Retour sur la 18e Fête de la Médiation de l’Ifomene (10 et 11 octobre 2025) : 25 ans de l’Ifomene et la sortie d’un ouvrage de référence (icp.fr)


« Cette édition avait une résonance particulière : l’Ifomene célèbre ses 25 ans de réflexion et d’action au service de la médiation et de la négociation. Premier formateur de médiateurs en France, il forme chaque année plus de 700 professionnels dans tous les domaines de la médiation. Pour marquer cet anniversaire, l’Ifomene a publié Donner sens à la médiation – L’Ifomene : 25 ans de réflexion et d’action, ouvrage collectif, dirigé par Paul Lignières, Vice-Recteur aux Relations externes et au développement institutionnel de l’ICP, et par Laurence Villeneuve, ancienne Directrice de l’Ifomene. Cet ouvrage retrace son l’histoire de l’Institut à travers des témoignages exclusifs, notamment celui de Dominique de la Garanderie, première femme Bâtonnière du Barreau de Paris.

Le 114e Café de la Médiation a été l’occasion de présenter ce livre lors d’une interview animée par Hirbod Dehghani-Azar et l’équipe d’INTER-médiés (Joëlle Dunoyer et Marion Delisse), avec comme invités Stephen Bensimon, Président-Fondateur de l’Ifomene, et Chimène Bocquet, Directrice de l’Ifomene.

Une remise de diplômes en présence de personnalités du monde juridique

La cérémonie de remise des diplômes des étudiants de l’Ifomene s’est déroulée en présence d’Emmanuel Petit, Recteur de l’Institut Catholique de Paris, et de Carine Denoit-Benteux, Vice-Bâtonnière élue au Barreau de Paris. Leur présence témoigne de la reconnaissance institutionnelle dont bénéficie aujourd’hui la formation à la médiation.
Un programme articulé autour des familles

Le programme de ces deux journées a permis d’aborder différentes facettes de la médiation à travers conférences et ateliers, avec un focus particulier sur le thème « Familles et médiation ».

Deux conférences ont traité de questions essentielles :

  • « Quand l’enfant prend la parole : les enjeux en médiation », avec Jocelyne Dahan, Barbara Régent, Sébastien Dupont et Caroline Blondeau, animée par Muriel Picard Bachelerie ;
  • et « La médiation aidant-aidé : la place de nos aînés en médiation familiale », avec Nancy Khawam et Danièle Henrie, animée par Lara Ladonne Devillers et Agathe Daime.

Trois ateliers ont permis d’approfondir des problématiques concrètes : « Les familles au cœur de la médiation » (Thomas Pretot, Susanne Schueler, Anne Eveillard), « Les enjeux financiers dans les médiations » (Benoit Lassara, Anne-Marion de Cayeux), et un atelier de théâtre forum sur la médiation scolaire animé par Johanna Hawari Bourgély et la troupe de Parenthèse Médiation, qui a offert un plaidoyer vivant pour la médiation en milieu scolaire.
Un espace de rencontres avec les acteurs de la médiation

L’après-midi du 11 octobre a été consacré aux rencontres.

  • Au Duplex, les auteurs et maisons d’édition présents ont proposé des séances de dédicaces, et une vente de livres.
  • Au Réfectoire, les associations, centres de médiation et fédérations ont tenu leurs stands, permettant au public de découvrir la diversité des pratiques et des initiatives menées sur le terrain. »

(Extrait de https://www.icp.fr/a-propos-de-licp/actualites/retour-sur-la-18e-fete-de-la-mediation-de-lifomene )

Ouvrage « Donner sens à la médiation  » sous la direction de Paul Lignières et Laurence Villeneuve à commander sur https://www.medias-mediations.fr/le-catalogue/donner-sens-%C3%A0-la-m%C3%A9diation/

Conflit entre la Ville d’Argentan et le cinéma : la médiation va démarrer en novembre (ouest-france.fr)


« En juin 2025, le tribunal administratif de Caen a proposé une médiation pour tenter de régler les litiges entre la Ville d’Argentan (Orne) et le cinéma le Normandy. Les deux parties ayant accepté, elle devrait durer plusieurs mois.

