Évaluation nationale des impacts de la médiation sociale par France Médiation (linkedin.com)


« Bénéficiant du soutien du Fonds Social Européen ainsi que du ministère chargé de la Ville, sous le pilotage de l’ANCT – Agence nationale de la cohésion des territoires, France Médiation conduit une démarche d’évaluation nationale visant à mesurer les impacts de la médiation sociale.

Réalisée à partir du référentiel actualisé de l’utilité sociale de la médiation sociale, cette démarche d’évaluation comporte deux volets : D’une part, une étude de l’utilité sociale des dispositifs pour les bénéficiaires, contributeurs financiers, partenaires opérationnels et salarié.es des structures. D’autre part, une étude des richesses produites, visant à quantifier monétairement les effets induits par les actions de médiation sociale.

Le projet se déroule sur trois territoires et trois structures de médiation sociale parties prenantes (Mairie de La Rochelle avec l’Agence Locale Prévention Médiation Sociale, Ville d’Angoulême avec OMEGA Médiation Sociale et Ville de Lyon avec ALTM Agence Lyon Tranquillité Médiation). (Extrait de linkedin.com du 15/09/2025)

En savoir plus sur https://www.linkedin.com/posts/france-m%C3%A9diation_actualitaez-maezdiationsociale-evaluationimpact-ugcPost-7355505130454011906-O3eR/?utm_source=share&utm_medium=member_android&rcm=ACoAAAI9qKIBUdrVnyHXEanNZav8WKMzIxTvR8I

Mémoire : « Évaluation d’un projet de médiation sociale à Montréal », Luce Guité, mémoire présenté à la Faculté des études supérieures en vue de l’obtention du grade de Maître ès sciences en criminologie, Université de Montréal, 2008, 189p.


Résumé
Les conflits de voimage font très souvent partie de notre quotidien. Le partage d’un
territoire amène parfois une confrontation d’idéaux, de cultures et d’habitudes. Les conflits
non traités peuvent parfois dégénérer en violence. Dans la foulée des Contrats de ville, la
ville de Montréal conjointement avec le ministère québécois de l’Emploi et de la Solidarité
sociale ont participé en 2004-2005 à l’expérimentation de projets de médiation sociale dans
des quartiers dits sensibles à Montréal. Le but de cette étude consiste à évaluer le projet
pilote de médiation sociale dans le quartier Sainte-Marie à Montréal.
Plus spécifiquement, notre étude consiste à évaluer l’implantation du projet, à décrire et
analyser le cheminement et le profil des situations référées, à évaluer les pratiques de
médiation et finalement les effets du projet. Les méthodes qualitatives d’évaluation de
projet sont privilégiées pour l’atteinte de nos objectifs. L’analyse documentaire,
l’observation participante, un cahier des activités et des entretiens de type semi-dirigé sont
les instruments d’évaluation et les sources de données utilisées pour cette étude.
L’interprétation de nos résultats nous démontre qu’en dépit des défaillances des stratégies
et des activités d’implantation du projet, des impacts positifs ont été relevés par les
participants aux prises avec un conflit de voisinage. Ces derniers nous ont transmis avoir
vécu un état d’apaisement suite à l’intervention de la médiatrice. Les policiers rencontrés
nous ont également transmis que le service de médiation sociale du quartier était le meilleur
outil à la disposition des patrouilleurs depuis longtemps. Avec le service de médiation, les
policiers pouvaient présenter aux résidants en conflit une autre option que celle de nature
judiciaire, renforcer la responsabilité des parties quant au choix de résolution, dégager les
policiers et les résidants dù sentiment d’impuissance devant ce genre de situation et
finalement réaJJouer les ressources policières dans la lutte à la délinquance et à la
criminalité. Le service de médiation sociale est apparu pour certains citoyens et organismes
comme pouvant aiguillonner les résidants vers les services pertinents à leurs besoins. (Extrait)


Mémoire à consulter sur https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/handle/1866/7424

Article : « L’évaluation des effets de la médiation familiale dans le domaine divorce/séparation : synthèse et réflexions » par Alyette Brau, Annie Delsol, Brigitte Gérault, Christine Metral, Marianne Souquet, Tiers 2015/1 (N° 12), pages 157 à 173


