« Vous êtes médiateur familial et souhaitez contribuer à la résolution des cas d’enlèvements parentaux internationaux d’enfants ? Il est encore temps de soumettre votre candidature !
La date limite d’inscription pour rejoindre la liste de réserve des médiateurs du SPF Affaires étrangères a été prolongée jusqu’au 𝘃𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲𝗱𝗶 𝟮𝟴 𝗳𝗲́𝘃𝗿𝗶𝗲𝗿 𝟮𝟬𝟮𝟱.
Nous vous invitons à consulter l’appel à candidatures et à envoyer votre lettre de candidature accompagnée de votre CV par lettre recommandée à l’adresse suivante :
SPF Affaires étrangères – Direction générale Affaires consulaires Service Coopération judiciaire internationale – C1.2 Rue des Petits Carmes, 15 1000 BRUXELLES
L’objectif de cet article est d’examiner l’existence d’une subculture de la violence partagée par les détenus incarcérés en unité pour détenus violents. Il s’inscrit dans une phénoménologie des subcultures carcérales analysant la façon dont les détenus perçoivent leur propre rapport à la violence plutôt que des formes spécifiques de violence. Les matériaux ont été recueillis à partir d’une médiation narrative qui articule observations et entretiens pour réaliser des récits qui s’expriment à travers des fables écrites avec trois détenus. L’analyse discute de l’existence d’une forme de subculture carcérale à partir de trois dimensions communes au rapport à la violence des détenus : un rapport instrumental à la violence, l’importance de la dimension collective des conflits, et la violence comme dynamique de résistance individuelle.
Abstract
The aim of this article is to consider the existence of a subculture of violence shared amongst inmates incarcerated in France’s Violent Offender Units. The paper falls within a phenomenology of prison subcultures that analyzes how inmates perceive their own relation to violence, rather than specific forms of violence. The materials for this study were gathered using a narrative mediation approach, combining observations and interviews to produce narrative stories that are expressed through fables written in collaboration with three inmates. The analysis discusses the existence of a form of prison subculture based on three dimensions common to inmates’ relationship to violence : an instrumental relationship to violence, the importance of the collective dimension of conflicts, and violence as a dynamic of individual resistance.