« Une Semaine de la médiation sous le signe de la culture de la médiation » par Laurence Allenbach, Gisèle Nouaili-Pénot, Jean-François Pellerin, Jean Rooy (SYME)


« Chaque année, plus de 1000 diplômes de médiateurs sont délivrés lors des formations à la médiation. On pourrait penser que cette dynamique entraîne un développement rapide de la médiation. Or nous observons que la demande de médiation ne progresse que lentement. Alors, pour soutenir le développement de la médiation auprès du grand public ou des prescripteurs, une Semaine annuelle de la médiation est organisée depuis 2018, chaque deuxième semaine d’octobre. Cette semaine reprend l’idée de ce qui se pratiquait depuis plus longtemps en Amérique et dans certains pays d’Europe, et demande une certaine préparation. La question qui se pose aux organisations de médiateurs, chaque début d’année, est donc de savoir que faire de cet espace disponible. Essayons d’y réfléchir ensemble…

Les médiateurs ont bien sûr pensé à organiser des portes ouvertes, des réunions, à faire des présentations et parfois des colloques pour mettre en avant tous les avantages de la médiation. Mais présenter simplement la médiation comme ‘un formidable outil au service de tous’ semble à ce jour insuffisant. En effet, cette approche de communication ignore un principe rhétorique important. Pour convaincre, il faut éviter de se concentrer sur ses propres convictions, et il est préférable de se concentrer sur ce que pense le public visé.

Il est clair que la médiation bouscule les habitudes. Face à un conflit, l’attitude classique consiste à se tourner vers un avocat pour saisir un juge et attendre sa décision. L’effort nécessaire pour changer une telle habitude ne peut être sous-estimé. Ensuite, nous ne pouvons ignorer que la médiation exige, de la part de ceux qui y participent, une prise de responsabilité, voire une certaine remise en question personnelle. Et c’est tout sauf naturel : la personne en conflit préfère attribuer les responsabilités de la situation à l’autre ou à la société, et n’a pas envie de rencontrer les siennes. Ces points peuvent nourrir une résistance vis-à-vis de la médiation, et, au moins partiellement, expliquer sa lente progression. » (Extrait de syme.eu du 7/02/2025)

En savoir plus sur https://www.syme.eu/articles/168417-une-semaine-de-la-mediation-sous-le-signe-de-la-culture-de-la-mediation

109ème Café de la Médiation de l’IFOMENE : « Politique de l’amiable, ambassadeurs de l’amiable, Conseil National de la Médiation, réforme de la procédure, césure, ARA … Et maintenant ? » avec Nathalie Fricero et Catherine Denoit-Benteux, le 13 févier de 17h30 à 19h30 en présentiel à l’Institut Catholique de Paris


« Politique de l’amiable, ambassadeurs de l’amiable, Conseil National de la Médiation, réforme de la procédure, césure, ARA … Et maintenant ?

Éric Dupond-Moretti a lancé en janvier 2023 une politique de l’amiable volontariste et novatrice avec pour objectif de « proposer à nos concitoyens une justice plus proche, plus rapide, plus humaine » en opérant un véritable changement de paradigme.

Rapport des Ambassadeurs, rapport du Conseil National de la Médiation …. Natalie Fricero et Carine Denoit-Benteux deux grandes personnalités qui nous font l’honneur d’apporter un éclairage sur ces sujets.

Alors juristes et non juristes, médiateurs et acteurs de la société, venez échanger avec nos invités. Nous avons hâte de vous y retrouver.

Jeudi 13 février, de 18h à 19h30. Cette conférence comprend une 1/2 heure de présentation initiale, suivie d’1 heure d’échanges.

Intervenants :

Carine Denoit-Benteux, Ancienne Membre du Conseil de l’Ordre, Ancienne membre Conseil National des Barreaux, Médiatrice et Formatrice

Vice – Bâtonnière élue du Barreau de Paris, Ambassadrice de l’amiable

Natalie Fricero, Professeure des universités (Université Côte d’Azur), Doyenne du pôle justice civile à l’Ecole nationale de la magistrature, Ancienne membre du Conseil Supérieur de la Magistrature, Ambassadrice de l’amiable et membre du Conseil National de la Médiation

Animé par,

Hirbod Dehghani-Azar, Avocat associé & Médiateur, Ancien Membre du Conseil de l’Ordre, Ancien Membre du Conseil National des Barreaux (Extrait)

Inscription sur  https://www.billetweb.fr/109eme-cafe-de-la-mediation                    

Liban : « promouvoir la culture de médiation au Liban n’est pas sans défis » entretien avec Johanna Hawari Bourjeily, fondatrice et directrice du Centre Professionnel de Médiation de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth (auf.org)


« La médiation joue un rôle crucial dans la résolution des conflits, offrant un espace de dialogue et de compréhension qui favorise la paix et la réconciliation. Dans un monde où les tensions sociales et politiques sont omniprésentes, cet outil devient indispensable pour construire et restaurer du lien. C’est dans ce contexte que Johanna Hawari Bourjeily, fondatrice et directrice du Centre Professionnel de Médiation de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, partenaire de l’AUF de longue date, s’engage avec passion. Elle partage son expérience et sa vision de la médiation, et illustre comment la médiation peut transformer des vies et renforcer le tissu social dans un pays en quête de paix.
Témoignage de Johanna Hawari Bourjeily qui est également présidente de « Médiateurs Sans Frontières Liban » et membre de la Commission Médiation de la Conférence régionale de recteurs de l’AUF Moyen-Orient.

