Belgique : 𝗔𝗽𝗽𝗲𝗹 𝗮̀ 𝗰𝗮𝗻𝗱𝗶𝗱𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗺𝗲́𝗱𝗶𝗮𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗳𝗮𝗺𝗶𝗹𝗶𝗮𝘂𝘅 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝘂𝘅 – 𝗘𝗻𝗹𝗲̀𝘃𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀 𝗽𝗮𝗿𝗲𝗻𝘁𝗮𝘂𝘅


« Vous êtes médiateur familial et souhaitez contribuer à la résolution des cas d’enlèvements parentaux internationaux d’enfants ? Il est encore temps de soumettre votre candidature !

La date limite d’inscription pour rejoindre la liste de réserve des médiateurs du SPF Affaires étrangères a été prolongée jusqu’au 𝘃𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲𝗱𝗶 𝟮𝟴 𝗳𝗲́𝘃𝗿𝗶𝗲𝗿 𝟮𝟬𝟮𝟱.

Nous vous invitons à consulter l’appel à candidatures et à envoyer votre lettre de candidature accompagnée de votre CV par lettre recommandée à l’adresse suivante :

SPF Affaires étrangères – Direction générale Affaires consulaires
Service Coopération judiciaire internationale – C1.2
Rue des Petits Carmes, 15
1000 BRUXELLES

(Extrait de linkedin.com du 10/02/2025)

En savoir plus sur https://www.linkedin.com/posts/fbc-cfm_prolongation-appel-fr-activity-7293599412398751746-K0As/?utm_source=share&utm_medium=member_android

Article « Rapports à la violence et subculture carcérale des détenus dits « violents » : une approche par la médiation narrative » par Nicolas Amadio,  revue Criminologie, Volume 57, numéro 2, automne 2024, p. 243–270


 

Résumé

L’objectif de cet article est d’examiner l’existence d’une subculture de la violence partagée par les détenus incarcérés en unité pour détenus violents. Il s’inscrit dans une phénoménologie des subcultures carcérales analysant la façon dont les détenus perçoivent leur propre rapport à la violence plutôt que des formes spécifiques de violence. Les matériaux ont été recueillis à partir d’une médiation narrative qui articule observations et entretiens pour réaliser des récits qui s’expriment à travers des fables écrites avec trois détenus. L’analyse discute de l’existence d’une forme de subculture carcérale à partir de trois dimensions communes au rapport à la violence des détenus : un rapport instrumental à la violence, l’importance de la dimension collective des conflits, et la violence comme dynamique de résistance individuelle.

Abstract

The aim of this article is to consider the existence of a subculture of violence shared amongst inmates incarcerated in France’s Violent Offender Units. The paper falls within a phenomenology of prison subcultures that analyzes how inmates perceive their own relation to violence, rather than specific forms of violence. The materials for this study were gathered using a narrative mediation approach, combining observations and interviews to produce narrative stories that are expressed through fables written in collaboration with three inmates. The analysis discusses the existence of a form of prison subculture based on three dimensions common to inmates’ relationship to violence : an instrumental relationship to violence, the importance of the collective dimension of conflicts, and violence as a dynamic of individual resistance.

Article à consulter sur https://www.erudit.org/fr/revues/crimino/2024-v57-n2-crimino09696/1114791ar/