Médiation sociale : l’incendiaire du bus 42 de Pontoise était un médiateur de la Stivo


« L’homme a été condamné ce mercredi soir à de la prison ferme et écroué. Il avait mis le feu au bus pour se venger de son employeur.

Il espérait devenir chauffeur de bus mais la Stivo le lui refusait. Un médiateur de la société de transport de Cergy-Pontoise a été condamné ce mercredi soir à trois ans de prison ferme et un an avec sursis et mise à l’épreuve, pour avoir mis le feu à un bus aux Louvrais et à la voiture de fonction du chef des médiateurs de la Stivo, à Pontoise. Il a été écroué. A sa sortie, il sera interdit de séjour à Cergy et à Pontoise pendant trois ans.

Les faits, survenus le 11 octobre, après une série de onze caillassages de bus en 15 jours qu’il a contesté et pour lesquels il n’était pas poursuivi, avaient eu un impact considérable. Les véhicules avait cessé de desservir le quartier, les chauffeurs avait exercé leur droit de retrait, le sentiment d’insécurité devenait critique dans un quartier touché depuis des mois par des incendies de voitures. » (Extrait de leparisien.fr du 8/11/2017)

En savoir plus sur http://m.leparisien.fr/val-d-oise-95/pontoise-l-incendiaire-du-bus-42-etait-un-mediateur-de-la-stivo-08-11-2017-7381875.php

Aéroport Notre-Dame-des-Landes : Le bruit, « élément très fort » pour la médiation


Gérard Feldzer, à la sortie de la préfecture, à Nantes, le 26 septembre 2017

« D’après nos confrères de France Bleu Loire Océan, qui ont récupéré un enregistrement, elle aurait été prononcée le 27 octobre lors d’une audition menée dans le cadre de cette médiation. Certes la conversation n’est pas publique. Elle est surtout relative aux nuisances sonores que le médiateur a constatées à Bouguenais et Rezé où il a noté des « dommages pour le bruit et les conséquences sur la santé ».

Dans ce même enregistrement, le médiateur précise son rôle qui se limite à « mettre des arguments ». Que le bruit en est un, et constitue « un élément fort ».

La mission de médiation, composée également d’Anne Boquet et Michel Badré, doit rendre son rapport le 1er décembre. » (Extrait de .alvinet.com du 30/10/2017)

En savoir plus sur https://www.francebleu.fr/infos/climat-environnement/document-exclusif-quand-le-mediateur-gerard-feldzer-1509124917

Vélos en libre-service: En cas de problème, il est possible de saisir un médiateur.


« Entretien avec Pierre Foulon, médiateur vélos en libre-service France JC Decaux. Il explique aux utilisateurs comment résoudre les litiges à l’amiable et fait des recommandations pour les éviter. Le point avec lui sur ce qu’il va se passer après le changement d’exploitant des Vélib’ à Paris le 1er janvier 2018.

L’Humanité.fr : A quoi sert le Médiateur Vélib’ ?

Pierre Foulon : « La Médiation est avant tout un processus alternatif de solution des conflits que peuvent rencontrer les utilisateurs des systèmes VLS JCDecaux en France.

Le Médiateur assure ainsi sa  dans un triple engagement d’impartialité, de neutralité et d’indépendance. Le Médiateur propose un avis, impartial et équitable, sur le différend né entre l’usager et un système VLS (Vélo en libre-service). L’usager reste naturellement libre d’accepter ou non la proposition de résolution du litige émise par le Médiateur.

Il est important de noter que le Médiateur est totalement indépendant des services clients des différents systèmes VLS et de leurs procédures de gestion des réclamations. Par conséquent, le Médiateur n’a aucune compétence pour l’attribution de gestes commerciaux.

Selon les termes de la le Médiateur instruit des litiges personnels à caractère individuel à propos de pénalités appliquées entre le service de VLS concerné et l’usager VLS pris individuellement. »

Est-il compétent seulement pour les litiges relatifs au Vélib’ de Paris ou de toutes les villes de France proposant des vélos en libre-service ?

