« La condamnation du Français Laurent Vinatier à 3 ans de prison a été maintenue en appel. Incarcéré depuis juin 2024, ce chercheur travaillait en Russie pour une ONG suisse qui fait de la médiation dans des conflits hors des circuits diplomatiques officiels »
« Pour tous les étudiants futurs avocats, chefs d’entreprise, juristes, managers : une occasion unique de se confronter à la pratique de la médiation. Une véritable rencontre de l’écosystème juridique et entrepreneurial.
Réunissant chaque année une centaine d’étudiants, le Concours de la Médiation Commerciale est l’occasion unique de développer vos qualités de médiateur aux côtés de professionnels.
Nous proposons également une 4ème édition de la compétition « +28 » pour les étudiants de plus de 28 ans.
Notre Concours francophone accueille également les écoles et universités à l’international. De prestigieuses universités et écoles sont déjà mobilisées… Rejoignez-les !
« Vous vous posez la question de comment faire pour mettre en confiance et à l’aise les parties dans l’espace de médiation? Comment disposer matériellement la salle et créer une ambiance sereine et propice aux échanges? Quelle préparation? Dans quel espace et ambiance?
« Une brouille entre les organisateurs du festival et le maire de Carhaix rendait incertaine la tenue de l’édition dans la localité du Finistère, l’an prochain. Une réunion de médiation s’est tenue avec succès ce mercredi 10 juillet.
Soulagement pour les festivaliers, à moins de 24 heures des concerts de Gossip ou de L’Impératrice, pour la 32e édition du festival à Carhaix. Le rendez-vous musical pourra bien se tenir l’an prochain dans la localité bretonne. De fortes tensions opposaient les organisateurs des Vieilles Charrues au maire de la commune, Christian Troadec, mais suite à une réunion de médiation ce mercredi 10 juillet avec différents responsables politiques locaux et les organisateurs, un accord a été trouvé. » (Extrait de liberation.fr du 10/07/2024)
AMORIFE International organise samedi 9 septembre, de 9h à 18h dans les locaux de LOCODOLE (sur le parvis de la gare SNCF), une journée de rencontres pour tous les médiateurs formés en Bourgogne/Franche-Comté : médiation familiale, médiation généraliste, sensibilisation à la médiation familiale. Cette journée s’adresse également à toutes les personnes qui travaillent à la médiation ou résident en Bourgogne/Franche-Comté. Que ces personnes soient diplômées, certifiées ou sans qualification officielle, qu’elles exercent ou non la médiation et quels que soient leurs lieux de résidence ou d’exercice professionnel. Elle s’adresse aussi à toutes les personnes qui s’intéressent à la médiation. « Ce sera la première rencontre régionale pour tous les médiateurs familiaux de la région Bourgogne/Franche-Comté, avec la présence de quelques médiateurs exerçant en dehors du champ de la famille.
(…)
Cette rencontre sera aussi l’occasion d’assister à plusieurs interventions des philosophes Jean-Marc Ghitti, agrégé résidant au Puy en Velay et Membre de l’AIFI, (Association Internationale Francophone des Intervenants auprès des familles séparées dont le Siège Social est à Montréal) ainsi que Gérard Guièze, conférencier, formateur, originaire de Clermont-Ferrand. On y trouvera aussi Pierre Grand, membre d’honneur, ancien Président de l’APMF (Association Pour la Médiation Familiale). Enfin, un spectacle surprise sous forme de concert théâtralisé baptisé «All is good», sera proposé en fin d’après-midi, via l’intervention de Sandrine B.de la Compagnie «Va savoir pourquoi». » C. Kempfer -(Extrait de hebdo39.net du 5/09/2023)
Contact : Tel : 06 83 83 14 76 Mail : secretariat@amorifeinternational.com Inscription et paiement préalables obligatoires. Nombre de places limité.
Nous n’avons plus le choix : il y a urgence à “faire médiation”. Les fractures sociales deviennent des failles, creusant des antagonismes devenant irréductibles. Elles mettent en danger notre capacité à “faire société”. Les passions et les conflits prennent le pas sur le goût, le plaisir et la volonté de notre “vivre ensemble”. Des vents mauvais soufflent sur les blessures et les rancœurs alimentées par les difficultés économiques et sociales, diffusant une culture de la haine de l’autre.
Nous n’avons plus le choix : il nous faut développer cette culture de dialogue et de paix fondée sur la tolérance, l’écoute et l’ouverture à l’autre. Les soubresauts de la société civile et les blocages qui s’en suivent – des “gilets jaunes” jusqu’aux nouvelles émeutes, en passant par le mouvement social des retraites – deviennent de plus en plus fréquents et violents. Notre société perd sa capacité à trouver ses modes de régulation.
