« Premier bilan d’étape du Conseil national de la médiation : vers une meilleure (re)connaissance de la médiation et des médiateurs » par la Rédaction du Village de la Justice (village-justice.com)


« Le Conseil National de la Médiation est le fruit d’un des grands chantiers de l’ère Dupond-Moretti au Ministère de la Justice, celui du développement de la justice amiable. Prévu par la loi du 22 décembre 2021 pour la confiance dans l’institution judiciaire [1], ce n’est qu’en 2023 [2] que ses membres ont été nommés, et c’est Frédérique Agostini, conseillère à la première chambre civile de la Cour de cassation, qui le préside. On citera également parmi ses membres des anciens Ambassadeurs de l’amiable [3] : le magistrat Fabrice Vert ou la professeure des universités Nathalie Fricero, ou encore Christiane Feral-Schuhl, avocate au barreau de Paris. En novembre 2024, le conseil a rendu son premier rapport, voici ce que nous y avons lu.

Voici donc publiés les premiers « Avis, recommandations et préconisations » du CNM pour la période Juin 2023 – Novembre 2024, structurés en 5 points (répondant à ce titre à sa « lettre de mission » figurant à l’article 21.6 de la loi de 2021 pré-citée) [4].

L’idée en filigrane : structurer et organiser la médiation, que ce soit du côté du processus lui-même ou des médiateurs.

Le CNM plaide à ce titre pour une plus grande pédagogie, consistant à redéfinir la médiation, notamment pour la distinguer de la conciliation.
Une mesure qui peut paraître basique, mais qui a également été voulue par les Ambassadeurs de l’amiable dans leur propre rapport. » (Extrait de village-justice.com du 3/01/2025)

En savoir plus sur https://www.village-justice.com/articles/conseil-national-mediation-vers-une-meilleure-connaissance-mediation-des,51933.html

Suisse : « La médiation en droit pénal des mineurs, un outil encore marginal » par Bathsheba Huruy et Antonio Fontana (letemps.ch)


« Efficace mais rare, la médiation pénale des mineurs concerne principalement les infractions sexuelles commises par des adolescents. Entre 2020 et 2023, elle n’a été utilisée que dans 1,8% des affaires, malgré un taux de réussite élevé lorsqu’elle est mise en œuvre. Résistances judiciaires et disparités cantonales mettent des freins.

Durcir le droit pénal des mineurs est un débat récurrent au parlement. En mars
dernier, la conseillère nationale UDC Nina Fehr Düsel plaidait pour une plus grande
sévérité face aux délits graves. Pourtant, la punition n’est pas le seul levier prévu par la loi. En effet, les juges ont la possibilité d’envoyer les affaires en médiation, une solution introduite en 2007, qui vise à responsabiliser les jeunes tout en offrant aux victimes une réparation adaptée. Bien que cette pratique affiche une réussite comprise entre 76 et 95%, et que les deux parties parviennent à trouver un accord dans la grande majorité des cas, la médiation reste très peu utilisée en Suisse.  » (Extrait letemps.ch du 29/12/2024)

En savoir plus sur https://www.letemps.ch/suisse/la-mediation-en-droit-penal-des-mineurs-un-outil-encore-marginal