« La médiation pour régler l’urgence environnementale » par Lyne G. Morissette Ph. D., biologiste marine, médiatrice environnementale accréditée et Louise Otis juge internationale, médiatrice et arbitre (lapresse.ca)


« À Genève, du 6 au 15 août 2025, le monde avait rendez-vous avec l’Histoire : signer enfin un traité mondial contre la pollution plastique. Dix jours plus tard, il a récolté le néant. Pas de texte. Pas d’accord. Pas même un calendrier. Ce naufrage diplomatique n’est pas un incident isolé : c’est la démonstration brutale d’un système qui refuse de se donner les moyens de réussir.

Cette session, INC‑5,2 – le Comité intergouvernemental de négociation de l’ONU – était appelée « la réunion de la dernière chance ». Après les échecs d’Ottawa (INC‑4) et de Busan (INC‑5,1), on espérait enfin un accord, même partiel. Résultat : deux projets rejetés, des délégations campées sur leurs positions e/205=t des lobbies d’influence.

/Le clivage était total. D’un côté, la High Ambition Coalition – Canada, Union européenne, Royaume-Uni, nations insulaires, pays africains – exigeait des plafonds de production plastique, l’interdiction de plastiques toxiques et une gestion du cycle complet, avec financement équitable. En face, le groupe Like-Minded – États producteurs de pétrole (Russie, Arabie saoudite, Iran, etc.), soutenus par d’imposants lobbies – refusait toute contrainte, préférant miser sur le recyclage. » (Extrait lapresse.ca du 19/08/2025)

Article à consulter sur https://www.lapresse.ca/dialogue/opinions/2025-08-19/lutte-contre-la-pollution-plastique/la-mediation-pour-regler-l-urgence-environnementale.php

Présentation du « Cercle des Médiateurs Environnementaux & Administratifs »


« Objet de l’association 

Cette association  désormais assermentée en 2024 auprès de la Cour d’appel de Montpellier, est la première association en France, ayant pour objet dans les domaines administratifs et environnementaux, de promouvoir et de maintenir à un haut de niveau de qualité la médiation, notamment en assurant les fonctions de :

  • Centre de médiation juridictionnelle et conventionnelle,
  • Centre de promotion, développement et diffusion (Analyse de pratiques, …),
  • Centre de réflexion collective et de haut niveau nationale et internationale en groupe de professionnels (modes de prévention, gestion, résolution, règlement des conflits, litiges et différends, pratique de la négociation, sous toutes ses formes…)

Cette Association a également pour objet de :

  • Veiller au respect strict des conditions d’exercice de ses médiateurs en conformité avec l’éthique et la déontologie,
  • Représenter ses membres auprès des organismes et des autorités administratives et juridictionnelle « (Extrait)

En savoir plus sur https://cercledesmediateursenvironnementauxetadministratifs.fr/

Livre : « MÉDIATION, ÉCOLOGIE, ENVIRONNEMENT ET INTELLIGENCE ARTIFICIELLE »  dirigé par Béatrice Blohorn-Brenneur, 2024, 182P.


« La médiation représente un pont incontournable pour résoudre les conflits dans un monde en constante évolution où écologie et intelligence artificielle prennent une place prépondérante.
Des spécialistes internationaux, venus au colloque du Conseil de l’Europe des 25 et 26 mai 2023, sous le haut patronage de M. Dupond-Moretti, garde des Sceaux, ministre de la Justice, ont traité les divers aspects de la médiation environnementale (partage des ressources, respect de la nature, rivières, forêts, animaux, défis liés au changement climatique, industrialisation…). Ils ont également exploré les perspectives nouvelles apportées par l’intelligence artificielle dans la résolution des conflits.
Ce livre, qui rassemble leurs travaux, souligne l’œuvre novatrice et déterminante du groupement européen des magistrats pour la médiation (GEMME) pour implanter la médiation en France et en Europe. Cette association a célébré les 20 ans de sa création au Conseil de l’Europe. » (Extrait)

En savoir plus sur sur https://www.editions-harmattan.fr/livre-mediation_ecologie_environnement_et_intelligence_artificielle_beatrice_blohorn_brenneur-9782336444468-79534.html

 

« Repenser la résolution des conflits des entreprises à l’heure du défi climatique et de la transition » par David Lutran, avocat et médiateur (Edition 2024 du Guide DÉCIDEURS JURIDIQUES – Leaders League / Contentieux & Arbitrage)


« Réponse au défi climatique et à son impératif de réduction des émissions de gaz à effet de serre (EGES),
le processus de transition (environnementale, énergétique…) à l’œuvre bouleverse sociétés et économies.
Cela, par la puissance des transformations – assimilables à celles de la révolution industrielle, mais amplifiées par la globalisation et la généralisation de l’intelligence artificielle – qu’il implique, elles-mêmes stimulées par une politique massive d’investissements justifiée par un impératif de rapidité. L’intensité conflictuelle d’une telle transformation doit être appréhendée de façon à accompagner les entreprises au mieux, pour en décrypter la complexité des enjeux et trouver les réponses idoines » (Extrait de linkedin.com)

En savoir plus sur https://www.linkedin.com/posts/david-lutran_r%C3%A9solution-des-conflits-d%C3%A9fi-climatique-et-ugcPost-7183851255125921792-xXpU/?utm_source=share&utm_medium=member_android

Formation (à distance) : Microprogramme en médiation environnementale, 14 mai 2024, université de Sherbrooke (Québec)


« Description : Le Centre universitaire de formation en environnement et développement durable (CUFE) offre des formations universitaires reconnues dans le milieu québécois et à l’international.

