Consommation : Un nouveau service de médiation pour les opticiens de la Centrale des opticiens (CDO)


« Les adhérents à la Centrale des opticiens (CDO) et les utilisateurs du portail monopticien.com bénéficient désormais du service de la Fédération du commerce associé.

Depuis le 1er janvier 2016, les opticiens sont tenus, comme l’ensemble des commerçants, de permettre à leurs clients d’avoir recours gratuitement, en cas de litige, à un médiateur de la consommation. « Afin que ses adhérents se conforment à cette obligation à moindre coût, la CDO a adhéré à la Médiation du commerce coopératif et associé (MCCA), le service de médiation de la Fédération du commerce associé (FCA) », explique la centrale.

Ainsi, tous les opticiens CDO bénéficient gratuitement de l’accès à ce service sans avoir à faire de démarche particulière. En cas de saisine par un consommateur, les frais de procédures éventuelles sont par ailleurs réduits. Les opticiens présents sur le portail monopticien.com respectent en outre d’ores et déjà l’obligation de faire apparaître les coordonnées du médiateur dans les mentions légales des sites des commerçants. » (Exrait de opticien-presse.fr du 5/10/2017)

En savoir plus sur http://www.opticien-presse.fr/2017/10/05/nouveau-service-de-mediation-opticiens-cdo/

La Fédération du service aux particuliers (FESP) désigne l’organisme de médiation de la consommation pour ses adhérents


 

Capture.PNG1.PNG« Afin de répondre aux nouvelles obligations légales en matière de protection des consommateurs, la Fédération du service aux particuliers (FESP) a signé, le 25 août 2017, une convention avec l’Association des médiateurs européens (AME), organisme de médiation agréé par l’Etat.

Cette convention présente notamment des tarifs préférentiels pour les adhérents de la Fesp, dans le cadre d’un accompagnement sur les éventuelles questions posées dans leurs relations avec les clients-consommateurs.

Ce dispositif répond à une obligation légale, avec pour objectif d’éviter d’éventuelles procédures judiciaires. Il s’agit d’un mode de règlement extrajudiciaire des litiges par lequel un professionnel et un consommateur tentent de trouver, avec l’aide d’un médiateur, une solution amiable pour résoudre le litige qui les oppose. » (Extrait de silvereco.fr du 28/08/2017)

En savoir plus sur http://www.silvereco.fr/la-fesp-designe-lorganisme-de-mediation-de-la-consommation-pour-ses-adherents/3186492

Luxembourg : la secrétaire d’État à l’Économie a présenté un premier bilan du Service national du médiateur de la consommation


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« Lors d’une conférence de presse en date du 26 mai 2017, la secrétaire d’État à l’Économie, Francine Closener, et le médiateur de la consommation, Claude Fellens, ont présenté un premier bilan du Service national du médiateur de la consommation (SNMC) dont les frais de fonctionnement sont entièrement pris en charge par l’État. Créé en novembre 2016, le service traite les litiges issus d’un contrat de consommation entre un professionnel et un particulier afin de régler des désaccords par voie extrajudiciaire avec l’appui d’un médiateur qui encadre les parties concernées.

Lors des 6 premiers mois, 171 demandes ont été soumises au Service national du médiateur de la consommation, dont 57 étaient de sa compétence et se répartissent selon les matières suivantes: assurances (2), automobile (9), construction (23) et autres (23). Pour l’ensemble des 26 médiations clôturées jusqu’aujourd’hui, un accord a pu être trouvé entre les parties impliquées. Le montant moyen en jeu était de 8.013 euros. Le traitement et les médiations portant sur les autres dossiers sont toujours en cours.

Pour le reste, sur les 171 demandes soumises depuis novembre 2016, 89 étaient des demandes d’informations et 19 demandes n’ont pas pu être traitées car le dossier était hors du champ de compétences du service et ont été transmises à une entité qualifiée ou une structure compétente en la matière. 6 demandes ont été déclarées irrecevables.

