
« À Genève, du 6 au 15 août 2025, le monde avait rendez-vous avec l’Histoire : signer enfin un traité mondial contre la pollution plastique. Dix jours plus tard, il a récolté le néant. Pas de texte. Pas d’accord. Pas même un calendrier. Ce naufrage diplomatique n’est pas un incident isolé : c’est la démonstration brutale d’un système qui refuse de se donner les moyens de réussir.
Cette session, INC‑5,2 – le Comité intergouvernemental de négociation de l’ONU – était appelée « la réunion de la dernière chance ». Après les échecs d’Ottawa (INC‑4) et de Busan (INC‑5,1), on espérait enfin un accord, même partiel. Résultat : deux projets rejetés, des délégations campées sur leurs positions e/205=t des lobbies d’influence.
/Le clivage était total. D’un côté, la High Ambition Coalition – Canada, Union européenne, Royaume-Uni, nations insulaires, pays africains – exigeait des plafonds de production plastique, l’interdiction de plastiques toxiques et une gestion du cycle complet, avec financement équitable. En face, le groupe Like-Minded – États producteurs de pétrole (Russie, Arabie saoudite, Iran, etc.), soutenus par d’imposants lobbies – refusait toute contrainte, préférant miser sur le recyclage. » (Extrait lapresse.ca du 19/08/2025)
Article à consulter sur https://www.lapresse.ca/dialogue/opinions/2025-08-19/lutte-contre-la-pollution-plastique/la-mediation-pour-regler-l-urgence-environnementale.php