La séance d’information vous permettra de découvrir le microprogramme en médiation environnementale et de rencontrer les personnes responsables de cette formation de 2e cycle. Notez que cette formation est le résultat d’une collaboration entre la Faculté de droit et le CUFE.

(…)

Ce programme s’adresse à toute personnes professionnelles susceptibles d’avoir à prévenir ou résoudre des conflits environnementaux associés, notamment à des projets de développement, d’aménagement d’un territoire ou de conflits d’usage.

Il a été conçu de façon à développer une vision interdisciplinaire des enjeux et une compréhension poussée des parties prenantes impliquées, habiletés essentielles à la prévention et au règlement des conflits environnementaux.

D’une durée d’un peu plus d’un an à temps partiel, ce programe est offert entièrement à distance. » (Extrait)

Inscription sur https://www.usherbrooke.ca/environnement/actualites/evenements/details/51904

Webinaire (rediffusion): « La médiation environnementale » avec Nicolas Le MEHAUTÉ. organisé par le Centre d’Enseignement des Modes Amiables (CEMA) le 18/11/2023


Webinaire organisé par le Centre d’Enseignement des Modes Amiables (CEMA), avec M. Nicolas Le MEHAUTÉ. Ce Webinaire a été animé par Mme Elsa COSTA, le 18 novembre 2023 à 18h30.

Vidéo à consulter sur https://www.youtube.com/watch?v=iHPptQ5VOuY&t=2s

« Médiation environnementale et crise climatique » par Louise Otis, Faculté de droit de l’Université McGil, Le Devoir du 3/11/2021


« L’urgence climatique et l’irrémédiable tragédie qui guette la Terre dépassent les frontières étatiques et nous obligent à redéfinir les moyens de coordination et de conciliation entre les États souverains. Plus que jamais la négociation et la médiation s’imposent dans la conception de nos modèles d’intervention. »

Article à consulter sur https://www.ledevoir.com/opinion/idees/644598/idees-mediation-environnementale-et-crise-climatique

« La médiation des contentieux environnementaux fondés sur le devoir de vigilance : difficile mais possible ! » par Sarah Becker, avocate et Michael Van Der Horst, médiateur (actu-juridique.fr)


« La médiation n’est pas encore utilisée spontanément dans les contentieux environnementaux fondés sur le devoir de vigilance. La médiation est pourtant efficace et permet aux demanderesses et aux entreprises mises en cause de sortir par le haut de ces contentieux complexes et sensibles du point de vue réputationnel. Dans cet article, les auteurs reviennent sur les raisons pour lesquelles la médiation est à ce jour restée anecdotique, alors qu’elle est un candidat naturel au règlement des conflits en matière de vigilance. Surtout, ils proposent des solutions concrètes pour adapter le cadre de la médiation à la particularité des litiges du devoir de vigilance.

Depuis 2017 et l’adoption de la loi sur le devoir de vigilance, les grandes sociétés doivent rédiger un « plan de vigilance » intégrant une cartographie des risques de l’entreprise et « les mesures de vigilance raisonnable propres à identifier les risques et à prévenir les atteintes graves envers les droits humains et les libertés fondamentales, la santé et la sécurité des personnes ainsi que l’environnement ». Cet exercice vise à identifier les risques directement liés aux activités des entreprises mais également ceux liés aux entreprises qu’elles contrôlent ainsi que leurs sous-traitants et fournisseurs.

Les plans de vigilance sont scrutés par les associations, notamment de protection de l’environnement1. Ils sont devenus, ces dernières années, l’un des leviers des nouveaux contentieux environnementaux2, dont le but est de contraindre les entreprises concernées à davantage prendre en compte les enjeux environnementaux ainsi que les droits humains dans la conduite de leurs activités.