« Le champ d’intervention du Médiateur VLS JCDecaux France s’étend à la totalité des douze systèmes VLS français de JCDecaux à savoir: Amiens, Besançon, Cergy-Pontoise, Créteil, Lyon, Marseille, Mulhouse, Nancy, Nantes, Paris, Rouen et Toulouse.

Potentiellement, il est donc susceptible d’être saisi par des millions d’usagers au sujet de millions de trajets à travers la France. »

Quels sont les principaux litiges pour lesquels le Médiateur est saisis ?

« Les principales saisines concernent des demandes de remboursements de consommations inférieures à 75 euros, des remboursements de pénalités équivalentes à 35€, 75€, 100€ ou 150€, des demandes de dommages et intérêts, des demandes de prolongation ou de résiliation d’abonnement, des demandes de restitutions de bonus.

Notons qu’un certain nombre d’utilisateurs contacte le Médiateur pour exprimer des problèmes relatifs à la régulation ou à l’exploitation du service. Dans ce cas, le Médiateur n’est pas compétent et nous redirigeons ces demandes vers les services concernés pour information.

Pour l’année 2016, le Médiateur a reçu 759 saisines au total. Pour 2017, nous sommes à ce jour à 478 saisines. »

A partir de quel moment et comment saisir le Médiateur ? Est-ce gratuit ?

« Le Médiateur est l’ultime recours non contentieux des clients ayant rencontré un problème dans l’utilisation d’un des systèmes de VLS JCDecaux en France. Le client est tout à fait libre de saisir ou non le Médiateur.

Le processus de saisine est simple.

Afin que la saisine de l’utilisateur soit recevable, celui-ci doit avoir épuisé tous les recours internes.

Pour cela, conformément à la charte de la Médiation VLS JCDecaux France, le client doit avoir effectué deux réclamations auprès du Centre de relation Clientèle – par exemple pour Paris c’est – sans avoir obtenu satisfaction, et ce dans un délai d’un an.

Par ailleurs, le Médiateur VLS peut également être saisi en cas d’absence de réponse du service réclamation dans un délai de deux mois.

La saisine peut être transmise soit par mail à  soit par courrier en français, anglais ou espagnol au « Médiateur VLS France, 17 rue Soyer, 92523 Neuilly sur Seine » ou encore sur le site dédié au médiateur  C’est le même pour toutes les villes disposant de vélos en libre-service.
Un accusé de réception est envoyé dans les 48 heures.

La saisine du Médiateur VLS Médiateur vélib est tout à fait gratuite. Le client ne supporte que ses frais d’envoi de dossier s’il souhaite saisir le Médiateur par voie postale et d’éventuelle communication téléphonique si celui-ci souhaite s’entretenir par téléphone directement avec un collaborateur du Médiateur. »

Arrive-t-il que le litige ne soit pas résolu et dans ce cas quel recours est possible ? A l’inverse, quels sont les litiges que vous arrivez à résoudre et pourquoi ?

« Les parties à la Médiation sont libres d’accepter ou non l’avis du Médiateur et les clients conservent la possibilité de saisir toute juridiction compétente pour faire valoir leurs droits, notamment devant le tribunal d’instance. Notez que l’avis émis par le Médiateur n’est pas susceptible de recours, celui-ci ayant valeur de recommandation.

Pour construire sa proposition et émettre son avis, le Médiateur prend en compte différents éléments et notamment, les circonstances entourant la location litigeuse, les éventuels incidents et dysfonctionnements constatés pendant la location, la bonne foi du client, le fait que le vélo ait été retrouvé ou non, mais aussi les circonstances personnelles et notamment financière. Dans une très grande majorité, les clients acceptent l’avis émis par le Médiateur. »

Sur le blog de Vélib’ Paris, vous expliquez que le Vélib’ est sous la responsabilité de l’usager tant qu’il n’a pas été correctement raccroché. Beaucoup d’abonnés s’en plaignent car un Vélib’ mal accroché est considéré comme volé et la caution de 150€ est alors débitée. N’est-ce pas excessif surtout que le service client Vélib’ n’est pas toujours très à l’écoute ?