•      Quel est le plus grand défi auquel vous faites face dans le domaine de la médiation aujourd’hui, et comment le Centre professionnel de médiation y répond-il ?
Je souhaiterais en premier lieu définir la médiation, qui est un mode alternatif de résolution des conflits (MARC), qui s’effectue par l’entremise d’un médiateur, tiers neutre et impartial. Ce dernier a pour rôle d’acheminer les parties en désaccord dans la recherche d’une solution satisfaisante à leurs différends. En ce sens, ce processus rapide, confidentiel, informel et peu onéreux, se distingue de la procédure judiciaire et de l’arbitrage.
La culture de médiation étant un véritable outil de pacification et de réconciliation, la promouvoir dans la mosaïque culturelle et communautaire que représente le Liban, comporte de nombreux défis, aggravés par les crises économiques, sociales et politiques et ce, dans un contexte de guerres régionales.
Afin de faire face à ces défis qui se situent à plusieurs niveaux, le Centre Professionnel de Médiation (CPM) de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth adapte et réajuste, de manière régulière, ses interventions et actions au regard de la réalité du terrain. » (Extrait de auf.org du 28/01/2025)

En savoir plus sur https://www.auf.org/moyen-orient-2/nouvelles/actualites/johanna-hawari-bourjeily-promouvoir-la-culture-de-mediation-au-liban-nest-pas-sans-defis/

Belgique : 𝗥𝗲𝘁𝗼𝘂𝗿 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗦𝗲𝗺𝗮𝗶𝗻𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗠𝗲́𝗱𝗶𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 : 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗵𝗶𝗳𝗳𝗿𝗲𝘀 𝗰𝗹𝗲́𝘀 !


« Un mois après la clôture de la Semaine de la Médiation 2024, nous sommes ravis de partager les chiffres marquants de cet événement, rassemblés avec soin pour illustrer son impact et sa portée.

Ces chiffres reflètent l’engagement et l’enthousiasme de tous ceux qui œuvrent pour une résolution des conflits plus collaborative et constructive.

Cette initiative a permis de sensibiliser, de former, et de rassembler des acteurs clés autour des pratiques de médiation. » (Extrait)

En savoir plus sur https://www.linkedin.com/posts/fbc-cfm_semainedelamaezdiation-maezdiation-raezsolutiondeconflits-ugcPost-7259861583399415808-GySx/?utm_source=share&utm_medium=member_android

La médiation, « un projet d’intérêt général » par Sébastien Guiné (petitesaffiches.fr)


« Intervenant du MARDi de l’amiable du 19 novembre à la bibliothèque des avocats du barreau de Nice, Amaury Lenoir, délégué national à la médiation pour les juridictions administratives, a rappelé tout l’intérêt du dispositif : « C’est un projet d’intérêt général qui nous concerne tous : justiciables, professionnels du droit, citoyens. C’est un service, un outil à notre disposition ».


La médiation permet de «  juger autrement », « d’apporter ce service de justice autrement ». « Le développement de l’amiable répond à des problématiques de fond et de forme », a-t-il précisé, faisant le constat d’une «  judiciarisation croissante de notre société, avec des saisines de plus en plus nombreuses ».


Le référent de la médiation au tribunal administratif de Nice a précisé que cela faisait sept ans que les juridictions administratives étaient mobilisées sur la médiation et qu’il y avait «  encore des opposants farouches » à ce dispositif. (Extrait petitesaffiches.fr du 22/11/2024)

En savoir plus sur https://www.petitesaffiches.fr/actualites,069/droit,044/la-mediation-un-projet-d-interet,31785.html

Québec : « Coup d’envoi de la Semaine de la justice réparatrice! » par le Barreau du Québec (linkedin.com)


« La justice réparatrice est une option de justice à part entière. Elle offre des alternatives aux personnes ou aux communautés concernées par un acte criminel ou par un conflit qui souhaitent agir aussi sur les répercussions de cette situation dans leur vie ou dans la vie de la communauté.