Lors de la conférence de presse, la secrétaire d’État à l’Économie, Francine Closener a déclaré: « Après 6 mois, le premier bilan intermédiaire du Service national du médiateur de la consommation est prometteur. Le bilan démontre que ce processus amiable et discret présente une réelle plus-value dans la gestion de conflits et constitue une réelle alternative à une procédure judiciaire qui risque d’être longue et coûteuse. »

Particularité unique en Europe, les entreprises luxembourgeoises peuvent également s’adresser au médiateur de la consommation. Le SNMC a publié une brochure destinée à soutenir les entreprises dans la recherche d’une solution à l’amiable en cas de différends avec un client. Le médiateur de la consommation, Claude Fellens, a déclaré: « Dans la mesure où l’accord conclu dans le cadre de la médiation rencontre les intérêts des deux parties, le client d’une entreprise aura un sentiment de satisfaction qui, dans un environnement de concurrence accrue, peut avoir une influence importante sur le succès entrepreneurial de toute organisation car ce mode de résolution d’un litige rétablit la confiance mutuelle entre les parties en toute discrétion. » (Extrait de

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Médiateur du e-commerce : « Peu de litiges comparé au milliard de ventes »


En 2016, les Français ont dépensé 72 milliards d'euros sur internet.

« Les Français ont dépensé 72 milliards d’euros sur internet en 2016, un chiffre d’affaires en hausse de 14,6%. Trente-trois ventes étaient conclu chaque seconde. La très grande majorité d’entre elles se passe sans encombre. Quand ça coince, les consommateurs peuvent saisir le médiateur du e-commerce, Bernard Siouffi. Entretien.

Combien de cas avez-vous traité en 2016 ?

4 410 depuis juillet. C’est très peu, comparé au milliard de transactions qu’il y a eu sur internet en 2016. Et le nombre de litiges (+10 %) augmente beaucoup moins vite que le nombre de ventes (+ 23 %). Deux-tiers de ces cas ont été résolus. Pour les situations difficiles, ce taux de atteint 80% lorsque j’interviens directement.

Parmi les réclamations, 483 n’étaient pas recevables, notamment parce que certains consommateurs n’avaient pas fait de démarche écrite auprès du vendeur auparavant. Ou parce que le problème concernait une transaction BtoB ou CtoC : en tant que médiateur, je ne traite que le BtoC.

(…) Quelques exemples ?

Les cas les plus courants sont des commandes non-livrées, des retours que l’entreprise n’a pas reçus, des problèmes de conformité des produits… Il y a aussi des cas très particuliers : que faire quand le vendeur est à l’autre bout du monde et fait faillite ?  » (Extrait de ouest-france.fr du 21/05/2017)

En savoir plus sur http://www.ouest-france.fr/economie/commerce/e-commerce/mediateur-du-e-commerce-peu-de-litiges-compare-au-milliard-de-ventes-5003083

RAPPORT D’ACTIVITE DU MEDIATEUR DU CCMO MUTUELLE


 

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« Avant-propos

En 2015, la médiation de la consommation a fait l’objet d’une importante réforme. L’ordonnance n° 2015-1033 du 20 août 2015 et ses décrets d’application sont venus modifier le régime juridique applicable au Médiateur de la consommation. En résumé, et depuis le 1er janvier 2016, la médiation de la consommation doit être : – Gratuite (article L.152-1 du Code de la consommation). – Confidentielle (article L.152-3 du Code de la consommation). – Non obligatoire (article L.152-4 du Code de la consommation). – Facile d’accès (article L.154-1 du Code de la consommation). Dans le but de se conformer à cette nouvelle règlementation, CCMO Mutuelle a décidé de mettre en œuvre la procédure prévue par les textes pour nommer son propre Médiateur. En ce sens, un organe collégial composé de deux représentants d’associations de consommateurs agréées et de deux représentants de la CCMO m’a nommé à l’unanimité, à compter du 21 avril 2016, nouveau Médiateur de la consommation de CCMO Mutuelle.

