Webinaire : « VIF et Médiation Familiale » organisé par l’APMF – Association Pour la Médiation Familiale, le 16 avril 2025, de 12h à 13h30


« Toujours mobilisée sur le coeur de notre pratique de MF, l’APMF vous propose un webinaire pour réfléchir ensemble à la question des VIF soulevée par le nouveau référentiel de financement des services de MF. De quelles violences parle-t-on? En se centrant sur des exemples précis des personnes reçues en médiation, nous échangerons sur nos pratiques et tenterons de définir une posture commune. Ce webinaire s’adresse aux adhérent.es concerné.e par cette problématique complexe. » (Extrait de helloasso.com)

En savoir plus sur https://www.helloasso.com/associations/apmf-association-pour-la-mediation-familiale/evenements/webinaire-vif-et-mediation-familiale

Rapport : « Les systèmes de médiation, complément indispensable de notre système judiciaire » par Arnaud Chneiweiss, Fondation Jean Jaurès, 2025 (jean-jaures.org)


« Les systèmes de médiation – on peut aussi parler de règlement amiable des litiges – prennent une importance croissante en France et en Europe. Parce qu’ils sont plus souples, plus rapides, plus pragmatiques que nos tribunaux classiques, ils sont amenés à jouer pour résoudre des conflits dans une société française devenue si défiante, ainsi que le montre Arnaud Chneiweiss, président du Club des médiateurs et médiateur de l’assurance.

Les systèmes de médiation – on peut aussi parler de règlement amiable des litiges – prennent une importance croissante en France et en Europe. Parce qu’ils sont plus souples, plus rapides, plus pragmatiques que nos tribunaux classiques, poussant d’ailleurs ces derniers à s’interroger et à évoluer, par l’introduction par exemple en France de l’Audience de règlement amiable où un juge va tenter de trouver un compromis entre les parties, validé par lui.

La montée en puissance des systèmes de médiation

Depuis des années, les gouvernements souhaitent développer les formes de règlement amiable des litiges, en Europe comme en France. La médiation de la consommation dans sa forme actuelle résulte d’une directive européenne de 2013, transposée en droit français en 2015. »

(Extrait de jean-jaures.org du 9/04/2025)

Rapport à consulter sur https://www.jean-jaures.org/publication/les-systemes-de-mediation-complement-indispensable-de-notre-systeme-judiciaire/

Colloque : « penser la complexité, pratiquer la médiation ; les défis du dialogue et des intelligences », le 5 juin 2025, Université Toulouse-I-Capitole,


« Ancrées dans la dialogie, la métamorphose et le dialogue des contraires, la médiation et la pensée complexe ouvrent la voie à une réflexion exigeante, où la médiation se révèle comme une démarche à la fois engagée, critique et transformatrice :
-Comment dépasser la polarisation des idées et des comportements ?
-Face à l’incertitude , comment repenser nos cadres de pensée et d’actions collectives ?
-L’IA peut-elle soutenir la complexité ?
-En quoi les sciences du cerveau et les approches philosophiques peuvent-elles enrichir notre
– compréhension du compromis et de la complexité des enjeux contemporains ? » (Extraits)

En savoir plus sur https://www.linkedin.com/events/7317220542535643137/about/

Article : « Les médiations : émergence et production de réponses innovantes ? » par Fathi Ben, Sciences et actions sociales N°24 | 2025


Résumé

L’article présente une analyse de l’innovation à travers divers champs de l’intervention et de la régulation sociale : médiation citoyenne, médiation familiale, droit collaboratif… L’auteur propose un examen des conditions d’émergence et de production de ces modes d’intervention sociale et juridique à l’aune des logiques d’innovation mises en avant par les acteurs impliqués : professionnels, experts, représentants d’association… Face à des situations sociales jugées insatisfaisantes, comment de « nouvelles » pratiques, renforçant notamment les capacités et l’inclusion des personnes, sont-elles développées et en quoi relèvent-elles de pratiques innovantes ? À travers un examen détaillé de ces pratiques et des discours des acteurs, nous proposons une modélisation idéal-typique de trois types de logiques d’innovation (transposables mutatis mutandis dans d’autres modes d’intervention sociale) fondées respectivement sur l’adaptation, l’importation ou la création d’une action. (Extrait)

