AUDIO : « REGARDS CROISÉS SUR LA MÉDIATION » – ÉMISSION DE CLAIRE BOUTELOUP SUR RADIO RDB.FM DU 2/07/2020 : INVITE Marianne DEVISE


    

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Régler les conflits à l’amiable entre voisins, au sein d’une entreprise, dans une famille, entre élèves : la médiation permet aux personnes d’avancer ensemble vers des solutions gagnant-gagnant, sur un temps court (quelques semaines à quelques mois), avec 75% à 80% de réussite. Qu’est-ce qui explique ces résultats? comment cela fonctionne? quels liens avec la Justice ?

Des médiateurs de divers horizon, avocats, psychologues du travail, chercheurs, adultes ayant tenté la médiation, enfants médiateurs dans les établissements scolaires, … rencontrent Claire Bouteloup, médiatrice à Fay-sur-Lignon, pour témoigner de leur expérience.

10ème émission : Médiation familiale, avec Marianne Devise : éducatrice de métier, elle nous explique comment les outils de la médiation ont renforcé sa pratique

Extrait de /hearthis.at/radiodesboutieres

Emission à écouter sur https://hearthis.at/radiodesboutieres/2020-07-02-regards-croises-sur-la-mediation-mariane-devise/

Belgique : COLLOQUE-ANNIVERSAIRE DE L’AMF : L’AMF A 30 ANS !!! le 16/10/2020 à Mons


LES SOUCIS D’ARGENT DANS LES FAMILLES SEPAREES ET/OU RECOMPOSEES

L’argent est source de tension dans toutes les familles riches et moins riches.   Regards croisés du sociologue, du psychologue, du juriste et du médiateur

INTERVENANTS :

  • Monsieur Willy LAHAYE, docteur en psychologie, directeur du service des Sciences de la Famille à l’Université de MONS, professeur à l’UMONS :

« L’évolution actuelle de la précarité dans les familles » ;

  • Madame Catherine GHYS, médiatrice agréée et chargée d’enseignement à l’UMONS : « L’impact de la séparation et de la recomposition familiale sur les finances de la famille » ;

 

  • Monsieur Hugues GILLIARD, assistant social et médiateur de dettes :

« La politique sociale en question » ;

  • Madame Isabelle VAN CRANENBROECK, avocate, Juge de Paix suppléant et chargée d’enseignement à l’UMONS :

« La pauvreté dans les familles, l’aide juridique et l’assistance judiciaire » ;

  • Monsieur Philippe LECOCQ, président du Tribunal du Travail de MONS et CHARLEROI – Division de MONS :

« Surendettement et médiation » ;

  • Madame Annette BRIDOUX, avocate, médiatrice agréée et chargée d’enseignement à l’UMONS :

« La loi sur la contribution alimentaire et la question de la contribution alimentaire en médiation » ;

  • Madame Françoise MAINIL, présidente du Tribunal de la Famille et de la Jeunesse du Hainaut Division de MONS :

« Les critères du calcul de la contribution alimentaire selon le Tribunal de la Famille de MONS » ;

  • Monsieur Pierre-André WUSTEFELD, magistrat à la Cour d’Appel de MONS :

« La méthode Renard et la contribution alimentaire »

  • Monsieur Jacques BASTIN, avocat, médiateur agréé et chargé d’enseignement à l’UMONS :

« La liquidation de communauté et les successions ainsi que l’approche médiation »

 

PUBLIC CIBLE :

Médiateurs, juristes, assistants sociaux, … et tous intervenants dans les familles.

LIEU :

UMONS, Place Warocqué, auditoire Drechsel, premier étage.

