« À la retraite, je serai médiateur » : un mythe à déconstruire par Elsa Costa, médiatrice et Ludovic Pessot, médiateur (actu-juridique.fr)


« Dans le milieu de la médiation, l’idée selon laquelle cette activité constituerait une voie naturelle et facile de reconversion en fin de carrière professionnelle reste largement répandue, portée par une vision simpliste qui assimile la médiation à une occupation douce, peu contraignante, accessible à tous sans réelle transformation personnelle ou formation approfondie. Pourtant, cette représentation masque la réalité d’une profession exigeante, dotée de compétences spécifiques, d’une éthique propre et d’une identité en pleine structuration, nécessitant engagement, formation et remise en question. Cet article propose de déconstruire ce mythe en mettant en lumière les véritables conditions d’accès et d’exercice du métier de médiateur, son évolution normative et l’urgence de reconnaître la médiation comme une profession à part entière. » (Extrait de actu-juridique.fr du 17/12/2025)

Article à consulter sur https://www.actu-juridique.fr/marl/a-la-retraite-je-serai-mediateur-un-mythe-a-deconstruire/

Article : « La médiation : aspects théoriques et foisonnement de pratique » par Claude Tapia, Claude Tapia, professeur émérite à l’université de Tours, CONNEXIONS 93/2010-1


Résumé

« L’étude proposée ici sur le contenu et le sens de la médiation sociale et interculturelle s’appuie sur une analyse des pratiques – diffuses ou professionnelles – à la lumière des théorisations ou conceptualisations empruntées aux sciences humaines et sociales, plus particulièrement la psychosociologie, l’anthropologie culturelle, la psychanalyse. L’auteur insiste sur l’institutionnalisation et la codification progressives des activités médiatrices depuis le milieu des années 1970 et sur leur insertion dans le corps des professions dites « nouvelles », dont la vocation est de faciliter et réguler la vie sociale, en traitant les tensions et conflits, selon des modalités diverses, mais toujours dans le respect d’une déontologie concertée et des valeurs cardinales de la société libérale démocratique. L’identité professionnelle des médiateurs s’est construite à mesure que se sont précisés et structurés les modèles et schémas de référence de l’intervention médiatrice, en même temps que se sont diversifiées les composantes démographiques et culturelles de notre société. » (Extrait)

« This study is about the content and meaning of social and cross-cultural mediation. It is based on an analysis of both professional and non-professional practices, viewed in the light of theorization and conceptualization taken from the social and human sciences, in particular, social psychology, cultural anthropology, and psychoanalysis. The author stresses the progressive institutionalization and codification of mediating activity which has been going on since the mid-1970’s, and their inclusion in professional groups known as « new ». The aim of such groups is to facilitate and regulate social life, dealing with tension and conflict by diverse means, but always with respect for deontology and the cardinal values of liberal democratic society. The mediator’s professional identity has been constructed in tandem with both the refinement and structuring of models of mediation, and the diversification of the demographic and cultural components of our society. » (Extrait)

Article à consulter sur https://shs.cairn.info/revue-connexions-2010-1-page-11?lang=fr

Webinaire – Présentation du nouveau diplôme : « chargé.e de médiation sociale » organisé par France Médiation, l’IRTESS et Médiation et Prévention


MEDIATIME 2025 de l’APMF – « Être médiateur familial : un métier en évolution » avec Jocelyne Dahan, le 11 mars 2025, de 12h à 13h30



« Depuis un an, la délégation Île-de-France organise le « Médiatime » chaque trimestre, un temps privilégié d’échange pour les adhérents de l’APMF en Île-de-France. Ces événements, créés en lien avec les attentes des adhérents et parfois l’actualité, sont l’occasion de discuter de notre pratique professionnelle et de renforcer nos connaissances collectives.

Pour 2025, nous élargissons cette première session de l’année à tous les adhérents de l’APMF, sur l’ensemble du territoire.
👉 Nous débutons cette nouvelle année avec une thématique essentielle :
« Être médiateur familial : un métier en évolution ».

Le métier du médiateur familial est en constante évolution face à des enjeux familiaux de plus en plus complexes. Le diplôme de médiateur familial est en pleine refonte, la médiation se développe.
💡 Face à ces mouvements, nous vous invitons à participer à un webinaire animé par Jocelyne Dahan, médiatrice familiale de la première heure, elle a participé à  la professionnalisation  de notre métier, auteure et formatrice.
Elle nous offrira une vision complète des évolutions de cette profession clé, ses défis et ses perspectives. Une occasion unique de réfléchir ensemble à l’avenir de ce métier fondamental pour la gestion des conflits familiaux.