The article presents an analysis of innovation through various fields of social intervention and regulation: citizen mediation, family mediation, collaborative law, etc. The author examines the conditions for the emergence and production of these modes of social and legal intervention in the light of the rationale for innovation put forward by the actors involved: professionals, experts, association representatives, etc. Faced with social situations deemed unsatisfactory, how are « new » practices developed, in particular to enhance people’s capacities and inclusion, and in what way are they innovative practices? Through a detailed examination of these practices and the discourses of the actors, the author proposes an ideal-typical model of three types of innovation logics (transposable mutatis mutandis to other modes of social intervention) based respectively on the adaptation, importation or creation of an action.

Article à consulter sur https://journals.openedition.org/sas/5534#quotation

« Avocat et médiateur : un duo complémentaire au service du client » par Maïyadah Bashmilah – avocate au barreau de Paris – médiateure et Rim Souissi – médiateure professionnelle (village-justice.com)



« Les incitations à recourir à la médiation sont de plus en plus nombreuses.
Certains avocats manifestent toutefois des réticences à son égard et restent sceptiques quant à son efficacité. Ces réserves s’expliquent souvent par des idées préconçues ou des a priori sur la médiation.
Voici quelques réflexions partagées par un médiateur et un avocat à ce sujet.

En recourant à la médiation, certains avocats craignent de perdre le contrôle de la situation et de ne plus pouvoir jouer pleinement leur rôle de conseil auprès de leur client.

Selon le règlement intérieur national de la profession d’avocat, la médiation fait partie des options qu’un avocat doit présenter à son client dans le cadre de son devoir de conseil lorsqu’il considère, après analyse de la situation, qu’elle est adaptée.

Au-delà des aspects déontologiques ou juridiques, il peut être intéressant d’analyser ce que le recours à la médiation apporte à l’avocat et à son client. » (Extrait de village-justice.com du 7/04/2025)

En savoir plus sur https://www.village-justice.com/articles/avocat-mediateur-duo-complementaire-service-client,52954.html?utm_source=backend&utm_medium=RSS_Linkedin&utm_campaign=RSS_Reseaux

Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) : Entretien avec Johanna Hawari Bourjeily, fondatrice et directrice du Centre professionnel de médiation de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth (Liban) (auf.org)


« A l’occasion de la Journée internationale des Femmes 2025, l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) vous propose de partir à la rencontre de femmes engagées et inspirantes qui façonnent le monde francophone à travers une série de courts interviews et portraits. Trois questions à Johanna Hawari Bourjeily, fondatrice et directrice du Centre professionnel de médiation de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth (Liban), partenaire de l’AUF, et membre de la Commission Médiation et Gestion des conflits de l’AUF.

Quelles circonstances vous ont conduite à épouser une carrière dans la médiation ?

Après l’obtention d’un diplôme d’études approfondies (DEA, ex-Master 2) en droit pénal et d’un diplôme de criminologie de l’Université Assas – Paris II (France), j’ai passé mon certificat d’aptitude à la profession d’avocat. C’est au cours de ma carrière d’avocate pénaliste à la Cour d’Appel de Paris que j’ai rencontré, par hasard, la médiation. En effet, je devais défendre une jeune femme de 21 ans accusée de coups et blessures et, le procureur, au regard de la nature de l’infraction, a proposé de soumettre au préalable ce cas à la médiation. Ce fut une révélation pour moi. Car, ce processus humaniste avait permis à la fois à la victime d’être entendue et reconnue dans sa souffrance et, à l’auteure du préjudice de prendre conscience des conséquences de son passage à l’acte et ainsi de se responsabiliser.