« En effet, d’après les de vélos en libre-service, notamment les articles relatifs à la restitution du vélo et aux obligations de l’utilisateur, celui-ci reste responsable du vélo emprunté jusqu’au verrouillage correct de ce denier au point d’attache d’une station. La vérification attentive des signaux de correcte restitution est un sujet épineux, sujet à nombreux litiges.

En fonction du problème rencontré, le Mediateur émet une proposition mais incite et conseille également les utilisateurs d’imprimer des tickets de bonne restitution, disponible via l’espace client en borne principale. Ce bon de correcte restitution fait foi en cas de litige futur.

Concernant les procédures de traitement des réclamations propres à la Direction de la Relation Clients de Vélib’, étant totalement indépendant, le Médiateur n’est pas en mesure de commenter les décisions prises par celle-ci ni son argumentation pour refuser un remboursement ou un geste commercial.

Nous émettons en revanche des recommandations sur les améliorations possibles dans le   publié annuellement en octobre. »

Jusqu’où va la responsabilité de l’abonné considérant que le système peut être défaillant et l’abonné qui a toujours été réglo peut avoir un moment d’absence ?

« Le médiateur n’aborde pas en termes de « responsabilité » les dossiers dont il est saisi. Certes, il prend en compte le droit mais s’attache surtout aux faits et aux circonstances.

Dans le processus de traitement en équité d’un dossier en médiation, la reconnaissance a priori de la bonne foi de l’usager est un principe de base (l’usager a donc tout intérêt en s’en réclamer en cas de litiges NDLR).

Ensuite, afin de pouvoir émettre un avis circonstancié, nous vérifions dans un premier temps, si d’éventuels dysfonctionnements ou incidents liés à la borne ou au vélo ont été décelés par le service client. Dans ce cas, nous remboursons systématiquement le client.

Si toutefois aucun incident n’a été détecté, le Médiateur prend en considération d’autres facteurs pouvant conduire à un avis positif pour l’utilisateur, comme l’expérience dans l’utilisation du système et l’absence de problème antérieur ou au contraire la prise en compte d’une souscription récente par exemple qui fait de l’utilisateur un client novice en matière de VLS. Dans ce dernier cas, nous conseillons le client débutant dans la manière d’agir pour anticiper et éviter d’éventuels  problèmes futurs.

Le cas des vélos volés est un peu plus complexe car certains vélos mal accrochés ne reviennent jamais sur le circuit de la ville concernée, entraînant notamment un préjudice financier pour l’opérateur et d’usage pour la communauté des utilisateurs qui se voit pénalisée indirectement par la diminution du nombre de vélos disponibles. La recherche d’équité au profit des différentes « parties » concernées par la saisine impose de prendre en considération ces deux impacts négatifs dans la construction de l’avis du Médiateur. »

Fort de votre expérience, voyez-vous des choses à améliorer pour limiter les litiges ou résoudre les plus courants ?

« Chaque année le Médiateur rend compte de son activité de l’année précédente dans son rapport. En ce qui concerne l’année 2016, celui-ci paraitra en octobre prochain.

Dans ce même rapport annuel, à la lumière des litiges qui lui sont soumis et des dysfonctionnements qu’il constate, le Médiateur formule des propositions sous forme de recommandations pour améliorer les relations avec les publics concernés.

Ainsi le Médiateur VLS a pu émettre les recommandations suivantes :

  • davantage de transparence et d’information dans la grille tarifaire des VLS,
  • proposer des solutions sur la problématique épineuse des vélos mal accrochés et notamment une publicité accrue sur l’importance de vérifier les signaux de bonne repose au moment du raccrochage du vélo.
  • pose de « stickers » sur les guidons Vélib’ prônant l’impression d’un ticket de bonne restitution.
  • suggestion d’une «  prime au civisme » pour récompenser les clients apportant leur support actif au bon fonctionnement des systèmes VLS. »

Le changement d’exploitant des Vélib’ (SMOOVENGO) change-il quelque chose pour les utilisateurs (contrats, prix, litiges) ?

« Le marché Vélib’ a été attribué au consortium SMOOVENGO en mai dernier.