Les deux protagonistes vont-ils voir bientôt la fin du film à Argentan (Orne) ? En tout cas, le cinéma Le Normandy et la Ville ont tout deux accepté la médiation proposée par le tribunal administratif de Caen, en juin 2025.  Un médiateur a été nommé par ce tribunal, et chacune des parties doit désigner un représentant, précise Philippe Lenoir, responsable du service communication municipal. Les rencontres vont commencer en novembre. C’est un cadre et non un élu qui va représenter la cité. La médiation doit durer trois mois renouvelables et doit se passer dans le secret absolu. Aucune des parties ne pourra communiquer sur le sujet.  » (Extrait de ouest-france.fr du 23/10/2025)

En savoir plus sur https://www.ouest-france.fr/normandie/argentan-61200/conflit-entre-la-ville-dargentan-et-le-cinema-la-mediation-va-demarrer-en-novembre-436ac2ee-af40-11f0-ad64-c51ff7d9b96e

« La pratique de la conciliation dans la justice civile, une révolution silencieuse en marche » par Grégoire Biseau (lemonde.fr)


« En ce jour de fin septembre, dans une petite salle de réunion, au deuxième étage du tribunal de justice de Paris, Daniel (il n’a pas souhaité donner son nom), 85 ans, tient table ouverte. A la retraite, ce pharmacien de formation, devenu sur le tard juge de tribunal de commerce, est désormais conciliateur de justice. Son activité est de tenter de mettre d’accord deux parties adverses afin de leur éviter un long et parfois onéreux procès. De 9 heures à 18 heures, Daniel traite toutes sortes de conflits de la vie quotidienne : des histoires de copropriété, de succession, de voisinage, de contentieux divers et variés… » (Extrait de lemonde.fr du 30/10/2025)

En savoir plus sur https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/10/30/justice-civile-apres-des-annees-de-tatonnements-la-revolution-silencieuse-de-l-amiable-est-en-marche_6650236_3224.html?random=912323537

La médiation est-elle une forme de justice privée ne protégeant pas suffisamment les intérêts de la « partie faible » ? par Maïyadah Bashmilah, avocat et Rim Souissi, médiateure (village-justice.com)


« À l’heure où les incitations au recours aux modes amiables sont de plus en plus fortes, avec encore récemment le décret du 18 juillet 2025, il nous a semblé d’autant plus important d’essayer d’apporter notre réflexion au questionnement suivant qui apparaît souvent, notamment en matière sociale.

Il est commun de parler de la “partie faible” comme de celle qui se sent en position de faiblesse dans un conflit.

La médiation est parfois perçue comme une forme de justice privée, qui serait susceptible de fragiliser la protection de la « partie faible » dans un conflit.

Le droit du travail a en effet été créé à l’origine dans un objectif de protection des salariés vis-à-vis de leurs employeurs, jugés tous puissants. En raison du lien de subordination inhérent au contrat de travail, le salarié tend à se considérer comme la partie vulnérable. C’est ce qui peut induire chez le salarié la perception d’être la partie faible.

Le juge prud’homal de son côté est perçu comme le garant du respect des règles protectrices.

C’est dans ce contexte qu’apparaît la crainte que la médiation puisse priver la partie supposée faible, de la protection judiciaire.

Il nous semble que c’est toutefois méconnaître le processus de médiation qui présente des garanties propres, susceptibles de renforcer l’autonomie du salarié. » (Extrait de village-justice.com du 20/10/2025)

En savoir plus sur https://www.village-justice.com/articles/vous-vous-etes-peut-etre-deja-dit-que-mediation-etait-une-forme-justice-privee,54881.html

La Maison René-Cassin a fêté ses 30 ans : retour sur l’histoire d’une association venant en aide aux Biterrois depuis 1995 (midilibre.fr)


« Pour la fête d’anniversaire de ses trente ans, la Maison René-Cassin, point d’accès au droit et de médiation, a réuni le 16 octobre ses adhérents, bénévoles, partenaires et soutiens, pour une matinée spéciale à la Maison de quartier Albert-Camus.

Une cérémonie animée par la présidente, Brigitte Séguier, devant un public composé de représentants des pouvoirs publics et juridiques. Les membres fondateurs et les actuels dirigeants ont tour à tour pris le micro pour raconter ces trois décennies.

La Devèze comme racines

Le premier, Jean Pezon, a évoqué les origines : « La Maison René-Cassin a ouvert en juin 95. Elle s’est fondée autour du travail de quatre partenaires dont les trois fondateurs qui sont l’Association départementale d’information et d’aide aux victimes, le Comité biterrois d’accès au droit, et l’Association médiation dans la ville ».

Il a ensuite souligné le lien organique avec le quartier de La Devèze. « Au printemps 92, une crise provoquée par la petite délinquance a conduit à la formation d’un groupe d’expression des habitants du quartier. Ce groupe se saisira rapidement de l’idée que les citoyens ont une place dans la régulation des conflits, ce qui aboutira à la création de l’association Médiation dans la ville en août 93 ». (Extrait de midilibre.fr du 21/10/2025)

En savoir plus sur https://www.midilibre.fr/2025/10/21/la-maison-rene-cassin-a-fete-ses-30-ans-retour-sur-lhistoire-dune-association-venant-en-aide-aux-biterrois-depuis-1995-13006030.php

Livre : Delphine Griveaud « Réparer la justice. Enquête sur les pratiques restauratives en France » La Découverte, 2025, 256p.