1. La mission du médiateur

Avocat associé du Cabinet Les Colonnes de Saint Vincent depuis 2000, j’ai collaboré durant de nombreuses années avec des Mutuelles Santé. En tant que nouveau Médiateur de la CCMO, j’apporte le plus vif intérêt à l’équilibre dans les rapports contractuels et à agir en conséquence pour sa protection, ceci dans le cadre de la nouvelle règlementation en vigueur. Je veille tout particulièrement à accomplir ma mission avec diligence, compétence, en toute indépendance et impartialité tout en appliquant une procédure transparente, efficace et équitable.

2. Les avis du Médiateur

En 2016, j’ai été saisi à trois reprises. Une première fois, pour une demande de résiliation du contrat non transmise par le courtier de l’adhérent, une seconde fois pour une demande de résiliation de contrat dans le cadre de la Loi Chatel, non acceptée par CCMO Mutuelle, et enfin une dernière fois au sujet du déremboursement des praticiens appartenant au secteur non conventionné depuis la mise en application du nouveau contrat responsable. Ces trois saisines sont actuellement à l’étude. Leur instruction et la recherche active d’une solution vont me permettre de rendre prochainement un avis pour chacune d’entre elles. Il est important de préciser que, dans ces trois cas, j’ai été saisi par voie de courrier. Sur l’exercice 2016, il convient de préciser que : – Je n’ai refusé de traiter aucun litige. – La durée nécessaire pour résoudre un litige et les proportions des solutions proposées en faveur du consommateur ou du professionnel ou encore résolu à l’amiable ne peuvent être à ce jour déterminées. – Je n’ai coopéré avec aucun réseau de Médiateurs de litiges transfrontaliers. » (Extrait de ccmo.fr )

document à consulter sur http://www.ccmo.fr/wp-content/uploads/2017/03/Rapport-dactivit%C3%A9-du-m%C3%A9diateur.pdf

Belgique : Un médiateur et une plate-forme en ligne pour les litiges avec les commerçants


Un médiateur et une plate-forme en ligne pour les litiges avec les commerçants

« Le secteur du commerce a présenté mercredi son projet de médiateur. Une plate-forme en ligne, hébergée à l’adresse http://www.mediationconsommateur.be , permet désormais au consommateur de déposer une réclamation s’il a rencontré un problème exceptionnel auprès d’un commerçant. Plus de 40 chaînes, représentant quelque 4000 magasins, ont déjà adhéré au service. Des conciliateurs indépendants examineront les plaintes et, le cas échéant, élaboreront une proposition de médiation. Cette procédure est gratuite pour le consommateur. Elle est financée par les commerçants qui se sont enregistrés.

Comeos a calculé que sur le milliard de transactions effectuées chaque année par ses membres, environ 1500 plaintes étaient relevées pour lesquelles aucune solution n’avait été trouvée par le biais des services à la clientèle classiques. « Notre secteur prend ses responsabilités« , clame Dominique Michel, CEO de la fédération du commerce Comeos.

« Le client doit avoir la garantie que, dans les cas exceptionnels où les choses ne se passent pas comme prévu, une solution sera recherchée. C’est la raison pour laquelle nous lançons ce service de médiation.« 

Le patron de Comeos présente le nouveau service comme un « filet de sécurité pour le service après-vente » qui sera également « très important pour tous les achats en ligne« .

Possibilité d’introduire une plainte en ligne

Parmi les chaînes ayant déjà accordé leur confiance à cette initiative, figurent notamment Colruyt, Carrefour, Delhaize, Aldi, Lidl, Makro, Media Markt et Brico. Selon Boudewijn van de Brand, CEO de Lidl, « dans 99,99% des cas« , le service clients du magasin peut résoudre les problèmes. « Mais nous nous efforçons à obtenir une taux de satisfaction du client maximal. Le 0,01% de cas exceptionnels doit donc pouvoir aussi être traité« , a-t-il indiqué sur Radio 2.