Inscription gratuite pour les adhérents APMF (à jour de leur cotisation 2025) :
https://lnkd.in/en5e6qqM

(Extrait de https://www.linkedin.com/posts/a-p-m-f_m%C3%A9diatime-2025-apmf-association-pour-activity-7290652570547613696-apU0/?utm_source=share&utm_medium=member_android&rcm=ACoAAAI9qKIBUdrVnyHXEanNZav8WKMzIxTvR8I)

« La médiation en santé doit être reconnue parmi les métiers du sanitaire et de l’autonomie », entretien avec le Pr Olivier Bouchaud par Aurélie Dureuil (lequotidiendumedecin.fr)


« Pionnier de la médiation en santé, le Pr Olivier Bouchaud, chef du service des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital Avicenne (Bobigny), recevra le 27 novembre le prix d’honneur 2024 de la Fondation MNH* « pour ses engagements, tout au long de sa carrière, en faveur d’un meilleur accès à la santé pour tous ». Celui qui est également responsable de la formation dédiée au sujet à l’Université Sorbonne Paris Nord et président de l’association La Plage, détaille pour le « Quotidien » les enjeux du développement de la médiation en santé dans les parcours de soins.

LE QUOTIDIEN : Comment en êtes-vous arrivé à intégrer la médiation en santé dans votre exercice ?

Pr OLIVIER BOUCHAUD : Déjà en tant qu’interne puis jeune médecin, j’ai constaté un grand nombre d’échecs dans nos parcours de soins. Des patients ne se présentaient pas à une consultation prévue ou à une hospitalisation programmée. Même si rien n’exclut qu’ils réapparaissent dans un autre circuit, c’est parfois très tardivement, et pendant ce temps, leur état peut s’être dégradé. En tant que médecin, on oublie souvent que c’est un échec dans le parcours. Travaillant depuis longtemps avec des populations qui ont un accès aux soins parfois très compliqué, j’étais sensible aux vulnérabilités et fragilités des patients. Et elles sont multiples. Ça peut être le problème de la langue que l’on rencontre avec les migrants par exemple, du handicap aussi. On se rend compte que notre système de santé est assez mal équipé pour l’accompagnement des personnes ayant un handicap. Le grand âge est également un facteur de vulnérabilité dans le parcours de soins, notamment quand ces patients n’ont pas de famille pour les épauler par exemple pour les prises de rendez-vous maintenant que tout passe par le numérique » (Extrait de lequotidiendumedecin.fr du 20/11/2024)

En savoir plus sur https://www.lequotidiendumedecin.fr/actu-medicale/sante-publique/pr-olivier-bouchaud-la-mediation-en-sante-doit-etre-reconnue-parmi-les-metiers-du-sanitaire-et-de

Semaine Mondiale de la Médiation au Luxembourg : Conférence publique – EN LIGNE via ZOOM : « L’HABIT NE FAIT PAS LE MOINE – Le professionnel et les différents styles d’interventions » par Marianne SOUQUET


« Dans le cadre de la Semaine Mondiale de la Médiation, le Centre de Médiation asbl propose, en collaboration avec
l’Association Internationale Francophone des Intervenants auprès des familles séparées – AIFI –, l’Association Luxembourgeoise de la Médiation et des Médiateurs Agréés – ALMA asbl – et le Ministère de l’Education nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse

UNE CONFÉRENCE PUBLIQUE EN LIGNE via ZOOM –

Tous les professionnels en relation avec le public, appartiennent à un corps de métier ou une profession, que ce soient les avocats, les psychologues, les médiateurs, les travailleurs sociaux, les magistrats, les médecins, etc… Ils pratiquent selon des fondamentaux communs et en même temps chacun pratique à sa façon et a un style d’intervention qui lui est propre.

Dans cette conférence, seront explorées les différentes façons de pratiquer son métier, notamment quant aux aspects relationnels. Les courants de la médiation seront utilisés comme base de départ dans la mesure où ils ont été décrits et conceptualisés. Certains paramètres seront mis en évidence, notamment le degré de directivité.

Ainsi chaque professionnel pourra repérer son propre style et envisager le type de médiateur, d’avocat, de travailleur social, etc… qu’il souhaiterait devenir.

Marianne SOUQUET

Marianne SOUQUET : médiatrice familiale, DE, formatrice, a une longue expérience de médiation, notamment en matière familiale. Elle est certifiée médiateur transformatif par l’Institute for the Study of Conflict Transformation (ISCT). » (Extrait de

Inscription sur https://www.mediation.lu/


L’assurance responsabilité civile professionnelle des médiateurs : les propositions du SYME


SYME

« Le risque de sinistre en médiation est aujourd’hui particulièrement faible, et il doit le rester. Un usager de la médiation peut être tenté de poursuivre son médiateur si celui-ci cesse de respecter les principes de confidentialité, d’impartialité, de neutralité et d’indépendance, ou se permet de donner des conseils ou de rédiger des actes. La réduction de ce risque doit donc rester une préoccupation pour chaque médiateur, et les moins expérimentés doivent y être particulièrement vigilants. Le syndicat a proposé il y a quelque temps un article d’analyse des risques de la médiation. Il entend poursuivre son action pédagogique dans ce sens.

