« Les portes du Bureau de médiation administrative sont à nouveau ouvertes; le service est à disposition de tous dans le cadre d’un différend avec l’administration genevoise. C’est avec ce message que Pierre-Emmanuel Fehr embrasse sa nouvelle fonction.
« Cet article relate une de mes médiations récentes et afin de préserver le droit à la confidentialité des parties, certains éléments factuels ont été volontairement omis, modifiés ou adaptés. Cette médiation relative à un différend en matière de droits humains, portait sur des conditions et pratiques abusives de travail au sein d’une chaîne d’approvisionnement mondiale.
Ce conflit impliquait plusieurs contentieux commerciaux entre acheteurs, entrepreneurs, sous-traitants et travailleurs issus pour la plupart de l’économie informelle. Ces derniers avaient été employés en violation des normes du droit travail, sans contrats formels ni mécanismes institutionnalisés de règlement des griefs.
La médiation a été engagée à la suite d’une demande conjointe émanant de plusieurs parties, principalement des grands cabinets d’avocats transnationaux et des ONG internationales. Après plusieurs entretiens exploratoires, il est apparu clair pour tous qu’un médiateur international offrait une bonne option pour faciliter, démêler et tenter de résoudre ce conflit, de nature internationale car il impliquant une pluralité d’acteurs : entreprises, ONG nationales et internationales, travailleurs et titulaires de droits de plusieurs pays. » (Extrait de village-justice.com du 28/06/2025)
« C’est un moment important après trente ans de guerre », a déclaré le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, vendredi, lors d’une cérémonie au département d’Etat aux côtés de ses homologues du Rwanda et de la République démocratique du Congo, ajoutant cependant qu’il y avait encore « beaucoup à faire ».
La République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont signé vendredi 27 juin, sous les auspices des Etats-Unis, un accord de paix visant à mettre fin au conflit dans l’est de la RDC, qui a fait des milliers de morts. Cet accord, que le président américain Donald Trump s’est félicité d’avoir obtenu, s’inspire d’une déclaration de principes approuvée en avril entre les deux pays, et prévoit des dispositions sur « le respect de l’intégrité territoriale et l’arrêt des hostilités » après l’offensive menée par le groupe armé Mouvement du 23 mars (M23). » (Extrait de lemonde.fr du 27/06/2025)
« Mercredi dernier, dans l’enceinte du stade Chanzy, lieu emblématique de la ville et symbole du SAXV Charente Rugby PRO Charente Rugby Pro, nos jeunes élèves médiateurs ont été mis à l’honneur lors d’une belle cérémonie de remise de diplômes… sous un soleil de plomb !
Un moment convivial, chaleureux et empreint de fierté, durant lequel 90 jeunes médiateurs, investis tout au long de l’année, ont été justement récompensés pour leur engagement au service du vivre-ensemble et de la médiation dans leurs établissements. » (Extrait de linkedin.com du 25/06/2025)
« À l’école primaire du Sacré-Cœur de Forges-les-Eaux, la lutte contre le harcèlement scolaire a pris une nouvelle dimension : cinq élèves ont été élues pour être médiatrices auprès de leurs camarades. » (Extrait de paris-normandie.fr du 22/06/2025°
« Le « conclave » sur les retraites n’est cependant pas parvenu hier soir à se conclure sur un ANI, accord national interprofessionnel – malgré une séance de la dernière chance. La faute à personne et donc à tout le monde. Il ne s’agit pas de désigner ici des coupables mais d’identifier les mécanismes qui ont conduit à cet échec collectif et tirer d’utiles enseignements de ce « conclave » de quatre mois.
(….)
L’utilité de la méthode adoptée. Bertrand Bissuel, journaliste au journal Le Monde, titrait ainsi son article du 23 juin : « “Conclave” sur les retraites : une méthode de dialogue inédite » (lire ici). Il y recensait, après interviews des négociateurs, plusieurs éléments novateurs dans ce type de négociation nationale interprofessionnelle. Dont ceux-ci :
Commençons, dans ce premier billet, par les enseignements du « conclave ». Un second billet de blog s’ensuivra ; il tentera d’expliciter les raisons de ce non-accord.
Le lieu des discussions / négociations. « Il a été installé au 20, avenue de Ségur à Paris, dans un bâtiment gouvernemental, et non pas au Medef, comme c’est, presque toujours, le cas pour des tractations destinées à conclure un accord national interprofessionnel ». On se doute que négocier dans les locaux du Medef ou avenue de Ségur, pour un syndicaliste, change un peu la donne. Imagine-t-on le président ukrainien Zelensky négocier sereinement à Moscou, dans le palais où règne Poutine ? Rappelons qu’une des premières mesures symboliques prises, au début des années 1980-1990, par les universitaires canadiens et états-uniens qui animèrent les premières séances conjointes, employeurs et syndicalistes, de formation aux techniques de la principled negotiation, la négociation raisonnée, promue par le tout nouveau PON, Program On Negotiation, de Harvard, fut de déplacer des sièges sociaux d’entreprises en centre ville les négociations collectives et les faire se dérouler dans des lieux neutres (les universités, par exemple) ou dans des locaux d’usines, décentralisés. Ce changement de lieu signifiait un changement de méthode de négociation…
Dans le cas du « conclave », on peut supputer que cette décentralisation de la négociation en un lieu « gouvernemental » a privé le MEDEF d’une position de force et que sa délégation, renvoyée à une parmi d’autres, a dû s’adapter à la nouvelle donne et prendre de nouvelles marques.
L’animation des discussions / négociations, confiée à un tiers-sachant. L’article du journaliste du Monde écrit ceci : « Autre modification dans les usages : la réflexion collective a été animée par une personnalité qualifiée, Jean-Jacques Marette. Cet ancien directeur du régime complémentaire du privé Agirc-Arrco est une figure connue et respectée dans le gotha du paritarisme. Il était vu comme ayant le bon profil pour remplir la mission qui lui a été confiée. » Cette animation par un tiers a deux avantages : un, les deux « camps » se font face et dialoguent mais chaque chef.ffe de délégation doit demander la parole à l’animateur pour s’exprimer. En n’étant plus juge (qui distribue la parole) et partie (qui négocie pour son camp), le MEDEF redevient ainsi une partie prenante, à égalité de droits et de devoirs. Cette organisation patronale perdait alors une ressource de pouvoir importante : la maîtrise de l’ordre du jour, de la prise de parole et de la gestion des propositions des parties. On imagine que cela n’a pas favorisé la recherche assidue d’un accord avec les syndicats réformistes, surtout avec un Premier ministre volontariste (que traduit d’ailleurs sa rencontre de mardi matin, à sa demande, avec les partenaires sociaux pour tenter de « rattraper le coup »…) (Extrait)
« Formés à la médiation, des écoliers d’Angoulême, Soyaux, La Couronne et Montmoreau apaisent les tensions dans leurs écoles. Ils sont 300 en Charente dont 90 nouveaux, qui ont reçu leur diplôme.
« Il y a un conflit qui a commencé à cause d’un stylo qui ne fonctionnait pas ». Du haut de ses 9 ans, la petite Lydia, scolarisée à l’école Marie-Curie de La Couronne, a beau juger cela un peu futile, elle a enfilé son casque bleu et résolu la dispute. Elle est l’une des 90 élèves médiateurs (sur 300 en Charente) formés cette année dans les écoles d’Angoulême, Soyaux, La Couronne et Montmoreau. » – Lénaëlle Simon– (Extrait de charentelibre.fr du 19/06/2025)