En favorisant l’utilisation de moyens appropriés, volontaires et sécuritaires entre les personnes, elle peut aider à reconstruire les liens brisés et à restaurer la confiance et l’harmonie. 🕊️

Le Barreau du Québec est fier de promouvoir ces valeurs qui placent l’humain au cœur du processus de justice et invite à considérer l’utilisation de la justice réparatrice dans la gestion et la résolution de nos différends. »(Extrait de linkedin.com du 25/11/2024)

Pour en savoir plus https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7264272231441092608/

Lettre d’information n°6 – 2024 du Réseau Francophonepour une Approche Transformative du Conflit


Lettre à consulter sur https://www.mediationtransformative.org/?utm_campaign=6de8bd33-6abc-4358-a14a-240bdf70df46&utm_source=so&utm_medium=mail

108ème édition du Café de la Médiation de l’IFOMENE : Négociation et médiation au service des relations sociales en entreprise, 14 nov. 2024 de 17h30 à 19h30


inscription sur https://www.billetweb.fr/108e-cafe-de-la-mediation

« Les notaires doivent avoir le réflexe de la médiation » entretien avec Marc Girard, notaire et président du Centre de médiation des notaires de la cour d’appel d’Aix-en-Provence (mesinfos.fr)


« Les Nouvelles Publications : Vous êtes actuellement président du Centre de médiation des notaires de la cour d’appel d’Aix, dont le siège se trouve au Conseil régional des notaires, à Aix-en-Provence. Comment en êtes-vous venu à vous impliquer autant pour la médiation ?

Me Marc Girard : Comme mon père, puis comme mon frère, je suis notaire, depuis le 1er octobre 1984. J’exerce aujourd’hui à Cagnes-sur-Mer. J’ai toujours considéré que le notaire remplissait un rôle essentiel de conseil, par sa présence à toutes les grandes étapes de la vie : le mariage, le divorce, le décès, l’achat immobilier, la vie de l’entreprise… Les notaires, dont le nombre en France est passé de 8 000 à 16 000 en cinq ans, notamment avec la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, ont de plus en plus de cordes à leur arc.

Il se trouve que j’ai suivi, voilà sept ans, une formation sur la médiation où s’est imposée à moi l’importance de communiquer à ce sujet. Je n’ai de cesse, depuis, de m’investir toujours plus au service de la médiation. Au sein du Conseil supérieur du notariat, j’ai été entre 2022 et 2024 ambassadeur de la médiation, laquelle permet de débloquer des situations, de ne pas laisser s’enliser des dossiers… voire de rétablir la communication.

Justement, en quoi consiste la médiation ?

La médiation conventionnelle consiste à aider les parties à trouver elles-mêmes la solution. Il faut anticiper, s’écouter, se comprendre pour avancer ensemble sur un dossier qui peut concerner un divorce, une succession, du droit social, du droit de l’entreprise, des actes immobiliers, un problème d’urbanisme… C’est un gain de temps, d’argent. Cela permet d’éviter une procédure. Avec la médiation, qui passe par la communication voire la reformulation, on a tout à gagner. Il s’agit d’être positif et de privilégier l’humain. 

Aujourd’hui, 90 % des dossiers relèvent de la médiation judiciaire alors que les clients pourraient entamer une médiation conventionnelle entre eux sans attendre qu’une médiation judiciaire ne soit imposée par les tribunaux. En cas de médiation judiciaire, les parties reviennent vers le notaire qui fait fonction d’intermédiaire. » (Extrait de mesinfos.fr du 5/11/2024)

En savoir plus sur https://mesinfos.fr/13080-aix-en-provence/les-notaires-doivent-avoir-le-reflexe-de-la-mediation-209817.html

MARDis du CMAP – « Rôle des avocats accompagnants en médiation : Avant, pendant et après la médiation », le 5 novembre 2024 | 8h30 – 10h30


« Nous avons le plaisir de vous inviter à une matinée de réflexion et d’échanges dédiée au rôle essentiel des avocats accompagnants tout au long du processus de médiation.

Pour cette session, nous aurons la chance de bénéficier des interventions de Mathilde Lefranc Barthe et de Jérôme Herbet, Avocats Associés au sein du cabinet Winston & Strawn, qui partageront leurs connaissances et leur expérience sur cette thématique.

Au programme :

     🔹 Les étapes préalables à l’entrée en médiation : la préparation avec le client

     🔹 Le rôle de l’avocat accompagnant en médiation : savoir adopter la bonne position à l’égard du client et du médiateur.

Un temps d’échange sera également prévu pour approfondir ces différents aspects et permettre aux participants d’interagir directement avec les intervenants.

Ne manquez pas cette opportunité de renforcer vos connaissances sur le rôle stratégique que jouent les avocats en médiation, et d’échanger avec les intervenants lors de cette session interactive et enrichissante ! (Extrait de evenium.event )

Inscription sur https://evenium.events/juf0crck

Lettre du SYME n°53 Octobre 2024 « Développer une culture de la médiation ? »


Lettre à consulter sur https://www.syme.eu/page/225792-accueil