Le parc de VLS parisien change donc d’exploitant à partir du 1er Janvier 2018 et ce pour une durée de 15 ans.

Concernant les problématiques opérationnelles (abonnement, prix, trajets) rien ne change jusqu’au 31 décembre 2017 minuit, date à laquelle JCDecaux cesse de gérer Vélib’.

Pour ce qui se passera au-delà de cette date, le service Médiation VLS n’est pas en mesure de vous répondre. Il s’agit d’un sujet auquel son Maître d’ouvrage, le Syndicat Mixte Autolib’ Vélib’, pourrait vous informer. En particulier, nous ignorons si une organisation sera mise en place par le nouvel opérateur en matière de médiation.

Sur le volet Médiation, les utilisateurs Vélib’ conservent la possibilité de saisir le Médiateur VLS pour tous les trajets effectuées jusqu’au 31 décembre 2017. Pour les litiges nés avant cette date, conformément à la charte de la Médiation et les CGAU Vélib’ actuelles, les clients Vélib’ pourront saisir le Médiateur pendant l’année qui suivra l’expiration du délai de réclamation auprès de la Direction de la Relation Client JCDecaux :

  • Après épuisement des voies normales de réclamation, c’est-à-dire après deux réponses jugées insatisfaisantes par l’usager pour un même dossier jusqu’à un an après la dernière réponse du centre de relation clientèle Vélib’.
  • En  cas d’absence de réponse du service réclamation dans un délai de deux mois.

Ainsi, les utilisateurs Vélib’ pourront saisir le Service Médiation VLS France JCDecaux jusqu’au 30 juin 2019 pour leurs trajets de 2017 dans les conditions énumérées ci-dessus »- DANIEL ROUCOUS ».’ (Extrait de humanite.fr  du 2/09/2017)

En savoir plus sur https://www.humanite.fr/velos-en-libr:9/2017)ce-un-probleme-savez-vous-quil-existe-un-mediateur-641373

Emploi : Assistant au Service Médiation (H/F) de la SNCF à Paris


SNCF - agence de recrutement réseau recrutement

Poste

Intégré(e) au sein de la Médiation SNCF, vous serez rattaché(e) à l’Adjointe de la Médiatrice SNCF Mobilités. L’alternant(e) qui rejoindra l’équipe participera et prendra en charge la mission suivante : assistanat et secrétariat technique.

Missions au quotidien :
– Étude de la recevabilité des réclamations adressées à la Médiatrice.
– Rédaction et envoi de courriers postaux et électroniques.
– Clôture des dossiers pour élaboration des statistiques.
– Commandes ERP.
– Mise sous pli, classement, archivage.

Profil recherché

BTS Assistant Manager.

Compétences, savoir-faire, techniques, méthodes :
– Maîtrise des outils informatiques.
– Bonnes qualités rédactionnelles.

Savoir être, savoir faire comportementaux :
– Capacité d’adaptation à un service en pleine mutation.
– Grande rigueur.
– Organisation.
– Sens relationnel. (Extrait de parisjob.com du  1/09/2017)

En savoir plus sur https://www.parisjob.com/emplois/assistant-au-service-mediation-h-f-1607001.html

Belgique : un médiateur va encadrer les négociations dans le conflit de De Lijn


 

« Les négociations entre la direction et les syndicats de De Lijn reprendront cette semaine, en présence d’un médiateur social, a indiqué lundi De Lijn. Le transporteur public ne donne aucun calendrier, pour donner « aux négociations la sérénité nécessaire ».

Le front commun syndical en est ce lundi à sa quatrième journée de grève consécutive. L’action prendra fin ce soir.