Résumé

Les médiateurs familiaux sont confrontés à des questions telles que : « La médiation familiale, à quoi ça sert, est-ce que ça marche ? Quel est votre taux de réussite ?…. », ainsi qu’aux évaluations statistiques demandées par les financeurs : « Combien de médiations, combien d’accords ? » Notre groupe de médiateurs familiaux a recensé les évaluations et les recherches existantes sur la médiation familiale afin de vérifier dans quelle mesure elles répondaient aux préoccupations du public, des prescripteurs, des financeurs et des médiateurs familiaux.
Pour ce faire, nous avons repris les principales études qui, à notre connaissance, ont été réalisées sur la médiation familiale, en France et aussi à l’étranger, en particulier dans les pays anglo-saxons. Cette compilation ne se prétend pas exhaustive.
Pour chaque étude, nous avons recensé les principaux items. Au cours de nos lectures, nous nous sommes particulièrement intéressées aux études qui portaient sur les effets de la médiation familiale sur les familles concernées. Dans ce travail, nous avons repéré également les aspects non abordés qui pourraient faire l’objet de futures recherches. » (Extrait de cairn.info)

Article à consulter sur https://www.cairn.info/revue-tiers-2015-1-page-157.htm&wt.src=pdf?contenu=resume

ASSEMBLÉE NATIONALE : RAPPORT D’INFORMATION sur l’évaluation de la médiation entre les usagers et l’administration PRÉSENTÉ PAR MME SANDRINE MÖRCH ET M. PIERRE MOREL-À-L’HUISSIER, Députés


Le rapport d’évaluation de la médiation entre les usagers et l’administration a été présenté devant le Comité d’évaluation et de contrôle le 20 février 2020 par Mme Sandrine Mörch et M. Pierre Morel‑À‑L’Huissier, rapporteurs et il m’a été transmis par le Secrétariat du Comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques. Capture.PNG 251.PNG

Rapport à consulter sur https://wordpress.com/post/lettredesmediations.wordpress.com/23645

Publication : Actes du colloque « la médiation, expériences, évaluations et perspectives » du 5/07/2018 organisé par la Mission de recherche Droit et Justice au Ministère de la Justice


image colloque médiation

« Les actes du colloque « la médiation, expériences, évaluations et perspectives » organisé le 5 juillet 2018 par la Mission de recherche Droit et Justice au Ministère de la Justice sont désormais accessibles en ligne.

À l’heure où le projet de loi de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice entend développer les modes de règlement amiable des différends, ces actes de colloque questionnent la médiation dans ses aspects concrets, avec des focus privilégiés sur les expériences des différentes parties-prenantes de la médiation (magistrats, médiateurs, avocats, justiciables) sur le terrain.

En 2014 et 2015, la Mission de recherche Droit et Justice a lancé deux appels à projets de recherches sur les sujets de la médiation et de la déjudiciarisation. Dans ce cadre, trois équipes CNRS-Universités, composées de sociologues et de juristes, ont été sélectionnées. En s’appuyant sur les résultats de leurs travaux (voir encadré), cet événement s’était donné pour objectif de faire dialoguer professionnels du droit et de la justice et chercheurs. Ces échanges passionnants ont donné lieu à des propositions concrètes visant à clarifier la notion de médiation, à l’institutionnaliser dans les juridictions et à évaluer les expérimentations en cours : à retrouver dans ce livret d’actes du colloque.

Les recherches soutenues par la Mission :Ÿ

BASCOULERGUE Adrien, BONAFÉ-SCHMITT Jean-Pierre, CHARRIER Philippe, FOLIOT Gerald, « La prescription de la médiation judiciaire. Analyse socio-juridique des dispositifs de médiation dans trois cours d’appel : de la prescription à l’accord de médiation », rapport pour la Mission de recherche Droit et Justice, octobre 2017, 161 pages.