Pleinement acquise à cette cause, j’ai alors suivi une formation pour devenir médiatrice auprès de l’Institut de formation à la médiation et à la négociation de l’Institut catholique de Paris et du Centre de médiation et de formation à la médiation de Paris. Depuis ce jour, la médiation ne m’a plus quittée et a représenté à mes yeux, une voie à emprunter, celle de la non-violence.

En 2006, vous avez fondé le Centre professionnel de médiation à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth. Quel rôle lui avez-vous donné ?

Le Centre professionnel de médiation (CPM) a pour mission de promouvoir une culture de la non-violence et d’ancrer une éducation à la paix au Liban et au Moyen-Orient et ce, à travers la médiation comme outil de transformation sociale.

Le CPM a trois axes d’actions : il est à la fois un centre de formation, de médiation et un incubateur de projets, développés en collaboration avec des institutions nationales et internationales engagées telles que l’AUF, ONU Femmes, etc.

Il forme tant des professionnels provenant de divers secteurs de la société, que d’étudiants des universités libanaises et régionales, à travers le partenariat avec l’AUF, ou des élèves-médiateurs au sein des écoles publiques et privées au Liban.

Par ailleurs, des médiateurs professionnels diplômés du CPM sont mis à la disposition des citoyens pour les aider à prévenir et résoudre leurs tensions et conflits à l’amiable. Les médiateurs sont impartiaux et neutres et agissent dans un cadre éthique et déontologique.

Pouvez-vous partager une anecdote marquante où la médiation a vraiment changé le cours des choses ?
Au lendemain de la guerre de juillet 2006, le CPM, en collaboration avec l’Association Médiateurs sans Frontières et le Mouvement Social libanais, a mis en place un projet regroupant 75 jeunes âgés de 14 à 20 ans de confessions et de régions différentes. Je me souviens en particulier de deux groupes de jeunes provenant de villages voisins dans le sud du Liban qui refusaient de se parler et de se rencontrer en raison de leurs divergences politiques et communautaires.
Notre travail de médiateur a consisté à créer des espaces neutres et confidentiels de dialogue et d’écoute afin de les inciter à exprimer leurs ressentis, angoisses et appréhensions. Puis, nous les avons aidés à aller les uns vers les autres sans jugement ni a priori.
À l’issue de ce projet, ces jeunes qui se diabolisaient sans même s’être rencontrés ont fini par nouer une belle amitié basée sur la compréhension mutuelle, le dialogue constructif et le respect de la différence. » (Extrait de auf.org du 28/03/2025)

En savoir plus sur https://www.auf.org/nouvelles/actualites/la-mediation-represente-mes-yeux-une-voie-emprunter-celle-de-la-non-violence/

Article : « Les modèles de médiation et leurs relations avec la psychologie » par Giró Paris Jordi, Bulletin de psychologie, tome 55, n°460, 2002. pp. 381-397


Article à consulter sur https://www.persee.fr/doc/bupsy_0007-4403_2002_num_55_460_15145

Atlas CNAF 2023 : la médiation familiale conventionnée est-elle en panne ? (syme.eu)


« Au cours des années 2010, la médiation familiale conventionnée a connu une croissance régulière, supérieure à 5% par an, grâce au dispositif de financement mis en place par les CAF, la Justice et les collectivités territoriales. L’Atlas de la médiation familiale publié chaque année par la CNAF permet de suivre de façon particulièrement précise la situation de la médiation familiale en France. Son édition 2023 vient de paraitre. Elle comporte, comme chaque année, une présentation détaillée des activités des services de médiation familiale dits conventionnés, qui sont financés par les différentes CAF départementales. Il nous semble important de présenter ici quelques-unes des informations-clés de cet Atlas 2023, et de les analyser.

Chiffres-clés et progression de l’activité

Les services de médiation familiale conventionnés par les CAF sont, en 2023 au nombre de 277 et emploient 493 ETP, répartis sur 816 médiateurs. Ils ont tenu 14 997 réunions d’information collective, 96 519 entretiens d’information préalable et 54 391 séances de médiation familiale, et ont permis de terminer 22 809 médiations. A noter que sur 22 809 médiations terminées, 17 754, soit 78%, concernent les séparations et divorces.