INSCRIPTION :

info@amf.be

La médiation familiale en question : enjeux et limites conceptuelles Revue interdisciplinaire d’études juridiques 2020/1 (Volume 84)


« L’engouement contemporain pour la médiation s’inscrit dans un processus de « déformalisation du droit » dont la manifestation est générale, ainsi que le démontre le recours croissant à divers modes alternatifs de résolution des conflits (MARC) : aujourd’hui et depuis plusieurs années, les alternatives à la procédure judiciaire ont le vent en poupe, tant pour des motifs pratiques (liés notamment au définancement de la justice) que pour des raisons substantielles (évoquées ci-après).
Dans ce dossier de la Revue interdisciplinaire d’études juridiques, nous avons voulu nous interroger sur les tenants et limites de ce succès dans le domaine des relations familiales, en confrontant pratiques, principes et idéaux de la médiation familiale sous des angles divers – et sans prétention à l’exhaustivité. Notre perspective y est interdisciplinaire, ainsi que le révèle la composition de ce dossier : c’était incontournable pour approcher de façon critique les espoirs, prétentions et prédilections, forces et failles de celles et ceux qui promeuvent, mettent en œuvre et pensent la médiation familiale.
C’est aux États-Unis qu’est né le mouvement occidental de déformalisation du droit : de là s’est déployé un modèle de justice soucieux, pour dénouer les conflits dans divers domaines de la vie sociale, de s’écarter d’une référence verticale à la loi (délégalisation ou, du moins, distanciation à l’égard de l’autorité légaliste suprême) ainsi que d’un recours au seul « juge qui tranche » (déjusticialisation)… » (Extrait de cairn.info )

En savoir plus sur https://www.cairn.info/revue-interdisciplinaire-d-etudes-juridiques-2020-1.htm

Emploi : MEDIATEUR FAMILIAL (H/F) Union Nationale des Associations Familiales, 92210 Saint-Cloud


offres emploi
Temps partiel

989 € par mois

La Maison de la Famille des Hauts-de-Seine gère un service de médiation familiale et des permanences dans différentes villes du département. En plus de ses missions « traditionnelles », elle développe un projet de médiation intrafamiliale en direction des aidants et de leur famille pour des personnes vulnérables (handicap, vieillesse). MISSIONS PRINCIPALES : * assurer des entretiens d’information préalables à la médiation et à cette action particulière; * assurer des médiations intrafamiliales dans le champ de l’autonomie, de la dépendance et des solidarités familiales (développement de projet en lien avec la CNSA et l’UNAF); * rendre compte de l’activité, enregistrer des données sur logiciel métier, tenir des statistiques, rédiger des bilans qualitatif et quantitatif en lien avec l’activité du service; * promouvoir et participer au développement de ce type de médiation auprès du public et des partenaires; * participer à la formation spécifique et aux groupes de travail dédiés; * participer à des groupes de réflexions sur les pratiques professionnelles ; * remplacer ponctuellement d’autres médiateurs du service. Profil du candidat : PROFIL ET COMPETENCES : * diplôme d’Etat de médiateur familial exigé; * sens de l’organisation et de l’autonomie; * qualités relationnelles et rédactionnelles; * esprit d’équipe, rigueur et bonnes connaissances des outils bureautiques. Contrat : CDD TEMPS PARTIEL DE 50% 1 AN Salaire : Salaire brut mensuel 989 euros. Reprise ancienneté à étudier. Prise en charge de l’analyse des pratiques et des formations. Tickets restaurant, mutuelle et avantages CSE. Contact : M. LE DIRECTEUER GENERAL UDAF Hauts-de-Seine 10 bis avenue du Général Leclerc 92210 SAINT-CLOUD
institution@udaf92.fr

Pour répondre à cette offre, envoyez votre CV et une lettre de motivation à : institution@udaf92.fr

 

(Extrait de.indeed.fr du 13/06/2020)

En savoir plus sur  https://www.indeed.fr/voir-emploi?atk=1ebhj2034p0gp800%22&chnl=joboolo.com-3&from=iaBackPress&inchal=apiresults&jk=51799f4fa94b4462&jsa=8915&qd=_CpLfA1jb_1qn-pQ1YDALfUbTWZT2WXo51w1Nl6tKRC-3T6VHFkx7kLse2xsur4GAVE-4TxwKx9GE7hfXJRzylFogSqeISeV1aUlzWckRDy_UZKBAi4I5sqaxVaHepeHqbUCPeLOQ7Dzs0cmDHOdgA&utm_campaign=affiliate&utm_medium=organic_listings&utm_source=publisher

