Tchad : lancement de la deuxième série de formation en médiation agro-pastorale à Maro (alwihdainfo.com)


« HD a lancé ce 18 janvier 2024 à Maro, chef-lieu du département de la Grande Sido, sa deuxième série de formation en médiation agro-pastorale au Tchad.

Cet atelier de formation est organisé à l’intention de 30 membres du réseau de médiateurs agro-pastoraux de Maro et Sido, composés d’éleveurs et agriculteurs. L’objectif de cet atelier de formation est de doter ce réseau des outils nécessaires au suivi, prévention et gestion des conflits, à travers des procès-verbaux de conciliation et non conciliation, ainsi que des textes réglementaires.

Le conseiller senior du Centre pour le Dialogue Humanitaire HD, Augustin Koulas, par ailleurs formateur, a notifié que c’est depuis 2019 que le Centre accompagne plusieurs pays de la sous-région en médiation agro-pastorale, dans la prévention et la gestion des conflits liés à la transhumance et au partage des ressources naturelles. » (Extrait de alwihdainfo.com du 18/01/2024)

En savoir plus sur https://www.alwihdainfo.com/Tchad-lancement-de-la-deuxieme-serie-de-formation-en-mediation-agro-pastorale-a-Maro_a129499.html?utm_content=cmp-true

PALABRES DE LA MÉDIATION AGILE (rediffusion) : « Le tajmaât et la médiation en Algérie », le 19 juillet, organisées par ENERGETIC.FR et diffusées par Avocat Pulse (avocatpulse.fr)


« Lors des palabres du 19 juillet 2024, Alain DUCASS, médiateur, expert en médiation a présenté notre conférencier Abder Ait Ouali qui a exploré en profondeur la médiation traditionnelle berbère et le concept du Tajmaât.

Voici quelques éléments clés de son intervention enrichissante.

Neutralité et Biais Cognitifs

Abder Ait Ouali a souligné que la neutralité du médiateur est un défi constant. Un médiateur doit être libre de tout biais cognitif pour rester impartial. Cette neutralité permet aux parties de s’exprimer librement et authentiquement. La médiation n’est pas seulement un titre ou une fonction, mais une véritable posture et un état d’esprit.

L’Art de la Médiation

Être médiateur, selon Ait Ouali, est un art. Il est crucial que le médiateur soit capable de naviguer entre les extrêmes sans être influencé par des biais cognitifs, des jeux de pouvoir ou des conflits d’intérêts. Un bon médiateur aide les parties à se remettre en question et à sortir du conflit grâce à une approche décontaminée et authentique.

Le Tajmaât : Une Tradition Vivante

Les communautés kabyles, chaouies et mzabites ont une riche tradition de médiation incarnée par les assemblées villageoises appelées Tajmaât en Kabylie. Ces assemblées, présidées par les anciens, débutent et se terminent par des prières, des bénédictions et de la musique. Chacun a le droit d’y « vider son sac », offrant ainsi un espace de parole libre et respectueuse.

Renaissance de la Médiation Traditionnelle

La médiation traditionnelle, autrefois écartée par la colonisation, renaît aujourd’hui et inspire les nouvelles lois sur la médiation en Algérie. Deux associations algériennes, la promotion de la médiation et l’Union des médiateurs judiciaires algériens, jouent un rôle clé dans cette renaissance.

Conclusion de la Conférence

La conférence s’est conclue sur la note que la qualité d’un médiateur se révèle dans sa capacité à gérer ses propres conflits. Ce n’est pas le diplôme qui fait le médiateur, mais son aptitude à incarner les valeurs de neutralité, d’impartialité et d’authenticité.

Nous vous invitons à découvrir et à vous inspirer de cette riche tradition de médiation qui trouve une nouvelle vie dans nos pratiques modernes. 

Cette interview lors des palabres de la médiation met en lumière les aspects profonds et culturels de la médiation berbère et le rôle fondamental du Tajmaât dans la résolution des conflits.’ Lors des palabres du 19 juillet 2024, Alain DUCASS, médiateur, expert en médiation a présenté notre conférencier Abder Ait Ouali qui a exploré en profondeur la médiation traditionnelle berbère et le concept du Tajmaât.

Voici quelques éléments clés de son intervention enrichissante.

Neutralité et Biais Cognitifs

Abder Ait Ouali a souligné que la neutralité du médiateur est un défi constant. Un médiateur doit être libre de tout biais cognitif pour rester impartial. Cette neutralité permet aux parties de s’exprimer librement et authentiquement. La médiation n’est pas seulement un titre ou une fonction, mais une véritable posture et un état d’esprit.

