« La médiation africaine pour résoudre la crise dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) entre dans une phase décisive. Ce samedi à Lomé, le président togolais Faure Gnassingbé a orchestré une réunion stratégique rassemblant d’anciens chefs d’État africains et des acteurs clés de la diplomatie continentale. Objectif affiché : harmoniser les initiatives de paix et accélérer la résolution d’un conflit qui ensanglante la région depuis des décennies.
Une synergie panafricaine sous leadership togolais
Autour de la table, cinq figures emblématiques : Olusegun Obasanjo (Nigeria), Uhuru Kenyatta (Kenya), Mokgweetsi Masisi (Botswana), Catherine Samba-Panza (RCA) et Sahle-Work Zewde (Éthiopie). Ce panel hétéroclite, mandaté par l’Union africaine, incarne la volonté de créer un front uni face à la complexité du dossier congolais. Leur mission première ? Fusionner les processus de Nairobi – axé sur le dialogue avec les groupes armés – et celui de Luanda, centré sur les tensions entre Kinshasa et Kigali.
Les défis d’une médiation à plusieurs étages
La rencontre a mis en lumière l’impératif d’une coordination renforcée entre les organisations régionales. La Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) et la SADC, souvent perçues comme concurrentes, sont appelées à aligner leurs stratégies. Un défi de taille alors que les récentes avancées diplomatiques, comme la Déclaration de principes RDC-Rwanda, restent fragiles. » –Cédric Botela – (extrait de congoquotidien.com du 8/05/2025)
« A l’heure de l’évolution de la conflictualité, la médiation constitue un moyen de rendre la justice autrement. Cet instrument de justice se décline massivement dans les dispositifs partout dans le monde et l‘OHADA ne pouvait rester à l’écart de ce mouvement particulièrement dans une zone où la médiation a des racines. Le 23 novembre 2017 l’OHADA a adopté un 10e Acte uniforme relatif à la médiation.
L’avènement de la médiation dans le dispositif OHADA modifie substantiellement le paradigme existant en ce qu’il ne fait plus de la normativité juridique l’unique source de justice mais propose une approche nouvelle laquelle est désormais pluraliste. Le renforcement des mécanismes de résolution des conflits, la promotion de la culture du dialogue et l’harmonisation des pratiques sont des enjeux cruciaux. Outre la volonté d’uniformisation du droit des affaires, le Traité de Port-Louis s’est donné pour objectif de faciliter le règlement des conflits.
A la suite de la mise en place d’une réglementation uniforme sur la médiation, force est de constater cependant que ladite réglementation a été conçue de manière parcellaire nécessitant une approche globale. Cette thèse présente le double visage de la médiation qui se singularise par la prédominance du processus institutionnel au détriment du processus contractuel d’où la nécessité d’établir un équilibre entre ces deux aspects.
« Le président de la transition malienne, Assimi Goïta, a accordé sa grâce avec remise totale de peines aux 49 soldats ivoiriens condamnés par la justice pour ‘crimes d’attentat et de complot contre le gouvernement ; atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat ; détention, port et transport d’armes et de munitions de guerre ou de défense intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle et collective ayant pour but de troubler l’ordre public par l’intimidation ou la terreur’, indique un communiqué du gouvernement malien diffusé vendredi soir.
Le texte souligne ‘la profonde reconnaissance du Mali au président de la République togolaise,Faure Gnassingbé, pour ses efforts inlassables et son engagement constant pour le dialogue et la paix dans la région’.
Le Togo a joué depuis juillet dernier le rôle de médiateur pour obtenir la libération des militaires ivoiriens. » (Extrait de republicoftogo.com du 7/01/2023)
« Le président togolais, Faure Gnassingbé, est arrivé mercredi dans la capitale malienne. Il est chargé d’assurer la médiation dans l’affaire des 46 militaires ivoiriens soupçonnés d’être « des mercenaires » et détenus au Mali depuis juillet.
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Un espoir de médiation. Le président togolais, Faure Gnassingbé, chargé d’apaiser les tensions dans l’affaire des 46 militaires ivoiriens soupçonnés d’être « des mercenaires » et détenus au Mali depuis juillet, est arrivé mercredi 4 janvier à Bamako, ont indiqué à l’AFP un responsable diplomatique et une source aéroportuaire. » (Extrait de france24.com du 04/01/2023)
« Le président de la Côte d’Ivoire Alassane Ouattara a rencontré mardi le ministre des Affaires étrangères togolais Robert Dussey, qui assure une médiation entre Abidjan et Bamako afin de « trouver une solution rapide » à la détention de 49 militaires ivoiriens au Mali depuis plus d’une semaine.