Les besoins pour l’assurance de responsabilité civile des médiateurs

Il reste que l’assurance de responsabilité civile est indispensable à tout professionnel. Elle répond en premier lieu à deux types de besoins :

• Responsabilité civile professionnelle : Les conséquences pécuniaires de la responsabilité du médiateur en raison des dommages corporels, matériels et immatériels consécutifs subis par ses clients ou par des tiers, à l’occasion de son exercice professionnel.

• Responsabilité civile exploitation : Les conséquences pécuniaires de la responsabilité du médiateur en raison de dommages causés aux clients ou aux tiers dans le cadre de l’exercice professionnel, résultant des agissements du médiateur, et des immeubles, installations, équipements dont il a l’usage professionnel.

A ces besoins s’ajoutent d’autres services également bien utiles :

• Recours et défense pénale : Prise en charge des frais et honoraires d’avocat, d’expert ou de toute personne qualifiée, pour chaque intervention, plaidoirie, pourvoi ou recours.

• Assurance des archives et supports d’information : Reconstitution des documents ou archives physiques ou numériques en cas de disparition, de destruction ou de détérioration. » (Extrait de syme.eu du 11/09/2020)

En savoir plus sur https://www.syme.eu/articles/60836-avec-lassurance-rcp-du-syme-exercez-la-mediation-en-securite

Webinaire du CEMA : »Profession Médiateur : faut-il (re)définir ou institutionnaliser la Médiation? », Débat entre Michèle GUILLAUME-HOFNUNG, professeur et Bertrand DELCOURT, avocat, le 26/9 de 18h à 19h30


Inscription sur : https://us02web.zoom.us/webinar/register/WN_aJqmcdqGRaOkHOxe9DU8eA

« Profession médiateur, » par le SYME, été 2020


SYME

« Au cours de l’été 2020, la FFCM a diffusé un communiqué annonçant son retrait du collectif Médiation 21. Le communiqué reproche au collectif de vouloir créer un corps professionnel, exclure des médiateurs, priver de liberté les structures existantes et accréditer les centres de médiation. Autant de craintes auxquelles il importe de proposer des éléments de réponse… Pour sa part, le SYME précise sa perception de l’avancement de Médiation 21 en cet été 2020.

La médiation prend de l’ampleur depuis plus de 30 ans. En fonction de son intérêt potentiel pour la société aujourd’hui, un certain nombre de ses praticiens, regroupés dans le collectif Médiation 21, pense que le temps est venu d’en faire une profession. L’absence de toute organisation professionnelle des médiateurs a en effet pour conséquences :

  • Une perception confuse de la part du public quant au rôle et à la compétence du médiateur
  • Un risque de mainmise d’autres professions sur la médiation
  • Des jeux de pouvoir et des comportements individuels contre-productifs
  • En conséquence, un insuffisant développement de l’activité, alors que les besoins sont considérables dans tous les domaines et toutes les régions…

Une profession se définit comme une activité exercée de façon régulière, organisée et rémunérée. Au cours des dernières années, avant les médiateurs, les ostéopathes et les psychothérapeutes ont imaginé et fait reconnaître leurs professions et organisations professionnelles respectives. La création d’une profession est donc une démarche classique et légitime, et c’est un travail minutieux, avec des conséquences à long terme.

Le temps n’est pas à la création d’un ordre ou d’une structure imposée d’en haut. Les médiateurs, réunis en Etats généraux de la médiation en juin 2018, ont affirmé qu’ils souhaitent désormais prendre leur destin en mains. Et dans le Livre Blanc de la médiation, en juin 2019, ils affirment que cela suppose :

  • Une liste de devoirs du médiateur en termes de formation initiale et continue, d’éthique et de déontologie, avec un processus d’agrément simple et transparent, permettant de garantir les qualités et la compétence du médiateur
  • Une structure de représentation et de régulation de la profession, dotée d’une gouvernance démocratique

Le travail de préparation de Médiation 21 sur ces sujets a considérablement profité de la disponibilité et de la motivation de nombreux médiateurs pendant le confinement. Il est bien avancé sur de nombreux points, même si certains points-clés font encore l’objet de discussions animées. Encore une fois, il s’agit d’un travail et d’enjeux qui requièrent la construction de consensus et excluent donc toute précipitation.

Le SYME, Syndicat professionnel des médiateurs, est déterminé à poursuivre sa contribution active à ce processus collectif, comme il le fait depuis 3 ans. Il y voit la manière la plus efficace de défendre les intérêts de tous les médiateurs, ce qui est sa vocation syndicale. Il est également très satisfait de travailler pour le long terme, pour le développement d’une médiation de qualité au service des générations à venir.