L’Art de la Médiation

Être médiateur, selon Ait Ouali, est un art. Il est crucial que le médiateur soit capable de naviguer entre les extrêmes sans être influencé par des biais cognitifs, des jeux de pouvoir ou des conflits d’intérêts. Un bon médiateur aide les parties à se remettre en question et à sortir du conflit grâce à une approche décontaminée et authentique.

Le Tajmaât : Une Tradition Vivante

Les communautés kabyles, chaouies et mzabites ont une riche tradition de médiation incarnée par les assemblées villageoises appelées Tajmaât en Kabylie. Ces assemblées, présidées par les anciens, débutent et se terminent par des prières, des bénédictions et de la musique. Chacun a le droit d’y « vider son sac », offrant ainsi un espace de parole libre et respectueuse.

Renaissance de la Médiation Traditionnelle

La médiation traditionnelle, autrefois écartée par la colonisation, renaît aujourd’hui et inspire les nouvelles lois sur la médiation en Algérie. Deux associations algériennes, la promotion de la médiation et l’Union des médiateurs judiciaires algériens, jouent un rôle clé dans cette renaissance.

Conclusion de la Conférence

La conférence s’est conclue sur la note que la qualité d’un médiateur se révèle dans sa capacité à gérer ses propres conflits. Ce n’est pas le diplôme qui fait le médiateur, mais son aptitude à incarner les valeurs de neutralité, d’impartialité et d’authenticité.

Nous vous invitons à découvrir et à vous inspirer de cette riche tradition de médiation qui trouve une nouvelle vie dans nos pratiques modernes. 

Cette interview lors des palabres de la médiation met en lumière les aspects profonds et culturels de la médiation berbère et le rôle fondamental du Tajmaât dans la résolution des conflits. »Lors des palabres du 19 juillet 2024, Alain DUCASS, médiateur, expert en médiation a présenté notre conférencier Abder Ait Ouali qui a exploré en profondeur la médiation traditionnelle berbère et le concept du Tajmaât.

Voici quelques éléments clés de son intervention enrichissante.

Neutralité et Biais Cognitifs

Abder Ait Ouali a souligné que la neutralité du médiateur est un défi constant. Un médiateur doit être libre de tout biais cognitif pour rester impartial. Cette neutralité permet aux parties de s’exprimer librement et authentiquement. La médiation n’est pas seulement un titre ou une fonction, mais une véritable posture et un état d’esprit.

L’Art de la Médiation

Être médiateur, selon Ait Ouali, est un art. Il est crucial que le médiateur soit capable de naviguer entre les extrêmes sans être influencé par des biais cognitifs, des jeux de pouvoir ou des conflits d’intérêts. Un bon médiateur aide les parties à se remettre en question et à sortir du conflit grâce à une approche décontaminée et authentique.

Le Tajmaât : Une Tradition Vivante

Les communautés kabyles, chaouies et mzabites ont une riche tradition de médiation incarnée par les assemblées villageoises appelées Tajmaât en Kabylie. Ces assemblées, présidées par les anciens, débutent et se terminent par des prières, des bénédictions et de la musique. Chacun a le droit d’y « vider son sac », offrant ainsi un espace de parole libre et respectueuse.

Renaissance de la Médiation Traditionnelle

La médiation traditionnelle, autrefois écartée par la colonisation, renaît aujourd’hui et inspire les nouvelles lois sur la médiation en Algérie. Deux associations algériennes, la promotion de la médiation et l’Union des médiateurs judiciaires algériens, jouent un rôle clé dans cette renaissance.

Conclusion de la Conférence

La conférence s’est conclue sur la note que la qualité d’un médiateur se révèle dans sa capacité à gérer ses propres conflits. Ce n’est pas le diplôme qui fait le médiateur, mais son aptitude à incarner les valeurs de neutralité, d’impartialité et d’authenticité.

Nous vous invitons à découvrir et à vous inspirer de cette riche tradition de médiation qui trouve une nouvelle vie dans nos pratiques modernes. 

Cette interview lors des palabres de la médiation met en lumière les aspects profonds et culturels de la médiation berbère et le rôle fondamental du Tajmaât dans la résolution des conflits. » S. Albertelli – (Extrait de avocatpulse.fr du 27/07/2024)

Audio à écouter sur https://www.avocatpulse.fr/podcast/episode/528589be/decouvrez-la-mediation-berbere-et-le-tajmaat-avec-abder-ait-ouali

« La médiation sociale au Mali : Atout ou handicap ? » (malijet.com)


La médiation sociale est un processus de création et de réparation du lien social et de règlement des conflits de la vie quotidienne, dans lequel un tiers impartial et indépendant tente, à travers l’organisation d’échanges entre les personnes ou les institutions, de les aider à améliorer une relation.