Nous n’avons plus le choix : il nous faut réinvestir tous les lieux et espaces de vie où les tensions et les conflits minent la vie quotidienne des citoyens et la bonne coopération entre tous les acteurs et institutions pour y installer des modes de résolution pacifiés.
Nous n’avons plus le choix : il nous faut garantir à chacune et à chacun sa qualité de citoyen et sa place dans la Cité. La révolte récente des jeunes est symptomatique à cet égard de la faillite des institutions à construire des modes de régulation dans l’intercompréhension de tous les acteurs.
Nous n’avons plus le choix : la menace sur notre planète oblige et nous obligera à prendre des mesures de limitation grandissante de notre consommation et de l’usage des biens collectifs, heurtant nos intérêts particuliers. Pour être acceptées, les contraintes de plus en plus fortes doivent être le moins coercitives et faire l’objet de concertation collective.
Nous n’avons plus le choix.
Aussi, les premiers signataires de cet appel (médiateurs de terrain et universitaires engagés dans la construction de la médiation depuis de longues années) appellent acteurs, institutions, collectifs, individus à “faire médiation”. Elle n’est pas le seul fait des médiateurs : la médiation exige des professionnels, mais ils ne peuvent réussir qu’à la demande et la coopération de tous.
La médiation, sous toutes ses formes et quel que soit le lieu, oppose la pratique du tiers neutre et impartial permettant d’anticiper et de résoudre ces conflits qui minent le quotidien des personnes et nuisent à la coopération avec les institutions et entre elles-mêmes. La médiation, c’est le droit, comme fondement du « vivre ensemble » – et le lien, que le droit seul ne peut assurer. Plus qu’une technique, davantage qu’un dispositif, elle s’appuie sur des méthodes éprouvées, une déontologie qui préserve la confidentialié des personnes et surtout une vision positive de l’Homme : sa capacité à dépasser l’étroitesse de ses propres intérêts et représentations pour construire du commun.
Aussi, nous appelons à promouvoir un droit d’accès pour tous à la médiation. Toute personne, tout acteur, doit pouvoir trouver, dans son environnement proche et quel que soit l’espace social, un espace où il (elle) peut être accueilli(e), écouté(e), protégé(e) par la confidentialité, reconnu(e) dans toutes ses dimensions, y compris émotionnelles.
Ces espaces de médiation doivent se développer :
Dans les quartiers : les médiateurs sociaux, qui ont montré leur efficacité, doivent associer des médiateurs citoyens pour gérer les conflits de voisinage et du quotidien et créer de nouvelles solidarités dans les quartiers.
Dans les territoires, pour faire le lien entre habitants, services publics et institutions locales et raviver la participation démocratique mise à mal par la multiplicité des strates de gouvernance.
Dans les entreprises, pour anticiper, prévenir et gérer les nouvelles conflictualités au travail
Dans les famillies, par la médiation familiale pour gérer les conflits qui dépassent largement ceux de la vie de couple.
Dans le domaine de la santé et les maisons de retraite… pour rétablir la confiance entre soignants, soignés et familles.
Dans les établissements scolaires, l’avenir de notre pays, par la convergence des les fractures scolaires en développant les différentes formes de médiation à l’intérieur et à l’extérieur des les établissements scolaires des et en faisant des établissements une école de la citoyenneté..
Pour les questions environnementales, pour accompagner la transition écologique, réguler les conflits liés à l’environnement : comme ceux relatifs aux aménagements routiers et ferroviaires, à l’exploitation des resourcesressources naturelles, aux conflits d’usages des biens communs comme l’eau, les espaces naturels…
Pour l’accueil et l’accompagnement des réfugiés en permettant qu’ils soient acteurs de leur insertion et de leur destin, comme le font nos collègues médiateurs espagnols, portugais et italiens, pour être fidèles aux valeurs européennes d’ouverture à l’autre, socle de notre « vivre ensemble ».
Pour renforcer et développer ces médiations, nous appelons au développement de “villes et territoires de médiation” qui proposent une vision et une politique globale de l’insertion de la médiation dans toutes les dimensions de la vie des habitants et s’engagent à leur assurer l’accès à la médiation.
Nous en appelons à la constitution d’un véritable Pacte de Médiation pour progresser vers une société plus inclusive et respectueuse de son environnement.
