« Face aux tensions qui perturbent le climat scolaire dans certains quartiers populaires, la Métropole de Lyon prolonge son dispositif de médiation sociale dans trois collèges REP+. Une décision appuyée par les résultats encourageants de la première année d’expérimentation.
La Métropole de Lyon confirme son engagement pour la tranquillité scolaire en renouvelant l’expérimentation de médiation sociale dans trois collèges REP+ : Henri-Longchambon (Lyon 8ᵉ), Simone-Lagrange (Vaulx-en-Velin/Villeurbanne) et Paul-Éluard (Vénissieux). Portée par l’association ALTM, cette initiative s’inscrit dans les priorités du Contrat de ville 2024-2030, qui met l’accent sur la présence humaine de proximité, la prévention et l’accompagnement des familles. » (Extrait de lyoncapitale.fr du 18/11/2025)
« A partir du 1er septembre, une réforme de la justice civile risque d’alourdir la facture pour de nombreux justiciables, en particulier dans les affaires familiales comme le divorce. En cause : un nouveau décret, publié le 18 juillet dernier, qui encourage fortement le recours à la médiation, une procédure payante, avant de passer devant un juge. Comme l’explique Le Parisien, les magistrats pourront désormais proposer, voire enjoindre les parties à rencontrer un médiateur, dans le cadre d’une «audience de règlement amiable». -Solina Prak -(Extrait de capital.fr du 11/à_:2025)
« L’entrée en vigueur du référentiel de financement de la médiation familiale au 1er janvier 2025 suscite de nombreuses réactions et interrogations quant à l’évolution de l’activité et des pratiques professionnelles.
Afin d’échanger sur cette thématique et de répondre à vos questions, la FENAMEF vous propose un webinaire dédié :
« Depuis le 3 décembre 2024, des concertations ont débuté avec le Ministère de la Justice et les fédérations pour prévoir la suite relative à l’ arrêt de la TMFPO.
Dans cette dynamique, et à l’initiative de la FENAMEF, nous souhaitons recueillir vos retours via un questionnaire en ligne. Cela permettra d’enrichir nos échanges et de mieux préparer la prochaine rencontre prévue le 17 décembre 2024.
Il est utile et nécessaire que tous les praticiens y répondent, quelles que soient leurs structures d’exercice : association, société ou exercice libéral. Vos contributions nous permettront d’identifier toutes les diversités présentes dans nos territoires, en particulier les pratiques liées au médiations judiciaires.
Par ailleurs, nous vous informons que la prochaine commission TMPFO intra APMF se tiendra le 6 janvier 2024. Il est toujours possible de s’inscrire pour y participer en nous écrivant à l’adresse suivante : contact@apmf.fr.
« La médiation est une pratique coutumière ancestrale et universelle mais elle n’a été codifiée, en France, que par une loi du 8 février 1995 même si certains magistrats y ont eu recours, au cas par cas, dès la fin des années 60.
Pratique coutumière ancestrale et universelle sous tous les régimes ou toutes les latitudes, du nord au sud et de l’ouest à l’est sans exception aucune, la médiation est l’un des trois modes alternatifs de règlement des différends [1] (MARD ou ARD, selon l’acronyme anglais, pour Alternative Dispute Resolution), avec ses propres codes et règles qui en font quelque chose de tout à fait unique par rapport aux deux autres. La médiation est, selon les mots de Pierre Drai (1926-2013), ancien premier président de la Cour de cassation (1988-1996), « un moment d’humanité dans des procédures parfois kafkaïennes ».
Cette étude volontairement succincte sur la « Réglementation et le financement de la médiation judiciaire en France » [2] qui, pour l’essentiel, ne porte que sur la réglementation applicable à la médiation judiciaire stricto sensu [3] en France se veut, surtout et avant tout, un plaidoyer pour une prise en charge totale du financement de la médiation judiciaire par l’État ou les autorités locales. » (Extrait de village-justice.com du 28/11/2024)
« Depuis la publication du projet de loi de finances 2025 pour la Justice, une double annonce suscite une profonde inquiétude :
1️⃣ La fin de l’expérimentation TMFPO, pourtant reconnue pour son impact qualitatif par la justice elle même. 2️⃣ Une réduction significative du budget dédié à la médiation familiale, passant de 7,35 M€ à 5,99 M€.
Ces décisions semblent aller à l’encontre de l’ambition affichée de favoriser des solutions amiables, pourtant essentielles pour accompagner les familles, et agir au bénéfice des enfants exposés aux conflits de leurs parents.
Face à cette situation, l’APMF se mobilise aux côtés de la FENAMEF, pour mèner ensemble une campagne rigoureuse d’alerte et d’information auprès des institutions concernées : ➡️ Alertes au Garde des Sceaux, aux sénateurs et aux tribunaux via des courriers argumentés. ➡️ Interventions auprès des acteurs politiques et institutionnels pour défendre la place essentielle de la médiation familiale.
