« Abidjan, 02 nov 2025 (AIP) – Des hauts fonctionnaires, représentants spéciaux, membres du Conseil de médiation et de sécurité ainsi que du Conseil des sages de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont pris part, du 27 au 31 octobre 2025, à La Haye (Pays-Bas), à une session avancée de formation sur la médiation, la négociation et la résolution des conflits, organisée à l’Institut néerlandais des relations internationales Clingendael » (Extrait de aip.ci du2/11/2025)
« C’est un moment important après trente ans de guerre », a déclaré le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, vendredi, lors d’une cérémonie au département d’Etat aux côtés de ses homologues du Rwanda et de la République démocratique du Congo, ajoutant cependant qu’il y avait encore « beaucoup à faire ».
La République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont signé vendredi 27 juin, sous les auspices des Etats-Unis, un accord de paix visant à mettre fin au conflit dans l’est de la RDC, qui a fait des milliers de morts. Cet accord, que le président américain Donald Trump s’est félicité d’avoir obtenu, s’inspire d’une déclaration de principes approuvée en avril entre les deux pays, et prévoit des dispositions sur « le respect de l’intégrité territoriale et l’arrêt des hostilités » après l’offensive menée par le groupe armé Mouvement du 23 mars (M23). » (Extrait de lemonde.fr du 27/06/2025)
« La République démocratique du Congo et le Rwanda ont paraphé un accord préparatoire de paix à Washington, selon un communiqué rendu public le 18 juin. Ce compromis intervient dans un contexte de fortes tensions armées et diplomatiques. La signature officielle est attendue le 27 juin. » (Extrait de courrierinternational.com du 19/06/2025)
« La médiation africaine pour résoudre la crise dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) entre dans une phase décisive. Ce samedi à Lomé, le président togolais Faure Gnassingbé a orchestré une réunion stratégique rassemblant d’anciens chefs d’État africains et des acteurs clés de la diplomatie continentale. Objectif affiché : harmoniser les initiatives de paix et accélérer la résolution d’un conflit qui ensanglante la région depuis des décennies.
Une synergie panafricaine sous leadership togolais
Autour de la table, cinq figures emblématiques : Olusegun Obasanjo (Nigeria), Uhuru Kenyatta (Kenya), Mokgweetsi Masisi (Botswana), Catherine Samba-Panza (RCA) et Sahle-Work Zewde (Éthiopie). Ce panel hétéroclite, mandaté par l’Union africaine, incarne la volonté de créer un front uni face à la complexité du dossier congolais. Leur mission première ? Fusionner les processus de Nairobi – axé sur le dialogue avec les groupes armés – et celui de Luanda, centré sur les tensions entre Kinshasa et Kigali.
Les défis d’une médiation à plusieurs étages
La rencontre a mis en lumière l’impératif d’une coordination renforcée entre les organisations régionales. La Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) et la SADC, souvent perçues comme concurrentes, sont appelées à aligner leurs stratégies. Un défi de taille alors que les récentes avancées diplomatiques, comme la Déclaration de principes RDC-Rwanda, restent fragiles. » –Cédric Botela – (extrait de congoquotidien.com du 8/05/2025)
« La tentative de médiation de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en Guinée-Bissau s’est soldée par un échec. Les discussions, menées dans le but de favoriser un dialogue pacifique entre les acteurs politiques, n’ont pas abouti à un accord. Cette impasse révèle les profondes divisions qui persistent à l’approche des élections législatives et présidentielles prévues pour le 30 novembre.
Un contexte politique tendu
La Guinée-Bissau est régulièrement confrontée à des tensions politiques et à des conflits entre les partis. Cette situation, exacerbée par des problèmes de gouvernance, a rendu la tâche de la CEDEAO particulièrement difficile. La mission visait à prévenir une escalade de la violence avant les élections, mais les divergences ont empêché la conclusion d’un accord. »- Adama Bagayoko – (Extrait de maliactu.net du 2/03/2025)
« Les nouvelles autorités du Sénégal et la rébellion indépendantiste de Casamance (sud) ont signé dimanche 23 février à Bissau un « accord important » visant une paix définitive dans cette région, théâtre d’un conflit de plus de quarante ans, a rapporté lundi la chaîne nationale sénégalaise, la RTS.
L’accord a été signé par le premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, lors d’une visite dimanche matin à Bissau, où il a rencontré des membres du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), sous la médiation du président de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo. » (Extrait lemonde.fr du 24/02/2025)
« Au moment où on interroge le bilan à mi-parcours de la délicate mission du président Diomaye Faye de recoller les morceaux entre la CEDEAO et les trois pays de l’AES, les dirigeants de l’institution sous-régionale ont ratifié dimanche le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger du bloc économique. Toutefois, le mandat de médiation du président Diomaye Faye a été prolongé jusqu’en juillet 2025.
A l’issue du sommet ordinaire tenu dimanche à Abuja, la capitale du Nigéria, les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont ratifié le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger du bloc économique.
Les trois pays de l’AES cesseront à partir du 29 janvier 2025 d’être membres de la CEDEAO.
Dans un communiqué lu par Omar Touray, le président de la Commission de la CEDEAO, les dirigeants de l’institution sous-régionale ont indiqué qu’ils respectaient la décision des trois pays de quitter la communauté. » – Mamadou Faye – (Extrait de bbc.com du 11/12/2024)
« À New York, au siège des Nations unies, Bintou Keita, la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en RDC, a présenté le rapport de la Monusco devant le conseil de sécurité des Nations unies. Elle a notamment salué les progrès récents dans le cadre du processus de Luanda. » -Carrie Nooten -(Extrait de rfi.fr du 10/12/2024)
« A l’heure de l’évolution de la conflictualité, la médiation constitue un moyen de rendre la justice autrement. Cet instrument de justice se décline massivement dans les dispositifs partout dans le monde et l‘OHADA ne pouvait rester à l’écart de ce mouvement particulièrement dans une zone où la médiation a des racines. Le 23 novembre 2017 l’OHADA a adopté un 10e Acte uniforme relatif à la médiation.
L’avènement de la médiation dans le dispositif OHADA modifie substantiellement le paradigme existant en ce qu’il ne fait plus de la normativité juridique l’unique source de justice mais propose une approche nouvelle laquelle est désormais pluraliste. Le renforcement des mécanismes de résolution des conflits, la promotion de la culture du dialogue et l’harmonisation des pratiques sont des enjeux cruciaux. Outre la volonté d’uniformisation du droit des affaires, le Traité de Port-Louis s’est donné pour objectif de faciliter le règlement des conflits.
A la suite de la mise en place d’une réglementation uniforme sur la médiation, force est de constater cependant que ladite réglementation a été conçue de manière parcellaire nécessitant une approche globale. Cette thèse présente le double visage de la médiation qui se singularise par la prédominance du processus institutionnel au détriment du processus contractuel d’où la nécessité d’établir un équilibre entre ces deux aspects.
« La médiation angolaise a obtenu des avancées réelles entre les belligérants engagés dans l’Est congolais, malgré les difficultés à les appliquer sur le terrain. Après avoir reçu les chefs des services de renseignement et de sécurité militaire, ainsi qu’une délégation du M23, Luanda s’apprête à accueillir cette semaine les ministres des affaires étrangères des deux pays. […] » –J. Tilouine -(Extrait de africaintelligence.fr du 10/09/2024)