LARRIBAU-TERNEYRE Virginie, LECOURT Arnaud, « Réflexion sur la notion et le régime de la médiation au sein des modes amiables de résolution des différends à partir des expériences de médiation dans le ressort des cours d’appel d’Aquitaine, de Paris et de Lyon », rapport pour la Mission de recherche Droit et Justice, juillet 2017, 362 pages.

CIMAMONTI Sylvie, PERRIER Jean-Baptiste, « Les enjeux de la déjudiciarisation », rapport pour la Mission de recherche Droit et Justice, mars 2018.

(Extrait de gip-recherche-justice.fr du 18/01/2019)

Actes du colloque à consulter sur : http://www.gip-recherche-justice.fr/wp-content/uploads/2019/01/Actes-du-colloque-me%CC%81diation-HD.pdf

 

Assemblée Nationale : mission d’évaluation de la médiation entre les usagers et l’administration


Logo de l'Assemblée nationale

Le CEC a désigné le 24 octobre 2018 Sandrine Mörch et Pierre Morel-À-L’huissier, rapporteurs de cette mission d’évaluation.

L’évaluation s’organisera autour de trois volets : l’établissement d’une cartographie des acteurs et des moyens de la médiation ; la mesure des inégalités d’accès à la médiation ; l’évaluation de l’efficacité des dispositifs déployés dans les secteurs les plus sensibles.

Elle va faire l’objet d’une étude préalable confiée à la France Stratégie. (Extrait de assemblee-nationale.fr)

En savoir plus sur http://www2.assemblee-nationale.fr/15/les-delegations-comite-et-office-parlementaire/comite-d-evaluation-et-de-controle/evaluations/mission-d-evaluation-de-la-mediation-entre-les-usagers-et-l-administration/(block)/55190

Rapport : « La prescription de la médiation judiciaire. Analyse socio-juridique des dispositifs de médiation dans trois cours d’appel : de la prescription à l’accord de médiation » par BASCOULERGUE Adrien, BONAFÉ-SCHMITT Jean-Pierre, CHARRIER Philippe, FOLIOT Gerald Centre Max Weber, Droit Contrats Territoires (Lyon 2), TGIR Huma-Num, octobre 2017, 133p.


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La prescription de la médiation judiciaire. Analyse socio-juridique des dispositifs de médiation dans trois cours d’appel : de la prescription à l’accord de médiation

BASCOULERGUE Adrien, BONAFÉ-SCHMITT Jean-Pierre, CHARRIER Philippe, FOLIOT Gerald

Centre Max Weber, Droit Contrats Territoires (Lyon 2), TGIR Huma-Nim

Recherche débutée en 2015 – Achevée en 2017-09-10

Référence : 14-33
Type de projet : Appel à projets
Programme : La médiation

Présentation de la recherche

La médiation judiciaire a connu une expansion sans précédent depuis ces 40 dernières années. En France, elle est progressivement devenue une solution légitime pour régler les litiges des justiciables, au point où de nos jours ne ce n’est pas tant la question de la présence ou non de la médiation dans les tribunaux qui fait débat, mais plutôt la ou les formes qu’elle devrait ou pourrait prendre. La médiation est donc bien présente dans le système judiciaire, mais selon des configurations bigarrées et plurielles. Dès lors, son émergence dans l’espace judiciaire n’a rien d’anecdotique ; elle accompagne des transformations profondes sur la manière de juger de nos jours.
Ce rapport s’interroge d’une part sur ce que produit la médiation dans les institutions judicaires à propos des voies de règlements des litiges et des conflits et d’autre part sur les façons dont on peut renforcer sa présence, autrement dit favoriser sa prescription. Il s’appuie sur l’expertise de chercheurs sociologues du Centre Max Weber (CNRS – UMR 5283) et de juristes du laboratoire DCT (Université Lumière Lyon 2) qui ont développé des recherches et des analyses sur la médiation notamment via le soutien à la création de l’Observatoire des médiations, dont l’objectif répond en partie aux finalités de cette étude, à savoir : dresser un état des lieux de la médiation, analyser ce phénomène de la médiation tant judiciaire que conventionnelle et étudier ce nouvel acteur qu’est le médiateur.
La focale choisie est celle de la prescription. Cette problématique correspond aux actions et pratiques qui conduisent à suggérer, orienter ou ordonner aux parties en présence l’utilisation de la médiation pour le règlement de leur litige. Pour décrire et analyser celles-ci, nous avons tout d’abord mené une recherche empirique en opérant une étude détaillée des dossiers de médiation, depuis l’envoi en médiation par le magistrat jusqu’à la réussite ou l’échec du processus et ses différentes issues. Ensuite, nous avons décrit les expérimentations et les dispositifs mis en place dans les juridictions du ressort des Cours d’appel de Lyon, Paris et Pau, en soulignant leurs forces et leurs faiblesses. Enfin, nous avons réalisé une enquête quantitative par l’intermédiaire un questionnaire en ligne auprès des principaux prescripteurs de médiations judiciaires (magistrats, avocats, médiateurs) afin de connaître leurs pratiques de prescription.
L’ensemble de ces résultats a permis de dégager des propositions d’amélioration de cette prescription, comme la structuration souhaitable de l’espace professionnel de la médiation, la construction d’un outillage statistique propre à la médiation judiciaire, l’aménagement d’un cadre légal plus précis et moins ambigu, une coordination institutionnelle renforcée des dispositifs de prescription de la médiation et le développement de formations à la sensibilisation de la médiation auprès de prescripteurs potentiels.  » (Extrait de gip-recherche-justice.fr )

