« Créées en 2019, les palabres de l’amiable agile réunissent le 19 de chaque mois à 19h00 des médiateurs et des professionnels de l’amiable issus de plusieurs cultures pour des échanges fructueux sur des thèmes liés aux conflits et aux modes amiables.
Les 48èmes palabres, désormais organisée par l’Association Al-Amiable, se tiendront le 19 février de 19h00 à 21h00.
« Le Conseil de l’Europe recherche actuellement un médiateur homme accrédité pour un mandat de cinq ans à partir d’octobre 2025. Le candidat retenu travaillera en collaboration avec la médiatrice en place depuis janvier 2024.
Avec ses quelque 3000 membres du personnel provenant de 46 Etats membres, le Conseil de l’Europe offre au candidat retenu la possibilité de pratiquer la médiation dans un environnement multiculturel.
Contexte
Une médiatrice et un médiateur accrédités sont nommés par le Conseil de l’Europe, dans le cadre de la protection de la dignité de la personne. Ainsi que le prévoit le Statut du Personnel, art. 1470 sur la médiation, ces deux personnes sont nommées par le Secrétaire général pour un mandat de 5 ans non renouvelable. Elles sont indépendantes et ne sont pas membres du personnel du Conseil de l’Europe.
Chacune de ces deux personnes assure 10 permanences de 2 jours par an. Certaines permanences sont communes afin d’assurer une bonne communication entre elles sur les dossiers en cours et une continuité de service. Les permanences se tiennent au siège de l’Organisation à Strasbourg ou par vidéoconférence. Les médiations s’effectuent à Strasbourg pendant les permanences et en vidéoconférence en dehors des permanences. Si besoin, le médiateur et la médiatrice peuvent être invités à venir à Strasbourg ou dans un bureau extérieur du Conseil de l’Europe pour assurer des permanences supplémentaires.
Le médiateur et la médiatrice traitent en général une quarantaine de dossiers annuellement et sont assistés par un secrétariat interne.
Mission
Le médiateur et la médiatrice sont chargés de contribuer à la résolution informelle des conflits dont ils sont saisis, aidant les parties à trouver une solution amiable dans les meilleurs délais. Leur rôle est exercé en toute indépendance.
Activités clés
En tant que médiateur, vos principales responsabilités seront les suivantes :
Recevoir les demandes des personnes vivant des situations affectant leur bien-être au travail.
Les accompagner dans la résolution amiable de leurs différends grâce au processus structuré de médiation, ou les orienter vers les bons interlocuteurs ou interlocutrices en interne le cas échéant.
Promouvoir une culture de dialogue constructif et de recherche de solutions.
Etablir, avec la médiatrice, un rapport d’activités annuel et le présenter au Secrétaire Général.
De plus, le médiateur et la médiatrice font partie du Réseau Bien-être qui rassemble des personnes représentant la Direction des Ressources humaines, des membres du Comité du Personnel, les Personnes de confiance, le médecin, l’équipe médicale, l’Assistante sociale et la Conseillère en éthique. A ce titre, ils contribuent aux actions de promotion du bien-être au travail (campagnes de sensibilisation, enquêtes, réunions d’information etc.). Avec l’assistance de leur secrétariat, le médiateur et la médiatrice sont tenus de proposer et développer des actions de sensibilisation pour promouvoir une culture de médiation dans l’Organisation et accroître leur visibilité en interne. L’équipe médiation travaille en toute confidentialité et tient à jour des données anonymisées sur les cas dont ses membres sont saisis.
Diplôme universitaire, de préférence de niveau Master, en droit, administration publique internationale, psychologie, ressources humaines ou tout autre domaine pertinent
Formation diplômante en médiation et accréditation
Expérience :
Au moins 5 années d’expérience professionnelle dans le domaine de la médiation au travail
Pratique de la médiation en français et en anglais
Expérience avérée des environnements internationaux et multiculturels
Exigences linguistiques : Très bonne connaissance des deux langues officielles (français et anglais)
Nationalité : Nationalité de l’un des 46 Etats membres du Conseil de l’Europe
Expérience avérée de la gestion des conflits et de la médiation
Connaissance des processus psychologiques dans les conflits
Connaissance des problématiques propres aux grandes organisations ou administrations publiques
Communication
Capacités rédactionnelles
Capacité à négocier
Discrétion
Initiative
Planification et organisation du travail
Souci des résultats
Rémunération
Une indemnité de 600€ par jour de permanence est versée, pour couvrir les frais et débours divers et pour compenser le temps de travail passé sur les dossiers.
Les frais de voyage et de séjour sont pris en charge dans les conditions prévues par le règlement financier du Conseil de l’Europe.
Candidatures
L’acte de candidature, rédigé en français ou en anglais, doit être envoyé par e-mail au plus tard le 19 février 2025 à l’adresse drh.staff-support@coe.int, avec en objet « Sélection d’un médiateur », accompagné du CV, d’une copie des diplômes et du justificatif d’accréditation en médiation.
Les candidats retenus seront invités à un entretien avec un panel en vidéoconférence en mars 2025. A l’issue de ces entretiens, une liste de réserve sera proposée conjointement par la Directrice des Ressources humaines et le Comité du Personnel. Puis les meilleurs candidats seront invités à Strasbourg pour un entretien avec le Secrétaire Général adjoint. Le Secrétaire Général nommera le médiateur choisi pour un mandat de 5 ans. L’entrée en fonction est prévue pour le mois d’octobre 2025. La liste de réserve sera valable 3 ans.
