, mardi 20 février. Ils sont acteurs. » (Extrait de actu.fr/pays-de-la-loire du 13/03/2024)
« Depuis le 9 novembre, chacune des 12 classes de l’école Jean-de-la-Fontaine à Yssingeaux bénéficie de l’intervention de Claire Bouteloup, médiatrice et formatrice de l’association Amely dans un projet de médiation scolaire. Une dizaine de référents du CE2 au CM2 vont être formés pour devenir médiateurs au sein de l’établissement scolaire.
Elle s’appelle Claire Bouteloup et son métier est de proposer la médiation. Installée à Fay-sur-Lignon, disposant de son propre cabinet, Voix Croisées, elle intervient aussi pour l’association Amely pour proposer la médiation dans les écoles. En Haute-Loire, après l’école de « Verne » à Lapte, Yssingeaux est le deuxième établissement à faire appel à cette communication non violente. » (Extrait de lacommere43.fr du 14/11/2023)
L’année 2022 a été une période très intense pour la médiation. L’augmentation du nombre de saisines s’est poursuivie, mais c’est surtout la tonalité générale de ces saisines, l’anxiété et l’âpreté parfois qui s’y expriment, qui donnent le sentiment d’un climat de tension exacerbé.
L’École et l’Université sont le réceptacle de nombreuses tensions sociétales. Après la crise sanitaire, la perte de certains repères traditionnels a accentué les inégalités et favorisé la montée des individualismes, des incivilités et des violences. Le besoin d’écoute, d’explications et d’équité devient de plus en plus pressant chez les élèves, les parents et les étudiants, qui souhaitent être mieux associés aux décisions les concernant, mais également chez les personnels, qui ont de plus en plus de mal à faire face à cette nouvelle donne et font état parfois, dans leurs réclamations, d’un sentiment d’insécurité, d’un manque de reconnaissance et de perspectives d’avenir. En outre, la complexité de certaines procédures administratives dématérialisées crée une forme d’opacité et engendre de la défiance chez les usagers vis-à-vis des responsables publics, tandis qu’une sensation d’épuisement professionnel s’exprime chez un certain nombre d’agents, au sein de l’administration comme dans les établissements scolaires, créant du découragement et de la démotivation.
L’École reste cependant le premier espace de vie sociale et de cohésion pour la plupart des enfants et des jeunes ; à ce titre, elle doit pouvoir continuer à jouer pleinement son rôle structurant en intégrant des publics d’une diversité de plus en plus grande, en fixant des cadres et des objectifs communs, tout en respectant les droits, les besoins particuliers et les aspirations légitimes de chacun.
Dans ce contexte, la médiation a poursuivi sa mission d’écoute, de conseil et d’apaisement. Elle a également entrepris d’améliorer la qualité de l’accès à ses services en modernisant ses outils de communication et de suivi, et en renforçant son réseau de médiateurs académiques. Son action doit en effet répondre à un triple enjeu
un enjeu social, parce qu’elle accompagne prioritairement les personnes les plus vulnérables, éloignées des services publics, gagnées parfois par l’amertume ou le ressentiment, pour leur faire retrouver confiance dans l’institution et s’inscrire dans une approche plus constructive de leurs difficultés ;
un enjeu démocratique, qui réside dans la possibilité de débattre, de comprendre et de faire valoir ses droits dans un univers administratif de plus en plus complexe et déshumanisé ;
un enjeu pédagogique, celui de diffuser la culture de la médiation à tous les étages du système éducatif, en encourageant, en particulier, dès les petites classes, le développement de compétences et de valeurs humanistes préparant les enfants à vivre ensemble et à coopérer.
Je tiens à saluer ici l’engagement de tous les médiateurs académiques qui œuvrent sans relâche, et tout au long de l’année, à maintenir le lien de confiance et à créer des espaces de dialogue entre les usagers, l’administration et tous les acteurs du système éducatif.
Aux côtés du pôle national, ils ont contribué à la rédaction de ce rapport qui est aussi la photographie de leur activité, fondée sur l’écoute bienveillante et la disponibilité, ainsi que sur une volonté farouche de ne jamais laisser prospérer une situation pouvant porter atteinte aux droits fondamentaux ou à la dignité des personnes.
Catherine Becchetti-Bizot Médiatrice de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur
Rapport 2022 de la médiatrice de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur
L’activité 2022 des médiateurs en chiffres
L’enseignement supérieur privé : des clarifications nécessaires pour sécuriser le parcours des étudiants
Réduire les conflits en établissement : une responsabilité collective ?
Affectations et mutation : vers une mobilité consentie – Focus sur les académies d’Outre-mer
« Ce mercredi 7 juin, douze élèves du collège Maffre Baugé de Paulhan ont reçu leur diplôme de médiateurs scolaires des mains de Claude Valéro, vice-président de la communauté de communes du Clermontais, et en présence des parents d’élèves et de la direction du collège.
Les élèves médiateurs sont volontaires et formés pour cette mission. Celle-ci permet d’enrayer la violence verbale et parfois physique entre élèves par la méthode de la médiation sociale. Elle permet une véritable éducation à la citoyenneté, favorise une communication.
Le dispositif, qui existe depuis dix-huit ans, a permis à plus de 1 600 enfants de devenir médiateurs scolaires.
Mais cette année est sa toute dernière : L’Éducation nationale remplacera ce dispositif par le Projet de lutte contre le harcèlement « Phare ». (Extrait de midilibre.fr du 6/06/2023)