Les représentants des travailleurs veulent obtenir une augmentation salariale de 1,1% dans la prochaine convention collective de travail, soit la marge maximale négociée par le Groupe des Dix en janvier dernier. La direction ne veut pas aller si loin, elle envisage 1% d’augmentation, dont la moitié sous forme de bonus. » (Extrait de 7sur7.be du 3/07/2017)

En savoir plus sur http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/3198861/2017/07/03/Greve-De-Lijn-un-mediateur-va-encadrer-les-negociations.dhtml

Belgique : rapport annuel 2016 du Médiateur pour les voyageurs ferroviaires


Le médiateur pour les voyageurs ferroviaires

« Le service de médiation pour les voyageurs ferroviaires a reçu 3.709 plaintes en 2016, dont 2.957 en néerlandais, en recul sensible par rapport aux 6.260 plaintes enregistrées l’année précédente (-40,1%), ressort-il de son rapport annuel. Sur ce total, il est intervenu dans 1.303 dossiers et si l’on y ajoute les plaintes des années antérieures clôturées en 2016, ce sont 1.813 dossiers qui ont été traités, a précisé le service de médiation dans un communiqué. Les plaintes relatives aux retards (y compris les compensations) occupent toujours la première place des plaintes les plus fréquentes avec 610 dossiers (33,6%). Suivent celles sur le tarif à bord et les irrégularités (402, soit 22,2%), sur les titres de transport (332, soit 17,8%) et les automates de vente (111, 6,1%). Les plaintes concernant le personnel complètent le top 5 (100, soit, 5,5%), ce dernier représentant plus de 85% du nombre total de plaintes.

Le service de médiation a par ailleurs émis, l’an passé, 91 propositions de conciliation, dont 40 ont été acceptées. Dans une phase ultérieure, il a aussi rendu 49 avis, dont environ 1 sur 3 a été totalement ou partiellement suivi. Globalement, « 67,9% des usagers qui ont fait appel au médiateur ont obtenu totalement ou partiellement satisfaction », a-t-il encore assuré.

Le médiateur salue enfin « une volonté de plus en plus affichée d’accorder effectivement une place centrale au voyageur comme en témoigne, par exemple, le Customer Experience Lab de la SNCB (un centre de test et de consultation de la clientèle, ndlr). Par contre, certaines demandes restent encore sans écho, notamment celle relative à une application de conditions d’après-vente identiques pour les produits online et les billets classiques et celle plaidant pour une refonte du système des compensations – un système qui reste archaïque et aussi percé qu’un tamis », a-t-il conclu. » (Extrait de metrotime.be du 23/06/2017)

En savoir plus sur https://fr.metrotime.be/2017/06/23/news/service-de-mediation-pour-les-voyageurs-ferroviaires-recul-sensible-des-plaintes-en-2016/

Niger : Rencontre entre le Médiateur de la République et le Syndicat Libre des Conducteurs et routiers passagers du Niger, pour assurer une libre circulation des personnes et des biens dans l’espace UEMOA


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« Le médiateur de la République, Me Ali Sirfi Maïga, a rencontré, hier dans la matinée, à son cabinet, les membres du Syndicat Libre des Conducteurs et routiers passagers du Niger, pour échanger et chercher des solutions concernant les difficultés qui entravent la circulation sur les routes de la sous région.
Les échanges entre le médiateur de la République et les conducteurs passagers font suite à la conférence de l’Association des Médiateurs des Pays membres de l’UEMOA sur la mise en œuvre des textes relatifs à la libre circulation des biens, services et des personnes et à l’harmonisation des frais d’inscription dans les universités publiques de l’espace UEMOA tenue à Bamako au Mali du 10 au 12 septembre 2015. Lors de cette conférence des recommandations ont été formulées dont celles portant sur la mise en place effective des sanctions disciplinaires pour dissuader les agents auteurs des pratiques anormales sur les routes et corridors de l’Union et l’amélioration des conditions de travail au niveau des postes de contrôle juxtaposés déjà en service. L’Objectif assigné à cette rencontre est l’atteinte de la libre circulation des personnes et des biens et l’élimination des pratiques anormales sur les corridors de transports routiers.