Selon une note de la présidence ivoirienne, Alassane Ouattara a « exprimé ses remerciements » à son homologue togolais Faure Gnassingbé – représenté par Robert Dussey -, « pour les initiatives prises en vue de trouver une solution rapide ».
Robert Dussey s’est rendu à Abidjan, au lendemain d’une rencontre à Bamako avec le président malien de la transition Assimi Goïta. Ce dernier qui s’est dit « ouvert au dialogue et disposé à œuvrer à un dénouement heureux de cette situation », avait appelé à une médiation du Togo. » (Extrait africanews.com du 20/07/222)
« La crise qui secoue l’Eglise évangélique presbytérienne du Togo (EEPT), « découlant de la vente de l’immeuble de l’EEPT sis à Hanoukopé /Lomé et de son prolongement à d’autres problématiques majeures de notre Eglise », peine à connaître un dénouement. La médiation mise en place pour une sortie de crise exhorte tous « fidèles en particulier les parties prenantes à cette crise, qu’au-delà de tous les désagréments et amertumes qui affectent les uns et les autres, d’apporter au stade actuel, des contributions concrètes sur des problématiques précises ».
COMMUNIQUÉ DE LA MEDIATTION
– Au Comité Synodal de l’EEPT,
– Au Bureau Exécutif du Comité Synodal,
– Au Groupe de Réflexion pour une Gestion Saine et Evangélique des Ressources de l’Eglise Evangélique Presbytérienne du Togo,
– Aux organes, aux corps et aux groupes organisés,
– A tous les fidèles de l’EEPT Frères et sœurs fidèles de l’EEPT
Que la grâce de notre Seigneur soit avec vous. Dans le cadre du processus de médiation pour un règlement serein et digne de la gloire du Seigneur de la crise découlant de la vente de l’immeuble de l’EEPT sis à Hanoukopé /Lomé et de son prolongement à d’autres problématiques majeures de notre Eglise, le Comité de Médiation mis en place par le Comité Synodal de l’Eglise Evangélique Presbytérienne du Togo se fait le devoir de :
1. remercier toutes les bonnes volontés qui ne cessent de manifester leur amour pour notre Eglise à travers leurs contributions aux travaux du Comité de Médiation par des prières, des encouragements, des conseils, de la documentation et des rencontres.
2. tenir informés tous et toutes les fidèles que malgré les entraves de tous genres, les membres sont à l’œuvre avec cet enseignement de Luc 9, 62 : celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n’est pas fait pour le royaume de Dieu.
3. prier tous et toutes les fidèles en particulier les parties prenantes à cette crise, qu’au-delà de tous les désagréments et amertumes qui affectent les uns et les autres, d’apporter au stade actuel, des contributions concrètes sur des problématiques précises.
4. solliciter de la part des uns et des autres concernés ou intéressés par la crise à des degrés divers, à limiter l’utilisation des médias en particulier les réseaux sociaux qui ne fait que nuire davantage à l’image de l’Eglise et même fragiliser la foi de bon nombre de fidèles et dont les effets à la sortie de crise seront contreproductifs pour la vie de l’Eglise et les relations interpersonnelles.
5. lancer un appel aux parties en présence de faire preuve dans leur communication sociale et leurs relations réciproques, de courage, de tolérance, d’une grande humilité, bref de l’amour comme nous le recommande le Seigneur dans Matthieu 5, 44-45.
Biens aimés(es) frères et sœurs, le chantier est grand tout comme le sont vos attentes justifiées à plusieurs égards. La médiation sait toutefois compter sur votre indulgence et prières ferventes pour la réalisation de la mission à lui confiée par le Seigneur, selon le rythme et la méthode que lui-même inspire.
Avec la foi des enfants de Dieu, la médiation augure positivement que l’EEPT se relèvera et survivra à cette crise pour la gloire du Seigneur.
Chers frères et sœurs fidèles de l’EEPT, c’est l’occasion pour le Comité de Médiation de vous souhaiter de bonnes fêtes de la Nativité et vous présenter les vœux les meilleures pour l’année 2022, Joie, Amour et Paix du CHRIST à tous et à toutes.
« Depuis la disparition d’Idriss Déby, le Togo organise des réunions avec les groupes rebelles tchadiens pour préparer le dialogue national avec les nouvelles autorités à N’Djamena. L’existence de ces consultations a fuité dans la presse tchadienne et RFI a pu le confirmer. Un processus lent et difficile.