Le site web fournit un aperçu clair des droits et des devoirs du client lors d’un achat dans un magasin ou via internet et permet d’introduire une plainte. L’ombudsman du commerce est une ASBL répondant aux exigences légales en matière d’indépendance, d’impartialité, de transparence, d’accessibilité et d’expertise. Les conciliateurs sont des experts disposant d’une expertise en matière de litiges de consommation.

La plate-forme est officiellement opérationnelle depuis mercredi matin. Elle a été dévoilée à Bruxelles au cours du « Commerce Summit » organisé par Comeos, en présence du ministre des Consommateurs, Kris Peeters (CD&V). Ce dernier estime qu’il s’agit là « du service de médiation privé le plus complet pour les litiges de consommation« . » (Extrait de rtbf.be du

En savoir plus sur https://www.rtbf.be/info/economie/detail_un-mediateur-et-une-plate-forme-en-ligne-pour-les-litiges-avec-les-commercants?id=9602307

Belgique : Les plaintes auprès du médiateur des télécoms en baisse de 16% en 2016


Capture4.PNG« Le service de médiation pour les télécommunications a reçu, en 2016, 14.879 plaintes écrites, ce qui constitue un recul de 16% par rapport à l’année précédente, a-t-il annoncé jeudi.

« En plus de cette diminution générale du nombre de plaintes, nous observons surtout un recul du nombre de litiges concernant le harcèlement téléphonique, avec 4.790 plaintes vis-à-vis d’appels malveillants contre 7.071 en 2015 », a précisé le service dans un communiqué.

Selon le médiateur, la baisse du nombre de plaintes s’observe principalement chez Proximus (-17,02%), Telenet (-19,26%), Base Company (-34,10%) et M7Group (-37,55%). Elle est un peu moins prononcée chez Orange Belgium (-8,60%), Scarlet (-4,22%) et Voo (-10,62%) alors que d’autres opérateurs ont carrément vu leur nombre de plaintes augmenter. C’est le cas de SFR (+77,17%), Mobile Viking (+11,84%), Lycatel-Lycamobile (+137,50%), FCR Media Belgium (+42,42%) et Join Experience (+128,57%).

L’année passée, le service de médiation a traité et clôturé 14.601 plaintes. Dans 95,22% des cas, un compromis à l’amiable a pu être atteint. « Et si nous comptons les recommandations accueillies positivement par l’opérateur impliqué, 96,61% des dossiers ont été clôturés de manière satisfaisante », a poursuivi le médiateur, qui a également réduit la durée moyenne du traitement des plaintes reçues (de 52 jours en 2015 à 34 jours en 2016).

« Les plaintes introduites en 2016 ont mis en lumière deux problématiques: les actions promotionnelles et les garanties. Par ailleurs, les frais liés à l’utilisation de l’internet mobile, les frais de rappel, les messages SMS Premium et services M-Commerce non sollicités restent des points particulièrement sensibles », a encore souligné le service de médiation.

Fort de ces constatations, ce dernier propose aux opérateurs de permettre à leurs clients de déterminer une limite de consommation, « afin qu’ils puissent contrôler les montants de leurs factures ». (Extrait de msn.com/fr-be du 2/04/2017)

En savoir plus sur http://www.msn.com/fr-be/actualite/other/les-plaintes-aupr%c3%a8s-du-m%c3%a9diateur-des-t%c3%a9l%c3%a9coms-en-baisse-de-16percent-en-2016/ar-BBz2kK9

Tourisme : bond de 59% des requêtes auprès du Médiateur du Tourisme en 2016


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« Les demandes de médiation émanant de voyageurs français, facilitées par la mise en ligne des formulaires depuis 2016, ont bondi de 59% et visent majoritairement des avaries de transport aérien, selon un rapport publié jeudi.

L’an dernier, la Médiation Tourisme et Voyage a reçu un total de 4.310 demandes de médiation, soit une progression de 59% en un an contre +20% l’année précédente, a-t-elle indiqué lors d’un point presse au Salon mondial du Tourisme de Paris (16-19 mars).