Dr. Moussa Coulibaly, professeur de sociologie à l’Ecole normale supérieure (EN Sup), affirme que dépositaire d’une autorité morale en général, le médiateur social intervient très souvent à la demande d’une ou des deux parties en conflit ou par le truchement d’une entité qui décide de mettre fin à un conflit. “Il facilite le dénouement du conflit en créant les conditions d’une résolution temporaire ou définitive d’un conflit. Par conséquent, le rôle de la médiation se met en place lorsque les possibilités d’un dialogue fécond entre les belligérants ou les parties en conflit n’existent plus. Quand les parties en conflit ne s’écoutent plus, la médiation donne une chance à un règlement du conflit de manière à dégeler les tensions en trouvant une solution dans laquelle les parties en conflit se reconnaissent”, dit-il.

Selon lui, il existe fondamentalement deux types de médiation. L’une plus ancienne existant dans nos sociétés depuis des temps immémoriaux pouvant être classée dans le rang de la médiation volontaire et l’autre médiation qui est née avec le droit moderne qui donne la possibilité aux parties en conflit la possibilité d’un règlement à l’amiable qui est la médiation judiciaire ». – Bintou Diawara -(Extrait de malijet.com du 21/07/2024)

A consulter sur https://malijet.com/la_societe_malienne_aujourdhui/293037-la-mediation-sociale-au-mali–atout-ou-handicap-y.html

PALABRES DE LA MÉDIATION AGILE (VISIOCONFÉRENCE) : »Le tajmaât et la médiation en Algérie », le 19 juillet, organisées ENERGETIC.FR


Palabres de la médiation agile sur le Tajmaât, la médiation traditionnelle berbère et la médiation traditionnelle en Algérie

Inscription sur https://www.eventbrite.fr/e/billets-le-tajmaat-et-la-mediation-en-algerie-938255827437

Québec : « La médiation au service des entreprises et des entrepreneurs des Premières Nations » (imaq.org)


« Conscient de l’impact des conflits pour les entrepreneurs et les entreprises des Premières Nations et sensible à l’importance du maintien des relations d’affaires, l’IMAQ a travaillé en collaboration avec la Commission de développement économique des Premières Nations du Québec et Labrador (CDEPNQL) afin de développer une série d’outils et de ressources pour faciliter le règlement des conflits en-dehors des tribunaux, grâce au recours à la médiation.

Un contenu exclusif

Accédez à deux capsules vidéos informatives sur la médiation, en français et en anglais, une liste de 14 médiateurs sensibilisés aux réalités et aux enjeux autochtones, ainsi qu’une formation webinaire sur les approches de médiation en contexte autochtone. » (Extrait)

En savoir plus sur https://imaq.org/nos-services/communautes-autochtones/

Audio : Médiation des femmes dans les conflits: «L’Afrique, c’est une histoire de matriarcat» (rfi.fr)


« Fin décembre, Fatou Sow Sarr, commissaire de la Cédéao pour le Développement humain et les affaires sociales, a conduit un atelier de réflexion au sujet de la médiation des femmes dans les crises en Afrique de l’Ouest. Ce travail de témoignage et de collecte de méthodes est destiné, à terme, à être soumis aux chefs d’État de la Cédéao – majoritairement des hommes – pour qu’ils l’appliquent et fasse progresser la place des femmes principales victimes des conflits dans ces médiations.  » (Extrait de rfi.fr du 7/01/2024)

Audio à écouter sur https://www.rfi.fr/fr/podcasts/le-grand-invit%C3%A9-afrique/20240107-m%C3%A9diation-des-femmes-dans-les-conflits-l-afrique-c-est-une-histoire-de-matriarcat

Nouvelle-Calédonie : Au Congrès vers la création d’une instance de résolution des conflits coutumiers kanak


Roch Wamytan, président du Congrès, a déposé une proposition de loi pays ce lundi 19 juillet 2021, relative à la résolution à l’amiable des conflits coutumiers. Le texte propose la création d’une instance nommée “Autorité de Résolution des Conflits Coutumiers Kanak” (ARCCK), en adéquation avec la culture locale, qui permettrait une plus grande efficacité dans la médiation impliquant des problématiques coutumières.

Une instance de médiation permettant “d’intervenir dans des domaines variés : questions foncières, conflits entre chefferies, enjeu nickel, famille », explique le texte n°62 proposé et déposé par Roch Wamytan, évoquant la nécessité d’un “outil de prévention et de résolution de ces litiges qui soit en adéquation avec la culture kanak (…) au regard de l’importance du palabre et plus largement de la recherche d’un consensus par le dialogue dans la société kanak, la médiation est apparue comme le mode de résolution amiable le plus approprié dans le cadre de ce type de litiges”.

L’exemple du dossier de la cession de l’Usine du Sud y est évoqué à titre d’exemple par le président du Congrès, rappelant que la vente de Vale NC “a démontré le caractère essentiel de la médiation. C’est en effet par la discussion, après des mois de tensions, que l’ensemble des acteurs de la Nouvelle-Calédonie, partis politiques, institutions et responsables coutumiers ont pu trouver une issue pacifique au conflit posé par la reprise de l’usine du Sud”.