Le Togo a multiplié les consultations avec les rebelles tchadiens depuis le mois d’avril. D’abord limitée aux quatre principaux groupes politico-militaires du Tchad : l’UFR, le CCMSR, le FNDJT et le FACT, elles ont ensuite été élargies à cinq groupes armés supplémentaires, avant de se resserrer de nouveau aux quatre groupes de départ.
Selon une bonne source, le but de l’initiative togolaise est de recueillir les revendications des rebelles en vue de leur contribution au dialogue national tchadien auquel semble vouloir se plier le nouveau pouvoir à N’Djamena. Pour l’instant, la position de ces groupes rebelles semble inconciliable avec celle des autorités tchadiennes : non seulement ils réclament une amnistie générale, la libération des prisonniers de guerre et des prisonniers politiques, mais ils refusent en bloc de reconnaître le Comité militaire de transition de Mahamat Idriss Déby. Quant à ce dernier, il refuse de considérer les rebelles du FACT, à l’origine de la mort d’Idriss Déby, comme partie au dialogue national. » (Extrait de rfi.fr/fr/afrique du 8/07/221)
« Le mandat du médiateur de la République passe désormais à trois (3) ans renouvelable une seule fois. Le gouvernement vient d’adopter un texte en ce sens au dernier Conseil des ministres. L’exécutif se prépare à soumettre aux députés un projet de loi organique définissant la composition, l’organisation et le fonctionnement des services du médiateur de la République. Le texte prévoie que son mandat ne peut dépasser six (6) ans. » (Extrait de m.icilome.com du 29/10/2020)
« Né en 1938 à Sokodé, au nord du Togo, Edem Kodjo a poursuivi ses études au Ghana et en France en 1957 avant de regagner son pays sept ans après son indépendance. Il s’est illustré sur le plan politique avec la création de l’ancien parti au pouvoir, le Rassemblement du peuple togolais (RPT).
Sur le plan national, il fut Premier ministre du Togo à deux reprises, du 23 avril 1994 au 20 août 1996, puis du 9 juin 2005 au 20 septembre 2006. Il a été ancien secrétaire général de la Fédération des étudiants d’Afrique Noire, ministre de l’Économie, puis des Affaires étrangères, écrivain et fondateur du parti de l’opposition Union Togolaise pour la Démocratie (UTD) devenu plus tard la Convergence Patriotique Panafricaine (CPP) au Togo.
Ancien candidat à la présidentielle de 2003, Edem Kodjo s’est retiré de la scène politique nationale en 2009.
Président de la fondation Pax Africana, Edem Kodjo s’est beaucoup investi ces dernières années dans la médiation et la promotion de la paix dont la RD Congo ». (Extrait de koaci.com du 11/04/2020)
Une journée dans un beau village africain pour comprendre les enjeux du foncier et assister à deux médiations traditionnelle & occidentale
À propos de cet événement
La médiation, issue d’une longue tradition africaine, et couverte par l’acte uniforme de l’Ohada prend une forme toute particulière au Togo où le Code foncier et domanial prévoit que « la saisine des juridictions doit obligatoirement être précédée d’une tentative de règlement amiable auprès d’une autorité territorialement compétente. »
La société energeTIC, organisatrice des SEAM (Sessions Euro Africaines de la Médiation du Changement), s’est associée à l’ONG internationale AVOMARC pour organiser les Sessions 2020, consistant en une série de colloques permettant de promouvoir en Afrique :
• la médiation régie par l’acte uniforme de la médiation de l’Ohada
• la médiation traditionnelle des chefs coutumiers africains
Le premier colloque portant sur la médiation foncière au Togo et dans l’espace Ohada se tiendra le 7 avril 2020, conformément au programme ci-joint. Pour une bonne réussite de cette importante rencontre, dont les participants pourraient être au nombre de cent (100), nous sollicitons un appui moral, financier et matériel de votre Institution.
Le double objectif de cette rencontre dédiée à la médiation foncière, consiste à :
• permettre aux chefs coutumiers, hommes de droit, acteurs étatiques, chercheurs, propriétaires terriens, agriculteurs et éleveurs de se rencontrer, d’échanger et d’apprendre les uns des autres sur la médiation foncière, qui vise à rechercher des solutions gagnant-gagnant et à satisfaire le besoin de justice de chacun, en préservant l’harmonie dans la communauté ;
• présenter les fondements juridiques et les bonnes pratiques du contentieux en matière foncière au Togo, en France et dans l’espace Ohada et de formuler éventuellement des recommandations pour sa mise en œuvre ;
N’hésitez pas à devenir partenaire https://energetic.fr/2020/02/21/colloquemediationfonciereaneho/