Médiation : Accord pour le déblocage de la faculté de lettres de Limoges


Accord pour le déblocage de la faculté de lettres de Limoges
« Un accord pour le déblocage de la faculté de lettres de Limoges a été signé, vendredi après-midi, entre le Comité pour la Protection de l’Université et la direction d’Unilim.
Protégé par un accord de confidentialité, il sera effectif aujourd’hui à 10 heures.

Les étudiants se sont engagés à lever le blocage ce lundi matin, à 10 heures et à restituer le site, en remettant les lieux en l’état et en dégageant les accès, bloqués depuis trois mois maintenant.

La fac de Lettres de Limoges était une des dernières à être occupée pour dénoncer l’application de la loi Orientation et Réussite des étudiants et la mise en oeuvre de la plateforme Parcoursup.

La nomination d’un médiateur, l’ancien doyen Jacques Migozzi a permis de trouver une issue positive à cette occupation, qui menaçait la tenue des sessions de rattrapage, difficiles à organiser à l’extérieur de la fac de lettres.

Dans un tweet, la fac de lettres annonce la tenue du soutien dès ce lundi et celle de la session de rattrapage, à partir du 18 juin.

 « Le blocage n’est pas un fin mais un outil, commente Damien, un des signataires de l’accord entre le CPPU et l’Université. ca nous a permis d’obtenir des avancées qu’on réclamait depuis longtemps.

L’instauration du rapport de force a permis d’obtenir un dialogue équitable

 

Reconnues par le contrat signé par les deux parties, vendredi, que Le Populaire a pu consulté, ces « avancées » sont les suivantes :

– liberté pour les enseignants de ne pas classer les candidats dans les filières hors tension,

– 1.000 heures supplémentaires de TD chargées, injectées dans les nouvelles maquettes dès 2018, « ce qui permttra d’atteindre les 1.500 heures légales dans de nombreuses licences », précise le représentant du CPPU

– maintien de l’offre actuelle de formation,

– plafond de 25 étudiants en TD en première année de licence et de 25 étudiants en en 2e et 3e année,

– publication de sept postes d’enseignants chercheurs en 2019, dont deux au bénéfice de la filière science de l’éducation, ainsi que d’un poste supplémentaire dans cette filière en 2020. « En ce qui concerne science de l’éducation, on arriverait à sept enseignants, ce qui  est juste le nombre de professeurs qu’il faudrait pour le nombre d’éléves actuels, note le porte-paroles. Aujourd’hui, ils ne sont que quatre et du coup, ils ont tous des responsabilités administratives en plus. »

– respect par l’UFR des « actions citoyennes pacifiques de soutien aux migrants», installés notemment dans le CRDP voisin de la fac de lettres. (Extrait de lepopulaire.fr du 11/06/2018)

En savoir plus sur https://www.lepopulaire.fr/limoges/social/education/2018/06/11/accord-pour-le-deblocage-de-la-faculte-de-lettres-de-limoges_12882046.html

 

table-ronde : “La médiation à l’épreuve du projet de loi de programmation de la justice, 22 mai 2018 au Conseil national des barreaux, Paris


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A l’occasion de la signature de la convention de partenariat entre le CNB et la Clinique de médiation de l’Université de Montréal, en présence de sa présidente Hélène de Kovachich et de Christiane Féral-Schuhl, nous vous invitons à participer à une table-ronde intitulée

“La médiation à l’épreuve du projet de loi de programmation de la justice”

le 22 mai 2018 de 12h à 15h au Conseil national des barreaux

 

Programme

 12h – 13h  Cocktail déjeunatoire

13h – 13h30  Signature de la convention de partenariat entre le CNB et la Clinique de médiation de l’Université de Montréal par Christiane Féral-Schuhl, présidente du Conseil national des barreaux et Hélène de Kovachich, présidente de la Clinique de médiation de l’Université de Montréal 

13h30 – 15h Table ronde : La médiation à l’épreuve du projet de loi de programmation de la justice

Lieu :
Conseil national des barreaux
180, boulevard Haussmann
75008 Paris

Pour plus d’informations  : servicecom@cnb.avocat.fr

Médias : le Préfet Michel Sappin, médiateur de la Région PACA, saisi par la FRASE dans le conflit entre président de la Région PACA et les radios associatives du Sud-Est


Assis, au centre, Gilbert Andruccioli, président de la FRASE (Fédération des Radios Associatives du Sud-Est)