Publication de la NEWSLETTER DE L’APMF de juin 2020


 

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A consulter sur http://hhqt.mj.am/nl2/hhqt/m6uz2.html?m=AMcAACkpRawAAcrNBrQAAAAABDEAAAAAAAIAHb2XAAgZkwBe1_qYvpz8UldvRIakcvCy0WTpfwAAKRI&b=3eb8153c&e=60713901&x=qGL0zkY8Gdyvc5fi6xva0kyKRn2NYKbsfeLdANtTbaXbtliJarIwoGCgQXeO0DJU

Communiqué du CNSA et CNAF : Développer la médiation familiale lors de conflits liés au handicap ou à la perte d’autonomie


CNSA : Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie (retour à l'accueil)

« L’Unaf et la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) engagent un partenariat afin de proposer aux proches aidants et aux familles de personnes en situation de handicap ou de perte d’autonomie une offre de médiation familiale, qui peut s’avérer particulièrement utile après le confinement. Ce service est d’ores et déjà expérimenté dans 14 départements.

Être aidant d’un proche en situation de handicap ou de perte d’autonomie expose à des risques de conflits familiaux : entre personne aidée et personne aidante, entre aidants, par exemple au sein des fratries. Ces conflits peuvent concerner l’organisation du maintien à domicile d’un proche en difficulté pour gérer son quotidien, l’entrée en établissement d’un parent, la répartition de l’obligation alimentaire, la succession, la cohabitation avec un proche en situation de handicap, la prise de décision d’une mesure de protection…

Une expérimentation de médiation familiale au service des aidants

La médiation permet d’évoquer les tensions en toute confidentialité avec un tiers, professionnel diplômé d’État, afin d’apaiser les conflits et de travailler, avec l’ensemble des personnes concernées, sur des solutions durables.
La médiation au service de la résolution de conflits liés au handicap ou la perte d’autonomie sera expérimentée dans 22 départements, pendant 2 ans et demi. Cette expérimentation sera mise en œuvre par les services de médiation familiale gérés ou soutenus par le réseau Unaf-Udaf de ces territoires.

Une expérimentation soutenue par la CNAF et les CAF

La branche famille est partenaire de cette démarche via sa prestation de service médiation familiale. Ainsi, ce financement pourra être mobilisé pour financer des postes de médiateurs familiaux dans les 22 départements engagés dans l’expérimentation. Ces médiations visent à intervenir en cas de conflit familial ou de tensions intergénérationnelles, notamment en permettant le maintien des relations intra-familiales. Cette expérimentation s’inscrit dans l’objectif de la Cog Cnaf-État de financer 150 Etp supplémentaires de médiateurs familiaux d’ici à 2022.

Une urgence quand le confinement peut exacerber les conflits

Le confinement a pu modifier profondément les habitudes des aidants ; il a pu générer de nouvelles tensions et exacerber les conflits, par exemple en raison de l’impossibilité de contacts directs, ou, au contraire, en raison d’une promiscuité plus grande, par exemple lorsque des parents hébergent à nouveau leur enfant en situation de handicap à domicile ou lorsque des enfants cohabitent avec leur parent en perte d’autonomie. Actuellement, les actions de médiation familiale peuvent être menées à distance, par téléphone ou par visioconférence, et offrir un véritable appui pour les aidants et les familles.