Le Conseil de l’Europe encourage à se porter candidate toute personne répondant aux critères d’éligibilité, sans distinction de situation maritale ou parentale, d’orientation sexuelle, de handicap, d’origine ethnique ou sociale, de religion ou de convictions.
Au cours des différentes étapes de la procédure de sélection, des mesures spécifiques peuvent être prises pour assurer l’égalité des chances des candidats en situation de handicap. » (Extrait de coe.int du 24/01/2025)
« L’article examine l’impact de l’intelligence artificielle, en particulier ChatGPT, sur la médiation. Il explore les capacités d’écoute active et d’intelligence émotionnelle des IA, tout en soulignant les implications éthiques et pratiques de leur utilisation. L’auteur conclut que les médiateurs doivent s’adapter à ces technologies pour rester pertinents.
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Le lancement de ChatGPT en novembre 2022 a été fulgurant : un million de personnes se sont inscrites en cinq jours. Du jamais vu. Facebook avait mis 10 mois en 2004 pour atteindre le premier million d’utilisateurs, et Instagram en 2010 encore 2,5 mois. ChatGPT [1] et d’autres IA publiées au fil du temps ont massivement changé notre monde, rendant possible ce qui semblait jusque-là infaisable et soulevant de nombreuses questions.’ (Extrait de village-justice.com du 17/01/2025)
« En matière de demande d’inscription sur la liste des médiateurs, dans la rubrique spéciale des médiateurs familiaux, la production du diplôme d’État de médiateur familial n’autorise pas l’assemblée générale des magistrats du siège de la cour d’appel à ne pas retenir que la candidature ne satisfait pas la condition d’aptitude à la pratique de la médiation prévue à l’article 2, § 3°, du décret n° 2017-1457 du 9 octobre 2017.
(…)
D’une manière générale, les recours relatifs aux inscriptions sur les listes de médiateurs judiciaires ne sont guère nombreux : on en dénombre quatre en 2023 et un peu plus de vignt-cinq lors de l’établissement des listes tous les trois ans, même si elles peuvent être modifiées à tout moment par ajout, retrait ou radiation (Décr. n° 2017-1457 du 9 oct. 2017, art. 1er, § 3). De plus, les décisions sur recours de la Cour de cassation en ce domaine, donnant lieu à publication dans le Bulletin sont marginales, voire quasiment confidentielles. C’est pourquoi sont à considérer et à analyser ces deux décisions du 10 octobre 2024 destinées à être publiées et qui imposent l’inscription sur la liste des médiateurs judiciaires dans la rubrique médiateur familial, de postulants titulaires d’un diplôme d’Etat de médiateur familial. » (Extrait de dalloz-actualite.fr du 20/01/2025)
« Ce webinaire a eu lieu le lundi 28 octobre 2024, de 12h30 à 13h30. Il a été animé par Dominique WEBER, Médiatrice et Présidente de l’Association Nationale des Médiateurs. Elle a échangé avec Frédérique AGOSTINI, Conseillère à la Cour de cassation et Présidente du Conseil National de la Médiation (CNM), Myriam BACQUÉ, Médiatrice et formatrice, et Vice-Présidente du CNM et Christiane FERAL-SCHULH, avocate, ancienne présidente du Conseil National des Barreaux et Vice-Présidente du Conseil National de la Médiation, sur le thème « Les travaux du Conseil National de la Médiation : Point d’étape ». Ce webinaire a pris la forme d’un échange entre les intervenantes et l’animatrice autour des travaux du CNM. Il s’est agi d’évoquer les avancées des travaux du Conseil un an et demi après sa création, et de dresser un panorama des divers sujets qui ont d’ores et déjà fait l’objet d’avancées significatives, tout en se questionnant sur les éventuelles suites qui y seront données. » (Extrait)
« Dominique Raulo et Gilles Chevalier travaillent ensemble depuis 24 ans. Des divergences sont apparues rapidement après la création de leur société. Une médiation leur a permis de surmonter les difficultés.
(…)
En 2008, Gilles appelle le Relais médiation du Morbihan (ancien Agri Médiation). Un premier rendez-vous est pris sur la ferme, avec un binôme de médiateurs agriculteurs. « Nous avons eu un second rendez-vous avec eux, cette fois en individuel ».
En phase sur l’essentiel
La médiation a permis aux associés de mieux appréhender leurs différences et de prendre conscience qu’ils étaient en phase sur l’essentiel. « À partir de là, j’ai cessé de culpabiliser de quitter la ferme pour mes activités à l’extérieur. Gilles a cessé de croire que je pensais qu’il n’était pas assez efficace ». Des échéanciers ont été mis en place dès qu’une décision était prise. » (Extrait de paysan-breton.fr du 17/01/2025)
« Un exposé d’environ 40 minutes sera proposé par ma consoeur et amie Hélène Rouleau, suivi d’un temps de questions/ réponses. Son propos portera sur des questions ou mé-compréhensions courantes à propos du modèle transformatif, comme par exemple : – Médiateur non directif, médiateur passif ? – Médiation axée sur l’interaction, non sur le problème ? – Médiation ou thérapie ?….
Ces questions et mé-compréhensions seront autant d’occasions de revenir sur les fondamentaux de l’approche transformative, et d’en clarifier, pour les praticiens et pour leurs interlocuteurs, divers aspects en lien avec les intentions et les interventions du médiateur. » (Extrait)