L’Autorité de Résolution des Conflits Coutumiers Kanak serait donc dans le texte une autorité garante du maintien de la paix sociale, outil de résolution des conflits, médiateur sur tous les dossiers impliquant les coutumiers, évitant le recours systématique aux procédures judiciaires. Dans les faits, en cas de litige, une instruction serait réalisée par un service dédié, à l’issue de laquelle un protocole de médiation serait proposé aux membres du collège de l’ARCCK, décisionnaires dans son application. » – J-T Faatau – (Extrait de outremers360.com du 20/07/2021)

En savoir plus sur https://outremers360.com/bassin-pacifique-appli/nouvelle-caledonie-au-congres-vers-la-creation-dune-instance-de-resolution-des-conflits-coutumiers-kanak

Cameroun : Éleveurs semi-nomades et agriculteurs apprennent à vivre ensemble grâce à la médiation


Le campement d’éleveurs peuls mbororo, à Botombo, le 12 janvier 2021. (VOA/Emmanuel Jules Ntap)

« Les éleveurs peuls mbororo fuyant les exactions de Boko Haram et l’insécurité dans la région anglophone du Nord-Ouest ont installé des campements dans des villages d’agriculteurs au centre du Cameroun, faisant naitre des conflits aujourd’hui réglés grâce à diverses médiations.

Ces deux dernières années, « des plaintes relatives aux conflits agro-pastoraux sont de moins en moins nombreuses », affirme Emmanuel Fred Dongo, sous-préfet de Bokito, une localité située à quelque 150 km de la capitale camerounaise, Yaoundé.

L’accalmie contraste avec le volume de conflits agro-pastoraux enregistré dès l’installation en 2013 d’un premier campement d’éleveurs peuls mbororo à Botombo, l’un des villages de l’arrondissement de Bokito.

« Nous n’étions pas habitués au gros bétail, nous ignorions tout de la cohabitation avec eux, il fallait apprendre à les gérer », reconnait Michel Bebine Amata, agriculteur, chef du village Botombo où l’on compte plus de 2000 têtes de bœufs.

La pacification des rapports a finalement été rendue possible grâce à un système de médiation accepté par les deux parties dont Souley Lakoudi, un peul mbororo, est l’un des acteurs.

Médiateur de sa communauté lors des conflits agro-pastoraux, il est parvenu depuis lors au terme des négociations à compenser financièrement les agriculteurs dont les cultures ont été détruites par les bovins.

« L’an dernier les bœufs ont détruit le champ d’ignames d’un agriculteur, celui-ci a demandé 12 millions de francs CFA plus de $ 22.000 comme frais de dédommagement, je lui ai proposé de prendre $928 francs et il a accepté », explique-t-il, tenant en main un bordereau récapitulatif des paiements effectués en 2020.

C’est ainsi que plus de 2.500.000 francs CFA ont été versés aux agriculteurs des villages Botombo, Yanben et environnants qui ont perdu des champs de tomates, du maïs, de manioc entre autres.

Médiation à la chefferie

Ce mécanisme de médiation a cependant mis du temps avant d’être admis par les agriculteurs. « Ils n’étaient pas aussi bien organisés comme les éleveurs, les agriculteurs voulaient tout de suite passer aux représailles », confie à VOA Afrique Michel Bebine Amata.

Mais, ajoute-t-il, « la première des choses a toujours été de ramener l’atmosphère paisible, de convoquer le chef des éleveurs mbororo afin qu’il me situe sur le troupeau qui a fait les gaffes ».

Pour faciliter la médiation, il a été convenu que, « le chef de campement d’éleveurs mbororo devait noter au quotidien toutes les informations sur la circulation des bovins », soutient Aladji Souley, l’un des chefs communautaires.

A cela s’est ajoutée une « commission locale de médiation composée de trois personnes qui est chargée d’apprécier les dégâts causés par les bovins et d’assister l’agriculteur qui demande réparation lors des négociations à la chefferie du village Botombo ».

Médiation des autorités administratives

« Chaque jeudi, tous les chefs de village de l’arrondissement et les chefs des campements des éleveurs assistent à une réunion de règlements des conflits agro-pastoraux à la sous-préfecture et on parvient toujours à s’entendre pour qu’on reste en paix », soutient Abdoulaye Wadjiri.  » – Emmanuel Jules Ntap – (Extrait de voaafrique.com du 18/01/2021)

En savoir plus sur https://www.voaafrique.com/a/eleveurs-peuls-mbororo-et-agriculteurs-en-phase-de-r%C3%A9soudre-les-conflits-agro-pastoraux/5735662.html?s=03