Au sortir de cet entretien, le secrétaire général adjoint du Syndicat Libre des Conducteurs Passagers du Niger M. Amadou Azia a d’abord rappelé les problèmes auxquels font face les Conducteurs passagers au Niger et à l’extérieur. Il s’agit, a-t-il dit, des prélèvements illicites ; des contrôles intempestifs le long des corridors ; l’application de la TVA dans les ports de transit ; les délais dans les ports de transit etc. M. Amadou Azia s’est ensuite réjoui de l’implication personnelle du Médiateur de la République qui, a-t-il dit, a pris l’engagement de faire le plaidoyer auprès de ses pairs de l’espace UEMOA en vue de trouver des solutions à ces difficultés qui se posent au niveau national, régional et sous- régional, auxquelles sont confrontées les acteurs des transports.- Aïchatou Hamma Wakasso(onep) (Extrait de lesahel.org du 8/06/2017)

En savoir plus sur http://lesahel.org/index.php/societe/item/14283-rencontre-entre-le-m%C3%A9diateur-de-la-r%C3%A9publique-et-le-syndicat-libre-des-conducteurs-et-routiers-passagers-du-niger–pour-une-libre-circulation-des-personnes-et-des-biens-dans-lespace-uemoa

SNCF : HENRIETTE CHAUBON, NOUVELLE MÉDIATRICE SNCF


« La magistrate Henriette Chaubon vient d’être nommée médiatrice SNCF, en remplacement de Bernard Cieutat, parti en retraite après avoir occupé cette fonction durant onze ans.

La nouvelle médiatrice SNCF a pour mission de favoriser la recherche de solutions amiables et équitables aux litiges entre les transporteurs et leur clientèle.

Concrètement, Henriette Chaubon peut être saisie lorsqu’un litige n’a pu être réglé par les services clientèles des transporteurs. Les saisines sont essentiellement liées à des réclamations commerciales (80% des cas en 2016), portant notamment sur l’exécution du contrat de transport (retards, annulations de trains, etc.). Elles concernent aussi les infractions à la police du transport ferroviaire (20% des saisines en 2016).


Instaurer le dialogue

Le périmètre des missions de la médiatrice a été récemment étendu aux différends soulevés par les voyageurs d’Eurostar, de Thalys et des chemins de fer de la Corse. En plus de SNCF Mobilités et des associations nationales de consommateurs, ces trois opérateurs étaient donc représentés au sein de l’instance paritaire, qui a désigné à l’unanimité Henriette Chaubon en tant que médiatrice SNCF le 28 avril. La durée de son mandat est fixée à trois ans renouvelables. Henriette Chaubon ne peut recevoir aucune instruction des parties.

« J’insiste sur le fait que le médiateur est quelqu’un de complètement impartial et indépendant, apte à voir les choses en totale objectivité« , précise la nouvelle médiatrice.

Conseillère à la Cour de cassation depuis 2013, Henriette Chaubon est également membre du Comité de règlement des différends et des sanctions de la Commission de régulation de l’énergie et présidente de l’Observatoire de la récidive et de la désistance.
Auparavant, elle a notamment été conseillère à la Cour d’appel de Paris (1999-2005) puis directrice juridique du groupe SNCF (2006-2013). » (Extrait de .sncf.com du 22/05/2017)

En savoir plus sur http://www.sncf.com/fr/presse/article/portrait-mediatrice-sncf-henriette-chaubon/220517

Belgique : Moins de plaintes en 2016 auprès du médiateur de la STIB (Société des transports intercommunaux de Bruxelles)


« Le nombre de plaintes reçues par le médiateur de la Société des transports intercommunaux de Bruxelles (STIB) a diminué de près de 17 pc en 2016, une baisse inattendue en dépit des attentats survenus dans la station de métro Maelbeek et à l’aéroport de Zaventem.

En 2015, les services du médiateur de la STIB avait enregistré 323 plaintes soit une augmentation de 25 pc mais en 2016 celles-ci sont retombées à 268. L’émoi suscité au sein de la population par les attentats ne s’est donc pas traduit dans les chiffres.

Le médiateur constate dans son rapport annuel que ces événements ont eu une incidence indirecte sur le nombre de plaintes introduites entre mars et septembre. Un nombre historiquement bas de plaintes a ainsi été relevé en mai (16 plaintes) et en septembre (14 plaintes). Un nombre plus important de voyageurs ont en effet hésité à resquiller en raison d’un sentiment de sécurité accru. Un pic a été enregistré en février et en décembre avec 30 plaintes recensées.