🔎 Une mobilisation qui porte ses fruits, mais des incertitudes demeurent. Une rencontre avec le Secrétaire Général Adjoint du Ministère de la Justice a permis de clarifier certains points, mais aussi de constater des paradoxes flagrants : ✔️ Des résultats encourageants et unanimement reconnus en matière d’apaisement des conflits familiaux. ❌ Une réduction budgétaire incompréhensible, au détriment des familles.
Quels constats dans ce projet de loi ? ✅ Une hausse de 6 % pour les espaces de rencontre (7,64 M€ → 8,09 M€), encourageant pour les professionnels engagés. ❌ Une baisse préoccupante pour la médiation familiale, menaçant un pilier essentiel de la prévention et de la résolution des conflits familiaux.
L’APMF, avec la Fenamef, réaffirme son engagement pour un dialogue constructif avec les pouvoirs publics. Ensemble, nous continuerons à défendre un financement cohérent et à promouvoir des solutions durables pour accompagner les familles. Un comité de suivi est mis en place pour 2025.
En parallèle, l’APMF sollicite l’engagement militant de ses adhérents pour s’engager dans la commission TMFPO déjà existante pour réfléchir à l’avenir. N’hésiter pas à vous inscrire sur contact@apmf.fr.
🤝 Parce que la médiation familiale n’est pas un coût, mais un investissement pour l’avenir des enfants et des familles, vers l’apaisement durable des relations intra familiales . » (Extrait de linkedin.com du 26/11/2024)
« La TMFPO est l’expérimentation, dans 11 juridictions, d’une obligation de tenter une médiation familiale, avant la saisine du juge aux affaires familiales en modification des décisions relatives à l’exercice de l’autorité parentale ou à la contribution à l’entretien et à l’éducation de l’enfant, ou encore aux dispositions inscrites dans une convention homologuée. Cette expérimentation a démarré en 2017 et le garde des sceaux, ministre de la Justice, M. Eric Dupont-Moretti, lors de son audition au Sénat le 28 novembre 2023, déclarait : « La TMFPO est un dispositif expérimental. Ses résultats n’étant pas encore clairs, j’ai prolongé l’expérimentation pour quelques années et à périmètre constant ».
En dépit de cette déclaration apaisante, le projet de loi de finances de la justice pour 2025 indique que l’expérimentation de la tentative de médiation familiale préalable obligatoire (TMFPO) au-delà du 31 décembre 2024 n’est pas prolongée, le soutien du réseau des associations locales de médiation familiale sera en 2025 réduit à 5,99 M€, contre 7,35 M€ en 2024, soit une diminution de 17,7 %… » (Extrait de syme.eu du 20/11/2024)
« Une convention de soutien de 200 000 euros, signée par la Métropole de Lyon, est destinée à l’activité de Pimms Médiation, un réseau de médiateurs sociaux.
Dans le cadre de l’officialisation d’une convention de soutien de 200 000 euros en faveur de l’association du Point information médiation multi services (Pimms) de la Métropole de Lyon, le président Bruno Bernard s’est rendu le site des Etats-Unis, dans le 8e arrondissement de Lyon, ce jeudi 7 novembre. Pour rappel, les centres de l’association Pimms Médiation permettent de favoriser l’accès aux droits pour l’ensemble des habitants de la Métropole de Lyon et notamment ceux des quartiers prioritaires. Ce réseau de médiateurs, déployé partout en France, est composé de 7 sites fixes et d’une unité mobile à l’échelle de la Métropole. » -Nathan Bigué – (Extrait de lyoncapitale.fr du7/11/2024)
« Au CESE, l’Unaf alerte sur la suppression des crédits budgétaires de la TMFPO dans le PLF 2025 sans concertation, ni évaluation de l’expérimentation, ni même info préalable des pros concernés (médiateurs familiaux, greffes, juges, services des Udaf). » (Extrait de https://x.com/unaf_fr/status/1857062173085667388?t=nhZQ7qnAutcP2TVzClIEew&s=09)
« Les conflits au sein des entreprises et des organisations sont inévitables. Cependant, leur coût, tant financier qu’humain, est souvent sous-estimé. Dans cet article, nous explorons l’impact économique et psychologique des conflits non résolus, en nous appuyant sur diverses études, et expliquons comment la médiation peut être une solution efficace pour les gérer.
Plusieurs études ont mis en lumière l’impact financier significatif des conflits au sein des organisations. Bien que les chiffres varient, tous s’accordent sur un point : le coût des conflits est exorbitant.
Étude du Parlement européen (2014)
L’étude intitulée « Rebooting the Mediation Directive » du Parlement européen en 2014 a révélé qu’une décision de justice coûte en moyenne 9 200 €, tandis qu’une médiation coûte environ 3 400 €. Cela représente une économie de 6 000 € par cas, soit un facteur de presque trois. À l’échelle européenne, le passage de la justice traditionnelle à la médiation pourrait permettre d’économiser jusqu’à 25 milliards d’euros.
Études en France
OpinionWay pour Préventica a estimé que les conflits coûtent aux entreprises françaises environ 152 milliards d’euros.
Focus RH a également indiqué que les conflits entraînent des coûts salariaux de près de 52 milliards d’euros par an en France. » (Extrait de