Si on regarde ces chiffres sur 10 ans, entre les années 2014 à 2023, on constate en premier lieu que le nombre d’ETP de médiateurs, passé de 301 à 493 ETP, a augmenté en moyenne de 5.6% par an, et que le financement CAF, passé de 14.1 à 29.6 M€, a augmenté en moyenne de 8.6% par an. La différence entre ces progressions semble explicable par l’inflation.

L’activité des services, mesurée au moyen du nombre d’entretiens (informations collectives, entretiens préalables et séances de médiation familiale) fait apparaître une croissance de 7.1% entre 2014 et 2018, suivie d’une stabilité depuis 2018, le nombre total de ces actions restant compris entre 160 et 170 000, si on excepte la baisse observée en 2020 du fait du COVID. » – Jean Rooy et Jean-François Pellerin – (Extrait de syme.eu du

En savoir plus sur https://www.syme.eu/articles/174973-atlas-cnaf-2023-la-mediation-familiale-conventionnee-est-elle-en-panne

Atlas à consulter sur https://www.caf.fr/sites/default/files/medias/cnaf/Nous_connaitre/Recherche_et_statistiques/Atlas%20m%C3%A9diation%20familiale/CNAF_Atlas_M%C3%A9diation_Familiale_2023_V2.pdf

Belgique : le Mois de la Médiation 2025. Événement de Commission fédérale de Médiation


Extrait de https://www.linkedin.com/events/7308770998135214080/about/

Un dispositif de médiation sociale pour apaiser les tensions dans le quartier Battant à Besançon (macommune.info)


« Face aux atteintes à la tranquillité publique constatées dans le secteur élargi du quartier Battant, la Ville de Besançon s’est engagée dans une démarche de médiation sociale afin de compléter les dispositifs déjà existants. Car malgré « une présence humaine développée » dans le secteur, « des nuisances sont toutefois observées régulièrement sur le quartier notamment par des habitants, des commerçants, des structures locales et des usagers du domaine public« . 

Pour tenter d’endiguer ce sentiment d’insécurité, la Ville souhaite ainsi mettre en place une « médiation pluridisciplinaire avec une coordination beaucoup plus forte« . Avec l’impression d’avoir été délaissé par l’État, dont le dispositif FAR (force d’action républicaine) devait apporter des moyens pour financer ce type de travail, avant d’être finalement « mort et enterré« , la Ville a finalement décidé de prendre elle-même les choses en main en intégrant le coût de 250.000€ de cette action à son budget de fonctionnement. » (Extrait de macommune.info

En savoir plus sur https://www.macommune.info/un-dispositif-de-mediation-sociale-pour-apaiser-les-tensions-a-battant/

« Gérer les tensions en association : la médiation, un atout incontournable » par Sandra Gallissot, médiatrice (village-justice.com)


« Forme particulière de mise en commun, les associations sont le lieu privilégié de certaines tensions relationnelles. Les techniques de médiation y ont toute leur place.

Les associations jouent un rôle essentiel dans la société en rassemblant des individus autour de valeurs et d’objectifs communs. Pourtant, elles ne sont pas exemptes de tensions et de conflits internes, qui peuvent parfois entraver leur bon fonctionnement et compromettre leur pérennité. Face à ces défis, la médiation apparaît comme un outil précieux pour rétablir le dialogue et favoriser une gouvernance apaisée.

Pourquoi les conflits sont-ils fréquents dans les associations ?

Une gouvernance partagée propice aux désaccords.

Contrairement aux entreprises, les associations fonctionnent souvent sur un mode collégial où les responsabilités sont partagées. Cette absence de hiérarchie stricte peut entraîner des divergences quant à la prise de décision et à la répartition des rôles. Les désaccords peuvent naître d’une vision différente des objectifs de l’association ou de la manière dont les décisions doivent être prises. » (Extrait de village-justice.com du 29/03/2025)

En savoir plus sur https://www.village-justice.com/articles/gerer-les-tensions-association-mediation-atout-incontournable,52854.html