Dans ce cadre, les sociétés TotalEnergies, Casino, BNP Paribas, Danone, La Poste ou encore Suez ont été assignées devant les tribunaux. Les premiers jugements arrivent au compte-goutte dans ces contentieux longs et complexes en raison notamment du caractère flou et général des textes français. » (Extrait de actu-juridique.fr du 23/11/2023)

En savoir plus sur https://www.actu-juridique.fr/administratif/environnement/la-mediation-des-contentieux-environnementaux-fondes-sur-le-devoir-de-vigilance-difficile-mais-possible/

Environnement : une médiation pénale est engagée pour restaurer la qualité de l’étang de Berre (actu-environnement.com)


« Un autre petit pas vient d’être fait en faveur de la restauration de la qualité de l’étang de Berre : une médiation pénale vient d’être acceptée par EDF et le syndicat mixte pour l’étang de Berre, le Groupement d’intérêt public pour la réhabilitation de l’étang de Berre (Gipreb). Celle-ci fixe des mesures pour protéger le plus grand lac salé d’europe. Ce dernier subit en effet de multiples pressions depuis de nombreuses années, dont celles des rejets des industries du raffinage, de la centrale hydroélectrique de Saint-Chamas ou des stations d’épuration. Malgré des évolutions, l’équilibre écologique des eaux de l’étang reste fragile. Et après un important épisode d’anoxie et une crise écologique durant l’été 2018, le Gipreb avait déposé une plainte auprès du tribunal judiciaire de Marseille. Son objectif était de faire reconnaître la responsabilité d’EDF dans cette dégradation.

Une expérimentation de quatre ans

Si le tribunal s’est déclaré territorialement incompétent pour juger l’affaire, le procureur de Marseille, en revanche, a décidé d’ouvrir une enquête préliminaire. Et dans ce cadre, il a proposé et obtenu des deux parties une médiation pénale.

L’accord sur lequel se sont entendues les deux parties prévoit d’expérimenter durant quatre années des rejets de la centrale de Saint-Chamas plus importants en hiver et arrêtés durant l’été. – D. Laperche – (Extrait de actu-environnement.com du 19/10/2023)

En savoir plus sur https://www.actu-environnement.com/ae/news/etang-berre-mediation-penale-rehabilitation-qualite-eau-42776.php4

Environnement – Médiation sur les pesticides à La Rochelle : entre agriculteurs et habitants, « le fossé est trop grand »


« Après sept mois d’échanges entre agriculteurs et habitants de la plaine d’Aunis, particulièrement exposés aux pesticides, un sentiment d’échec et de frustration règne.

Réconcilier les agriculteurs et les habitants autour de la question des pesticides dans un climat de défiance grandissant. La tâche s’annonçait ardue. Cet exercice, inédit en France, a pris la forme d’une médiation d’envergure à huis clos, commencée en septembre par l’agglomération de La Rochelle, en Charente-Maritime. Une centaine de participants ont été recrutés sur cinq communes. Mais après sept mois d’échanges, six ateliers préparatoires, deux séances plénières et une réunion de restitution le 29 mars, le laboratoire aquitain laisse un sentiment général de frustration et un constat d’échec. Chacun campe sur ses positions. «Tout ça pour ça. Le fossé est trop grand», résume, amère, une riveraine qui regrette «un manque de volonté malgré des échanges cordiaux».

A quelques encablures du littoral touristique, dans les villages de la plaine d’Aunis, il faut dire que l’ambiance est électrique depuis 2018. Pilotée par l’Inserm, une étude épidémiologique a révélé un excès de risque de cancers pédiatriques à Saint-Rogatien. Dans ce village de 2 400 habitants, aux portes de La Rochelle, six enfants et adolescents ont développé un cancer entre 2008 et 2017. D’autres ont été détectés depuis, sans qu’un lien officiel n’ait été établi. La nouvelle a suscité un vent de panique chez les habitants. C’est dans ce contexte qu’est née l’association Avenir santé environnement – représentée à la médiation – qui compte 120 membres. » – Eva Fonteneau, – (Extrait de Libération.fr du 19/04/2023)

En savoir plus sur https://www.liberation.fr/environnement/agriculture/mediation-sur-les-pesticides-a-la-rochelle-entre-agriculteurs-et-habitants-le-fosse-est-trop-grand-20230419_JNKQMTBCZVAD5JHPCMPIWF5AVM/

Médiation entre les pro et les anti-bassines : les propositions pour renouer le dialogue en attente (ouest-france.fr)


« Menée depuis le début de l’année par le Comité de bassin Loire-Bretagne, la médiation entre les pro et les anti-bassines a été évoquée lors de la dernière réunion du 6 avril. Mais aucune proposition n’a encore été formulée pour sortir de la crise.

Réunis le jeudi 6 avril à Orléans, les membres de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne et ceux du comité de bassin n’ont pas délibéré sur la médiation conduite depuis le début de l’année dans les Deux-Sèvres entre les pro et les anti-bassines.  Face à l’urgence, il faut accélérer le calendrier , nous confiait pourtant Thierry Burlot, le président du comité de bassin, au lendemain des affrontements violents survenus au pied du chantier de construction de la réserve de Sainte-Soline, dans le sud des Deux-Sèvres. Celui-ci espérait alors qu’une motion soit votée et transmise  au plus haut sommet de l’État . Il lui faudra encore patienter. » -J. Renon – (Extrait de ouest-france.fr du 12/04/2023)

En savoir plus sur https://www.ouest-france.fr/environnement/eau/mediation-entre-les-pro-et-les-anti-bassines-les-propositions-pour-renouer-le-dialogue-en-attente-3d075c9e-d916-11ed-b175-4c5fc605e272