Le principal facteur de cette hausse « est la saisine électronique mise en place depuis le 1er janvier 2016, alors qu’il n’y avait jusqu’à présent que la possibilité de procéder par voie postale », a commenté le médiateur Jean-Pierre Teyssier.

Ce nouveau canal de dépôt de requêtes a ainsi représenté 42% des demandes totales.

Sur l’ensemble des requêtes reçues, 73% ont été déclarées recevables. Parmi elles, le médiateur a rendu 2.102 avis, tandis que 693 autres litiges ont pu être résolus à l’amiable.

« Sur l’ensemble des dossiers reçus, 47% des griefs concernaient une avarie de transport aérien, 10% une annulation de contrat, 9% une modification de contrat, 7% des problématiques de facturation ou affichage de prix », est-il précisé.

Dans un contexte marqué par l’impact des attentats dans plusieurs pays, le grief « sécurité » n’a concerné que 0,96% des requêtes, a relevé le médiateur.

« Si la part globale des griefs liés au transport aérien a légèrement baissé en 2016, la part des réclamations relatives à une avarie de transport (annulation, retard, refus d’embarquement…) augmente et représente près de deux tiers des dossiers concernant l’achat d’un billet d’avion seul », résume la Médiation.

Jean-Pierre Teyssier a précisé que parmi les requêtes non recevables par ses services, figuraient des demandes visant « les compagnies aériennes étrangères qui ne font pas partie de notre dispositif, et on est donc obligés de se déclarer incompétents ».

Tout consommateur ayant un litige concernant une prestation ou un forfait touristique avec une agence de voyage, un tour-opérateur ou une compagnie aérienne peut saisir ce médiateur. » (Extrait de notretemps.com du 16/03/2017)

En savoir plus sur http://www.notretemps.com/droit/litiges-bond-de-59-des-requetes,i136779

Conférence-débat : La Médiation de la consommation, le 29 mars 2017 à l’Université Lumière Lyon 2


La Faculté de Droit et Science Politique et le laboratoire Droit, Contrats, Territoires de l’Université Lumière Lyon 2 vous invitent à la conférence / débat :

La Médiation de la consommation

Mercredi 29 mars 2017

Amphi Aubrac – Bâtiment Déméter

Depuis le 1er janvier 2016, un consommateur qui a vainement tenté de résoudre un différend avec un professionnel peut saisir le médiateur de la consommation que ce professionnel lui aura indiqué. Ce dispositif s’inscrit dans le sillage de la directive européenne 2013/11 sur le règlement extrajudiciaire des litiges de consommation, qui prévoit la généralisation des mécanismes de résolution amiable des litiges entre professionnels et consommateurs dans tous les secteurs d’activité. Il s’applique à tout litige entre un consommateur et un professionnel (commerçant, artisan, bailleur,…) dans le cadre de l’exécution d’un contrat de vente ou de fourniture de services.

Un peu plus d’un an après son démarrage en France, cette conférence/débat propose d’une part d’aborder ce nouveau domaine de la médiation à travers sa mise en œuvre future en Espagne où la transposition est encore en gestation, d’autre part de revenir sur ses applications pratiques en France et les questions qu’elles posent, tant pour les professionnels que les consommateurs.

17 h 30

Conférence

Le futur de la  médiation de la consommation en Espagne :

réflexions autour de la transposition de la directive

Immaculada Barral Viñals, Professeur de droit à l’Université de Barcelone

18 h 30

Débat

La médiation dans le domaine de la consommation en France :

sa mise en œuvre contemporaine et son futur

en présence de :

– Immaculada Barral Viñals – Université de Barcelone

– un médiateur de la consommation (sous réserve)

– un représentant de la CPME du Rhône (sous réserve)

– Me Alain Grimand, huissier de justice

– M. Jean-Pierre Rochette, UFC – Que choisir ?

– M. Vincent Pérouze – Direction Départementale de Protection des Populations (DGCCRF)

modérateurs : Philippe Charrier / Stéfan Gaget

Inscription (gratuite) : nathalie.bourg@univ-lyon2.fr ; philippe.charrier@univ-lyon2.fr

N’hésitez pas à diffuser largement l’information.