Note de synthèse à télécharger sur http://www.gip-recherche-justice.fr/wp-content/uploads/2018/01/14-33-La-prescription-de-la-médiation-Synthèse.pdf

Rapport à consulter sur http://www.gip-recherche-justice.fr/wp-content/uploads/2018/01/14-33-Rapport-Prescription-de-la-médiation-Rapport-et-Annexes.pdf

Appel à participer à une étude sur la pratique de la médiation par les directions juridiques des entreprises.


Squaremetric mediation2016

« Squaremetric en partenariat avec le cabinet d’avocats Baro Alto propose une nouvelle étude sur la médiation.

Fort du succès de l’étude sur la pratique de la médiation par les directions juridiques, l’Institut d’études Squaremetric réalise une nouvelle étude sur la médiation.

Cette année, l’étude compare les réponses des praticiens de la médiation et des entreprises qui l’utilisent. Ce benchmark fournira les repères chiffrées sur les points clefs suivants :
– Quelle satisfaction de la médiation aujourd’hui en France (vue comparative) ?
– Quelles situations sont les plus appropriées pour la médiation (vue comparative) ?
– Quelles attentes pour le développement de la médiation dans les organisations ?

Les résultats de cette étude seront adressés en exclusivité aux participants de l’enquête. » (Extrait de lemondedudroit.fr/ du 16/09/2016)

En savoir plus sur http://lemondedudroit.fr/component/content/article/194-documents/220797-etude-sur-la-mediation.html

Rapport : « Study for an evaluation and implementation of Directive 2008/52/EC – the ‘Mediation Directive’ », European Commission, Directorate-General for Justice, 2013, 87 p.


European Commission logo

Un rapport intéressant car il porte sur une première évaluation de la mise en ouvre de la Directive européenne de 2008. Il est anglais mais un résumé en français est disponible et je vous en donne un extrait :

« Cette étude a été élaborée sur la base de recherches documentées et de consultations avec les acteurs concernés au niveau européen (voir Annexes I et II de ce rapport). En outre, 28 rapporteurs nationaux ont contribué à ce travail par le biais de recherches et de consultations avec les parties concernées au niveau national. Jusqu’à cinq entités par État membre ont été consultées, dont les Ministères de la Justice, ainsi que des médiateurs, formateurs de médiateurs, parties à des médiations et des juges. Dans la mesure du possible, ce rapport fournit des exemples basés sur des données quantitatives afin d’illustrer les idées présentées. Cette évaluation de la mise en œuvre de la Directive s’est faite sur la base d’indicateurs précis (pertinence, cohérence et complémentarité, efficacité, efficience et utilité) définis par le Secrétariat Général de la Commission européenne. »

Rapport à consulter sur https://www.observatoiredesmediations.org/Documentation/Bibliographie?ID=37&Op=rU