
« Il faut tout d’abord ici saluer la création du Conseil national de la médiation (CNM), indispensable au développement de la médiation. Il faut surtout remercier et féliciter ses membres pour le travail considérable et de qualité qu’ils ont produit, donnant lieu à ce rapport d’étape 2023/2024.
Le propos ici se limite à trois observations constructives en rapport avec la définition de la médiation que le CNM a, en l’état, retenu : « La médiation est un processus volontaire et coopératif dans le cadre duquel des personnes entreprennent au moyen d’échanges confidentiels et avec l’aide d’un [ou plusieurs] tiers, le médiateur [ou les médiateurs] d’établir ou de rétablir des liens, de prévenir ou de régler à l’amiable un conflit. Le médiateur, tiers indépendant, impartial, formé à la médiation, sans pouvoir de décision, favorise l’écoute mutuelle et le dialogue entre les participants. »
Pour une définition de la médiation au service du justiciable
Il semble, en premier lieu, que le CNM envisage de donner de la médiation une définition générale. Pour autant le recours à la médiation concerne des situations extrêmement différentes. Parmi celles-ci on peut notamment identifier la médiation au service du justiciable. Il s’agit du traitement de litiges (plus que de conflits), c’est-à-dire des situations qui pourraient trouver une solution, en droit, par la décision d’un juge (dont la saisine ne serait pas une condition préalable). Dans ce contexte, les compétences utiles pour les avocats et le médiateur ressortent plus particulièrement de l’art de la conciliation, de la négociation et de la médiation pour le rapport de force (c’est-à-dire la relation) qui s’y loge. » (Extrait de dalloz-actualite.fr du 4/02/2025)
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