« Le Préfet Michel Sappin, médiateur de la Région PACA, avait été récemment saisi par la FRASE pour tenter de trouver une solution au problème qui opposait jusqu’à présent Renaud Muselier, président de la Région PACA, aux radios associatives du Sud-Est . Le Préfet Sappin a officiellement annoncé à Gilbert Andruccioli que celui-ci allait prochainement recevoir une lettre de la Région lui indiquant que la convention intervenue entre la Région PACA et la FRASE demeurera en vigueur jusqu’à son terme, à savoir jusqu’au 31 décembre 2018 et que le texte d’une nouvelle convention sera mis à l’étude.
La FRASE devrait s’exprimer officiellement après réception et étude de la lettre du Président Muselier. D’ores et déjà, Gilbert Andruccioli a tenu saluer le succès de la médiation entreprise mais a appelé les 40 radios associatives à demeurer vigilantes et actives. » (Extrait de lalettre.pro du 25/04/2018)

En savoir plus sur https://www.lalettre.pro/Maintien-de-la-convention-entre-la-Region-PACA-et-la-FRASE_a16198.html

Formation : La médiation collective : quelles pratiques pour des relations constructives au travail ? 4 et 5 /1/2018 – Lyon


Alagy Bret - Avocat en médiation et conciliateur de justice Lyon

Formatrice

Laure Veirier, directrice associée du cabinet Interstices-médiation. Responsable pédagogique au CNAM de Paris du certificat de compétences « pratiques de médiation ».

Objectifs pédagogiques

  • Appréhender les conditions et les spécificités d’une médiation au sein d’un collectif en tension
  • Situer la médiation au regard des lieux et procédures légitimes de décision
  • Se préparer et s’entrainer à soutenir une position de médiateur dans ces collectifs

Lieu et coût de la formation

Espace Suchet 38 Cours Suchet 69002 Lyon – http://www.espace-suchet.fr/

Particulier : 260 x 2 jours = 520 € HT / Profession libérale : 290 x 2 jours = 580 € HT / Entreprise 490 x 2 jours = 980 € HT

Informations et inscriptions

Jean-Marc BRET – avocats@alagybret.com – 04.78.42.42.21 (Extrait de mediation.alagybret )

Programme à consulter sur : http://mediation.alagybret.com/details-formation+a+la+mediation+collective-2283.html

Article : « L’ambiguïté de la médiation. Le cas de la médiation scolaire » Baptiste Dethier, Christophe Dubois, université de Liège, 2017


« Parmi les études de sciences sociales ayant pris pour objet les pratiques de
médiation dans différents champs, citons notamment les contributions récentes
d’Élisabeth Volckrick (2015) sur l’enlèvement parental international d’enfants (voir
également sa contribution au présent colloque), de Fabrizio Cantelli (2015) sur la
médiation en milieu hospitalier et de Christophe Dubois (2008 et 2012) sur la justice
réparatrice en milieu carcéral. Ces auteurs ont en commun d’étudier des pratiques et
des dispositifs s’étant développés comme alternatives ou compléments aux modalités
juridiques traditionnelles de prise en charge des droits de l’enfant, des droits du patient
et du droit pénal notamment.
L’entrée empirique que nous proposons pour cette contribution est celle de la
politique de médiation scolaire en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), dont le
Service de Médiation Scolaire (SMS) est le dispositif central. Composé de 86 médiateurs
scolaires, les missions de ce service consistent à prévenir la violence et le décrochage
scolaire et à rétablir un climat de confiance entre les acteurs scolaires au sein des
établissements. Cet objet va nous permettre d’analyser l’ambiguïté des discours
politiques, le travail d’interprétation des médiateurs et la polyphonie qui en résulte,
ainsi que les liens entre la médiation scolaire et le droit. L’ambiguïté caractérise en effet
la politique de médiation scolaire dès son origine, les objectifs de celle-ci étant non
seulement peu définis et consistant tout à la fois à introduire la médiation dans les
écoles, prévenir les situation de violence, lutter contre le décrochage ou encore
favoriser un climat de confiance.  » (Extrait de la Version pré-définitive du chapitre Dethier, B., & Dubois, C. (2017). L’ambiguïté de la médiation. Le cas
de la médiation scolaire. La médiation: littéralement et dans tous les sens, Bruxelles, EME Editions)

Texte à consulter sur https://orbi.ulg.ac.be/bitstream/2268/210324/1/DethierDubois%202017%20La%20m%C3%A9diation%20lit%C3%A9ralement%20et%20dans%20tous%20les%20sens.pdf

ou sur https://www.observatoiredesmediations.org/Documentation/Bibliographie?ID=54