Une offre déjà effective dans 14 départements

Dans le contexte épidémique actuel, cette approche innovante est particulièrement pertinente, elle est d’ores et déjà opérationnelle dans les départements des Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône, de Charente, de Charente-Maritime, d’Eure-et-Loir, d’Ille-et-Vilaine, du Maine-et-Loire, de la Marne, de la Haute-Marne, de la Mayenne, du Pas-de-Calais, du Haut-Rhin, de la Savoie et du Tarn-et-Garonne. D’ici la fin de l’année, le dispositif sera proposé dans les 8 autres territoires expérimentaux (Départements de l’Aisne, de l’Allier, de l’Aude, de la Saône-et-Loire, de la Seine-Maritime, des Hauts-de-Seine et du Val de Marne et de la Réunion). À terme, cette expérimentation permettra de dégager les conditions de réussite d’un déploiement national pour l’ensemble des proches aidants.

Pour contacter un médiateur familial dans votre département

(Extrait de .cnsa.fr du 12:05:2020)

Communiqué à consulter sur https://www.cnsa.fr/documentation-et-donnees-espace-presse/2020/communique-developper-la-mediation-familiale-lors-de-conflits-lies-au-handicap-ou-a-la-perte-dautonomie

Lettre APMF 12 Mai 2020


Durant le confinement, depuis le 17 mars, le Conseil d’Administration, les Délégués Régionaux sont restés attentifs aux préoccupations des médiateurs et médiatrices familiales et des structures pour les accompagner dans la traversée de cette crise sanitaire inédite et survenue de manière soudaine.

Les Lettres de l’APMF ont eu vocation à vous donner des informations et à relayer vos questions et celles des personnes que vous avez soutenues, tout en veillant, chacun et chacune au sens et à l’éthique de notre pratique de médiation familiale.

Penser la médiation familiale, prendre en considération les inquiétudes et les besoins des personnes qui nous ont sollicités, être conscients aussi des limites de la pratique de la médiation familiale à distance, faire preuve d’innovation et de créativité, continuer de faire valoir la liberté et l’indépendance, s’appuyer sur notre cadre spécifique indispensable aux processus que nous accompagnons, maintenir une activité même partielle, choisir de fermer parce que les conditions n’étaient pas requises pour exercer notre métier… Telles ont été nos priorités durant ces deux mois de confinement.

La réflexion partagée a toujours été à l’œuvre. Elle nous permettra de poursuivre nos aventures personnelles et professionnelles et de continuer de faire vivre et reconnaitre toutes ces compétences. Nous pouvons en être fiers, fières.

L’APMF a régulièrement relayé ces savoir-faire auprès des pouvoirs publics.

Ces compétences ont été aussi reconnues dans les diverses correspondances de la CNAF, la DGCS, le SADJAV et la DACS. Le SADJAV a ainsi été très intéressé par la liste, constituée par l’APMF, des structures conventionnées et libérales, qui ont maintenu leur activité.

La CNAF a aussi décidé de maintenir les financements et de considérer l’activité des mois confinés comme réalisée. Communiqué du 7 avril 2020 

Le 22 avril, l’Instance Nationale MF-ER, coordonnée par la DGCS, conviait l’APMF, la FENAMEF, la FFER et l’UNAF à une réunion destinée à organiser la prochaine sortie de confinement. Lors de cette audioconférence, le 28 avril, l’APMF a transmis un avis et des propositions relayant les préoccupations et les attentes des médiateurs et médiatrices familiales et des structures. Avis et propositions APMF Crise Covid

Il nous est apparu que nous, les association et fédérations nationales, avions beaucoup réfléchi aux conditions de la sortie de ce confinement, et que, finalement, la DGCS, notamment, attendait beaucoup de nos réflexions pour élaborer un « Guide de déconfinement ».

A l’issue de cette audioconférence, nous, l’APMF, la FFER, l’UNAF et la Fenamef avons décidé ensemble de rédiger un document de soutien pour les structures et les praticien.ne.s ; pour continuer de montrer notre savoir-faire aussi.  Document APMF Fenamef FFER UNAF

Le 6 mai, ce document a été adressé à la DGCS, ainsi qu’aux autres membres de l’Instance Nationale.