Le type de plaintes reçues par le médiateur reste stable. 148 plaintes soit 55 pc concernaient des problèmes avec les titres de transport. Suivent ensuite les plaintes qui ne relèvent pas du champ de compétence du médiateur soit 73 plaintes (27 pc).

Le taux de satisfaction des plaignants après avoir reçu une réponse du service de médiation atteignait 63 pc en 2016. Ce niveau avait atteint 73 pc en 2012.  » (Extrait de 7sur7.be du 11/04/2017)

En savoir plus sur http://www.7sur7.be/7s7/fr/3007/Bruxelles/article/detail/3130374/2017/04/11/Moins-de-plaintes-aupres-du-mediateur-de-la-STIB-en-2016.dhtml

Québec : un médiateur est nommé dans le cadre du conflit du travail au Service de transport adapté de la Capitale (STAC)


Drapeau

 « Sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2015, la trentaine de travailleuses et travailleurs du Service de transport adapté de la Capitale (STAC) ont adopté à l’unanimité en fin de semaine un mandat de grève à exercer au moment jugé opportun.

Après 16 rencontres de conciliation, les membres ont rejeté d’un commun accord la dernière offre de l’employeur qui comporte des reculs importants dans les conditions de travail, notamment quant aux horaires et aux protections accordées aux salariés à temps partiel. Ils et elles ont du même souffle adopté un mandat de grève dans une proportion de 100 %. La grève ne sera cependant pas déclenchée immédiatement. Une rencontre est prévue jeudi avec un médiateur nommé dans le cadre de la nouvelle Loi concernant le régime de négociation des conventions collectives et de règlement des différends dans le secteur municipal (Loi 24).

« Nous espérons que la médiation aidera à dénouer l’impasse actuelle. Jusqu’à présent, chaque fois que l’employeur se tourne vers ses mandants pour avoir une marge de manœuvre – le Réseau de transport de la Capitale – il revient les mains vides. Un an et trois mois sans convention, c’est inacceptable. On ne souhaite pas la grève, mais s’il faut passer par là pour que ça débloque, nos membres sont prêts à y aller », explique le représentant syndical des Métallos, Claude Lévesque.

Le médiateur dispose de 60 jours pour amener les parties à s’entendre. Mais les travailleuses et les travailleurs, membres de la section locale 9599 du Syndicat des Métallos, peuvent à tout moment exercer leur droit de grève au cours du processus, dans le respect de la Loi sur les services essentiels. » (Extrait de newswire.ca du 4/04/2017)

En savoir plus sur http://www.newswire.ca/fr/news-releases/sans-convention-depuis-decembre-2015—mandat-de-greve-a-100–au-service-de-transport-adapte-de-la-capitale-618207963.html

ouvrage : La médiation sociale dans les transports collectifs et terrestres – Guide méthodologique, Ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, 2016, 39p.


« Le ministère de l’Environnement, en charge des transports, vient de rendre public un « Guide de la médiation sociale dans les transports collectifs terrestres », troisième volet d’une étude nationale menée avec le réseau France Médiation. Conçu comme un outil d’aide à la décision, il rassemble les meilleures expériences locales menées sur les réseaux de transport en France. Il a vocation à accompagner les autorités organisatrices et les entreprises de transport qui souhaitent mettre en place un dispositif de médiation sociale ou améliorer une structure déjà existante.

Acteurs de la prévention de la délinquance dans les transports publics, les médiateurs sociaux évoluent dans une ombre relative. Avec des missions centrées sur la prévention des incivilités et du sentiment d’insécurité, leur nombre a pourtant considérablement grimpé dans les réseaux de transport urbain des villes de plus de 100.000 habitants mais aussi des plus petites. Recrutés majoritairement par l’opérateur de transport, plus rarement par l’autorité organisatrice, ils sont plus de 2.000 agents à exercer cette activité, qui reste pourtant peu connue. Ce chiffre, issu d’un premier état des lieux publié à la fin 2015, est à mettre en rapport avec les 12.000 médiateurs sociaux recensés tous secteurs confondus (voir notre article sur leur professionnalisation dans l’édition du 25 janvier 2017).