« Le constat est sans cesse répété : la justice va mal et ne répond plus à ses missions. Comment la réparer ? Peut-être d’abord en cessant de considérer l’institution judiciaire comme la seule détentrice des moyens de  » faire justice « .
C’est à en envisager d’autres que s’emploient les justices dites  » alternatives « , parmi lesquelles la justice restaurative, qui regroupe diverses pratiques – des rencontres entre  » victimes  » et  » auteurs  » aux cercles de soutien, en passant par les jeux de rôles pour cultiver l’empathie –, afin de responsabiliser les auteurs et prévenir la récidive, prendre soin des victimes et rétablir la paix sociale. Serait-ce la clé d’une justice plus juste ?
Delphine Griveaud tente de répondre à cette question en étudiant sur le terrain les pratiques de la justice restaurative qui se sont développées dans le pays depuis 2014. Elle analyse les effets de son intégration au sein d’une institution pénale contre laquelle elle s’est pourtant construite. Elle plonge dans les rouages du système judiciaire, au plus près de ses publics comme de ses professionnel.les. Loin des visions iréniques qui font de la justice restaurative une solution miracle, elle propose un tableau lucide, nuancé, d’une manière de faire justice autrement qui se heurte à la réalité de l’institution. (Extrait éditeur)

En savoir plus sur https://www.editionsladecouverte.fr/reparer_la_justice-9782348083488

Sénégal : Rapport annuel 2024 du médiateur des  assurances (pressafrik.com)


« Le secteur de l’assurance sénégalais traverse une période de fortes turbulences, comme en témoigne le rapport annuel 2024 du médiateur des  assurances, Amadou Kane Diallo. L’année a été marquée par une véritable explosion des contentieux, avec une hausse spectaculaire de 92% des réclamations, principalement alimentées par les litiges automobiles. 

Les statistiques de l’année 2024 révèlent une activité record pour la médiation des assurances. Avec 71 dossiers traités représentant un enjeu financier de 235,5 millions de FCFA, le médiateur a enregistré un quasi-doublement de son activité par rapport à l’année précédente (2023). Cette augmentation massive des saisines intervient dans un contexte où le secteur peine encore à retrouver son niveau d’activité d’avant la pandémie de Covid-19, ce qui rend cette explosion des litiges d’autant plus significative. » -Ndèye Khouredia Seck- (Extrait de pressafrik.com du 14/10/2025)

En savoir plus sur https://www.pressafrik.com/Mediation-des-assurances-71-dossiers-traites-pour-un-montant-de-2355-millions-de-francs-CFA-Rapport-2024_a296171.html

Deuxième édition du prix du Conseil national de la Médiation « Jeunesse et médiations »


« Le Conseil national de la médiation souhaite promouvoir la culture de la médiation et de la gestion amiable des conflits entre les enfants au sein des écoles et établissements scolaires.
La deuxième édition de son prix s’adresse aux écoles et établissements scolaires publics et privés situés sur le territoire métropolitain et dans les outremers, accueillant des élèves fréquentant les classes de CM1, CM2, 6eme.

Seront distingués les actions ou les projets conçus ou mis en œuvre de façon partenariale, ayant pour objet de développer chez les élèves, les personnels enseignants et la communauté éducative dans son ensemble, la culture de la médiation et la capacité à communiquer de façon pacifié

Peuvent ainsi être proposés des actions ou projets favorisant :
• L’appréhension du conflit et sa gestion par le dialogue au sein des établissements ;
• Les expériences de médiation par les pairs ;
• L’apprentissage et l’acquisition, par les élèves, des compétences psycho-sociales
nécessaires à la gestion de leurs émotions et de leur intelligence émotionnelle ;
• Les démarches de préoccupation partagée ou méthode Pikas en matière de
harcèlement scolaire ;
• La sensibilisation et l’éducation des élèves aux modes amiables de prévention et de
résolution des conflits.

À tous,
Acteurs de l’amiable engagés dans la promotion de la médiation auprès de nos jeunes,
établissements scolaires, juridictions judiciaires et administratives, conseils
départementaux de l’accès au droit, barreaux, associations de médiateurs ou de conciliateurs,
collectivités territoriales ou leurs groupements, chambres des notaires ou des commissaires
de justice, universités, cliniques du droit …

N’hésitez pas à demander le règlement du prix et, avant le 15 décembre 2025, à nous adresser un dossier de candidature à l’adresse cnm.sadjav-sg@justice.gouv.fr avec pour objet « candidature prix CNM 2026 ».