Nous attendions notamment :

  • Une décision claire sur la possible réouverture des structures.
  • Une date quant à la diffusion de ce guide auprès de toutes les structures, dont le projet nous a été adressé le 7 mai.
  • Des informations sur l’octroi du matériel de sécurisation de l’accueil présentiel (masques, gel, gants…).
  • Une clarification sur les conséquences de la répartition du pays en départements rouges / verts.
  • Des engagements sur le financement après la sortie de confinement.

L’enjeu pour les structures de Médiation familiale et des Espaces de Rencontres est simple :

  • Nous avons un conventionnement et nous sommes tenus à des obligations.
  • En cas de procédure liée à une contamination du public ou d’un salarié, l’autorisation administrative de réouverture est indispensable pour être protégé pénalement.

Et nous savons tous combien le cadre est une condition de notre liberté.

L’APMF, la FENAMEF, la FFER, et l’UNAF se sont informées mutuellement chaque jour depuis le 7 mai pour connaitre la date à laquelle le Décret nous autorisant à rouvrir sortirait.

Nous avons écrit à plusieurs reprises aux membres de l’Instance Nationale pour connaitre leur décision.

Le 11 mai est arrivé, nous n’avons eu aucune réponse à notre demande de décision relative à la réouverture des structures.

Ce 12 mai, nous avons de nouveau interpelé la DGCS en urgence.

Voici les réponses :

  • Le « Guide de déconfinement » attend encore des arbitrages pour être diffusé.
  • Le maintien autant que faire se peut d’une activité à distance est préconisée car le virus est toujours actif.
  • Les CAF vont être informées d’ici la fin de semaine des conditions du maintien des financements.
  • Le décret qui prévoit notre possible réouverture est sur le point d’être présenté au Conseil d’État. Il pourrait être promulgué en fin de semaine ou en tout début de semaine prochaine.

Nous avons précisé que les structures ont préparé les conditions et des protocoles sécures d’accueil.

Certaines personnes n’ont pas accès aux plateformes de rencontre à distance et d’autres ont besoin de rencontres en présence.

Nous savons prioriser les demandes, tant en fonction des situations qu’en fonction de nos conditions d’accueil.

Nous attendons ensemble ce décret qui nous permettra la réouverture de nos structures, dans des conditions légales et nous ne manquerons pas de vous tenir informé.e.s. dès sa parution. (Extrait lettre de l’APMF)

Lettre a conculter sur http_hhqt.mj.am/?url=http%3A%2F%2Fhhqt.mj.am%2Fnl2%2Fhhqt%2Fm65y3.html%3Fm%3DAMUAAHNKJHYAAcrHfEQAAAAABDEAAAAAAAIAHb2XAAgZkwBeu60uD1TRqHpRSXuhzQnJNyDRnAAAKRI%26b%3D9a2a190a%26e%3D15363105%26x%3DqGL0zkY8Gdyvc5fi6xva0kyKRn2NYKbsfeLdANtTbaXbtliJarIwoGCgQXeO0DJU

Emploi : Médiateur(trice) Familial(e)


Accueil

Sauvegarde 47 (47 – Agen) recherche un(e) Médiateur(trice) Familial(e) – C.D.D. de 0,80 ETP du 11 au 31 Mai 2020

ADSEA 28 (28 – Chartres) recherche un(e) Médiateur(trice) Familial(e) – C.D.I. de 0,50 ETP – Poste à pourvoir au 1er Juillet 2020

ADSEA 04 (04 – Digne-les-Bains) recherche un(e) psychologue – C.D.D. de 20 heures hebdomadaires du 12 Mai au 31 Octobre 2020

En savoir plus sur http://www.fenamef.asso.fr/index.php?option=com_acymailing&ctrl=archive&task=view&mailid=62&key=LNmIW3BR&subid=409-yZwcjjXfYUD1QY&Itemid=407

Publication de La Lettre de la Fenamef n° 37 – Mai 2020


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Lettre à consulter sur https://lettredesmediations.wordpress.com/2020/05/12/emploi-mediateurtrice-familiale/

« La Médiation familiale et le Juge aux Affaires Familiales » par Marc Juston, ancien JAF et médiateur, avril 2020, 50p.