Le troisième volet

Diminution des actes transgressifs commis sur les réseaux, apaisement des situations tendues, contribution à la qualité et à l’efficacité du service, intégration territoriale de l’entreprise de transport… Les apports de l’activité sont multiples. Ils ont d’ailleurs fait l’objet d’une seconde phase d’étude et d’un document publié en mars 2016.
Le nouveau guide fraîchement publié et réalisé par le réseau France Médiation est donc le troisième volet de cette étude menée sur plusieurs années et qui associe plusieurs partenaires. Un comité technique national a été en effet mis en place pour suivre et nourrir ces travaux. Il est composé de représentants des autorités organisatrices de transport et d’opérateurs – Agir, Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV), Groupement des autorités responsables de tranport (Gart), Keolis, Optile, RATP, SNCF, Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif), Union des transports publics et ferroviaires (UTP).

Dix clés de réussite

La dimension méthodologique de ce guide en fait un précieux outil d’aide à la décision, rassemblant les meilleures expériences locales menées dans des réseaux de transport. Le but de l’ouvrage ? « Il vise à accompagner les autorités organisatrices, les opérateurs et leurs personnels, dans la mise en place et l’organisation de dispositifs adaptés » et détaille « les meilleures pratiques professionnelles observées dans les transports en France », souligne en préface Thierry Guimbaud, directeur et commissaire délégué aux transports terrestres à la direction des services de transport, rattachée au ministère de l’Environnement.
Et s’ils en ont déjà ? L’outil aidera alors à « améliorer l’activité existante ». Quels réseaux sont concernés ? « Tous les types de transport et tous les types de réseaux, urbains comme interurbains », poursuit ce guide. Il livre « dix clés de réussite » réparties en trois modules correspondant aux étapes de la démarche. Stratégie et gouvernance du dispositif, mise en place d’une politique de recrutement et de professionnalisation, gestion et coordination de l’activité… La pédagogie est de mise, les étapes de la démarche et outils préconisés sont clairement exposés et illustrés par des expériences locales.

Bonnes pratiques locales

Par exemple au Mans, la société d’économie mixte qui est en charge de l’exploitation du réseau de transport (Setram), constatant des incivilités suite à l’arrivée du tramway, puis des difficultés « ne relevant pas de faits graves, mais qui étaient source d’un sentiment d’insécurité », a mobilisé dix médiateurs de la ville. Un bilan a statué sur leur efficacité, tout en pointant les limites de cette intervention : « C’est sur la base de ce nouveau diagnostic que Le Mans Métropole a pris la décision de créer un service de médiation au sein du réseau, avec six médiateurs et un encadrant recrutés. Leur périmètre d’intervention a été centré sur des secteurs prioritaires et en horaires de soirée et de fin de semaine ».
En Lorraine, c’est sur la base de constats internes puis d’échanges avec les collectivités que la SNCF a identifié six lignes TER et six gares prioritaires où un dispositif de médiation est aujourd’hui assuré par le biais d’une association et structure d’insertion, Réciprocité.
Autre exemple : un dispositif de médiation sociale résultant directement, dans le cas de la Métropole Européenne de Lille, d’une commande publique de l’autorité organisatrice. « Ses objectifs stratégiques, moyens financiers dédiés et le mode de portage des emplois sont inscrits dans le contrat de DSP des transports en commun de la métropole, ainsi que dans le contrat local de sécurité (CLS) spécifique aux transports. Le dispositif est porté par deux prestataires spécialisés en médiation sociale, les associations Citéo et Médiapole, qui emploient près de 420 médiateurs ».
Enfin, relevons à Toulouse l’initiative de formation certifiante au métier de médiateur social dans les transports, créée par l’association Medso (réseau Tisséo) » (Extrait de caissedesdepotsdesterritoires.fr du 23/03/2017)

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Ouvrage à télécharger sur http://www.developpement-durable.gouv.fr/sites/default/files/Guide_Mediation_sociale_2016_web.pdf