(Extrait de https://www.linkedin.com/posts/conseil-national-de-la-mediation-a919a42a2_dossier-de-candidature-ugcPost-7388253747623403520-9T_2/?utm_source=share&utm_medium=member_android&rcm=ACoAAAI9qKIBUdrVnyHXEanNZav8WKMzIxTvR8I

Dossier de candidature :

Concours de la Médiation commerciale 2026 organisé par le CMAP Institut 131 – lun. 30 mars 2026 09:15 – jeu. 2 avril 2026 18:00


« Chaque année, plus d’une centaine d’étudiants s’affrontent dans une série de médiations simulées, dans lesquelles ils jouent le rôle du médiateur (chaque session dure 1 heure).

Les étudiants sont jugés par des professionnels issus des mondes juridique, économique et judiciaire (deux représentants du monde de l’entreprise, avocats, magistrats, experts-comptables, médiateurs du CMAP, jouant les parties en conflit; et un troisième professionnel rompu aux techniques de médiation, observateur du processus).

🗓️ Du lundi 30 mars au jeudi 2 avril 2026.
⚠️ Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 30 janvier 2026. 

🔹En savoir plus sur le Concours : https://www.cmap.fr/concours-de-la-mediation-commerciale-le-cmap/

🔎Consulter le règlement du Concours : https://www.cmap.fr/wp-content/uploads/Documents/Reglement_concours_mediation_2026.pdf

🔎Consulter le règlement du Concours +28 : https://www.cmap.fr/wp-content/uploads/Documents/Reglement_Concours_plus28_2026.pdf

(Extrait )

En savoir plus sur https://evenium.events/concours-de-la-mediation-commerciale-2026-cmap-institut-131

« Devoir de vigilance. La médiation, un outil de dialogue au service des parties prenantes pour prévenir les conflits ?  » par Valérie Lasserre (actu-juridique.fr)


« À l’occasion de la semaine mondiale de la médiation, la Cour d’appel de Paris a organisé une conférence le 13 octobre 2025 en partenariat avec le Conseil National de la Médiation, le Groupement Européen des Magistrats pour la Médiation, l’ESSEC Business school, et Paris Place du Droit, sur le thème de la médiation et du devoir de vigilance, mettant en exergue le rôle dans ce secteur du dialogue, de l’amiable et de la médiation. En effet, le décret n° 2025 2025-660 du 18 juillet 2025, portant réforme de l’instruction conventionnelle et recodification des modes amiables de résolution des différends, incite à approfondir les bases et les apports de la médiation préventive (avant tout contentieux) dans le développement de la politique de vigilance.

Trois questions se posent. Premièrement, comment le système juridique national et le système juridique européen posent les fondements de la prévention des conflits à travers la médiation comme outil de dialogue avec les parties prenantes dans le cadre de la politique de vigilance ? Deuxièmement, quels sont les intérêts du développement de la médiation préventive dans la politique de vigilance ? Troisièmement, quels sont les enjeux du développement de la médiation préventive dans la politique de vigilance ? » (extrait de actu-juridique.fr du 22/10/2025)

Article à consulter sur https://www.actu-juridique.fr/marl/devoir-de-vigilance-la-mediation-un-outil-de-dialogue-au-service-des-parties-prenantes-pour-prevenir-les-conflits/

« Pour un droit à la médiation citoyenne : élargir la gouvernance des CDAD à des associations de médiateurs » par Sandra Gallissot, médiatrice. (village-justice.com)


(Un article à lire qui va dans le sens de l’action menée depuis de nombreuses années par les associations qui appartiennent au RENADEM (Réseau National d’Accès au Droit et à la Médiation), comme AMELY à Lyon ou la Maison René Cassin à Béziers, et qu’il conviendrait de développer, car ces associations mettent en place une véritable médiation citoyenne en impliquant des habitants comme médiateurs. – J-P Bonafé-Schmitt – Lettre des médiations)

« Pour passer du droit DE la médiation au droit À la médiation, prolongeons la politique de l’amiable dans la gouvernance des Conseils départementaux de l’accès au droit (CDAD).

Du droit de la médiation au droit à la médiation.

Depuis plus de trente ans, la médiation s’est affirmée comme un outil incontournable du règlement amiable des différends, tant dans la sphère judiciaire que sociale, scolaire, familiale ou professionnelle.

Mais si le droit de la médiation s’est progressivement consolidé, par la reconnaissance des dispositifs, y compris en justice au travers de différents codes, des formations et des obligations d’information, le droit à la médiation, c’est-à-dire la possibilité effective pour tout citoyen d’y accéder, reste encore à construire.

Le moment est venu d’opérer ce passage. » (Extrait de village-justice.com du 21/10/2025)

En savoir plus sur https://www.village-justice.com/articles/pour-droit-mediation-citoyenne-elargir-gouvernance-des-cdad-des-associations,54899.html

En savoir plus sur le RENADEM sur https://amely.org/un-reseau-national/