Philippe Charrier
Responsable pédagogique du Master Justice, Procès, Procédures – Médiation – 2ème année
Responsable pédagogique du DU médiation
Chercheur au Centre Max Weber – CNRS – UMR 5283
Chercheur au Laboratoire Droit, Contrats, Territoires – EA4573 – Université Lyon 2
Coordonnateur de l’Étude de la prescription de la médiation judiciaire dans trois Cour d’Appel – Lyon, Paris, Pau – Mission Droit et Justice
+33 (0)4 72 72 64 13
+33 (0)7 81 84 98 26

Consommation : la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad) a reçu 4640 demandes de médiation en 2016


[Bilan] En 2016 , la Fevad a reçu 4640 demandes de médiation
« Depuis le 1er janvier 2016, obligation est faite aux e-commerçants de désigner un médiateur en cas de litige avec un consommateur. Pour Ecommercemag, le service médiation de la Fevad, représenté par Bernard Siouffi et Laure Baëté, fait le bilan un an après son lancement

Combien de requêtes avez-vous reçu depuis l’obligation pour les e-commerçants de désigner un médiateur?
Laure Baëté: « En 2016 nous avons reçu 4640 demandes de médiation et traité 4403 d’entre elles (la différence correspond à des litiges avec des e-commerçants qui ne sont pas adhérents à la Fevad). Il y a une évolution incontestable depuis que notre dispositif s’est professionnalisé (2740 demandes en 2014 et 4037 en 2015). Depuis juillet 2016, le service du médiateur de la Fevad est référencé par les pouvoirs publics comme un service agrémenté répondant aux critères de la loi, ce qui nous a conféré plus de visibilité. Nous couvrons les litiges entre les consommateurs et les 350 adhérents de la Fevad qui génèrent à eux seuls plus de 65% du chiffre d’affaires e-commerce en France. »
Pour quels types de litiges êtes-vous le plus souvent saisis?
Laure Baëté: « Les sujets récurrents sont, dans l’ordre, les délais de livraison, les délais de remboursement et les conditions de garanties. Dans beaucoup de cas la bonne foi du consommateur s’oppose à celle du professionnel. Les litiges proviennent d’interprétations du droit de retour, des garanties… Souvent le public est mal informé, et les entreprises aussi. » Bernard Siouffi: « C’est là que nous intervenons. Le médiateur apprécie le cas en droit et en équité. Si nous constatons un déséquilibre dans la transaction, par exemple une signature alors que le colis n’a pas été reçu, nous en faisons part à l’entreprise. Dans deux tiers des cas celle-ci est favorable à la demande. Sinon nous lui demandons de s’exprimer par écrit. Si nous soupçonnons la mauvaise foi du client, l’entreprise peut avoir recours à ses données pour constater d’éventuelles pratiques abusives de sa part. » Laure Baëté: « En prenant en compte les circonstances d’espèce, le médiateur aboutit à des résolutions que le juge n’aurait pas accordées en jugeant en droit. Nous apprécions le cas avec un objectif d’efficacité, au-delà de la loi et des process des entreprises, notamment dans les cas où le consommateur est de bonne foi. Nous tentons d’avoir une approche pédagogique. »
« Quel est le taux de réussite du service médiation de la Fevad?
Bernard Siouffi: « Dans 80% des cas la médiation aboutit. Et dans deux tiers des cas c’est en faveur du consommateur. » (Extrait de ecommercemag.fr du 23/01/2017)

Le Médiateur de l’énergie alerte sur une escroquerie


Logo du médiateur national de l'énergie

« Le médiateur national de l’énergie alerte les consommateurs de pratiques frauduleuses de la part de démarcheurs se faisant passer pour des membres de son organisme. Un moyen pour les escrocs de s’introduire chez les consommateurs en prétextant évaluer des besoins de rénovation énergétique. » (Extrait de batiactu.com )

En savoir plus sur http://www.batiactu.com/edito/mediateur-energie-attention-a-arnaque-47697.php