LA MEDIATION FAMILIALE ET LE JUGE AUX AFFAIRES FAMILIALES

1. Pacifier le conflit familial. – Les divorces et les séparations se sont normalisés. Pour autant, comme l’écrit Irène Théry, sociologue : « Contrairement à une idée reçue, toutes les enquêtes montrent que le divorce ne s’est pas banalisé, non seulement ses conséquences éprouvantes sont connues et redoutées, mais il demeure une crise identitaire d’ampleur, à laquelle on se résout très difficilement, y compris en cas de divorce »
1 . Force est de reconnaître que le caractère plus ou moins conflictuel des séparations a une incidence certaine sur les enfants.
Sur le plan affectif, il peut augmenter la souffrance liée à la séparation et nuire à la poursuite des relations avec les deux parents. Sur le plan matériel, il peut entrainer un mauvais respect de l’obligation de paiement de la contribution à l’entretien et l’éducation des enfants par le parent qui n’a pas la résidence. Face à cette évolution et à la prise de conscience des dommages psychologiques, physiques, affectifs, émotionnels pour chaque membre de la famille, et dans l’intérêt supérieur de l’enfant, le législateur a donné un rôle de pacificateur au juge aux affaires familiales, en mettant à sa disposition de nouveaux outils, telle que la médiation familiale.

2. Développer l’outil de la médiation. – Au cours des dernières décennies, les mesures tendant à favoriser la recherche d’un accord entre les parents sur les modalités de leur séparation ont fait l’objet d’un intérêt croissant en Europe. Dans son rapport d’évaluation des systèmes judiciaires des 47 membres du Conseil de l’Europe publié en octobre 20142 , la Commission pour l’efficacité de la justice (CEPEJ), relevant que « le recours aux mesures alternatives au règlement des litiges […] continue à se développer dans les Etats membres », présente cellesci comme une possibilité d’améliorer « l’efficacité de la justice » et « la qualité de la réponse aux citoyens », variable « selon la façon dont elles sont conduites ». La médiation, fondée sur les principes qui consistent à séparer les émotions personnelles des besoins objectifs de manière à conclure des accords mutuellement acceptables, est d’origine nord- américaine. Dans le contentieux de la famille, la médiation est apparue en France dans le milieu associatif à la fin des années 1980, avant d’être intégrée dans le code civil, tout d’abord dans le domaine
de l’autorité parentale en 2002, puis dans le cadre de la réforme du divorce en 2004. Malgré de nombreuses incitations, le constat de terrain, même si des progrès sont certains et prometteurs, est que la médiation familiale peine toujours à s’imposer dans la culture juridique. Or, la lecture des ouvrages de droit comparé montre qu’une bonne pratique de la médiation permet d’apaiser nombre de séparations/divorces, de diminuer le contentieux de l’après séparation/divorce, de favoriser la coparentalité et de protéger les enfants des conséquences du conflit parental.

Article à consulter sur https://www.dropbox.com/s/xqda4t7w3g3i2gv/La%20M%C3%A9diation%20familiale%20et%20le%20Juge%20aux%20Affaires%20Familiales.pdf?dl=0#

ou https://www.observatoiredesmediations.org/Documentation/Bibliographie?ID=144

« CONFINEMENT ET GARDE PARTAGEE : APAISER LES CONFLITS PARENTAUX PAR LA MEDIATION FAMILIALE » par HELENE CONWAY-MOURET, VICE-PRESIDENTE DU SENAT


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A consulter surhttps://www.linkedin.com/posts/jean-%C3%A9douard-robiou-du-pont-79728251_confinement-conflit-et-m%C3%A9diation-familiale-ugcPost-6654271150270500864-B9LP/