Les premiers signataires
· André MOISAN, Président de l’association européenne de médiation sociale, CreE.A
· Hibat TABIB, fondateur de la première « Ville européenne de médiation » à Pierrefitte sur/Seine en 2005
· Jean-Pierre BONAFE-SCHMITT, responsable de la ”Lettre des médiations” et de la “Revue des médiations”
· Michèle GUILLAUME-HOFNUNG, auteur du “Que sais-je” : « La médiation »
· Jimmy FAKOUROU, responsable du service de médiation de la ville de Saint-Quentin
· Sylvie ROUXEL, promotrice d’une Licence européenne de médiation
« Vendredi 26 mai s’est tenu la première édition du Concours intercliniques de Médiation et d’Éloquence dans la salle de Colbert de l’Assemblée Nationale, l’occasion de permettre aux cliniciens de la Clinique Juridique des Yvelines, Clinique Juridique de Lille et Clinique Juridique d’Évry de se confronter à la pratique de la médiation.
Procédé apprécié outre-Manche et outre-Atlantique, le recours à la médiation reste résiduel en France. Animés par la volonté de faire découvrir de nouvelles techniques de résolution des litiges à nos étudiants, nos cliniques ont organisé ce concours formateur et ce fut un véritable succès ! L’exercice de médiation était organisé en plusieurs tours, sur plusieurs domaines juridiques : droit public, droit des affaires et droit civil.
Félicitations à Célia Chombart meilleure oratrice, et Imana Chouli meilleure médiatrice, toutes deux cliniciennes à la Clinique Juridique de Lille » (Extrait linkedin.com)
« Le dimanche 16 avril des rassemblements pacifiques se sont tenus dans toute la France, comme à Saint Denis de La Réunion, contre le projet du gouvernement appelé Wuambushu. Cette opération vise à expulser plus de 20 000 personnes de Mayotte et à détruire les habitats de ses personnes.
A la suite de ce rassemblement, un collectif de médiation s’est constitué, et propose des solutions pour une sortie pacifique de cette crise qui touche l’île de Mayotte. Plusieurs associations comoriennes, plusieurs partis politiques ainsi que le Mouvement Réunionnais Pour la Paix composent ce collectif.
Ce samedi 22 avril, le collectif a déposé un courrier au préfet, en direction du président de la République, pour se positionner en tant que structure de médiation et comme force de propositions. » (Extrait de temoignages.re du 24/04/2023)
Je connais depuis de nombreuses années Ougarit Younane et Walid Slaiby et j’ai eu l’occasion de pouvoir les rencontrer et d’avoir des échanges avec eux au cours de mon séjour à Beyrouth pour donner des cours à AUNHOR. Je suis heureux pour eux de l’obtention de ce prix Gandhi qui est une juste reconnaissance de leur action en faveur de la médiation au Liban et plus largement au Moyen-Orient – JP Bonafé-Schmitt
« Deux militants de longue date pour la philosophie de non-violence, Ougarit Younane et Walid Slaibi, sont les lauréats 2022 du prix Gandhi pour la paix, décerné par la Fondation Jamnalal Bajaj du nom d’un proche du Mahatma Gandhi. Ougarit Younane, sociologue, écrivaine et formatrice, a fait le voyage jusqu’à Mumbai en Inde (Walid Slaibi, écrivain et penseur, n’a pas pu s’y rendre pour des raisons de santé), afin de recevoir, le 8 décembre, ce prix dans le bâtiment historique de l’Opéra de la ville. Les deux militants, dont le parcours exceptionnel en une région troublée comme le Moyen-Orient s’étend sur quarante ans, ont fondé ensemble l’Académie universitaire pour la non-violence et les droits humains (AUNHOR), une institution éducative unique consacrée à la non-violence.
Le prix Gandhi pour la paix est décerné depuis de nombreuses années à des penseurs et des pionniers dans leur domaine, par cette fondation qui porte le nom d’un proche du grand homme politique indien, Jamnalal Bajaj. Celui-ci a été l’un des principaux soutiens de Gandhi, consacrant des propriétés à sa cause, menant des activités sociales et pédagogiques à l’intention des plus démunis, protégeant les manifestants contre la force coloniale de l’époque… Il a lui-même été emprisonné plusieurs fois, et il est mort à 53 ans, quatre ans seulement avant l’indépendance de l’Inde. Sa famille perpétue cette tradition après lui. La fondation décerne quatre prix chaque année, dont trois à des Indiens, et un prix international au nom de Gandhi réservé à ceux qui propagent les valeurs gandhiennes à l’extérieur de l’Inde. » (Extrait de lorientlejour.com du 5/01/20203)