Les représentants du SYME dans Médiation 21
Laurence Hanin-Jamot et Jean-François Pellerin

(Extrait de syme.eu )

Article à consulter sur https://www.syme.eu/articles/60018-profession-mediateur-ete-2020?s=03

 » Les conceptions de la compétence en médiation »par Ben Mrad Fathi (Recherches et Prévisions, n°53, septembre 1998. pp. 59- 71)


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Omniprésente dans le discours social, la notion de médiation est une des plus diverses qui soient. Son utilisation multiple la rend confuse, au point qu’il est urgent de tenter une mise au point pour préciser ses définitions, ses champs théoriques ainsi que les compétences requises pour exercer les fonctions de médiation dans ses différents domaines d’application. De surcroît, le foisonnement des pratiques se réclamant de la médiation renforce l’indétermination institutionnelle sur ces questions de compétences et de qualification des médiateurs. Pourtant, la question de la compétence en médiation
demeure l’une des préoccupations récurrentes qui traverse les débats chez les spécialistes et les praticiens de ce mode de régulation sociale. (Extrait de persee.fr )

Article à consulter sur https://www.persee.fr/doc/caf_1149-1590_1998_num_53_1_1829

Avocat médiateur : pas de référencement obligatoire au CNMA


« Tout avocat peut exercer les fonctions de médiateur. Ce champ d’activité ouvert à toute la profession vient de donner au Conseil d’État l’occasion de rappeler, une nouvelle fois, le cadre du pouvoir normatif du Conseil national des barreaux (CNB).

Formation. Le 25 octobre 2018, la haute juridiction administrative a en effet annulé pour excès de pouvoir la décision du président du CNB du 26 janvier 2017 qui introduisait dans l’article 6.3.1 du règlement intérieur national de la profession d’avocat, une parenthèse selon laquelle l’avocat peut être investi d’une mission de médiateur « (qualité dont il peut faire état dès lors qu’il est référencé auprès du Centre national de médiation des avocats (CNMA) ». Ce référencement était subordonné à l’obligation de suivre 200 heures de formation ou 140 heures s’il pouvait justifier d’une expérience pratique en la matière (Gaz. Pal. 26 sept. 2017, n° 303y9, p. 7). Un moyen de rapprocher la médiation d’une spécialisation, alors que la Chancellerie refuse de la rajouter à la liste des mentions de l’arrêté du 28 décembre 2011, au motif qu’il s’agit d’une pratique transversale et non d’une matière juridique.

Discrimination. Prise dans la foulée de l’assemblée générale du CNB des 9 et 10 décembre 2016, la nouvelle parenthèse était cependant contestée par la Fédération française des centres de médiation (FFCM) – à l’origine du recours avec l’ancien bâtonnier lillois Christophe Desurmont. Cette dernière dénonçait le caractère discriminatoire de la mesure, puisqu’elle rendait impossible pour tout avocat non référencé au CNMA la mention et l’exercice d’une activité de médiateur sous peine de poursuites disciplinaires, le privant de la liberté de s’affilier à un autre centre ou même de ne pas s’affilier.

Prescriptions nouvelles. Comme dans sa décision AGN du 3 octobre dernier (CE, 3 oct. 2018, n° 406279) et dans celle sur les bureaux secondaires en entreprise (CE, 29 janv. 2018, n° 403101), le Conseil d’État rappelle dans son nouvel arrêt que le pouvoir réglementaire attribué au CNB par l’article 21-1 de la loi du 31 décembre 1971 portant réforme de certaines professions judiciaires et juridiques ne lui permet pas « légalement de fixer des prescriptions nouvelles qui mettraient en cause la liberté d’exercice de la profession d’avocat ou les règles essentielle qui la régissent et qui n’auraient aucun fondement dans les règles législatives ou dans celles fixées par les décrets en Conseil d’État prévus par l’article 53 de la loi du 31 décembre 1971, ou ne seraient pas une conséquence nécessaire d’une règle figurant au nombre des traditions de la profession ». L’article 115 du décret du 27 novembre 1991 disposant que « la profession d’avocat est compatible avec les fonctions de médiateur » sans poser d’autres conditions, les juges administratifs estiment que la décision attaquée – qui ne rentre dans aucune des catégories précitées – fixe justement « une prescription nouvelle mettant en cause la liberté d’exercice de la profession d’avocat » et que le CNB n’est pas compétent pour l’édicter. Exit donc la parenthèse et les restrictions litigieuses. – Laurence GarnerieCE, 6-5, 25 oct. 2018, n° 411373, Lebon T

(Extrait degazette-du-palais.fr du 26/10/2018)

En savoir plus sur https://www.gazette-du-palais.fr/actualites-professionnelles/avocat-mediateur-pas-de-referencement-obligatoire-au-cnma/